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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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Vino Ravart - V3 - TERMINÉE

Sam 25 Nov 2023 - 23:40
Vino Ravart
Maison de la Flamme et de l'Ombre







Histoire

Vino vissait son regard dans le regard terrifié d'Ylda, tandis qu’elle se débattait. La demoiselle frappait les bras gainés du noble, lacérant de ses ongles ce visage qu’elle avait tant désirée, autrefois. L’air commençait à lui manquer tandis que les phalanges blanchies par l’effort de Vino encerclaient le coup maigrelet d’Ylda. Elle gesticulait, luttait de toutes ses forces dans un effort vain, dépossédée lentement de sa vie par celui qu’elle s’imaginait déjà épouser. Ultime baroud d'honneur d’une désespérée, elle tenta d’implorer avec ses lèvres, les yeux larmoyants avant de simplement succomber. Malgré l’évidente mort, Vino resta encore un long moment à serrer le cou de sa courtisane. Il serrait, encore et encore, le regard aussi impérieux que furieux, dévisageant sa victime, l’enviant tout autant. Son plaisir sadique prenait fin, chassant la frustration pour quelques jours, avant qu’elle ne vienne s’emparer inlassablement à nouveau de son cœur, son poison ne quittant jamais vraiment ses veines.

Sans une once de remords, le bougre se redressa, avisant le salon en pagaille, unique témoin du meurtre abominable ayant été commis. Les mains dorénavant campées sur ses hanches, il contemplait le champ de ruines à la manière d’un charpentier se régalant de sa dernière construction. L’assassin caressa son visage marqué par les instincts de survie de la jeune femme, avant de porter son regard sur les gouttelettes d’hémoglobine recouvrant son index.

« Tu t’es bien débattu Ylda. Je les préfère comme ça. »

Ricanait l’arrogant, l’insolent, le détestable enfant pourri gâté. L’horloge digitale, réparée depuis peu par Albus, indiquait minuit passé. Dans un long soupire, il enjamba la carcasse encore chaude pour ouvrir la porte du salon, qui donnait sur le boudoir élégant de sa génitrice. La pièce aux teintes pourpres n'était qu'une énième demonstration de richesse de sa famille, une gerbe de tunes à ne plus savoir quoi en faire, comme aimait rouspeter les nombreux majordomes.

Sa mère était livide, comme à chaque fois que la dépravation de son fils se manifestait. Elle ne dormait plus aussi bien qu’avant, les hurlements des victimes de son fiston hantait ses nuits. L'absence de sommeil se lisait sur les traits fatigués de Lia. Elle avait pourtant plus d’une fois songé à mettre un terme à ses agissements, dénoncer son fils mais, elle ne s’y était jamais résolu. L’amour d’une mère pardonnait les fautes de son fils, aussi monstrueux fut il. Une culpabilité malsaine rongeant la caboche de dame Ravart. Était-ce sa faute s’il était ainsi ? N’était-elle pas responsable des abominations perpétrées par la créature autrefois innocente, qui s’amusait, à peine alors âgée de 5 ans, à lui ramener des escargots volés de leur jardin privatif hors de prix ?

En vérité, les souvenirs de la doyenne étaient erronés, elle occultait chacun des détails annonciateur du présent répugnant. Vino avait de tout temps été un odieux tortionnaire, un bourreau. Combien de petits animaux avaient connu un funeste destin entre ses mains, sous des rires dénués de toute humanité ? Trop.
Comme la fois, où ce petit vicieux avait pris un malin plaisir à écorché vivant Lucie, le chien de famille. La saleté s’en était régalé, du moins un temps, avant qu’Auguste, son père, ne débusque le méfait. La même soirée, le paternel avait corrigé son fils avec une férocité sans nom, que certains jugeraient juste, d’autres disproportionnés. L’homme avait laissé parler la colère qu'il éprouvait devant ce crime sur son fils de neuf ans, lui assénant une dizaine de coups de fouet sur le dos nu du gamin, sous les pleurs du petiot et les suppliques d'une mère, implorant que cela cesse, plaidoyant la cause de sa progéniture, se transformant en l'avocat du diable.  Finalement, peut-être que si ce jour-ci, elle n’avait pas consolé son fils, si elle c’était rangé du côté de son mari, Vino ne serait pas devenu Vino.

Le jeune homme adressa quelques mots à sa mère, transperçant la ville de son regard.

« Tu devrais nettoyer. Père rentre bientôt. Le salon en désordre l’agacerait, je crois. »

Elle ne dit mot, se contentant d’opiner du chef. Dans un silence morne, le noble se dirigea vers l’un des portemanteaux pour s’emparer de l'une des luxueuses vestes suspendue, pour l’enfiler d’une traite. L’hiver était rude ces jours-ci. Avec un gémissement plaintif, la faute d’une maladie chronique, Lia se redressa du siège, alpaguant celui pour qui aucun sacrifice n’était trop grand.

« Vino, où vas tu ? Il est si tard. Reste ici, je t’en prie.
-La ferme. Je sors, ta compagnie me donne des envies de meurtres. »

Rétorqua sèchement l’assassin. Elle savait très bien ce qu’il allait faire. Chasser, comme il aimait nommer ces actions décadentes. Dégoter une fille de la basse ville, la charmer pour ensuite la déchiqueter. C’était son jeu favori, la cité son terrain préféré. Emmitouflé dans son long manteau aux teintes chocolat, il sortit affronter le froid mordant, les yeux avides de chair humaine.

***


En nage, Vino s’effondra contre la porte. Cette fois-ci, il avait échappé de justesse à la brigade. Avec le temps, le monstre s'était détourné des filles oubliables des bas quartiers, préférant s’en prendre à tout autre gibier ô combien plus stimulant, les femmes de la haute. Plus excitant, plus risqué. Elles avaient une saveur particulière à ses yeux, qu’il justifiait par l’envie de ces belles de survivre, d’exister, de respirer. Après tout, n’avaient-elles pas quelque chose à perdre ?
Cependant, cette nouvelle lubie lui avait valu d'attirer l'attention d'enquêteur chevronné, tournant enfin son regard sur cette série de meurtres qui n’inquiétait personne autrefois. Dans un monde au capitalisme exacerbé, les pauvres pouvaient bien mourir dans l’indifférence totale, mais dès lors qu’un fils ou fille d’une quelconque importante personnalité disposant de moyens venait de disparaître, l’histoire changeait.

Le cœur battant à la chamade, le souffle haletant, Vino ôta son écharpe à la va-vite, essayant de respirer convenablement. Son palpitant semblait vouloir quitter sa cage thoracique tant il martelait ses côtes.

« Fils de pute de Lorn… Bâtard.. Bâtard ! »

Répétait en boucle le désormais plus si jeune homme. Les étés avaient passé depuis ses premiers meurtres, son nombre de victimes dépassant largement la dizaine. La lassitude s’était emparée des goûts autrefois frivoles du noble. Seul tuer remplissait son cœur plus encore sec qu'un désert aride. Seul tuer le maintenait en vie.

« C’était… La dernière fois bordel. La dernière fois. »

Se jurait le fieffé menteur. Qui croyait-il tromper ? Ses veines réclamaient déjà du sang, son appétit insatiable grondait d’une voix qu’il ne pouvait ignorer, qu’il ne voulait pas ignorer.

***


« Mais père, je… »

La phrase n’eut pas de fin, sèchement coupée par une gifle administrée par la main baguée d’Auguste. Bien qu'incontestablement loin de ses plus belles années, le vénérable patriarche n’était pas homme à laisser ses ordres être ainsi discuté, son autorité ne serait ce que contesté. Peu présent au foyer, il avait toutefois dirigé celui-ci comme il avait dirigé son entreprise d'export à succès, avec une main de fer dans un gant d’acier. Ce n’était que par amour pour sa défunte Lia qu’il avait fermé juridiquement les yeux sur les agissements de son démon de fils. L’amour rendait aveugle. Ce fils, qui se tenait devant lui, repoussant de par sa moralité, lui faisait honte. Comment une femme aussi sublime avait pu engendrer un immondice de la pire espèce ? Auguste se questionnait chaque soir alors qu’il dégustait son habituelle bouteille de whisky. Peut-être les centaines de corrections musclées autant qu'acharné n’avaient pas été suffisante ni assez sévère ? Peut-être aurait-il fallu l’étrangler dans son sommeil, pour sauver en prévision toutes ces femmes. Du moins aller jusqu’au bout, une bonne fois pour toutes. Un soir des années auparavant, Auguste avait tenté d’achever la chair de sa chair. Il s’était glissé, ivre, dans la chambre de son fils de douze ans, et avait placé ses deux mains autour du fragile de son fils, son regard campé dans les yeux terrorisés de son gamin qui se réveillait en sursaut, manquant d’oxygène. Encore une fois, Lia avait sauvé son fils. Encore une fois.

Les deux hommes se trouvaient dans le salon de la demeure démesurée de la famille Ravart, scène de trop nombreux crimes.

« Tais-toi donc. Si je le fais, c’est parce que ta mère m’a fait jurer sur son lit de mort de te protéger. Dans son dernier souffle elle a pensée à ton bien-être, et tu n’en sais rien, car tu n’étais pas là, sombre raté. Dans la semaine, tu embarqueras pour le nouveau monde. Tout est déjà réglé et payé. Point final. Je ne tolérerai aucune autre discussion, serpent. L’inspecteur n’a que ton nom à la bouche, et ce n’est par respect pour la mémoire de ta mère que je ne t’amène pas moi-même face à la justice. Tu n’es pas mon fil, tu ne l’as jamais été. Hors de ma vue. Et ne songes pas même à t’enfuir, Hol veillera à ce que tu sois présent le jour de ton départ programmé. N'ose pas t'y soustraire.»

Ainsi le patriarche avait parlé. La sentence était tombée. L’autre monde. Le ticket vers une nouvelle vie…

An 4183, Vino mettait le pied dans la machine infernale. An 4183, Vino quittait ce monde, seul, sans personne ne l’ayant accompagné dans ce voyage qu’il considérait comme sentence. Ainsi disparaissait le démon, en route vers Azamyr.

* * * * * *


 Vino était campé sur l’un des toits de son quartier, contemplant l’aube alors que sa luminescence disparaissait progressivement sous les rayons du soleil, réchauffant sa peau. Engoncé dans son long manteau aux couleurs rappelant le chocolat, il fixait l’astre solaire, une main en guise d’appuis sur les tuiles lui permettant de se redresser, tandis que l’autre gardait fermé son recueil de poèmes. Malgré ce spectacle enchanteur ayant inspiré nombre d’artistes, Ravart ne ressentait rien. Rien qu’un profond sentiment glacial de lassitude.

Pourtant, si le bougre s’était refusé tout amourette pour l’instant, il gardait espoir en cette noble cause, son regard se tournant parfois sur les récits d’aventures et d’explorations qu’il se surprenait à envier. Vino pensait ces causes capables de réveiller son cœur pareil à l’hiver. Réalité ou rêve d’un désespéré, une partie de lui s’y réfugiait, agrippant cette seule solution qu'il envisageait, craignant de toutes ses forces une sombre partie de son être n’ayant jamais quitté sa peau depuis son arrivé. Un besoin effrayant. La redondance de ses pensées noires, l’appétence pour des désirs morbides qui habitaient ce qui faisait battre son sang. Des envies auxquelles il se refusait à succomber. Des envies de meurtres, de sang.

Vino avait déniché sa profession par hasard, le destin forgeant son chemin. À force d'avoir erré sur les docks bruyants, le dépressif se surprit à apprécier les histoires accompagnant chaque retour aux ports des quelques marins audacieux, berçant désormais son imaginaire avide de sens dans une existence qui s'annonçait longue, épouvantablement longue. Avec le temps libre que lui offrait sa condition de spectre, le malheureux se plongea dans l'apprentissage de cette besogne à corps perdue, tronquant pour une période l'alcool et ses sombres envies contre l'amour de la découverte et les sensations grisantes d'arpenter la mer cruelle, de dompter les capricieux océans.

Au forceps, et avec mérite, il parvint à réunir suffisamment d'argent pour s'offrir ce qui incarnait la providence pour Vino : son navire. Évidemment, la caravelle ou le galion était impensable, relevant de la folie tant une telle conception exigeait de ressource première, en plus d'exiger un équipage nombreux et chevronné. Non, en son for intérieur, le marin épousa le concept pragmatique du Cotre, s'offrant le luxe de l'ajout d'une cabine vétuste et modeste. Pratique, parfaitement adapté pour ses missions, ce bijou d’artisanat illustrait la liberté, aux yeux du fils Ravart.

Renommé « L'Orage » par son capitaine/quartier-maître/matelot, la fierté de Vino se mit à défier la marée, pour s'acquitter de sa besogne, pêchant de jour comme de nuit, qu'il vente, neige ou pleuve.
Du moins pour un temps.

Bien vite ces vieux démons endormis réveillèrent, se mettant à gratter, chuchoter, comploter, étreignant d'un accolade funeste l’âme du marin. Cependant, si autrefois l'alcool et les envies suicidaires accompagnaient le spectre dans chacun de ses pas, un autre mal se mêlait à la danse macabre. Bien plus terrifiant, plus exigeant, plus affamé.

L'ambition.

C'était un larron différent qui s'égarait sur les mers. Le caractère imprévisible, tantôt bourru tantôt enjoué masquait un feu consumant son être. Le spectre désirait plus d'importance, plus de pouvoir. Qu'importe si ce fut l'ennui, une dépression dévorante, ou tout autre motivation qui secoua le Capitaine, le résultat demeurait le même. Roi, ou rien.

Toutefois, si son ambition dévorante animait ses pensées, côtoyant et bousculant ses envies sombres, Vino réalisa rapidement que le simple rôle utilitaire de pêcheur limitait grandement son champ d'action et ses aspirations nouvelles. Durant l'an 115, il entama une transition nécessaire, s'intéressant à l'ordre pour clairement embrasser cette profession, ses enjeux, privilèges et devoirs.

Son passé de nobles dans l'autre monde se ressentit dans l'apprentissage des armes durant sa formation, tant certains gestes lui paraissait instinctifs pour ne pas dire innée. Héritage d'une existence lointaine, l’entraînement rigoureux d'autrefois distribuant enfin ses fruits. Douce ironie. Son amour se porta rapidement sur l'épée à une main. Un classique ayant prouvé maintes fois son utilité.

Il combla son manque de connaissances dans le domaine de la flore végétale en s'abreuvant de bouquins détaillant les espèces connues, particularités et différences. Ce monde attendait d’être découvert, et le malandrin allait s'assurer d’être de ceux qui constituaient l'avant-garde.

La sueur dépensée, les nuits à réviser, les journées passées à s’entraîner atteignirent finalement leur but durant l'an 117, quand le fils Revart parvint à accéder au rang d'éclaireur.

En cette année 118, le spectre poursuivait ses missions de reconnaissance, s'assurant d'atteindre son but à chaque expédition. Toutefois, il arrivait au guerrier de bifurquer quelque peu, quand la demande lui était gentiment formulée.

Palier de pouvoir:

Chronologie générale:

Inventaire:




Physique

 Si le bougre devait être choisi comme modèle pour peindre une émotion, grincheux aurait été sans aucun doute le titre du tableau, attribué par un artiste à la morale moqueuse. La mine constamment fermée, surplombée d’une tignasse réclamant un passage chez le coiffeur, la frimousse encerclée d’une barbe délaissée, les romanesques le décrivent comme un marin dévoué à la mer, les plus lucide comme un moussaillon borné et imprévisible. Toutefois, tous s'accordent pour désigner le navigateur comme un homme chevronné, n'étant que peu effrayé par les conditions météorologiques, parfois abominables.

Vino n’est pas beau, sans pour autant être un laideron méritant de se cacher dans le clocher d'une église, le spectre est simplement d’une beauté commune, sans distinction particulière. Nulle balafre héroïque marquant son visage en attisant la curiosité, pas d’iris de couleurs resplendissantes captivants et envoûtants la gente féminine. Non, il est ce qu’il est. Une âme comme cent autres.

Toutefois, la stature solide trahit un certain entretien exigé par sa profession. Sans rappeler un dieu de l’ancien temps ou le Malakim moyen, il demeure solide, la musculature robuste forgée par un effort constant durant ses longues heures passées à combattre les poissons récalcitrants. Du haut de son mètre quatre-vingt-huit, pour quatre-vingt-onze kilos, nul doute que le spectre ne connaissait nulles famines dans son ancienne existence, au contraire. Un corps sculpté était un privilège que peu pouvait s’offrir, Vino en faisant vraisemblablement partie. L'apanage des fortunés ou des hommes vivant par l'épée.

Seule anomalie de ce corps à la peau lisse, son dos marqué de nombreuses cicatrices, faisant écho à un châtiment sévère. Une dizaine de coups de fouet au bas mot. Les vestiges de cette punition sillonnent et s’entremêlent sur son dos, ruine d’une époque désormais inconnue pour le spectre.


Caractère

Vino, l'ours trop bavard.

Taquin, le spectre aime faire parler sa verve, parfois un peu trop. Cette mauvaise manie lui a valu plus d'une fois de devoir jouer des poings, récoltant autant que distribuant. Cependant, ces railleries lui ont permis quelquefois de passer des soirées enivrantes ponctuées de rencontres mémorables. Belliqueux plus par ses joutes verbales que lors des échanges musclés, il favorise les résolutions verbales à ceux invitant à un règlement de compte à grand coup de : « Sors de la taverne, on va régler ça ! ». Lâcheté ou lassitude, la différence de qualification dépend de l'observateur.
Enjoué et avec une proportion toute particulière pour les paris, l'ursidé demeure un gaillard bougrement mauvais perdant, engoncé dans une réserve particulière, préférant les quolibets aux grandes déclarations révélatrices et attestant d'une certaine sensibilité exposant une vulnérabilité camoufler. L’apanage des orgueilleux.
Il peut être aperçu parfois en sifflotant avec entrain quand il revient d'une session en pleine mer, réalisant un nœud d’amarrage ou de noircissant d'encre les pages blanches de son journal qu'il s'évertue à conserver . 

Toutefois, une autre personnalité habite le spectre et se manifeste sporadiquement. Taciturne, morne et reclus dans son coin, il est quelquefois aperçu seul à une échoppe, sirotant une liqueur déconseillée avec la prise de médicament, fixant le fond de son verre ambré en marmonnant. Grincheux, acariâtre, il réclame l'isolement, la solitude, seul avec ces idées noires.
État d'esprit sporadique, il n'est souvent question que de quelques heures quand il revêt son manteau maussade, ou plusieurs jours, dans les cas les plus long

COMPORTEMENT EN TANT QUE VEILLEUR :

Ripou. Oui. Même s'il ne dévoile pas sa capacité de souplesse a très peu des colons, ceux ayant quelque chose à offrir peuvent influencer le jugement et le bon vouloir de l'éclaireur, capable de voir sa morale bifurquer, selon ce qui lui est proposé.
Enclin au favoritisme, il dissimulera toutefois ces choix contestables aux grand public en invoquant une raison presque crédible, prétextant de nouvelle informations ou contraintes invisibles pour ceux non verser dans ce corps de métiers. 



En résumé, le bougre est un luron railleur, un pitre à l’humour douteux et à la baveuse acérée. Charmant, n’est-il pas ?


À propos de toi

Petit retour dans le monde du forum, sans jamais vraiment en avoir été un habitué ! Amoureux des univers de Wow, de Warhammer et du SDA, j'ai de suite flasher sur l'univers un peu sombre du forum. Fan de wargames et de jeu de plateau, je suis aussi un drogué de sport, façon polie de dire que chaque soir ou presque c'est entraînement. Je ne sais pas quoi vraiment rajouter d'autres, je suis pris ? Ou bien je dois rajouter que je suis ponctuel et dynamique, avec comme défaut perfectionniste ?




Informations


Nom & Prénom

Ravart Vino

Âge

[age="4161"]

Race

Spectre

Maison

Maison de la Flamme et de l'Ombre

Métier

Veilleur/Eclaireur

Feat

“Konstantin Savitsky "Ionk" 1897”


Vino Ravart
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Vino Ravart - V3 - TERMINÉE Ejjgah
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Dim 26 Nov 2023 - 10:15
Ozéna
Staff

Validé !



Bienvenue sur Ozéna !  hello   

Quelle personnage bien sombre que nous avons là ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiche, ta plume est agréable et Vino est très bien écrit. Ce n'est ni trop, ni trop peu. Tu as parfaitement saisi l'ambiance des deux mondes et je trouve que son métier promet bien des choses ! J'ai hâte de le voir évoluer et voir si sa partie sombre se dévoile un jour.  fury

PS - J'ai vu dans ton inventaire qu'il possédait une bouteille de rhum, il faut savoir qu'aucune boisson de la Terre ne se trouve sur Ozéna, il te faudra donc inventer un alcool ou bien en reprendre un se trouvant dans la liste de la nourriture, dans la partie lore du forum.

Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race avant de pouvoir te lancer dans le monde.

N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Tu pourras également poster ton inventaire afin d'avoir un visuel sur tes achats de la boutique et ainsi faciliter la prise en compte de ces derniers lors de tes jeux, par les MJs.

Bonne chance et surtout amuse-toi bien !  
Ozéna
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Jeu 4 Jan 2024 - 19:37
Vino Ravart
Maison de la Flamme et de l'Ombre

Bonsoir ! V3 finito ! En attente de vos retours avec hâte !
Vino Ravart
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