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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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[Event 3-2] Une intrusion improbable

Jeu 21 Mar 2024 - 20:30
L'inconnu
Maître du jeu

Une intrusion improbable



En sifflotant dans la rue, déserte à cette heure-ci, un jeune homme tirait derrière lui une charrette à bras, remplie autant que faire se peut de bois de chauffage. Sa mission était simple, et pourtant d'une importance cruciale maintenant que débutait la saison froide : livrer au quartier général de la Maison de la Flamme et de l'Ombre une des deux ressources cruciales pour survivre aux prochains mois, que la ville s'était échinée à produire et à entreposer durant la saison chaude. Il avait, lui-même, contribué à cet effort. Le jeune Berian, apprenti bûcheron, avait passé quelques semaines à couper, débiter et transporter des arbres, du moins jusqu'à ce qu'une rencontre inopinée avec un dangereux félin, dont il ne sortit pas complètement indemne, ne le pousse à chercher une activité plus sûre. La logistique, voilà qui était parfait : fini les bestioles sauvages.


Le travail était éprouvant, et les horaires n'étaient pas toujours des plus agréables, mais ça ne faisait pas peur à ce brave Berian. Il y mettait du cœur à l'ouvrage, et malgré l'heure matinale et la fraicheur qui l'accompagnait, il tirait sa charrette sans rechigner. Il approchait enfin de sa destination, et il s'engagea alors dans une petite rue qui contournait l'imposante bâtisse, avant de s'arrêter devant une grande porte de bois sur l'arrière de cette dernière. Fourrant ses mains dans ses poches, il chercha pendant une dizaine de secondes le trousseau de clefs qui lui avait été confié pour cette tâche. Berian était gentil et volontaire, mais Berian n'était pas le plus organisé des jeunes hommes.


Alors qu'il finit enfin par mettre la main dessus, un bruit en provenance de la porte attira son attention. Calme, régulier, sourd, il venait de l'intérieur du quartier général, derrière cette porte, dans cette pièce qui était pourtant réservée au stockage. Il tendit l'oreille pour essayer d'en déterminer la nature, sans succès. S'agissait-il du ronflement d'un ivrogne qui, après les festivités de la veille, n'avait pas réussi à retrouver le chemin de ses quartiers ? Ce n'était pas impossible, la ville n'en manquait pas...


Sans se laisser décourager, et sans grande considération pour le supposé ivrogne, il enfonça la clef dans la serrure, et ouvrit la porte en grand, pour jeter un œil à l'intérieur grâce à la lumière quelque peu grisâtre qui pénétra timidement dans la pièce. Et alors que ses yeux se posaient sur la source de ces étranges sons, il se figea sur place, en lâchant son trousseau de clefs qui s'écrasa sur le sol dans un fracas métallique.


A même le sol de pierre de l'entrepôt de la Maison, gisait un animal endormi, énorme. Difficile pour le pauvre Berian de déterminer ce dont il s'agissait exactement dans la pénombre, mais les imposantes cornes qui couvraient son corps suffirent à lui faire comprendre qu'il ne souhaitait pas être plus longtemps face à lui, et quand la bête renâcla en réponse au son strident des clefs sur la pierre, avant d'ouvrir les yeux, il fut pris d'un élan de panique.


Il ramassa maladroitement le trousseau sur le sol et claqua avec précipitation la grande porte de bois. Tremblotant, il eut toutes les peines du monde à insérer la clef dans la serrure avant de la fermer à double tour, dans l'espoir futile d'y contenir la bête. Alors que le mécanisme du verrou émettait le bruit caractéristique de sa fermeture, un barrissement assourdissant se fit entendre derrière la porte. Berian, terrifié, tituba à reculons en regardant cette maigre barrière de bois qui le séparait de la créature.

Une maigre barrière de bois qui vola en éclats.


L'animal chargea et traversa la porte comme s'il n'y avait rien sur son chemin, balayant comme un fétu de paille la charrette encore pleine qui se trouvait sur sa route. Il s'arrêta, et marqua un temps d'arrêt en regardant dans toutes les directions, comme perdu dans cet environnement urbain. Haut de près de deux mètres, le corps couvert d'une épaisse peau grise parsemée d'orange, et surtout, coiffé de gigantesques cornes, un raboth se tenait au beau milieu de la rue.


Des grognements furieux s'échappaient de ses naseaux à chaque respiration, et quand son regard se posa sur le jeune homme, il poussa un second cri, plus puissant encore que le premier.

Au loin, un tocsin se mit à sonner frénétiquement.


Précisions HRP:


Récapitulatif


Fin du tour : mercredi 27 mars


L'inconnu
Icône :
[Event 3-2] Une intrusion improbable Icone-1
Messages :
99
Job :
Mettre du piment dans la vie
Guilde • Organisation :
PNJ
Feat :
Purge • Alex Dos Diaz
Azys :
1125
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Alden Vangar
Maison de la Terre et du Sang

Voilà déjà quelques semaines qu’Alden Vangar était arrivé dans le quartier général de la Maison de la Terre et du Sang. Grâce à son mentor, il avait pu découvrir la ville, faire de nouvelles rencontres mais aussi assouvir sa soif incommensurable de questions. Petit à petit il s’habituait à son nouveau corps et sa nouvelle vie. Il réfléchissait sur de nouveaux projets afin d’avoir un véritable rôle à jouer au coeur d’Azamyr et bien que ces choses prenaient du temps, Alden se sentait bien dans ce nouveau cadre.

Pour l’heure, il s’était installé au coeur du quartier général et essayait de rendre service par quelques petites aides ici et là afin de se sentir utile et à la fois, continuer à s’acclimater doucement au nouveau monde. Une chose qu’il n’avait toujours pas réussi à perdre de son ancienne vie était bien ses veilles nocturnes. Où était-ce le tigre en lui qui l’empêchait de trouver le sommeil ? Quand bien même, Alden appréciait ses balades sous les rayons lunaires. Il découvrait la cité, du moins ce qu’il pouvait découvrir et admirer chaque jour un peu plus l’immensité de l’endroit.

La découverte de son nouvel équilibre et de son nouveau physique prenait aussi du temps mais le métamorphe avait retrouvé une certaine agilité pour se permettre de se hisser sur les toits de bâtiments encore inhabité, et ce, presque toutes les nuits maintenant en attendant l’aube perdu dans ses pensées.

C’était bien ce que le félin faisait encore à l’aube de ce 2 novembre 118.

Le museau pointé vers les murailles de la ville. Les rayons pâles de l’étoile venait réchauffer les toits d’Azamyr. Alden avait les yeux fermés et profitait de la brise fraîche de l’hiver venant, sans rien attendre en retour qu’un peu de paix. Il entendait des ailes d’oiseaux battrent. Il entendait quelqu’un chanter aussi même à cette heure. Il y avait aussi quelqu’un qui avait sûrement déjà commencer à travailler au son de la charrette qui tirait derrière lui. Qu’il était étrange d’entendre autant de choses maintenant. Dans cette paix, un son bien étrange attira son attention. Dressant les oreilles, quelque chose venait de se passer dans la ville mais quoi ?

Le tigre réouvrit les yeux et se redressa vivement alors qu’une fumée noire commençait à s’élever dans le lointain. Par Vangar, que se passait-il ?

Se relevant du toit pour aller en apprendre d’avantage sur la situation, un bruit de claquement de porte résonna juste dans la ruelle en contre-bas. Passant la tête par-dessus bord, le félin n’avait pas remarqué que la dite charrette se trouvait juste en dessous avec le travailleur qui avait un intérêt étrange pour la porte dont il s’éloignait avec grande prudence.
Intrigué, Alden allait appeler le bonhomme mais à sa grande surprise la dite porte explosa en éclats et une immense bête sortit en chargeant.

Un nuage de poussière s’éleva et des morceaux de bois fracassèrent le sol alors que le métamorphe n’avait jamais vu une pareille bestiole. Qu’est-ce que ce machin faisait dans la ville ? Pourquoi diable il y avait le feu là-bas ?

Lorsqu’une alarme résonna alors, Alden su que quelque chose de grave était en train de se passer. À commencer par ce truc à corne qui semblait très mécontent qu’on l’ai réveillé.

Le félin ne réfléchit pas, il se mit à descendre du toit pour prêter main forte au travailleur. Dans la poussière, le métamorphe n’avait pas vu s’il s’en était sorti ou pas. Dans tout les cas, il ne pouvait pas le laisser à la merci de ce monstre.
Alden Vangar
Icône :
[Event 3-2] Une intrusion improbable 9eu0
Messages :
93
Job :
Maître d'armes
Guilde • Organisation :
Aucune
Feat :
IA
Azys :
560
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Viktor Phaos
Directeur du Refuge d'Antan
S'occuper. Tel était le maître mot de la journée et de celles qui suivraient. Viktor se tenait droit, les mains dans les poches, dodelinant de la tête tandis qu'une douce mélodie s'échappait d'entre ses lèvres. Cette petite mélopée traînait dans son esprit depuis le réveil sans qu'il ne parvienne à mettre le doigt sur son nom, et s'il y avait bien une émotion qui mettait l'élémentaire en difficulté, c'était la frustration. Frustration de ne trouver ce qu'il cherchait, frustration de regarder la sylphe quitter la cité d'azyria pour mettre son nez là où il ne fallait pas. Il entendait son cœur tambouriner contre sa poitrine, sentait sa gorge se serrer chaque fois qu'il fermait les yeux et que le silence se faisait autour de lui, lourd, puissant. Celui qui n'était qu'égoïsme et faux semblants se retrouvait pris au dépourvu par une petite nouvelle qui d'un simple regard lui avait arraché une partie de son âme. Frustration de devoir recommencer la même journée, voir les mêmes personnes, s'entendre rabâcher aux dresseurs que certaines créatures ne devaient être prises à la légère alors qu'ils s'amusaient à les taquiner. À un âge aussi peu avancé que le sien, Viktor se sentait en tant que directeur comme un vieux grincheux, et cela ne l'aidait pas particulièrement à garder le moral.


Un air dépité plaqué sur ses traits d'ordinaire joyeux, ses lèvres ourlées dans un sourire contagieux, l'élémentaire déambulait dans le Quartier de la Maison de la Flamme et de l'Ombre. La seule qui se réveillait alors que tout Azamyr disparaissait dans la pénombre, à se demander pourquoi Viktor s'était réincarné dans une maison autre que celle-ci tant elle lui correspondait. Ses longs cheveux ondulés dansaient dans son dos au rythme de sa marche, lascive, confuse. Arrivé sur un des nombreux ponts qui jonchaient le quartier, non loin du QG, Viktor se pencha en avant pour écouter l'eau qui clapotait, pour observer les reflets de la lune dans cette étendue qu'il aurait pu glacer simplement en la touchant du bout des doigts. La fraîcheur de cette nuit de novembre ne le fit point frémir, bien au contraire il s'en réjouissait. Comme chaque année, la neige se ferait désirer, reine du froid alors qu'il n'en était qu'un petit prince. Il l'attendrait avec une impatience silencieuse. Bientôt, la chaleur ne le rendrait plus malade à en crever. Bientôt, il serait de nouveau seul.


Il ignorait combien de temps il avait bien pu passer à rêvasser, les jambes dans le vide, sifflotant le même air agaçant qui lui prenait la tête, quand soudain un barrissement assourdissant suivi d'un cri de terreur manqua de le faire chuter. Il se rattrapa au dernier moment d'un mouvement brusque du bras, ses doigts glissant sur la roche mouillée, poussant sur ses bras pour réussir à retrouver un semblant d'équilibre. Dans le même temps, un tocsin se mit à retentir, réveillant la ville tout entière et Viktor sentit un frisson remonter tout le long de sa colonne vertébrale. L'élémentaire n'était ni un explorateur, ni un héros. Il était un véritable couard, de ceux qui se planquaient face à l'adversité, qui jouaient de leurs contacts pour se sortir du pétrin. Quand son regard se posa enfin sur le raboth qui s'apprêtait à charger, son souffle se coupa. Ses yeux azurés se mirent à courir sur son pelage, sur le maigre équipement qui entourait ses cornes et… « Berthilde ?! Arnold ?! Mais qu'est-ce que… Putain mais c'est pas vrai, qu'est-ce que tu branles là ?! ». C'était un des siens. Il en était persuadé mais cela ne l'aiderait guère à s'en sortir. Son attention fut attirée un instant par une silhouette animale sur les toits et ses jambes se mirent à trembler doucement. Il n'était pas bâti pour un combat pareil. Au diable, qui l'était sur cette terre pourtant faite de miracles ?! N'écoutant que son instinct, Viktor recula de quelques pas, plaçant sa main au-dessus du cours d'eau. Rapidement, cette dernière se changea en glace, prête à l'emploi pour un élémentaire qui se croyait guerrier. Le Refuge se trouvait trop loin pour espérer récupérer la bête avant qu'elle ne fasse des ravages. Il ne faisait pas le poids, mais s'il parvenait à ralentir la progression de ce monstre des temps anciens, alors il aurait amplement fait sa part. Sans compter que l'idée de pouvoir raconter cette aventure palpitante à Poppy lui provoquait de petits papillons dans le ventre… Les priorités avaient bon dos.

Résumé:

Viktor Phaos
Icône :
Je te sens.
Messages :
93
Job :
Dirigeant du Refuge d'Antan et commerçant de créatures
Guilde • Organisation :
Guilde des Marchands
Feat :
OC - Chomga
Multicomptes :
Mélusine - Ezechyel De Angelis
Azys :
291
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Enfin ! La nuit dernière a été agitée pour le petit fae. La raison ? Aujourd’hui, c’est le grand jour pour lui. Après un mois d’attente, il est enfin guéri de ses blessures suite à son ultime mission au sein des veilleurs. La journée s’annonce chargée. Les investissements réalisés sur son équipement vont pouvoir être récupérés et après il pourra enfin fouler de nouveau la salle d’entraînement de la maison du Ciel et du Souffle. C’est donc d’un pas décidé que l’ancien veilleur quitte le QG pour rejoindre la boutique du forgeron alors que l’aube vient à peine de se lever…

Arrivé devant la boutique, le petit fae ne se fait pas prier pour ouvrir la porte avec entrain.

Tiens ! Si c’est pas mon ancien veilleur préféré !
- C’est prêt ?
- Il va falloir faire quelques ajustements mais oui, c’est prêt !

Cela fait maintenant plusieurs dizaines de minutes que le forgeron ajuste l’armure à même le corps de l’ancien veilleur. Il prend soin de tester la mobilité du fae tout en veillant à ce que les écailles de Rinapi recouvrent correctement les zones à risque de son client.

Je me suis permis de prolonger les écailles de Rinapi au niveau de ton épaule gauche jusqu’à la moitié de ton biceps. Je sais que la Waluin ne t’a pas raté à ce niveau là. Tu risques de perdre un peu en endurance mais je me suis dit que tu ne serais pas contre une protection renforcée à ce niveau là… J’imagine que ta dame me remerciera d’ailleurs… Je la connais ?

Le grand sourire qui s’affiche sur le visage boudiné du forgeron arrache un léger soupir à Auraan.

Tu ne lâcheras jamais l’affaire hein ?
- Après tout ce que je fais pour toi depuis tant d’années…
- Contre rémunération…
- Rabat-joie…

L’ancien veilleur s’apprête à rétorquer lorsqu’un bruit fracassant retentit au loin. Il ne faut pas plus de quelques secondes supplémentaires pour entendre un tocsin. Alors qu’Auraan s’apprête à sortir de la boutique, le forgeron l’interpelle avant de lui lancer son double fourreau contenant son épée longue et son épée courte tout juste fourbies. Après un hochement de tête entendu, le petit fae sort de la boutique en direction du grand bruit…

Sans ralentir, Auraan s’aperçoit que de la fumée semble venir d’une autre partie de la ville. Son choix s’est rabattu sur le bruit fracassant car il est tout simplement plus près. Ce n’est qu’au détour d’une rue menant à une grande bâtisse que le guerrier assiste à une scène qui le fige pendant plusieurs secondes. Si son attention se porte tout d’abord sur l’entrée de l’entrepôt fracassée, c’est bel et bien la vue de la créature qui le stoppe dans son action. Une désagréable sensation lui parcourt l’échine. Cette créature, Auraan aurait préféré ne jamais en croiser une de nouveau. Une situation presque cocasse lorsque l’on sait que c’est bien un Raboth qui, à défaut de l’avoir tué, l’a envoyé pendant un mois entier en convalescence et le pire dans tout ça, c’est que celui-ci semble être encore plus imposant que le dernier qu’il a affronté avec ses anciens collègues veilleurs. Le comble restera, sans nul doute, de se retrouver face à cette créature le jour même où il est pleinement guéri.

Alors que le guerrier fae expire longuement par le nez, il observe la situation : Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est le chaos, causé par la présence du Raboth en pleine ville. Quelque chose l’a visiblement perturbé pour qu’il sorte de cette manière de son abri. Toutes les questions que se posent l’ancien veilleur sont remises à plus tard. Ce n’est pas le moment de savoir comment une créature a pu arriver sans se faire remarquer au sein d’Azamyr.

D’un côté, un félin métamorphe, pour le moment à l'abri d'un toit, semble se préoccuper de potentielles victimes. D’un autre, un homme inconnu pour Auraan vient de geler un cours d’eau. Un nouveau coup de tête à droite et à gauche ne lui permet pas de reconnaître de potentiels anciens collègues afin de prendre en charge l’incident. Un air de déjà vu pour lui, malheureusement…

Éloigner la créature des quartiers habités de la ville semble être la meilleure option pour lui. Le problème, c’est qu’il n’a pas le temps de se synchroniser avec les différentes personnes présentes pour établir un plan d’action efficace. La bête en colère semble prête à charger d’un instant à l’autre. Après avoir fait claquer sa langue contre ses dents, le fae s’avance de quelques pas en direction de la créature avant de murmurer pour lui-même.      

T’es peut-être plus gros que le précédent mais j’ai changé…

Un mois entier pendant lequel le seelie a passé son temps à repousser les limites de son pouvoir, jour après jour, sans relâche. Aidé par les rayons du soleil, le corps du fae se met à briller intensément alors qu’il applique sur lui-même un bouclier de lumière. Une lumière qui s’infiltre par les interstices des écailles de son armure alors qu’il se met à siffler et à agiter les bras en veillant à se positionner loin des personnes présentes et proche du cours d’eau gelé. Avec un peu de chance, le Raboth va se vautrer lamentablement et permettre à quelqu’un d’agir…

Si quelqu’un a un plan, je suis preneur ! On peut essayer de l’écarter vers une zone moins peuplée. Si l’occasion se présente, il va falloir l’éliminer ! C’est trop dangereux !

Tuer pour tuer n’a jamais été une option pour le petit fae. C’est la dangerosité de la situation et le nombre de vies en jeu qui l'exigent à ses yeux. Comptant sur son agilité et sa mobilité, Auraan n’a pas encore sorti d’armes. En dernier recours, il espère que son armure tiendra plus longtemps que la dernière fois…

Résumé HRP:
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Une intrusion improbable

Event 3-2

Quartier Nord • 2 novembre 118

Kidá se réveilla péniblement le lendemain des célébrations pour marquer le lancement de l'exploration au-delà des murs d'Azamyr. Sa tête lui faisait mal, son esprit embrouillé par les excès inhabituels dont elle avait fait preuve de la nuit précédente. Émergeant difficilement, elle reconnut le Quartier de la Maison de la Flamme et de l'Ombre... Mais que faisait-elle ici ? Elle se retrouvait dans une partie de la ville qu'elle ne fréquentait pas habituellement, désorientée par les festivités. Depuis son arrivée à Ozéna, Kidá avait toujours préféré la solitude, restant indépendante et éloignée de la foule. Cependant, l'importance de cette exploration avait réussi à l'attirer dans les festivités, malgré ses réticences habituelles. Et finalement l'alcool, qu'elle ne buvait que rarement, avait eu raison d'elle. Elle souvenait péniblement de ce qu'elle avait fait durant la nuit, ni même avec qui elle avait célébré le départ des explorateurs et surtout comment elle avait atterri dans ce Quartier...

Alors qu'elle errait dans les rues au petit matin avec un mal de tête persistant et le désir ardent de retrouver son lit, elle fut soudainement tirée de sa torpeur par le son strident d'un tocsin au loin. Puis peu après, les fines oreilles de la fae captèrent des cris paniqués de villageois depuis ce qu'il semblait être une ruelle proche de sa position actuelle. Bien que localisés à des endroits différents, ces deux événements successifs restaient étranges pour la jeune femme. Malgré sa confusion générale, Kidá réalisa que quelque chose n'allait pas. Elle se dirigea instinctivement vers les cris, découvrant bientôt la source de l'agitation.

Une bête sauvage aux allures de rhinocéros se trouvait en furie dans l'étroite ruelle, semant la terreur parmi les villageois éveillés à cette heure matinale. La rousse observa les restes d'une porte explosée au sol, une charrette pleine de bois non loin et surtout un jeune homme allongé et sûrement blessé. Des villageois arrivés plus tôt sur les lieux tentaient déjà de distraire la bête tandis qu'un métamorphe à l'allure d'un tigre s'occupait du blessé. L'affolement s'empara un instant de la fae. Kidá n'était ni une combattante, ni une exploratrice. Elle n'avait clairement rien d'une aventurière au comportement héroïque. Cependant, à regarder la petite foule de civils qui avait été attirée tout comme elle dans cette ruelle, le jeune femme ne pouvait rester indifférente devant leur détresse. Kidá sentit une poussée d'adrénaline parcourir son corps alors qu'elle observait la scène chaotique se dérouler devant elle. Malgré sa résolution habituelle de rester en marge des affaires des autres, son empathie naturelle la poussa à agir.

Malgré sa peur et son manque de connaissance en terme de tactiques de combat, Kidá refusa de reculer, déterminée à aider ses concitoyens en danger. Elle se lança instinctivement dans l'action en se rapprochant de l'endroit où se trouvait un jeune fae en armure qui venait d'attirer l'attention du raboth à lui grâce à son pouvoir et qui appelait des volontaires à venir l'aider. Sa voix habituellement douce et discrète s'éleva au-dessus du tumulte pour lui répondre, tandis que la bête regardait fixement le fae dont le corps brillait, « Oui, il faut faire diversion pour éloigner la bête d'ici... Si notre pouvoir l'attire, on peut essayer de projeter notre lumière vers des ruelles vides pendant que certains guident la population vers d'autres endroits de la ville, non ? ». Le raboth enragé semblait prêt à charger, et la voix de Kidá se fit plus hésitante à sa vue tandis que son esprit était toujours un peu embrumé, « Ou bien, on peut essayer de fabriquer un piège et de l'attirer dedans... ». La jeune femme cherchait des moyens de contribuer à neutraliser la menace sans recourir à la violence directe.
(c) DΛNDELION

Résumé:
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Une intrusion improbable

— Le 02 novembre 118 —
Évent
Les explorateurs étaient partis la veille, offrant une journée riche en émotions. Calithéa avait profité de l’occasion pour se réunir avec ses bras droits, discutant de ce qu’impliquait une telle avancée pour la cité. Elle avait hâte que les membres de sa maison reviennent, afin d’obtenir leurs informations. Après tout, même si ce savoir était pour tous les habitants, il n’en demeurait pas moins qu’elle menait ses propres recherches de son côté. S’assurant ainsi du bien-être et de la pérennité de sa maison. Pour une fois, elle avait eu le temps de faire tout ce qu’elle avait désiré, prenant du temps pour se reposer également. Mais alors que le second jour débutait, un son au loin attira son attention. Calithéa fronça les sourcils et quitta son bureau, pour voir apparaître l’un de ses bras droits, paniqué. Il l’informa rapidement de la situation et la fae demeura un instant bouche bée. Une intrusion de raboth en ville ? Comment était-ce possible ? Un autre de ses bras droits arriva en courant et lui confirma la situation, c’était la panique au sein de la cité. Aucun chef de maison ne se chargeait du raboth. Le dirigeant de la maison de la Flamme et de l’Ombre était aux abonnés absents, trop occupés à gérer les dégâts réalisés à son QG. C’était une catastrophe.

La fae se secoua et se mit à donner ses ordres, évacuer les habitations autour du QG de la maison de la Flamme et de l’Ombre, mettre en sécurité leurs membres en priorité. Que tous viennent se réfugier ici. Elle s’empressa ensuite de retourner dans son bureau et ensuite dans sa chambre, enfilant son armure et saisissant son nouvel arc avec ses flèches paralysante. Elle en possédait 10 et espérait que ce serait suffisant. Elle s’en alla ensuite près des stalles des strinix et en harnacha un rapidement, avant de monter et se diriger vers le quartier nord. En chemin, une multitude de question venait à son esprit. Comment étaient-ils entrés au sein de la cité sans que personne ne le remarque ? Comment était la situation sur place ? Tout lui semblait insensé.

Le chemin fut rapide et en arrivant sur les lieux, l’horreur lui sauta au visage. Des gravats se trouvaient au milieu des rues, des habitants hurlant de peur et pleurant à la recherche d’un lieu sûr. Elle repéra quelques membres de sa maison et remarque que Viktor avait déjà gelé la rivière, facilitant ainsi la venue de certains élémentaires. Auraan était là également et son regard s’étrécit en constatant le comique de la situation. Il semblait se trouver partout sur le chemin du raboth. Elle s’approche d’Auraan et Kida, interceptant la suggestion de son compagnon, soulagée de le voir en forme. Elle effleura le dos de sa main, seul geste tendre qu’elle se permettrait pendant cette crise et se concentra sur la suite.

— Oui, l’éloigner me semble être la meilleure idée. J’ignore par où ils sont rentrés, mais il faut impérativement les faire sortir de la cité. Ils sont trop gros pour être téléportés à mon sens, nous devrons donc nous en remettre à la stratégie et surtout la chance.

Elle observa les alentours et fronça les sourcils, elle fit un signe à Viktor, afin qu’il vienne les rejoindre et remarque, par la même occasion, un tigre se trouvant sur un toit. Personne d’autre ne semblait disposer à aider.

— Vos pouvoirs pourraient les attirer, peut-être en émettant des flash de lumière ?

Elle montra son arc et hocha la tête.

— Je possède dix flèches paralysantes, l’effet ne dure qu’une minute tout au plus, le temps pour vous de réaliser une petite action, c’est tout ce que je peux vous offrir.

Elle grimaça en voyant les lueurs du jour s’éclaircir toujours plus et la fatigue habituelle peser sur ses épaules.

— Je peux également essayer de les orienter vers le chemin que vous dégagerez avec mes ombres, mais j’ignore si cela fonctionnera. Nous devons protéger les habitants, en attendant que d’autres viennes nous aider.  

Résumé:


Anonymous
L'inconnu
Maître du jeu

Une intrusion improbable



Après la première charge tonitruante de la bête, la rue est envahie d'un épais nuage de poussière qui obstrue votre vision pendant une dizaine de secondes. Progressant presque à l'aveugle jusqu'à la malheureuse victime, Alden parvient sans trop de difficultés jusqu'au jeune homme, recroquevillé par terre, les bras couvrant son visage. Tu constates rapidement qu'il a l'air indemne, plus secoué par sa brutale rencontre qu'autre chose. Néanmoins, quand tu t'accroupis à côté de lui, il regarde dans ta direction, et manque de s'étrangler sur un autre cri de terreur en écarquillant les yeux. Il reste ainsi figé pendant deux ou trois secondes avant de réaliser qu'il n'a pas à faire à un autre animal sauvage venu essayer lui faire la peau, un souci qui devient un peu trop récurrent pour ce pauvre Berian, mais tout simplement à un métamorphe des plus amicaux.


Mais si le jeune charretier a remarqué ta présence, il n'est pas le seul. Son regard courroucé toujours posé sur l'importun qui l'a tiré de sa sieste, le raboth vous regarde maintenant tous deux, avec pas moins de rage que précédemment. Ses naseaux s'agitent en de brefs renâclements répétés pendant qu'une de ses pattes antérieures gratte le sol dans un grondement menaçant, annonciateur d'un autre assaut.


Autour de vous, la population s'agite. Réveillés ou attirés par le vacarme, de plus en plus de citoyens arrivent sur les lieux de l'attaque, avant de fuir à toutes jambes en poussant de grands cris, ou de se barricader chez eux. En quelques secondes, la place grouille presque, notamment de résidents de la Maison de la Flamme et de l'Ombre, qui fourmillent dans tous les sens, perdus entre la terreur et l'incompréhension.


Mais tout cela ne fait qu'accroitre la confusion, et donc l'agressivité, de l'animal. Ce n'est pas là ce qui vous sauve, loin de là. Vous devez votre salut à une vive lumière et à de grands cris provocateurs, un peu plus loin, qui attirent l'attention de la créature loin de vous alors qu'elle s'apprêtait à vous charger. Tu profites de ce répit fort bienvenu pour aider le jeune homme à se remettre sur pied, et tu es en mesure d'agir à nouveau, pendant que l'attention de la bête est ailleurs.

Ailleurs, ou plus précisément, sur votre petit groupe, venu à la rescousse. Auraan, le fae dans son armure devenue radieuse, aux côtés duquel se tiennent Kidá et Calithéa, dont les ordres d'évacuation transmis à ses bras droits n'ont hélas pas pu arriver aussi vite qu'elle, à dos de strinix : sans davantage de direction, il faudra probablement pas moins d'une dizaine de minutes avant que la foule ne retrouve un semblant d'ordre et évacue la scène sans remue-ménage.


Sans perdre une seconde de plus, la bête s'élance droit sur vous, avec une rapidité qui vous prendrait presque au dépourvu. Le sol tremble à chaque fois que l'une de ses imposantes pattes frappe le sol, d'une violence qui ne promet rien de bon pour l'éventuel impact à venir. La puissance pure qui émane de ce colosse en pleine charge vous déconcerte pendant une petite seconde, mais la réalité vous rappelle bien vite à elle, alors que ses cornes s'approchent de vous à une vitesse bien trop élevée pour ne pas être inquiétante : l'esquive ne sera pas aisée.


Vous vous apprêtez à réagir à la charge quand l'animal pose une première patte, puis une deuxième, sur la rivière gelée par Viktor. Sous le poids de ses pattes antérieures, la glace se fissure dans un craquement sinistre, puis sous celui de ses pattes postérieures, par chance, elle cède. L'arrière-train de l'animal disparait dans l'eau froide de la rivière dans une grande gerbe accompagnée d'un autre barrissement, qui vous évoque cette fois plus la surprise que la rage. Le raboth se débat, mais à chaque fois qu'il tente de se hisser sur la glace, celle-ci s'ouvre à nouveau sous son poids, le maintenant prisonnier.


Mais votre répit ne sera que de courte durée. La rivière à cet endroit n'est guère profonde, et le désarroi momentané de l'animal se mue peu à peu en une colère noire.


Précisions HRP:


Récapitulatif


Fin du tour : mardi 9 avril (même si on peut toujours s'arranger !)


L'inconnu
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[Event 3-2] Une intrusion improbable Icone-1
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Mettre du piment dans la vie
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Viktor Phaos
Directeur du Refuge d'Antan
Quel bourbier.

Les sourcils froncés, la mâchoire serrée, Viktor observait la scène apocalyptique qui se déroulait devant ses yeux. Il peinait à y croire, pourtant la réalité, le souffle froid qui envoyait sa chevelure danser dans son dos, le grommellement caractéristique du raboth, tous ces éléments le forçaient à admettre qu'il ne s'agissait point d'un mauvais rêve. Il se prit à rêver que la créature reconnaisse la main qui le nourrissait, qui l'avait recueilli, mais l'élémentaire avait beau être idéaliste, cela n'en faisait pas quelqu'un de stupide. Quand bien même l'animal ne le verrait pas comme un ennemi dans son antre, il se trouvait dans un endroit inconnu, entouré de bruits aussi étranges les uns que les autres, sans oublier qu'il était seul. Parfaitement seul. Le directeur du refuge se racla la gorge nerveusement, une goutte de sueur coulant sur son front, gelant au contact de sa peau de porcelaine. Une partie de lui hurlait de quérir ses dresseurs pour s'assurer que l'autre raboth se trouvait toujours entre ses murs, toutefois il n'en fit rien. L'urgence de la situation le poussait à mettre de côté sa rationalité. Au diable, Azamyr ne devait pas tomber, pas après tous ces efforts. Pas après avoir trouvé quelqu'un qui lui donnait envie d'y rester.


Il observa non sans une once d'exaspération la populace qui commençait à grouiller dans les ruelles, les cris retentir dans ses oreilles et repartir dans l'écho de la nuit qui n'en était plus véritablement une. Sa main toujours tendue vers l'étendue de glace qu'il venait de former, Viktor prêta attention aux autres suicidaires venus prêter main forte. Maintenant qu'on l'avait vu sur les lieux, il ne pouvait plus prendre ses jambes à son cou tel le couard qu'il était. Son image en dépendait et quand bien même cela le faisait grincer des dents, il se devait de la maintenir immaculée et parfaite. L'envie de refuser l'invitation de sa cheffe de maison à les rejoindre fut puissante ; Viktor appréciait sociabiliser dans des cadres bien plus agréables que ceux-ci. De plus, il n'avait pas réellement d'intérêt à s'éloigner de la masse d'eau qu'il venait de congeler, constituant sa seule défense et sa seule attaque. Sans compter le fait que Calithéa se trouvait en compagnie d'un inconnu assez fou pour essayer d'attirer la créature sur lui. L'élementaire prit une grande inspiration et sans pivoter sur ses talons, commença à faire des pas de loups en arrière, fixant le raboth qui commençait à s'impatienter.


Tout s'enchaîna très vite, presque assez pour que les tremblements causés par les sabots de l'animal sur le sol ne fasse tomber Viktor. Il s'appuya sur le pont duquel il avait failli tomber quelques minutes auparavant, ses yeux azurés suivant le mouvement rocambolesque du raboth qui termina sa route dans sa glace. Une pointe de fierté dans le regard, un rictus narquois sur le visage, l'élémentaire se redressa lentement tout en faisant signe à ses camarades que tout était sous contrôle. À présent subsistait une question existentielle : comment allait-il faire pour ramener l'animal au refuge ? Une illumination le frappa et il attrapa le bras d'un passant, plantant son regard glacial dans le sien. « Allez chercher les membres d'Ozénys. Maintenant. ». Si le bougre acceptait sa demande, il n'en savait fichtrement rien, mais sa part était faite. Il se pencha doucement au-dessus de la rivière, observant son pauvre raboth se débattre dans l'eau, et ses yeux se fermèrent doucement. « Navré. Tu vas devoir rester à mes côtés un peu plus longtemps. ». Sous la surface de l'eau, la glace commença à entourer les pattes de l'animal, le gardant tant bien que mal sous son contrôle. Cela ne durerait pas, si et seulement si cela fonctionnait car le raboth pouvait aisément briser la glace, et Viktor le savait pertinemment. Aussi, il se tourna vers le petit attroupement de Faes, puis vers le métamorphe et haussa les épaules, d'un air de dire "un peu d'aide" ?


Résumé:

Viktor Phaos
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Auraan observe sa semblable se rapprocher de lui malgré le chaos de la scène. La rouquine déterminée malgré la peur visible dans son regard s’avance vers lui. Il ne sait pas dire ce qui motive la seelie à intervenir mais la volonté dont elle fait preuve est appréciée par l’ancien veilleur. Alors qu’il hoche doucement à ce qui ressemble à l’ébauche d’un plan, un contact sur la main lui fait tourner la tête. Ses yeux bleutés se posent sur la cheffe de maison. Alors qu’un sourire fugace s’accroche sur ses lèvres, son cœur se serre légèrement d’inquiétude. La dangerosité de la situation accompagnée de la condition de fae unseelie de sa compagne ne lui plaise pas forcément. Malgré cela, aucun son ne sort de sa bouche : Elle fait simplement son travail de cheffe de maison. Son regard oscille entre les deux faes proches de lui.

C’est un début de quelque chose… J’ai…

Son regard se perd quelques secondes dans celui de Calithéa.

... déjà affronté un Raboth par le passé. Je peux l’attirer avec ma lumière. Toi…

Il désigne alors Kida de sa main.

Tu pourrais m’assister d’un peu plus loin pour le guider également. J’essayerai de faire en sorte qu’il ne te charge pas…

Oubliant le protocole habituel, il se tourne vers Calithéa et se met à la tutoyer en public.

Tu pourrais être en soutien avec ton arc et tes flèches paralysantes. Je ne pense pas que ce soit raisonnable d’utiliser ta magie dans ces conditions. Autant la garder en dernier recours, tu ne crois pas ?

Avant que qui que ce soit ne puisse répondre le puissant rugissement du Raboth attire l’attention de presque tout le monde puis se met à charger. Auraan, telle une balise continue de pulser et d’attirer l’attention de la créature. Pendant la charge de la bête, l’ancien veilleur prend place devant les faes. Son placement choisi a eu l’effet escompté : Le Raboth a tenté de charger à travers la rivière gelée qui a cédé sous le poids de la bête. Un long soupir s’échappe des lèvres du guerrier, visiblement soulagé.

L’ancien veilleur fait claquer sa langue contre ses dents en voyant le mage tenter de contenir la créature dans le lac gelé pour il ne sait quelle raison. Plutôt que de se rapprocher du groupe de faes, celui-ci semble bien décidé à tenter quelque chose dans son coin. Le haussement d’épaules du mage en les regardant fait lever les yeux au ciel d’Auraan.

C’est qui la tête de noeud, un brin condescendante ? Juste pour savoir si jamais il tombe à la flotte où s’il se fait charger par le Raboth, je dois intervenir…

Ce qui semble être de l’humour au premier abord n’en est pas vraiment. Seule Calithéa le connaît suffisamment pour savoir qu’il ne plaisante vraiment qu’à moitié. Les actions du mage viennent au mieux de ralentir un peu plus la progression du Raboth pour les laisser se préparer. Seulement, ils ne savent pas si une occasion comme celle-ci va se représenter. Il expire longuement avant de faire quelques pas vers le Raboth. Il se retourne alors vers les faes alors que son corps se met à pulser de plus en plus intensément.

Je tente un truc… Si jamais ça ne passe pas, tire une flèche sur le Raboth.

Il fait un clin d'œil à Calithéa avant de se mettre à cavaler vers la bête coincée dans le lac gelée. Un regard sur le côté lui permet de voir que le métamorphe semble toujours en forme, ce qui est une bonne nouvelle en soi. Ce qu’il s’apprête à faire, il l’a déjà réalisé par le passé : cette utilisation intense de son pouvoir. La dernière fois, il était à moitié mort lorsque sa magie lui avait permis d’achever le Raboth. Déterminé, son pouvoir de lumière se met à circuler dans l’intégralité de son corps et à pulser de plus en plus vite, au point de lui faire ressentir des picotements partout. Sa mobilité de fae lui permet de s’approcher rapidement de la créature en train de se débattre dans la glace.

Encore un peu… Regardes moi mon grand !

C’est au moment où le Raboth tourne sa gueule ouverte vers Auraan pour tenter de le déchiqueter que celui-ci relâche sa magie de lumière. Transformé en petit soleil vivant, la forte luminosité aussi proche de la créature provoque chez celui-ci des grognements de douleur à répétition. C’est ainsi que le fae tente de rendre aveugle la créature que ce soit de manière temporaire ou non. Pendant des secondes qui peuvent paraître interminables pour les personnes subissant également cette forte luminosité, le petit fae ne lâche pas et draine une bonne partie de son énergie avant que son corps ne se mette à pulser d’une lumière résiduelle. Quelques pas permettent à l’ancien veilleur de se mettre de nouveau hors de portée de la bête agitée. Le souffle court et le teint pâle, il va lui falloir quelques secondes pour récupérer…

On fait quoi maintenant ?

Le temps gagné n'est peut-être que de courte durée. Pour lui, il est nécessaire de définir un plan le plus vite possible. Les civils sont toujours en danger. Son regard se dirige une nouvelle fois vers Calithéa. Après tout, c’est elle la cheffe de maison en charge, qui a dû moyennement apprécier sa prise d’initiative. Il sait qu’il arrivera à se faire pardonner, si nécessaire… comme toujours.

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Une intrusion improbable

— Le 02 novembre 118 —
Évent
La discussion se poursuivit entre les membres de sa maison, chacun y allant de son idée, mais un bruit les tira bien vite de leurs plans. Le raboth avait décidé d’agir et sa cible semblait être initialement eux, bien que Viktor se trouve en partie sur le chemin. Calithéa serra les lèvres, observant de loin l’action qui se déroulait, elle craignait que l’élémentaire ne soit blessé et redoutait que quelque chose de pire encore, n’arrive. Heureusement, la rivière gelée aida à ralentir le raboth et Viktor sembla profiter de ce moment pour ralentir plus encore celui-ci. La fae s’apprêtait à le rejoindre, mais Auraan fut plus rapide et elle demeura interdite face à la suite. Ne lui avait-il pas promis de ne plus se frotter de près à un raboth ? Autant agacée que craintive quant à ce qu’il pourrait arriver à son compagnon, l’unseelie encocha une flèche au cas où et attendit. Heureusement, le fae seelie ne semblait rien avoir perdu de ses compétences de veilleurs et s’employa à aveugler l’animal. Temporaire ou définitivement, cela restait à établir, mais au moins, ils s’assuraient que le raboth resterait là pendant un moment.

Calithéa s’approcha des deux membres de sa maison, laissant Kida faire comme elle l’entendait. Il lui fallait prendre une décision et rapidement. Endormir l’animal serait une solution idéale pour le remettre au sein du refuge de Viktor, mais au vu de la situation actuelle, elle doutait que ce soit franchement efficace. Elle ne désirait pas mettre d’autres habitants en danger et encore moins, ceux de sa propre maison. D’autant plus qu’un incendie faisait rage, plus loin et la fumée commençait à couvrir le ciel d’une nuée noire. Le temps pressait et elle doutait que le jeu en vaille la chandelle. Aussi banda-t-elle son arc, visant l’épaule du raboth et décocha une flèche paralysante. Cela permettrait d’immobiliser l’animal encore un moment.

— L’endormir sera trop dangereux, il nous faut l’achever. Nous ne pouvons prendre le risque de l’attirer dans les rues ou de le ramener au refuge. Je refuse de vous faire courir le moindre risque.

Elle jeta un coup d’œil à Viktor et fronça les sourcils.

— Il faudra que nous discutions de cette situation plus tard. Pour le moment, je suis navrée pour cet animal, mais il nous faut nous en débarrasser, nous avons autre chose à gérer en ville. On m’a informé avant de partir, qu’un incendie faisait rage et tes pouvoirs pourraient nous être fortement utiles.

Elle se tourna ensuite vers Kida et vers Auraan.

— Si vous avez des idées pour gérer ce problème, je suis toute ouïe. Une plante, un point faible, autre chose ?

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Alden Vangar
Maison de la Terre et du Sang

- Monsieur, est-ce que vous allez…

- Aaaarghhhh !!!

Oreilles droites, moustaches frémissantes. Alden sentit pour la première fois son poil se hérisser sur son échine alors que le pauvre bougre à terre beugla dans sa direction. D’abord, le métamorphe s’imagina le pire. Une jambe ou un bras en moins ou encore une deuxième créature juste derrière eux. Mais lorsque le félin compris qu’il s’agissait en fait d’un cri à cause de sa propre présence, il le prit un peu mal, on peut se l’avouer.

- Je suis là pour vous aider, n’ayez crainte.

Mettant de côté son agacement pour n’en ressortir que l’altruisme du geste, (non il est vrai qu’il allait falloir encore un peu de temps à Alden pour s’habituer à ce qu’on le dévisage de cette façon),  le félin jeta un rapide coup d’oeil au travailleur qui semblait s’en être sorti qu’avec de simples blessures superficielles. C’était une bonne chose. Meilleure en tout cas que ce qui allait leur tomber dessus dans la minute.

Alden se redressa tout en aidant le bonhomme à se relever alors que ses yeux en amendes ne quittaient plus la créature qui s’était retourné dans leur direction. Bon. C’était bien beau, mais voilà que le métamorphe se retrouvait dans un sacré pétrin. Et pire encore, le fracas de la porte et le tocsin dans l’air semblaient avoir réveillé tout le quartier. Voir toute la ville sans doute. Les gens criaient, couraient ici et là. Les plus intelligents jetaient un coup d’oeil par la fenêtre avant de la refermer aussitôt préférant ne pas se mêler au dehors.

C’est par une sacrée chance que l’animal fou furieux se désintéressa de sa charge pour se concentrer sur des individus venus prêter mains fortes. Un en particulier sembla l’attirer avec une source lumineuse tandis qu’un autre avait semblait-il le pouvoir de geler l’eau. Un miracle tout bonnement pour le tigre qui détendit ses muscles une seconde. S’il avait mille questions en tête, il n’était pas l’heure à la réflexion. Alden soutînt l’homme qui n’avait plus de jambes fonctionnelles tant elles étaient molles sur le coup et l’emmena rapidement à l’abri dans une bâtisse. Il ne chercha pas à savoir si il se trouvait chez quelqu’un ou non, ce n’était clairement pas son problème. L’homme était en état de choc, mieux valait qu’il reste au calme un petit temps.

- Restez ici, vous ne craignez plus rien… monsieur. Je reviendrai vous voir après. Allez souriez, vous avez eut de la chance après tout !

Alden tapota de sa grosse patte le haut du crâne du travailleur et referma la porte avant de serrer les crocs en voyant l’agitation de la foule.

- Rentrez chez vous ! Mettez-vous à l’abri ! rugit t’il un poil exaspéré par ce comportement de panique très… humain.

Le métamorphe se redirigea rapidement vers l’endroit où il avait vu la source lumineuse et constata avec grand soulagement qu’ils étaient maintenant plusieurs sur le coup. De plus, il semblait que tous avaient des savoirs magiques plus qu’intéressant. En l’espace du temps qu’il avait prit pour mettre le bonhomme à l’abri, Alden regarda la créature s’enfoncer dans une eau gelant immédiatement.
Il ne put cacher sa surprise, encore. Oui, voir de la magie était toujours une chose incroyable, même après avoir passé déjà plusieurs semaines sur Ozéna.

Le métamorphe rejoignit ainsi la troupe qui discutait entre deux grondements afin de trouver une solution tandis que la bête essayait de combattre la glace. Un Fae avec une splendide armure, essaya de nouveau d’attirer l’attention de la bête. Sûrement était-ce là celui qui l’avait sauvé d’une charge sans doute mortelle. Les sens d’Alden remarquèrent aussi l’homme se tenant sur le pont et comprit qu’il s’agissait de celui qui contrôlait la glace.

- C’est quoi ce truc ? Osa t’il demander plus pour lui même que pour les autres.

Une explosion de lumière jaillit de la belle armure ce qui leur fit gagner encore un peu de temps alors qu’une des deux Faes exposaient de nouvelles idées. Elle avait une aura de meneuse, Alden n’aurait trop su dire pourquoi mais à sa posture et sa façon de parler cela se voyait tout de suite. Regardant tour à tour les personnes à ses côtés, le métamorphe cherchaient de quoi gagner du temps. Tuer cette bête enragé… comment ? L’immobiliser ? La tailler en pièce ? Le félin sortit ses griffes et fit une moue dubitative. Son regard se porta alors sur ce qui se trouvait relié à un petit ponton. Une corde. Lourde et épaisse. Puis une flèche fendit l’air pour se planter dans l’épaule de la bête.
Un mouvement brusque. Puis un autre plus lent et enfin, l’animal se raidit, la respiration devenu soudain plus lente.

Ils n’avaient là que très peu de temps, ainsi, Alden creusa ses méninges encore une seconde et saisit la lourde corde avant de l’extirper de la partie du cours d’eau qui n’était pas gelé. La tirant de toute ses forces faisant travailler ses muscles. Jamais il n’aurait pu faire ça dans son ancien corps c’était certain.

- Je vais essayer quelque chose. Tant qu’il ne peut plus bouger, autant s’assurer qu’il reste ainsi le plus longtemps possible.

Alden s’approcha de la bête et commença par enrouler la corde rapidement autour des cornes de l’animal puis fit un tour entier du corps avant d’emmêler la corde autour du cou. Un vrai beau cou dit donc. Puis d’un bond puissant que pouvait faire le tigre, il alla sur le pont ou l’homme des neiges se trouvait et essaya d’enrouler le reste de corde à même la pierre entre différents piliers. Faisant des nœuds dans un sens puis dans l’autre, Alden priait pour que ça tienne le coup.

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Alden Vangar
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Une intrusion improbable

Event 3-2

Quartier Nord • 2 novembre 118

Les événements se déroulèrent si rapidement que l'esprit confus et alarmé de Kidá rencontra bien des difficultés à réaliser l'ampleur de la situation dans laquelle elle s'était embarquée... Après avoir rejoint et brièvement échangé avec le fae en armure, tous deux furent rapidement rejoints par la dirigeante de leur maison, Calithéa. La fae unseelie était une commandante née et, aussitôt arrivée, c’est tout naturellement qu’elle tenta de diriger les opérations. Cependant, le raboth, attiré par la lumière émise par le jeune homme, en décida tout à fait autrement. La bête, déchaînée et visiblement irritée, s'était élancée sur le petit groupe, prenant au dépourvu la jeune rousse qui, instinctivement mais inutilement, retint sa respiration dans un élan de panique. À chaque tremblement du sol causé par la puissante charge du raboth, Kidá imaginait sans difficulté la violence que provoquerait l'impact de ses dangereuses cornes pointées vers eux. Pétrifiée d'effroi, Kidá ne pensa même pas à tenter une esquive. Et même si son corps avait bien voulu obéir aux impulsions nerveuses de son cerveau paniqué, la fae, malgré son agilité, n'aurait eu aucune chance de battre de vitesse le raboth lancé à toute allure.

Heureusement, une rivière gelée arrêta la course de la bête furibonde. Kidá n'avait jusqu'alors pas remarqué qu'un élémentaire se situait sur un pont un peu plus loin et avait déjà fait appel à ses pouvoirs. Regardant le raboth s'enfoncer et être relativement pris au piège dans la glace, la fae souffla et tenta de respirer à nouveau. Cependant, son cœur pulsait bruyamment dans ses oreilles et tout continuait d'aller trop vite pour elle. Le fae rayonnant en armure s'approcha alors dangereusement de la bête enragée d'être entravée et libéra une lumière encore plus intense afin de l'aveugler. Calithéa décocha ensuite une de ses flèches paralysantes. Piégé, aveuglé et blessé, l'animal laissa échapper un barrissement tonitruant ne présageant rien de bon pour la suite. Les actions de chacun semblaient leur avoir octroyé un peu de répit, mais la furie du raboth semblait se décupler. Contenir un animal sauvage au sein de la ville n'était déjà pas une mince affaire en soi, mais un animal sauvage enragé l'était encore moins. Il apparaissait de plus en plus aux yeux de Kidá que leur petit groupe désorganisé n'était pas franchement de taille pour se mesurer au raboth. De plus, il lui semblait que la foule ne faisait qu'affluer encore et encore dans la ruelle, créant des mouvements de panique et un fond sonore constitué de cris d'affolement.

Leur volonté de faire diversion et d'attirer la bête dans un lieu plus calme de la ville commençait à être compromise. Les mots de Calithéa furent alors durs et catégoriques ; elle souhaitait tout simplement abattre le raboth. Ces paroles causèrent un sentiment de déception à Kidá. La fae était contre toute forme de violence injustifiée, et à ses yeux, l'intrusion inattendue de l'animal dans l'enceinte d'Azamyr ne permettait pas de légitimer une décision si radicale et brutale. S'ils arrivaient à le contenir suffisamment longtemps, la population effrayée finirait par se mettre à l'abri et des dégâts humains seraient évités. À son grand étonnement mais également un léger soulagement, Kidá observa le métamorphe s'approcher d'eux, puis filer vers le raboth et tenter d'enrouler une corde autour des cornes de l'animal dérouté. L'exécution était un peu hésitante et peut-être peu judicieuse, car entraver les pattes aurait sûrement été plus efficace, mais cela la confortait dans l'idée qu'elle n'était pas la seule à vouloir arrêter la bête sans excès de violence. De plus, elle avait entendu l'élémentaire missionner quelqu'un pour aller chercher des membres de la Guilde Ozénys. Kidá pria alors en son for intérieur que le passant courût assez vite pour les avertir et les guider jusqu'ici à temps.

Bien qu'en désaccord avec les propos de sa dirigeante, Kidá ne jugea pas opportun d'en débattre ici, d'autant que la situation n'était pas encore maîtrisée. Elle préféra rebondir sur la dernière question qu'elle leur avait posée à elle et au fae en armure. Les pensées de Kidá filèrent, passant en revue ses connaissances et faisant l'inventaire mental de sa boutique. Il lui fallait trouver une plante qui pourrait apaiser ou désorienter l'animal sans lui causer de mal. L'idéal serait un végétal connu pour son effet sédatif ou son pouvoir hypnotique. La fae pensa d'abord au Dagnon, dont on pouvait tirer un thé aidant à l'endormissement... Mais l'effet soporifique ne serait sûrement pas assez puissant pour calmer un raboth. Kidá pensa ensuite aux baies Hanwibacca, utilisées comme anesthésiant à des fins chirurgicales. Cependant, pour que l'effet soit assez concentré, notamment pour l'animal enragé, il aurait fallu utiliser le macérat d'Hanwibacca et la difficulté serait de trouver un moyen pour l'administrer... Finalement, l'herboriste se rabattit sur les pétales de viridia, puisque lorsqu'elles étaient brûlées, elles devenaient hallucinogènes. La sève était certes plus puissante, mais faire brûler des pétales et faire inhaler la fumée au raboth serait moins compliqué à mettre en œuvre. Il fallait maintenant espérer que ce pouvoir hallucinogène permettrait de désorienter suffisamment l'animal sauvage pour libérer une fenêtre d'action assez longue afin que le métamorphe, l'élémentaire ou d'autres puissent intervenir et mettre le raboth hors d'état de nuire sans l'achever.

En réponse aux interrogations de Calithéa, Kidá interpela alors une jeune Sylphe se trouvant derrière eux et avec qui elle avait passé la soirée des festivités. Bien que membres de la même maison, les deux jeunes femmes ne s'étaient connues que grâce à la Guilde Ozénys, en tant qu'herboriste et botaniste. Depuis, elles s'étaient liées d'amitié. « Cassie, vole jusqu'à ma boutique et rapporte-nous des pétales de viridia… S'il te plaît… » clama-t-elle assez fort pour couvrir le bruit ambiant. Maintenant, Kidá espérait juste que son amie volerait assez vite jusqu'au Quartier Central, qu'elle se souviendrait où les viridia étaient stockées et qu'elle reviendrait assez rapidement avec lesdites pétales. La jeune rousse aurait pu y aller elle-même mais elle espérait qu'en restant sur les lieux elle pourrait si besoin influencer la situation avec l'aide du métamorphe et de l'élémentaire afin d'éviter le massacre du raboth.
(c) DΛNDELION

Résumé:
Anonymous
L'inconnu
Maître du jeu

Une intrusion improbable



Les quatre pattes désormais au fond de la rivière, sous l'épaisse couche de glace, le raboth s'ébroue de rage, brisant peu à peu la surface gelée autour de lui. Lentement, des fissures se forment sur l'ouvrage de Viktor, autour de la bête et en direction du rivage, mettant en péril la stabilité de toute la plaque de glace. Mais pendant que ses cornes s'acharnent vainement sur sa prison éphémère, la créature ne remarque pas qu'un autre piège se referme sur elle : ses pattes sont peu à peu entravées par l'eau qui, sous l'injonction de l'élémentaire, gèle autour de la bête.


Avant que la créature furieuse n'ait l'occasion de se rendre compte de son sort, le même fae qui l'avait attiré tout droit dans ce piège quelques secondes plus tôt avance maintenant dans sa direction à toute allure. Le raboth pousse un grognement menaçant en le voyant approcher de la sorte, mais il ne se laisse pas dissuader aussi facilement. Alors que les mâchoires de l'animal claquent dans sa direction et que ses cornes fendent l'air sans pouvoir l'atteindre, l'éclat émis par Auraan se mue rapidement en une lueur aveuglante alors qu'il n'est plus qu'à quelques mètres de sa cible immobilisée par l'étreinte de la glace. Tous ceux présents sur les lieux sont contraints de plisser les yeux puis de détourner le regard, tant sa lumière devient intense. Le raboth en revanche, ne voulant quitter des yeux celui qui le défiait de la sorte, subit de plein fouet le sort, et s'il ne cesse pas un seul instant de tenter d'atteindre le fae entre deux rugissements de colère mêlée de douleur, quand la lumière décroit, vous vous rendez rapidement compte qu'il semble désormais frapper au hasard, comme soudain devenu incapable de repérer sa cible.


C'est alors que fuse un projectile, droit depuis l'arc de Calithea en direction de l'animal. Tout occupé qu'il est à frapper de ses cornes dans toutes les directions, il tend pendant une fraction de seconde la tête vers la gauche, et par chance, le trait vient se ficher à la jonction entre son cou et sa poitrine, à un endroit où la peau de la bête est bien plus tendre que le cuir épais qui protège son dos et ses membres. Il ne faut pas plus de quelques secondes avant que le corps tout entier du raboth se crispe, puis s'immobilise, parcouru seulement de quelques soubresauts erratiques. Profitant de cet instant, Alden s'empare d'une épaisse corde qui, gorgée d'eau, pèse un poids considérable. Il parvient néanmoins à en enserrer fermement le corps de la bête sans risquer de se faire empaler, et même si la façon de faire semblait un brin hasardeuse, la solidité de la corde et le répit octroyé par l'action combiné de ses coéquipiers improvisés lui permet d'affirmer une prise ferme sur l'animal. Enfin, il se dirige vers le pont où se trouve Viktor et attache l'autre extrémité de la corde au pont de pierre, d'un très habile lancer, autour du seul endroit qui permette d'attacher une corde : sa clef de voute.


Parlons-en, de ce pont. Un pont en arc parmi les dizaines et les dizaines de ponts qui parsèment la ville,  dont la voute surplombe l'une des très nombreuses rivières qui s'y trouvent. Celui-ci, de taille plutôt modeste, environ un mètre de largeur, est fait de pierres taillées savamment empilées, des décennies plus tôt, pour garantir une stabilité plus que suffisante, peu importe le poids de ce qui passe dessus. Dessus. S'il a été conçu pour supporter une force verticale considérable... Il n'est pas réellement adapté à l'application d'une force horizontale.


Quand les effets de la paralysie commencent à s'estomper, le raboth se sentant plus pris au piège que jamais, pousse un barrissement retentissant avant de ruer sauvagement. La soudaine tension de la corde ébranle quelque peu le pont, mais fier de son action brillante et un brin héroïque, le métamorphe ne s'en inquiète pas plus que ça. Sentant une résistance venant de l'arrière, la colossale créature donne un violent coup vers l'avant. C'en est trop pour le pauvre pont, plus vieux que la plupart d'entre vous, qui voit ainsi ses jours s'achever. Les blocs de pierre du sommet de la voute se descellent et commencent à chuter dans la rivière, fracassant la glace sous leur poids. C'est alors la stabilité de toute la structure qui se retrouve compromise par la destruction de son centre, et en quelques secondes, c'est l'intégralité du pont qui vient s'écraser au fond de la rivière, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que les deux culées, sur chaque rive.


La glace qui enferme les pattes de l'animal au fond de la rivière est toujours en place pour l'instant, mais la surface gelée de celle-ci ne sera plus un obstacle désormais. Le raboth est visiblement toujours aveuglé, bien que vous ne sachiez pas s'il s'agit d'un état temporaire ou permanent, et les effets de la paralysie, même s'ils sont encore présents, s'estompent progressivement. Deux d'entre vous ont décidé d'envoyer quérir du soutien, du côté d'Ozénys pour l'un, et dans ses propres réserves pour l'autre. Tout n'est plus qu'une question de temps avant que vous obteniez, peut-être, l'aide espérée. A moins que vous ne puissiez compter que sur vous-mêmes ?


Précisions HRP:


Récapitulatif


Fin du tour : Jeudi 18 avril (même si on peut toujours s'arranger !)


L'inconnu
Icône :
[Event 3-2] Une intrusion improbable Icone-1
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99
Job :
Mettre du piment dans la vie
Guilde • Organisation :
PNJ
Feat :
Purge • Alex Dos Diaz
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Viktor Phaos
Directeur du Refuge d'Antan
Viktor se tenait devant le raboth, une fierté mal placée brillant dans le regard. Tous ignoraient que ce raboth venait de son refuge, et il comptait bien faire en sorte que cela reste le cas jusqu’à la fin, même jusqu’à sa mort s’il devait en arriver là. Avoir reconnu une de ses créatures ne lui apportait guère d’avantage, bien au contraire. Quand il serait de retour au Refuge, le responsable de la sécurité se ferait siffler dans les oreilles et glacer le cerveau, histoire de lui remettre les idées en place. S’il y avait bien quelque chose à laquelle le jeune homme tenait, c’était sa réputation et il était hors de question de l’entacher avec un accident aussi stupide. Il pivota les talons, s’apercevant de la présence de sa chère cheffe de maison devant laquelle il s’inclina poliment, la gratifiant d’un sourire qui se voulait rassurant.


« Je vous en prie, mademoiselle Agénor, je ne comptais pas ramener ce raboth au refuge à moins que cela ne soit absolument nécessaire. J’ai déjà des spécimens de cet espèce bien au chaud, je n’ai guère besoin de plus pour garantir leur pérennité. ». Viktor aurait pu s’étaler en long en large et en travers sur les raisons qui auraient pu le pousser à refuser l’exécution pure et dure d’un animal aussi puissant mais il n’en fit rien. S’il désirait éviter toute suspicion, il devait se taire et être compréhensif. Dans les faits, essayer de ramener le raboth chez lui poserait plus de problèmes que cela n’en réglerait. « Si vous veniez à changer d’avis, il sera de mon devoir de récupérer cet animal bien évidemment. Quant à l’incendie... ». Il plissa les yeux. Sa cheffe de maison et lui ne se connaissaient que très peu, ce qui expliquait son ignorance face aux capacités mais surtout aux limites de l’élementaire. La chaleur suffirait à lui causer des vertiges suffisants pour qu’il perde pied avec la réalité, et il ne se voyait pas plus prendre ce risque qu’un autre. « La situation est fort regrettable et bien que j’aimerais pouvoir me rendre utile, je suis désolé de vous annoncer que je suis incapable de me retrouver à proximité de flammes sans que ma santé ne s’en retrouve grandement endommagée. ». Il souffla un coup. « Et quand je veux dire grandement endommagée, je parle de malaise instantané, ce qui rend mon utilité somme toute… Discutable. ». Il tourna la tête vers l’herboriste et lui adressa un sourire chaleureux. « Kidá, je suis ravi de vous revoir. J’aurais préféré que cela se fasse dans des circonstances différentes, cela va de soi. ».


Il observa d’un air perplexe la tentative du métamorphe qu’il ne connaissait guère, regardant sa propre personne, le tigre, le pont, le raboth puis l’ensemble. Il n’osa pas ouvrir la bouche pour émettre une contestation, et il n’en eut de toute façon pas le temps avant que la structure ne commence à s’effondrer sous le coup puissant de la créature en colère. Du haut de ses deux mètres, l’élémentaire eut la chance de ne pas boire la tasse et s’approcha du métamorphe pour passer un de ses bras sous ses épaules avant de commencer à nager vers la rive non loin. Une fois arrivé sur la terre ferme il secoua la tête, des gouttes volant du bas de sa chevelure et fut pris d’un petit rire nerveux. « La prochaine fois, essaie de prévenir avant de casser toute l’architecture d’un quartier qui n’est pas le tien, et encore moins le mien. ». Puis il leva les mains, l’air coupable. « Je serais ton partenaire de crime, si cela peut amoindrir ta peine. ». La situation était grave et si Viktor la prenait au sérieux, il ne se pensait pas capable de bien plus que ce qu’il avait déjà accompli. Le raboth finirait par sortir de la glace, il ne parviendrait pas à le tuer et… mais qui c’était, déjà, ce raboth ? Maintenant qu’il la regardait, il n’était plus vraiment sûr que ce soit un des siens. Il avait du se tromper...

Résumé:

Viktor Phaos
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Je te sens.
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Dirigeant du Refuge d'Antan et commerçant de créatures
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Une intrusion improbable

Event 3-2

Quartier Nord • 2 novembre 118

Après avoir envoyée son amie sylphe Cassie chercher des pétales de viridia, Kidá se retrouva un peu désemparée. Elle ne se sentait pas très utile alors que les autres personnes du petit groupe semblaient avoir bien neutralisé le raboth. La bête sauvage semblait suffisamment piégée dans le fond glacé de la rivière, aveuglée par les rayons du fae en armure et momentanément paralysée pour ne plus être une menace imminente malgré sa fureur décuplée. Tout résidait maintenant dans les prochaines décisions qui seraient prises… Est-ce que la majorité pencherait vers la mise à mort de l’animal ou bien vers un dénouement moins radical ?

Vu les propos tenus par ces compagnons d’infortune, la deuxième option n’en semblait visiblement pas une aux yeux de Calithéa et du jeune fae. Kidá pouvait comprendre le raisonnement de sa cheffe de maison, qui espérait résoudre rapidement la présente situation de crise afin de pouvoir ensuite venir en aide à l’autre bout de la ville où semblait s’être déclaré un feu important. Cependant, même si elle entendait ses arguments, elle n’en partageait pas pour autant le choix. Kidá comptait sur le métamorphe et, surtout, sur Viktor pour partager sa vision. Lui-même propriétaire d’un refuge, la jeune femme espérait bien que l’élémentaire pencherait pour une alternative pondérée face à la proposition radicale de Calithéa. Mais quelle ne fut pas sa désillusion lorsqu’elle entendit Viktor expliquer qu’il ne désirait pas prendre l’animal dans son refuge sauf cas d’extrême nécessité… Il n’abondait pas non plus dans le sens de la fae unseelie, mais il ne proposait tout de même pas d’autres possibilités. Le visage de la rousse se renfrogna alors que l’élémentaire la salua. Si Viktor abandonnait la partie, tandis qu’en plus de cela la fureur du raboth qui ne faisait que s’accroitre alors qu’il se débattait avec la glace et la corde nouée autour de ses cornes, Kidá ne voyait pas comment faire pencher la balance de son côté… Si au moins son amie Cassie arrivait vite à son herboristerie afin de ramener les pétales de viridia, la jeune fae aurait alors concrètement de quoi proposer au moins une option facile et rapide à mettre en place. Se retournant et relevant la tête vers le ciel assombri par le nuage émanant de l’incendie qui gagnait du terrain, elle fixa le dessus des toits priant au fond d’elle-même qu’une silhouette de sylphe y ferait bientôt son apparition.

Soudain, un bruit sourd se fit retentir dans la ruelle. Affolée, pensant que le raboth avait enfin réussi à se défaire de son entrave, elle tourna la tête en direction du fracas avec le souffle court et le cœur pulsant dans ses oreilles pour finalement faire face à l’effondrement du pont où s’était situé quelques instants plus tôt Viktor. Le soulagement arriva cependant rapidement lorsqu’elle vit que l’élémentaire et le métamorphe, également emporté dans la rivière des suites de l’effondrement, s’en tiraient indemnes et nageaient déjà vers les berges. Néanmoins, les yeux scrutateurs de la jeune fae remarquèrent que cet éboulement avait un peu plus fragiliser la glace emprisonnant le raboth. Ce n’était plus qu’une question de minutes pour que l’animal soit à nouveau libre de tous ces mouvements. Par ailleurs, alors que quelques instants plus tôt, la population paraissait avoir gagné un semblant d’ordre et de discipline afin de s’éloigner le plus vite possible des lieux de l’intrusion, l’écroulement inattendu du pont avait une fois de plus insufflé un mouvement de panique et causé un nouveau chaos parmi les villageois. N’écoutant que son instinct et se rendant à l’évidence qu’elle n’était pour le moment pas d’une grande aide au reste du groupe, Kidá s’éloigna de ses compagnons, non sans un dernier regard à Viktor et au métamorphe pour s’assurer que tout allait vraiment bien pour eux. « Cassie n’est toujours revenue et vous semblez savoir comment appréhender le raboth… Puis, une fois sortis de l’eau, ils pourront aussi vous prêter mains fortes… » énonça-t-elle à l’intention de Calithéa et du fea en armure, tout en faisant un mouvement de tête en direction de Viktor et du métamorphe proches de la berge de la rivière. « Je vais tenter d’éloigner la foule… » continua-t-elle en se dirigeant vers un jeune garçon en pleine crise de panique dont les pleurs incontrôlables et les cris d’angoisse stridents attiraient un petit groupe de villageois effrayés et désorientés. « Ne restez pas là, on ne sait pas quand est-ce que le raboth se mettra à nouveau à charger… Suivez-moi. » déclara-t-elle d’une voix forte et déterminée mais qui se voulait également rassurante. Kidá souleva le garçon dans ses bras ; il n’était pratiquement pas plus lourd qu’une plume pour sa nouvelle condition athlétique de fae. Espérant attirer les villageois dans son sillage, Kidá se dirigea résolument vers la Maison de la Flamme et de l’Ombre du côté du plus grand bâtiment qui devait être destinée aux résidents. Elle ne connaissait pas cette maison commune, n’ayant jamais eu de raison d’y venir, mais sur le principe cela devait être équivalent à celle qu’elle occupait dans le Quartier Est. En entrant dans la bâtisse destinée aux membres de la maison, elle espérait tomber sur un espace pouvant accueillir le petit groupe de villageois, et même une pièce assez vaste pour encore de monde lorsqu’elle aurait réussi à ameuter plus d’habitants à venir se réfugier dans les murs de l’auberge.
(c) DΛNDELION

Résumé:
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Une intrusion improbable

— Le 02 novembre 118 —
Évent
C’était une catastrophe, une terrible, improbable et particulièrement désagréable catastrophe. Non seulement Calithéa devait faire face à une panique toujours plus croissante au sein de la cité, mais en plus, elle devait observer les comportements tous plus insensés les uns que les autres. Personne, n’était-il déterminé à tuer cet animal ? Aussi malheureux cela était-il, il en allait de la sécurité et de la survie des habitants. N’était-ce pas là l’objectif principal des personnes qui l’entouraient ? Kida demanda à une sylphe d’aller lui chercher quelque chose à sa boutique, mais il n’était pas temps d’aller chercher quelque chose. Il leur fallait une solution immédiatement, ils ne pourraient pas retenir le raboth indéfiniment. Heureusement, Viktor semblait ne pas vouloir plus que cela, ramener l’animal au sein du refuge. Pourtant, il n’était en rien d’une aide et pire encore, il l’informait qu’il ne serait d’aucune aide non plus pour l’incendie. La fae plissa le regard et senti la moutarde lui monter au nez. Elle ne demandait pas à l’élémentaire de risquer sa vie, mais seulement de donner un coup de main dans cette partie-là de la cité.

Il pourrait apaiser certaines brûlures avec sa glace, éventuellement trouver diverses autres solutions pour empêcher le feu de se propager tout en demeurant à distance des flammes. Par les dieux, pourquoi était-elle devenue dirigeante déjà ? Gérer une bande d’égoïstes, voilà qui la ravissait au plus haut point. Et alors qu’elle se retenait de lui passer un savon pour son manque de savoir-vivre, elle remarqua un métamorphe qui ne trouva rien de mieux que d’enrouler une corde autour du raboth. Ébahie par la scène, elle se questionna sérieusement sur la sanité de l’esprit de ce tigre. Avait-il la moindre jugeote ? Apparemment non puisque peu des temps après, le raboth se remit à bouger et elle vit l’un des ponts s’effondrer. Calithéa devait être dans un cauchemar, elle ne voyait aucune autre explication possible. Il lui fallait impérativement faire cesser les bêtises, ou ils mourraient tous.

Lorsque Viktor et le métamorphe rejoignirent la terre ferme après leur bain forcé, elle s’approcha et déclara d’une voix glaciale.

— Si vous pouviez cesser de faire ce genre de choses idiotes, ce serait fort arrangeant. Il en va de notre survie et je ne compte pas rejoindre les dieux dans un futur proche. Il nous faut travailler de concert et surtout, établir un plan rapidement si nous voulons venir à bout de cet énorme problème !

Elle vit ensuite Kida prendre la poudre d’escampette et serra fortement les mâchoires. S’étaient-ils donné le mot pour lui faire découvrir de nouvelles forme de colère ? Mais au moins servait-elle à quelque chose en éloignant les habitants des lieux. Cependant, Calithéa n’oublierait pas sa fuite, les laissant dans une bien mauvaise position, d’autant plus qu’ils n’avaient toujours aucune nouvelle ni de l’amie de Kida, ni de la guilde Ozénys. Elle serra son arc dans sa main et jeta un regard presque désespéré à Auraan, si quelqu’un pouvait bien l’aider, c’était lui. Parce que s’il la laissait en plan également, elle ne donnait pas cher de leurs peaux à tous. Elle regarda autour d’elle, analysant la situation et réfléchissant à une solution. La flèche était rentrée dans la jonction entre son cou et son poitrail, cela signifiait qu’il devait s’agir d’un point faible. Elle se tourna vers Viktor et Alden avant de reprendre la parole.

— Viktor, tu utiliseras tes pouvoirs pour le maintenir enfermé dans la glace, c’est le seul véritablement avantage dont nous disposons à l’heure actuelle. Vous…

Dit-elle en désignant le métamorphe.

— Vous irez avec lui.

Précisa-t-elle en montrant Auraan. Elle ignorait si son plan allait fonctionner, mais il fallait bien agir et elle manquait cruellement de temps.

— Je vais utiliser mes ombres pour essayer de le désorienter complètement. Pendant ce temps-là, vous devrez planter vos lames dans son cou. Ma flèche est rentrée, je pense que cela peut être un point faible. Peut-être réussirons-nous à en venir à bout si les lames sont enfoncées assez profondément. Cela le blessera peut-être assez que pour ensuite nous permettre de l’affaiblir véritablement et le tuer. Je pourrais également tirer une autre flèche pour le paralyser plus encore, mais je ne saurais pas utiliser mes pouvoirs et tirer la flèche. À vous de me dire si vous êtes capables de tenir encore un peu, le temps que je décoche ma flèche et qu’ensuite, j’utilise mes pouvoirs.

Son plan était peut-être dangereux, mais avaient-ils d’autres choix ? Calithéa n’était même pas certaine de réussir à véritablement maîtriser ses pouvoirs avec le soleil levant. Elle sentait la fatigue lui tomber dessus petit à petit, entamant ses forces. Si cela durait trop longtemps, elle craignait de ne plus être capable d’entreprendre une aussi grande maîtrise. Et, comme pour étayer ses propos, elle décocha une seconde flèche, espérant toujours gagner du temps et retarder le moment où l’animal reprendrait pleinement possession de ses moyens. Le temps qu’ils puissent se coordonner afin de passer à l’action.

Résumé:



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Le contre-coup de l’utilisation de son pouvoir se fait encore sentir. Auraan n’a pas lésiné sur ses réserves magiques pour aveugler la créature. Son corps lui semble légèrement plus lourd et la fatigue s'accroit. Rien d’alarmant pour le moment mais il sait qu’il n’est pas aussi affûté qu’à l’accoutumé. Se retrouver de nouveau face à un Raboth le jour même où il est de nouveau déclaré apte à retourner sur le terrain est le comble de l’ironie.

Alors qu’il écoute d’une oreille distraite les premiers échanges entre la tête de nœud et Calithéa, son attention oscille entre le Raboth et les alentours proches. Si la panique demeure toujours autour d’eux. L’animal est sous contrôle pour le moment. Une situation qui ne va pas durer indéfiniment.

Le petit fae expire longuement par le nez en entendant la volonté de certains de ne pas tuer la créature. Si cela ne l’enchante pas également, ils ne sont clairement pas assez nombreux et surtout formés pour contrôler la férocité de cette bête et parvenir à la maîtriser. La dangerosité de la situation pour les civils présents, eux même et plus largement la ville exige une réponse rapide. Le Raboth, de par son gabarit, est une vraie arme de destruction. Il pourrait démolir une bonne partie du quartier sans soucis.

Alors qu’il lève une nouvelle fois les yeux au ciel en entendant l’échange d’amabilité entre la tête de nœud et la seelie Kidá malgré la situation, il ne remarque pas tout de suite les actions du métamorphe. L’ancien veilleur n’est pas assez rapide pour interpeller le tigre qui s’est déjà éloigné en direction du pont pour y attacher la bête. L’intention du métamorphe est bonne mais c’est la réalisation qui est pour le moins discutable. Il ne faut guère plus de quelques secondes pour que la créature se mette à ruer et à détruire le pont. Le fae fait quelques pas pour voir si les deux personnes à l’eau ont besoin d’aide. La tête de nœud ramène le métamorphe sur la terre ferme. La seelie décide de les laisser en plan pour s’occuper des civils tandis que l’acolyte de celle-ci ne semble pas revenir avec ses plantes. Il ne lui en veut pas vraiment en réalité. Gérer les civils à proximité plutôt que se frotter à ce genre de créatures est probablement plus prudent.

En posant les yeux sur Calithéa, il peut sentir à quel point la situation l’exaspère. Il se garde de faire le moindre commentaire pour le moment. Lorsqu’elle le regarde comme pour chercher de l’aide, il ne peut s’empêcher de se tourner pour faire semblant de partir histoire de dédramatiser un peu la situation avant de lui faire un petit clin d'œil. La cheffe de maison finit par proposer un plan et tente de diriger ce groupe pour le moins… hétéroclite.

Le colosse se remémore la manière dont il a achevé le Raboth lors de sa dernière mission. Calithéa n’a jamais su les risques inconsidérés qu’il avait pris pour achever la créature. Elle n’en avait pas eu besoin pour l’incendier vu comment son état parlait pour lui. Seulement après avoir réussi à se rapprocher de la bête et à se positionner en dessous d’elle. Il avait pu attaquer avec sa magie une zone similaire à celle identifiée par l’unseelie.

Lorsque les rôles de chacun sont désignés par la cheffe de maison, le petit fae observe le métamorphe. Il le fixe pendant quelques secondes avant de s’adresser à lui sans animosité.

Peut-être que tu devrais te reposer après ce qu’il s’est passé. Je vais y aller en premier. Je compte sur toi si ça tourne mal.

Il tape doucement l’épaule du métamorphe. Alors qu’il tourne le dos au groupe afin que seul Calithéa puisse le voir, Il articule silencieusement quelques mots à son attention.                    

Je t’aime

Tout peut partir en vrille d’une seconde à l’autre. De par ses compétences, il se retrouve au front face à la bête. Une bête encore plus féroce que celle qui a failli le tuer à peine un mois plus tôt. Sans hésiter, le petit fae sort l’épée longue de son fourreau et s’avance vers le Raboth. Son corps se met à luire une nouvelle fois alors qu’un nouveau bouclier de lumière l’enveloppe.

La difficulté est de s’approcher suffisamment de la créature pour lui asséner l’attaque. Cela signifie forcément de se mettre à portée de la bête. Le terrain n’arrange rien non plus. Certes la créature est enlisée dans ce cours d’eau à moitié gelée mais cela signifie qu’il va devoir trouver le moyen de porter son attaque.

Le petit fae s’approche aussi silencieusement que possible pour profiter de la cécité et de la paralysie momentanées de la créature. Alors qu’une pointe de culpabilité lui pince le cœur, il s’excuse en pensée auprès de l’animal qu’il s’apprête à essayer de tuer. Tenant la garde de son épée à deux mains, il attend quelques secondes supplémentaires pour scruter les réactions de l’animal. C’est sans hésitation et avec force qu’il enfonce la lame de son épée jusqu’à la garde au dessus du poitrail de la bête…

Résumé HRP:
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Wilø Lund
Maison du Ciel et du Souffle


[Event 3-2] Une intrusion improbable Wylcartehaut01

Une intrusion improbable

 2 novembre 118 
Les explorateurs étaient partis depuis quelque temps, une part de moi aurait voulu aller avec eux. Toute veilleuse que j’étais, mon rôle était de … veiller. Oui, veiller sur le bien être d’Azamyr et de ses habitants. Et je n’allais pas être en reste.

J’étais venue sur les remparts pour observer l’extérieur de la ville, rêvassant de ce qui pouvait se trouver dans ces étendues sauvages lorsque le tocsin des Veilleurs sonna au loin. Je me retournais le cœur battant observant les quartiers quand, pas très loin au nord, une fumée s’échappa des habitations. Je courus le long des remparts pour atteindre la tour la plus proche, bousculant au passage un chef d’escouade tout aussi alerte que moi.

- Wilø ! Allez en salle d’armes et attendez moi !

J’obéissais sans broncher, arrivant en quelques minutes au lieu de rendez-vous. Je vérifiais la corde de mon arc et remplissais mon carquois de flèches, avant d’attendre en faisant les cent pas mon supérieur. J’avais l’impression d’être là depuis une heure, sûrement à peine quelques minutes, lorsque des pas se firent entendre. Bientôt un visage connu me fit face. Elide était une recrue avec qui j’avais partagé quelques entraînements à la maîtrise de notre don commun. J’espérais qu’elle serait suivie par le bras droit du commandant mais ce dernier se faisait attendre.

- As-tu croisé quelqu’un ? Lui demandais-je, impatiente, prête à partir sans attendre d’ordre.

Elle n’eut pas le temps de me répondre qu’un Capitaine arriva le souffle court, le chef d'escouade à ses côtés.

- Quartier Nord, un animal sème la panique, nous n’en savons pas plus encore, foncez au plus vite avant qu’il n’y ait de victimes. Son ton était sec et n’invitait pas à la contestation.

Nous partîmes aussitôt, j’avais l’habitude de me rendre dans ce quartier aux bosquets vierges de toutes habitations. J’y étais d’ailleurs revenue avec quelques cicatrices après une mauvaise rencontre, cette fois j’étais plus avertie et entraînée pour affronter ce qui nous y attendait.

Le trajet fut silencieux ne sachant pas sur quelle bête nous allions tomber, seule la course contre la montre nous tenait en haleine. Des voluptes de fumée n'anonçaient rien de bon. Arrivées dans le quartier Nord, il ne fut pas difficile de trouver la source du grabuge, des habitants fuyaient, d’autres criaient. Nous avions remonté le fleuve en barque coupant les nombreuses routes sillonnant Azamyr. Notre chemin fut bloqué par un pont écroulé non loin duquel une masse figée dans la glace semblait au repos. Nous n’avions pas d’autre choix que d’accoster.

Sur la rive, je reconnus la Dirigeante de notre Maison vers qui je me dirigeais à grande hâte pour comprendre ce qu’il se passait. Le raboth, paralysé par du poison, aveuglé et figé dans la glace semblait maîtrisé, la question était, pour combien de temps. Calithéa nous expliqua son plan et nous enjoint de mettre fin à la vie de l’animal.

- N’y-a-t-il pas moyen de le ramener vers l’extérieur ?

La fae, l'œil rivé sur l’animal, nous expliqua la rage de celui-ci et les difficultés à le contrôler. Il était bien trop dangereux pour l’équipe et les habitants de tenter d’extraire le Raboth en dehors des remparts. Un coup avait déjà été porté entre le cou et le poitrail du mammifère. Devant l'urgence de la situation, sans contredire Calithéa, je me mis face à l’animal, une vingtaine de mètres me séparait de celui-ci. Je m’accroupis pour encocher une flèche à mon arc, visant le poitrail comme conseillé par la dirigeante. Mes lèvres bougèrent silencieusement, adressant une prière à Eos de prendre soin de son âme, demandant pardon à Ekaris d’attenter à sa Création.

*Que Tydéa décide* pensais-je alors que la flèche quittait mes doigts.


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[Event 3-2] Une intrusion improbable Wylcartebas01
Wilø Lund
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Un jour de novembre, surement



Zerk, traversait la ville comme on traverse un désert. Ses pas étaient lents et lourds, tout comme son cœur. Sa cuite de la veille n’avait rien arrangé s’étant maintenant transformée en une bonne gueule de bois qui se respecte. Et encore davantage quand il s’agit d’un métamorphe ours qui avait la fâcheuse tendance à s’enfiler les chopes comme on s’enfile un paquet de chips.

Mais il avait eu ses raisons ce soir-là, encore plus qu’à l’accoutumée, disons, du moins…
Ses camarades de la guilde étaient partis pour la toute première expédition juste la veille. Et lui n’en était pas, lui, pourtant si téméraire, n’avait pu se résoudre à se joindre à eux. Car oui, le cœur n’y était pas, lui qui pourtant s’était préparer dans le seul but de partir explorer ces terres inconnues, il avait fallu qu’il se débine au dernier moment pour on ne sait trop quelle raison.

Il déambullait dans les rues d’Azamyr, la tête basse, les bras ballant, tenant encore une grosse chope en bois vide dans sa main droite, il était complètement dans le gaz.
Tellement, qu’il n’avait pas eu vent de l’incendie, ni de quoi que ce soit d’autre d’ailleurs.
Pour lui seul, son mal de casque le préoccupait, et son besoin de se désaltérer à l’eau claire.

En traversant un pont en direction du quartier nord, un homme pris de panique s’enpiffa de plein fouet la montagne de poil que représentait Zerk pour lui. Le choc fut brutal pour cet homme de faible stature aux yeux de l’ours. Il tomba en arrière, à bien deux mètres plus loin, ses fesses heurtant les gros pavés du pont. Le métamorphe sortit de son état de stase, regardant qui l’avait percuté, surpris par le choc.
“ Et bah alors, on ne regarde pas où l’on met les pieds, mon brave ? “ L’ours avait la voix quelque peu cassée et empâtée, ne l’ayant pas refaite fonctionner depuis bien quelques heures déjà.
L’homme au postérieur douloureux se redressa avec hâte, toujours prit de panique, il reprit son élan et reparti à toutes jambes, lâchant en détalant un :
“ Un raboth, dans le quartier nord, n’y allez pas ! “

* Un raboth ?! Ici ?! Mais… qu’est-ce qu’il raconte celui-là… * Puis soudain, pour l’ours, un réveil rapide pointa le bout de son museau. Levant la tête pour observer un peu plus devant lui, au loin, en opposition avec ce qu’il faisait jusque là (à savoir regarder ses pieds), il constata l’ampleur du désastre laissé quelques heures plus tôt par l’incendie. Le ciel était chargé de fumée. Ne sachant pas avec quoi le métamorphe faisait le lien, il en fut stupéfait. * C’est, c’est le raboth qui a mis tout ce bordel ou quoi ?! Nan… *
La seule façon de le savoir pour l'ours, toujours très curieux, c’était de se rendre sur place pour voir cela de ses propres yeux. Malgré son blues persistant depuis quelques jours, il se devait d’aller voir Ça. C’était trop gros pour être ignoré.

C’est donc d’un pas bien plus pressé que précédemment que Zerk fit marche en direction de ce que l’homme d’avant lui avait montré approximativement du doigt avant de disparaître.
Après quelque chose comme deux minutes de marche, certainement, il entendit non loin un éboulement de pierres. Il y courrut et fut surpris de voir l’emplacement d’un pont, mais sans le pont.
Dans la rivière en dessous, il entendait les hurlements de la bête. D’autres étaient là et essayaient tant bien que mal de le contenir.

Zerk, toujours un peu vaseux, accoura à son tour, sautant dans la rivière. Une flêche lui passa sous le nez. Mais non surprit, il hurla de sa voix puissante, mais toujours un peu écorchée :
“ ATTENDEZ ! Je veux savoir ce qu’il dit ! Je peux le calmer ! Ne le blessez pas ! “

Résumé:
[ Une intrusion improbable ]
cactus



Anonymous
Elide Evans
Maison du Ciel et du Souffle

Les deux bras appuyés sur l'un des merlons des remparts, Elide regardait le soleil se lever. C'était un spectacle magnifique, de voir l'astre lumineux chasser doucement les lunes dans un ciel qui revêtait doucement son manteau aux couleurs pastel. Ç'avait été une nuit agitée, avec tous ces fêtards alcoolisés qui célébraient le départ de l'expédition. Certains s'étaient eux aussi sentis l'âme d'un explorateur et avaient soudain eu envie de passer les portes pour aller découvrir le monde. C'était sans compter sur Elide et ses collègues de l'escouade de nuit, qui leur en avait inlassablement interdit l'accès. Non, ils ne pouvaient pas sortir. Oui, c'était dangereux. Oui, c'était injuste, mais c'était comme ça. Oui, les Veilleurs étaient de sales cons, merci, bonne soirée. Ce n'était pas toujours facile, de rester calme, et plus d'une fois l'élémentaire avait eu envie de faire taire ces crétins à coup de poing. Mais, apparemment, ce n'était pas une façon de faire.

La jeune femme bailla à s'en décrocher la mâchoire. Ses collègues étaient déjà tous partis se coucher, mais bien qu'elle soit épuisée, elle rechignait à faire de même. Ses nuits étaient agitées, peuplées de cauchemars et de mauvaises pensées, et elle finissait immanquablement par se réveiller au bout de quelques heures en sueur, la nausée au ventre avec la sensation de se trouver au bord d'un abysse, et incapable de se rendormir. Elle traîna donc encore un bon quart d'heure avant de se décider à bouger. À défaut de se reposer elle pourrait peut-être trouver quelque chose à faire. Mais à peine avait-elle descendu la moitié des escaliers que le tocsin se mit à sonner. Les veilleurs autour d'elle cessèrent immédiatement ce qu'ils étaient en train de faire, l'oreille tendue, aux aguets, échangeant des regards inquiets.

« Elide, dans la salle d'armes, tout de suite. »

Un chef d'escouade passa en trombe à côté d'elle, aboyant ses ordres. Elide ne pensa même pas à s'en offusquer – c'était pourtant quelque chose qui la mettait régulièrement hors d'elle, cette façon dont avaient les gradés de leur parler parfois comme de la merde – et obtempéra, au pas de course, inquiète malgré elle. Arrivée dans la réserve, elle avisa Wilø, déjà armée de pied en cap, et qui faisait les cent pas. L'élémentaire n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre qu'un capitaine déboulait à son tour, leur donnant ses ordres d'une voix sèche.

** Un animal ? Ozénys ne pouvait pas s'en occuper ? **

Dubitative, la jeune femme emboîta néanmoins le pas à la Veilleuse. Plus elles s'approchaient du quartier Nord, plus la tension devenait palpable. Des cris s'échappaient des rues devant elles, n'annonçant rien de bon, et une fumée de mauvaise augure avait fait son apparition dans le ciel. Mais c'était quoi, tout ce bordel ? La réponse lui vint rapidement sous la forme d'un pont écroulé, de silhouettes pataugeant dans l'eau et de l'énorme masse qui beuglait à côté de toute cette joyeuse scène.

« C'est quoi ce truc ? » ne put-elle s'empêcher de demander d'une voix sidérée. Les yeux fixés sur le raboth pris au piège de ce qui lui apparut de la glace, elle suivit Wilø jusqu'à une Fae qu'elle identifia comme être la dirigeante de sa propre Maison. Calithéa quelque chose – elle ne l'avait vue que de loin, et ne lui avait jamais adressé la parole. De la voix ferme des personnes habituées à être obéies sans atermoiements, celle-ci leur exposa rapidement son plan. Plan auquel Elide souscrit avec véhémence. Quelle que soit cette bestiole, elle était bien trop dangereuse pour être laissée en vie. La jeune femme vint se placer derrière Wilø alors que celle-ci se mettait en position, un genou à terre, une flèche déjà encochée.

« Comme à l'entraînement. Toi vises, moi je fais en sorte que ça fasse le maximum de dégâts. »

La corde se détendit avec un « tchac » sonore. Dans le même mouvement, Elide leva les deux mains devant elle. Les doigts de sa main droite s'agitèrent un instant, comme agrippant des fils invisibles, puis se refermèrent sur une prise imaginaire avant de se rouvrir en grand d'un mouvement sec. Sa main gauche, elle, resta immobile quelques secondes avant de se tordre violemment, paume vers le haut. Le vent se leva soudain, et une bourrasque se glissa dans le sillage de la flèche, destinée à en augmenter la célérité et, avec elle, les dégâts qu'elle infligerait. C'est alors qu'une voix puissante, plus proche du grognement qu'autre chose, sortit comme de nulle part, la faisant sursauter – et, pourquoi pas, perdre un peu de la maîtrise qu'elle avait sur son élément. Le nouveau venu leur intimait de ne pas... blesser l'animal. Sérieusement ?? Il voulait laisser ce monstre en vie ?

« Mais il est vraiment sérieux l'autre ahuri ? » cracha-t-elle d'une voix venimeuse. Elle était obligée de crier pour couvrir le bruit du vent qui venait d'apparaître. « Et puis quoi encore, tu veux pas lui demander si elle veut tailler le bout de gras pendant que tu y es ? »


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Elide Evans
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