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[Évent 2] La première exploration
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“Fiasco” est un doux euphémisme. La situation dans laquelle nous nous trouvons tiens plus du bordel ou carrément de la merde. Jusqu’au cou. La pluie continue de tomber à torrent et je continue de faire le tour du campement pour prévenir tout notre groupe, comme si ça ne suffit pas il fait aussi un froid de canard. Je sens le bout de mes doigts devenir gourd, je les agite machinalement pour faire circuler le sang. Du reste, le mouvement rapide de mes ailes m’aide à produire de la chaleur. Ce que je crains en revanche c’est nos affaires trempées. Mais avant d’avoir peur de mourir de froid, il faudrait survivre à cette chose. Je suis incapable de savoir quel dieu nous avons contrarié mais il ne rigole pas. Moi non plus d’ailleurs. Avec la moitié de l’équipe au fond d’un trou, dont nos combattants les plus émérites, cette mission est devenue un marche ou crève et je ne suis pas encline à mourir. Pas plus qu’à foncer tête la première dans la crevasse d’où s’échappe un nouveau hurlement.
Je mentirais en disant que je n’ai pas peur. C’est même tout le contraire. Une part de moi n’a qu’une envie : filer droit vers Azamyr. A vol d'oiseaux je pourrais y être en quelques heures, j’en suis sûre. Mais qu’est-ce que ça ferait de moi ? Une lâche ? Une parjure ? Une connasse, peut-être un peu. L’idée me débecte en vérité alors je la range vite dans un coin de ma tête et je me met à observer ce qui se trouve autour de moi. Si mon corps d’allumette ne peut pas me servir, je peux toujours utiliser les quelques neurones qu’il me reste. Je ne sais pas si l’AVC ne les a pas un peu grillé, mais je pense que j’ai mes chances.
Malgré mon instinct qui me hurle le contraire, je pose pied à terre. Au même moment Uriah me dépasse et visiblement, son cerveau à lui fonctionne à plein régime. En même temps, ce serait triste que notre soigneur soit un imbécile, même si les points de suture ne semblent pas être son point fort. En tout cas je ne peux que m’incliner face à son ingéniosité, la magie m’est encore étrangère d’une certaine façon et je peine à ne pas oublier que nous sommes doté de pouvoirs. Il est même probable que je ne connaisse pas la moitié des dons de mes camarades. Enfin, ce n’est pas le cas des deux autres qui sont en train d’accorder leurs violons pendant que je continue de chercher une idée. Mon regard ne cesse d’aller et venir avant de s’arrêter sur la corde qui pend mollement à l’entrée du tronc.
- C’est ça… Ni une, ni deux, je me jette sur son attache pour la défaire. Les flammes d’Uriah sont puissantes et malgré la distance lorsque je me penche au-dessus du vide leur chaleur me semble écrasante même sur ma peau humide de pluie. - Allez chercher le Strinix ! Je crie à qui voudra bien m’écouter et je continue à me battre avec le nœud qui tient bon. Après quelques secondes j’en viens enfin à bout. - Un arbre… Une nouvelle suggestion de l'élémentaire qui me semble cohérente et les arbres ici, ne manquent pas. Je choisis celui dont le tronc me semble suffisamment solide pour tenir le coup si jamais mais dont l’écorce ne semble pas trop abrasive, autant mettre toutes les chances de notre côté !
- Le docteur ferait mieux de s’occuper de sa santé avant celle des autres. Je lui lance avec un sourire mutin mais une fois de plus, j’obtempère et j’essaie de me mettre le plus loin possible du centre de traction. Je ne suis pas taillée pour ça de toute façon et aussi charmant soit Uriah, je garde un mauvais souvenir de son aiguille qui va et qui vient sous mon derme.
Le dernier, celui qui se positionne le plus proche des victimes, s'assure qu’ils sont tous prêts et nous donne le feu vert. Immédiatement la corde se tend puis se met à coulisser malgré nos pieds qui dérapent dans la boue, même le strinix semble avoir du mal. Moi je tente de ménager mon bras bien que ce ne soit pas évident, j’imagine que je constaterais les dégats une fois que les autres seront tirés d’affaires. Ce qui ne devrait pas tarder, on peine mais ça avance petit à petit. Tout ce que j’espère c’est que la créature ne va pas se pointer tout de suite, elle risquerait de faire un carton plein. Cette pensée, aussi insignifiante soit-elle me donne un peu plus de hargne alors je continue de tirer. Encore. Jusqu’à ce qu’ils soient tous sortis.
Miraculeusement, mes points ont tenus. Peut-être qu’ils ne sont pas si mal fait que ça tout compte fait… Puis je me dirige vers les autres pour les aider à se débarrasser de la toile qui les recouvres.
- On s’en sort bien, finalement.
On prône le positif ici.
Je mentirais en disant que je n’ai pas peur. C’est même tout le contraire. Une part de moi n’a qu’une envie : filer droit vers Azamyr. A vol d'oiseaux je pourrais y être en quelques heures, j’en suis sûre. Mais qu’est-ce que ça ferait de moi ? Une lâche ? Une parjure ? Une connasse, peut-être un peu. L’idée me débecte en vérité alors je la range vite dans un coin de ma tête et je me met à observer ce qui se trouve autour de moi. Si mon corps d’allumette ne peut pas me servir, je peux toujours utiliser les quelques neurones qu’il me reste. Je ne sais pas si l’AVC ne les a pas un peu grillé, mais je pense que j’ai mes chances.
Malgré mon instinct qui me hurle le contraire, je pose pied à terre. Au même moment Uriah me dépasse et visiblement, son cerveau à lui fonctionne à plein régime. En même temps, ce serait triste que notre soigneur soit un imbécile, même si les points de suture ne semblent pas être son point fort. En tout cas je ne peux que m’incliner face à son ingéniosité, la magie m’est encore étrangère d’une certaine façon et je peine à ne pas oublier que nous sommes doté de pouvoirs. Il est même probable que je ne connaisse pas la moitié des dons de mes camarades. Enfin, ce n’est pas le cas des deux autres qui sont en train d’accorder leurs violons pendant que je continue de chercher une idée. Mon regard ne cesse d’aller et venir avant de s’arrêter sur la corde qui pend mollement à l’entrée du tronc.
- C’est ça… Ni une, ni deux, je me jette sur son attache pour la défaire. Les flammes d’Uriah sont puissantes et malgré la distance lorsque je me penche au-dessus du vide leur chaleur me semble écrasante même sur ma peau humide de pluie. - Allez chercher le Strinix ! Je crie à qui voudra bien m’écouter et je continue à me battre avec le nœud qui tient bon. Après quelques secondes j’en viens enfin à bout. - Un arbre… Une nouvelle suggestion de l'élémentaire qui me semble cohérente et les arbres ici, ne manquent pas. Je choisis celui dont le tronc me semble suffisamment solide pour tenir le coup si jamais mais dont l’écorce ne semble pas trop abrasive, autant mettre toutes les chances de notre côté !
- Le docteur ferait mieux de s’occuper de sa santé avant celle des autres. Je lui lance avec un sourire mutin mais une fois de plus, j’obtempère et j’essaie de me mettre le plus loin possible du centre de traction. Je ne suis pas taillée pour ça de toute façon et aussi charmant soit Uriah, je garde un mauvais souvenir de son aiguille qui va et qui vient sous mon derme.
Le dernier, celui qui se positionne le plus proche des victimes, s'assure qu’ils sont tous prêts et nous donne le feu vert. Immédiatement la corde se tend puis se met à coulisser malgré nos pieds qui dérapent dans la boue, même le strinix semble avoir du mal. Moi je tente de ménager mon bras bien que ce ne soit pas évident, j’imagine que je constaterais les dégats une fois que les autres seront tirés d’affaires. Ce qui ne devrait pas tarder, on peine mais ça avance petit à petit. Tout ce que j’espère c’est que la créature ne va pas se pointer tout de suite, elle risquerait de faire un carton plein. Cette pensée, aussi insignifiante soit-elle me donne un peu plus de hargne alors je continue de tirer. Encore. Jusqu’à ce qu’ils soient tous sortis.
Miraculeusement, mes points ont tenus. Peut-être qu’ils ne sont pas si mal fait que ça tout compte fait… Puis je me dirige vers les autres pour les aider à se débarrasser de la toile qui les recouvres.
- On s’en sort bien, finalement.
On prône le positif ici.
- Résumé:
- - Poppy utilise la corde qui pend déjà dans l'arbre.
- Elle demande a quelqu'un d'aller chercher le Strinix
- Sous les conseils d'Uriah elle utilise un arbre pour faire poulie
- Elle contribue à l'effort pour sortir les prisonniers de sous terre
- Elle les aide à se délivrer des toiles.
Emilia Słoneczko
Maison du Ciel et du Souffle
Emilia avait passé plusieurs minutes a essayer de voir ce qui se déroulait a l'intérieur de la grotte. Amelia était partie en avant, et il y avait du grabuge en bas. Elle se sentait impuissante. Elle avait hésité a voler a l'intérieur, mais c’était peine perdu, l'ouverture était bien trop serré pour qu'elle puisse bien déployer ses ailes, alors les battre, ça ne servait a rien. Sinon, Poppy serait remonté en volant, mais voilà qu'elle arrivait par la corde. Au moins, elle était saine et sauve, elle. On avait aucune nouvelle du reste du groupe pour l'instant.
Elle hésita a s'approcher, un peu inquiète, surtout pour Selena qui était la seule qu'elle connaissait vraiment. Amelia, ca n'avait été qu'un échange. Mais ça ne changeait rien au fait qu'il fallait protéger le groupe. Elle se tourna au moment ou Asteria apparut de nulle part en poussant un petit cri de surprise. Elle se redressa avec une grimace. Elle était remonté, grâce a Leander, visiblement.
Tout le reste alla très vite. Les flammes, les portails, et bientôt, on était en train d'organiser un tirage de corde pour remonter ceux coincés en bas. Selena avait l'air de bien aller aussi, la Malakim fut rassurée. Elle s'employa a aider un volontaire a ramener la créature, bien mieux armé pour un tel acte de force.
- Je...
Ils etaient déjà nombreux autour de la corde. Elle ne servait a rien encore une fois. Meme Asteria, les mains un peu ensanglanté, avait vite reprit contenance de sa remontée « rapide », pour participer au tirage. Emilia se retourna donc vers le soigneur qui semblait avoir un petit coup de barre aprés avoir autant utilisé de flamme. Mais ca a avait visiblement marché.
- ...B...bien joué en tout cas. Ca avait l'air dangereux en bas.
Elle lui fit un petit sourire amical, puis retourna vers la fin de la corde, a coté de la bête, mais se ravisa finalement. Elle retourna vers ses affaires, un peu en retrait. Au moins, dans cette position un peu en arriere, elle pouvait anticiper une menace que ceux en plein effort ne pourrait pas voir. Le groupe n'etait pas au mieux, et elle, etait intacte. Elle aurait peut etre bientôt de l'importance.
Elle hésita a s'approcher, un peu inquiète, surtout pour Selena qui était la seule qu'elle connaissait vraiment. Amelia, ca n'avait été qu'un échange. Mais ça ne changeait rien au fait qu'il fallait protéger le groupe. Elle se tourna au moment ou Asteria apparut de nulle part en poussant un petit cri de surprise. Elle se redressa avec une grimace. Elle était remonté, grâce a Leander, visiblement.
Tout le reste alla très vite. Les flammes, les portails, et bientôt, on était en train d'organiser un tirage de corde pour remonter ceux coincés en bas. Selena avait l'air de bien aller aussi, la Malakim fut rassurée. Elle s'employa a aider un volontaire a ramener la créature, bien mieux armé pour un tel acte de force.
- Je...
Ils etaient déjà nombreux autour de la corde. Elle ne servait a rien encore une fois. Meme Asteria, les mains un peu ensanglanté, avait vite reprit contenance de sa remontée « rapide », pour participer au tirage. Emilia se retourna donc vers le soigneur qui semblait avoir un petit coup de barre aprés avoir autant utilisé de flamme. Mais ca a avait visiblement marché.
- ...B...bien joué en tout cas. Ca avait l'air dangereux en bas.
Elle lui fit un petit sourire amical, puis retourna vers la fin de la corde, a coté de la bête, mais se ravisa finalement. Elle retourna vers ses affaires, un peu en retrait. Au moins, dans cette position un peu en arriere, elle pouvait anticiper une menace que ceux en plein effort ne pourrait pas voir. Le groupe n'etait pas au mieux, et elle, etait intacte. Elle aurait peut etre bientôt de l'importance.
- Résumé:
- Emilia reste en retrait pendant que le reste du groupe s'occupe de remonter les derniers membres du groupe. Ainsi en retrait, elle se concentre d'avantage sur les alentours, les bruits et les mouvements, pour anticiper un potentiel soucis.
Amelia Gouttenoire
Maison de la Flamme et de l'Ombre
On va tous crever
Novembre 1, 118
Descendre dans les profondeurs de ce trou inquiétant était d'une bêtise sans nom. mais Amelia n'avait jamais brillé par son intelligence, ni par sa capacité à réfléchir, même armée de ce pendentif qui régulait un tant soit peu ses émotions. Ses alarmes s'étaient simplement mises en branle. Protectrice, elle devait remplir son rôle et à peine la bête avait elle poussé son hurlement sinistre, qu'elle avait sauté comme le lapin blanc direction wonderland, s'enfilant dans le trou pour tenter de venir en aide aux derniers s'y trouvant.
Si Poppy remonte sans embûche, Asteria est téléportée par Léander et bien vite, Amelia établit un contact visuel avec la chose. Monstrueuse, ignoble, la créature avance dans leur direction, agitant sa tête sans yeux dans leur direction dans l'espoir de les localiser. Un frisson la traverse, un de ces frissons terrifiant annonçant une mort certaine et si elle tente de se presser aux abords de la corde remontant à la surface, bien vite, un liquide gluant leur est balancé dessus, les collant au sol elle et Léander. Figée d'une terreur que le médaillon ne parvient à contenir, elle lance un regard à Léander, un regard de condamnée à mort quand elle voit celui-ci échanger brièvement avec Uriah à la surface, planifiant visiblement une riposte. Les neurones englués par l'absence d'issue qu'elle voit se dérouler devant eux, Amelia reste coi, figée comme une maudite biche prise dans des phares, incapable d'agir, de réfléchir.
Et si elle commençait sérieusement à se persuader que la mort serait pour elle, ce qu'elle voit ensuite la fascine tout autant qu'elle en est un peu plus encore estomaquée. Un portail apparaît devant eux, faisant barrage entre la bête et la sortie et des gerbes de flammes gigantesques en sortent, rôtissant un petit coup le croque-mitaine qui se replie vers sa tanière, leur offrant un précieux répit. Bien vite, au dessus tout le monde s'agite, le strinix lui-même étant mis à l'ouvrage quand elle comprend qu'ils doivent saisir la corde et la tenir de toutes leurs forces. D'un coup d'oeil passé entre les filaments gras qui les recouvrent, elle constate que Séléna est hors de danger et peut sortir à leur suite, alors elle passe un bras autour de la taille de Léander qui accuse maintenant sérieusement le coup de toutes ces utilisations répétitives de son pouvoir et enroulant la corde autour de son avant bras, Amelia l'invite à s'y tenir d'un regard empreint de panique, tentant de renforcer leur prise comme elle le peut avant de souffler à demi-voix. « Accroche-toi, ils vont nous tirer de là. » La protectrice se faisait protéger, quelle vaste blague. Mais sans sortir de ce trou, elle ne pourrait combattre. Retirer ces toiles était maintenant secondaire, il fallait qu'ils sortent de ce piège mortel.
Et l'effort commun, couplé à l'adrénaline de la panique que tout un chacun semble ressentir en cet instant procure la force nécessaire et bien vite, Leander et Amelia sont tirés avec leur piège gluant dans un "ho hisse" collectif, sentant bientôt la pluie sur leur chape de toile leur indiquer qu'ils sortent du terrier. L'ascension est ardue, gérée par leurs sauveurs qui ont utilisé un arbre pour décupler la force de traction et serrant Leander contre elle, le tenant aussi fort qu'elle le peut pour que son enveloppe affaiblie par l'utilisation courageuse de son pouvoir suive dans l'ascension, ils sont rapidement tirés hors du trou, loin du monstre qui accuse encore le coup de ses blessures. Cette fois, il va remonter, hors de lui.
Et quand enfin ils atteignent le sommet de cette ascension interminable, Amelia lâche son étreinte, une fois certaine qu'ils sont hors du trou, essayant tant bien que mal de les défaire de cette foutue toile. Leander aurait besoin d'une bonne sieste, elle devait se préparer à combattre et on sent aisément toute l'agitation qui l'anime à la voir se débattre avec le mucus gluant, sans grand succès tant la matière colle autant qu'elle résiste à toute tentative de s'en débarrasser.
Descendre dans les profondeurs de ce trou inquiétant était d'une bêtise sans nom. mais Amelia n'avait jamais brillé par son intelligence, ni par sa capacité à réfléchir, même armée de ce pendentif qui régulait un tant soit peu ses émotions. Ses alarmes s'étaient simplement mises en branle. Protectrice, elle devait remplir son rôle et à peine la bête avait elle poussé son hurlement sinistre, qu'elle avait sauté comme le lapin blanc direction wonderland, s'enfilant dans le trou pour tenter de venir en aide aux derniers s'y trouvant.
Si Poppy remonte sans embûche, Asteria est téléportée par Léander et bien vite, Amelia établit un contact visuel avec la chose. Monstrueuse, ignoble, la créature avance dans leur direction, agitant sa tête sans yeux dans leur direction dans l'espoir de les localiser. Un frisson la traverse, un de ces frissons terrifiant annonçant une mort certaine et si elle tente de se presser aux abords de la corde remontant à la surface, bien vite, un liquide gluant leur est balancé dessus, les collant au sol elle et Léander. Figée d'une terreur que le médaillon ne parvient à contenir, elle lance un regard à Léander, un regard de condamnée à mort quand elle voit celui-ci échanger brièvement avec Uriah à la surface, planifiant visiblement une riposte. Les neurones englués par l'absence d'issue qu'elle voit se dérouler devant eux, Amelia reste coi, figée comme une maudite biche prise dans des phares, incapable d'agir, de réfléchir.
Et si elle commençait sérieusement à se persuader que la mort serait pour elle, ce qu'elle voit ensuite la fascine tout autant qu'elle en est un peu plus encore estomaquée. Un portail apparaît devant eux, faisant barrage entre la bête et la sortie et des gerbes de flammes gigantesques en sortent, rôtissant un petit coup le croque-mitaine qui se replie vers sa tanière, leur offrant un précieux répit. Bien vite, au dessus tout le monde s'agite, le strinix lui-même étant mis à l'ouvrage quand elle comprend qu'ils doivent saisir la corde et la tenir de toutes leurs forces. D'un coup d'oeil passé entre les filaments gras qui les recouvrent, elle constate que Séléna est hors de danger et peut sortir à leur suite, alors elle passe un bras autour de la taille de Léander qui accuse maintenant sérieusement le coup de toutes ces utilisations répétitives de son pouvoir et enroulant la corde autour de son avant bras, Amelia l'invite à s'y tenir d'un regard empreint de panique, tentant de renforcer leur prise comme elle le peut avant de souffler à demi-voix. « Accroche-toi, ils vont nous tirer de là. » La protectrice se faisait protéger, quelle vaste blague. Mais sans sortir de ce trou, elle ne pourrait combattre. Retirer ces toiles était maintenant secondaire, il fallait qu'ils sortent de ce piège mortel.
Et l'effort commun, couplé à l'adrénaline de la panique que tout un chacun semble ressentir en cet instant procure la force nécessaire et bien vite, Leander et Amelia sont tirés avec leur piège gluant dans un "ho hisse" collectif, sentant bientôt la pluie sur leur chape de toile leur indiquer qu'ils sortent du terrier. L'ascension est ardue, gérée par leurs sauveurs qui ont utilisé un arbre pour décupler la force de traction et serrant Leander contre elle, le tenant aussi fort qu'elle le peut pour que son enveloppe affaiblie par l'utilisation courageuse de son pouvoir suive dans l'ascension, ils sont rapidement tirés hors du trou, loin du monstre qui accuse encore le coup de ses blessures. Cette fois, il va remonter, hors de lui.
Et quand enfin ils atteignent le sommet de cette ascension interminable, Amelia lâche son étreinte, une fois certaine qu'ils sont hors du trou, essayant tant bien que mal de les défaire de cette foutue toile. Leander aurait besoin d'une bonne sieste, elle devait se préparer à combattre et on sent aisément toute l'agitation qui l'anime à la voir se débattre avec le mucus gluant, sans grand succès tant la matière colle autant qu'elle résiste à toute tentative de s'en débarrasser.
- Résumé:
- -Coincée par la toile, Amelia voit Leander et Uriah rôtir le monstre
- Elle s'accroche ensuite à la corde et à Leander pour qu'on les tire hors du trou
- Puis elle s'affaire à tenter de se défaire de la toile, sans grand succès
Feat les compteurs de mouches
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- Personnage PNJ Archer:
L'avantage dans un groupe assez nombreux c'était qu'il pouvait y avoir quelques têtes pensantes de très grandes qualités et des personnes talentueuses. Entre une Cheffe courageuse, menant le groupe et capable de se mettre en première ligne pour le bien commun, un faucheur qui utilisait une grande partie de son énergie pour secourir ses camarades et un médecin élémentaire capable d'embraser bien plus que des cœurs, Archer était plutôt content. Peut-être que, en effet, l'aventure pourrait ne pas être trop catastrophique malgré ce qu'ils mangeaient déjà sur ce premier jour. Ozéna réservait clairement bien des surprises sur sa faune, et c'était aussi intéressant que terrifiant. Le grand échec cependant était malgré tout la blessure de Veyn et l'obligation de devoir le renvoyer illico presto à la Cité. Un membre en moins c'était toujours embêtant, mais mieux valait une personne fuyante vivante qu'un mort qui pourrait démoraliser la compagnie.
Possible que tout le monde ici avait déjà affronté une fois dans sa vie la mort, mais est-ce que c'était vraiment quelque chose dont on pouvait entièrement s'y habituer? Encore plus quand c'était un frère d'arme? Au moins, la question ne viendra pas se creuser ici. Non. Et pour continuer à ne pas se la poser il faudra agir bien rapidement. Uriah c'était déjà mis à l'oeuvre avec Léander pour créer un puissant geyser de flamme à travers un portail, sûrement pour faire fuir la créature ou tout du moins l'empêcher de faire une quelconque action dérangeante. Tirer avec une flèche devenait donc inutile, le faucheur se rendait bien compte que cela risquerait surtout de blesser quelqu'un d'autre que le monstre. Et puis, le crie de Poppy pour chercher un Strinix fit hocher rapidement la tête de notre protagoniste.
"Je m'en occupe."
Tirer les gens à la corde avec la force du groupe et une bête? Voilà quelque chose d'efficace. Profitant d'avoir été assez éloigné pour avoir une vue optimal à distance, le guerrier se précipita bien vite pour ramener le Strinix à portée, peu de temps après que la Sylphe n'est terminée son montage de cordelette. Passant à côté de l'élémentaire fatigué, le faucheur lança d'abord un signe de tête à son égard.
"Souffle autant que tu peux doc', tu nous offres une sacré aide déjà, on voudrait pas perdre notre merveilleuse tête pensante."
Léger clin d'oeil à son égard, Archer essayait de garder un minimum l'aire calme malgré le stress ambiant qui pouvait frapper et dont lui même en subissait certains crocs dans sa chaire. Mais s'il pouvait au moins apporter un petit bonus de moral ou juste obtenir un petit sourire, c'était déjà un petit truc en plus non? Mais même si l'élémentaire méritait une bonne tape dans le dos et des remerciements, il allait devoir attendre. Entendant que Poppy devait rester plus en arrière dans le tirage de corde, Archer décida de se mettre proche de l'entrée. Si quelque chose se passait mal il pourrait toujours s'en sortir avec un portail en cas de retour de la créature, et peut-être même espérer le faire en emportant le duo engluer dans leurs toiles. Une fois en position, tenant de ses deux mains fermement sa prise, notre protagoniste leva son bras pour signaler que c'était le moment avant de tirer de toute ses forces.
Il fallait faire vite, et il fallait être efficace. La plus grande tragédie aurait clairement été la venue non voulue de la créature qui aurait lécher ses plaies pour en découdre. Et clairement nul doute qu'une bête ayant un peu brûlée soit très, très en colère. Et même si notre bon faucheur appréciait découvrir de nouvelle choses, une des raisons faisant de lui un explorateur, il y avait parfois des créations des Dieux qu'il valait mieux ne jamais voir, ou alors voir morte, très très morte. L'utilisation de la force de plusieurs membres ainsi que le Strinix permit bien vite de tirer Léander et Amélia d'un premier pétrin. Et une fois un peu éloignés du tronc, il fallait de ce pas se débarrasser de la toile.
"On peut y arriver... On peut y arriver..."
Répétant ces quelques mots, le faucheur aida quelque peu à retirer les toiles de ses camarades, tournant alors la tête vers Leander avec un sourire rassurant.
"On peut dire que tu sais soigner tes entrées et tes sorties, il faudra que tu me montres comment faire un jour."
Au moins, avec la totalité du groupe à l'extérieur et même si deux éléments importants étaient fatigués à un haut niveau, ils auraient probablement l'avantage du terrain... Tout du moins, c'était ce qu'espérait de tout cœur Archer... Car pour le moment, qu'avaient-ils réellement vécu de cette situation? Ne risquait-il pas d'y avoir encore d'autres surprises? Et clairement, notre protagoniste commençait à aimer de moins en moins d'être surpris...
- Résumé:
- Suit les ordres en aidant à ramener le Strinix
- Essaye d'encourager Uriah avec un clin d'oeil et quelques mots sympathiques
- Se mets en position proche de l'entrée du tunnel pour tirer et aider Amelia et Leander à sortir de ce foutoir (Réussite critique, +3 au prochain jets)
- Une fois fait, il s'approche pour aider à retirer les toiles tout en félicitant son ami Faucheur
- Maintenant, il va falloir être prêt pour la quite...
Khioné Skogstad
Maison des Maintes Eaux
- PNJ : Leander:
Face à eux, l'ennemi surgit de son antre, et l'impression morbide laissée par son cri se confirma amplement. Difficile de parler simplement d'un animal sauvage et dangereux, il s'agissait d'une créature qui tenait bien plus du monstre. Ses membres longs et décharnés ornés de griffes plus acérées que leurs armes, son crâne aveugle ouvert sur une bouche inhumaine, les appendices qui parsemaient son dos, sa démarche mi rampante mi claudicante... La peur n'était pas une tare, ni une honte aux yeux de Leander, il n'avait aucun mal à l'accepter quand la situation le justifiait mais celle-ci lui laissait une gêne profonde : tout chez cet être ne lui inspirait qu'une frayeur inextinguible mêlée d'un dégoût presque instinctif. Il était ... malsain, impie, occulte.
Et le faucheur, un brin essoufflé, n'avait pas tout à fait fini d'analyser ce qui lui faisait face quand la créature passa à l'attaque, qu'il subit de plein fouet. Une substance poisseuse et collante vint former une toile autour d'Amelia et de lui-même sans qu'aucun des deux ne parvienne à l'esquiver. Son premier reflexe fut d'essayer de se soustraire à l'entrave par la force, d'arracher les filaments pour s'en dégager. Elle ne fut pas couronnée du moindre succès. La matière blanche, d'ailleurs glaciale dans la paume de sa main, restait insensible à ses assauts. Son arme étant elle-même prise dans la toile, sa lame ne lui serait d'aucun recours... Il se sentait démuni.
Il tourna la tête vers sa camarade d'infortune, seulement pour croiser son regard qui n'exprimait pas moins de détresse que le sien. Elle non plus, n'avait pas de solution. Ils étaient donc à la merci de la bête ? A cet instant, Leander fut pris d'un soubresaut de combattivité. Hors de question qu'il abandonne sa propre vie et celle d'Amelia ainsi au hasard. Sur un coup de tête, il puisa dans les forces qu'il lui restait pour ouvrir un large portail au sol, entre eux deux. Ils ne pouvaient pas bouger, certes, mais ils pouvaient bien se laisser tomber dedans, et aviser comment se débarrasser de cette prison une fois à la surface, n'est-ce-pas ?
Mais le faucheur, pour une fois qu'il agissait impulsivement, fut puni par le sort pour avoir enfreint son propre credo. Sous le coup de la peur, de la fatigue et de la précipitation, il fut incapable d'ouvrir un portail aussi grand, et la fumée se dissipa avant même d'avoir pu former ne serait-ce qu'un cercle sur le sol.
Ses muscles faillirent, mais la toile eut au moins le mérite de l'empêcher de s'écrouler au sol.
Il regarda Amelia droit dans les yeux avant de lui souffler :
- "Je ... Je suis à court d'option." Il y avait une humilité résignée dans sa voix, qui détonnait drastiquement avec son assurance ordinaire, presque sempiternelle.
Comme s'il était soudainement devenu incapable de réfléchir, il ne trouvait aucune issue, aucune pirouette par laquelle les sortir de là avec une révérence gracieuse et un sourire satisfait. Dans son esprit, là où fusaient normalement les idées et les plans qui relevaient parfois presque de la mise en scène, il n'y avait qu'un silence assourdissant qui engloutissait son espoir comme un maelstrom. Ce n'est que grâce à la voix d'Uriah, loin au dessus de sa tête, qu'il refit surface et revint à la réalité.
Le bougre savait très bien que la situation était délicate ici bas, mais sa façon de nier, avec bienveillance, l'état pitoyable de Leander lui redonna un peu de baume au cœur et l'extirpa de son instant d'égarement, pour une raison très simple : fidèle à lui-même, Uriah respirait l'espoir.
- "Tu sais bien que je ne peux rien te refuser, mon cher..." Sa voix avait beau avoir repris un peu de vigueur, les traces de son abattement précédent restaient perceptibles à qui tendait l'oreille. "Je vais faire au mieux, mais garde un oeil sur l'état du portail." Leander avait compris là où voulait en venir son compère, ils n'en étaient pas à leur coup d'essai, mais cette fois, il restait conscient de son état d'épuisement. Le portail ne tiendrait pas indéfiniment.
Le faucheur ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Il lâcha le manche de son arme qui, de toute façon, entravée comme elle l'était, tenait très bien en place par elle-même. D'un geste de la main droite et dans une concentration qu'il s'efforçait de rendre aussi imperturbable que possible, il ouvrit un portail au dessus d'eux, à un mètre devant Uriah, de taille modeste cette fois. Il prit le temps de constater qu'il s'était formé correctement, avant d'ouvrir le deuxième d'un mouvement similaire de la main gauche, juste au dessus du crâne glabre de leur ennemi, non sans une grimace sous l'effort.
Mais ouvrir les portails était la partie facile. Le maintenir alors que quelque chose le traversait, d'autant plus quand il s'agissait d'un flux continu, c'est là qu'était la véritable épreuve. Il n'avait pas le choix, il devait tenir bon, et quand le geyser de flammes s'engouffra par la voie qu'il venait de lui créer, chaque muscle de son corps se crispa. Il ouvrit péniblement les yeux pendant une fraction de seconde pour voir le spectacle, et il valait le coup d'œil : dans le tunnel baigné d'une lumière surnaturelle verdâtre, se déversait maintenant un torrent de flammes qui jaillissaient des ombres elles-mêmes et illuminaient de leur éclat vif la scène. La créature, prise au dépourvu et noyée sous ce déversement de feu, se recroquevilla brusquement alors qu'il s'abattait sur sa tête et son dos.
Leur action combinée ne prit qu'une petite poignée de secondes, mais pour le faucheur, elle sembla durer une éternité, et il en paya le prix. Inexorablement, il se recroquevillait petit à petit et la grimace sur son visage laissa place à un grognement, puis à un cri, continu, sous l'intensité de l'effort. Simultanément, les deux portails commencèrent à s'étioler, et à la seconde où Uriah s'en aperçut et cessa son assaut, le faucheur relâcha son emprise sur la fumée qui se dissipa. Au bord de l'évanouissement, il n'était même plus en état de voir à quel point leur manœuvre avait été un succès, ni la créature retourner se terrer dans son trou. Il s'effondra, maintenu debout uniquement par la toile qui, elle, ne faiblissait toujours pas.
Il entendit la voix de la vampyre à ses côtés lui intimer de tenir bon, et instinctivement il obéit, et s'agrippa. A son bras, à la corde, à la toile, il n'en était pas sûr mais il s'accrocha aussi fort qu'il le pouvait. Il se sentit quitter le sol et remonter, peu à peu, vers la surface. Il était incapable de dire combien de temps cela prit, et bien que la fatigue ne le quitta pas si facilement, ses sens lui revinrent peu avant le terme de leur ascension forcée. L'effort conjoint du groupe d'explorateurs avait suffi à les sortir de ce trou, et quelques secondes plus tard, il suffit également à les sortir de leur cocon glacé. Se retrouver ainsi à l'air libre, sous la fraicheur et même la pluie, était un soulagement sans nom.
Récupérant son arme au sol, il remercia d'une voix encore un peu faiblarde ceux qui l'entouraient, avant de tenter de se relever. Ses jambes lui firent vite comprendre que c'était là un geste bien prématuré. Vacillant, il se retrouva le genou droit à terre, s'appuyant de la main gauche sur la hampe de sa pertuisane, fichée dans le sol.
- Résumé:
- - Leander se prend la toile de plein fouet avec Amelia
- Il échoue lamentablement à les sortir de là en essayant de créer un grand portail à leurs pieds dans lequel se laisser tomber
- Il réussit héroïquement à repousser la bête avec Uriah, en suivant son plan (feu + portail)
- Il tombe presque inconscient à la fin de l'action, et est remonté grâce aux efforts d'Amelia et du groupe en haut
- Il tient pour l'instant à peine debout une fois en haut
Jets de dés sur ce tour : 67 (résister aux effets de "la sève"), 12 (créer le portail à leurs pieds), 97 (portail + feu), 78 (le MJ qui radote et me parle encore de sève, je sais pas trop ce qu'elle invente là mais bon...)
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✧ 17:00 PM • Pluie • 5°C ✧
Alors que la situation semblait être catastrophique, nos aventuriers sont parvenus à s’en sortir en travaillant de concert. Séléna a tenté de se rapprocher près de la créature en utilisant son grappin, mais hélas, celui-ci ne s’est pas accroché et est retombé bruyamment sur le sol du tronc, attirant l’attention de la créature. Comprenant que cette action était plutôt désastreuse, elle alors lancé son épée dans l’antre du monstre, effectuant un autre bruit lorsque l’arme toucha le fond, mais la créature semblait bien trop intelligente pour se laisser avoir par un tel leurre.
Léander, piégé sous la toile avec Amélia, tente de les sortir de là en essayant d’ouvrir un portail sous eux. Hélas, il n’y parvient pas et leur situation semble mener à un seul avenir… Leur mort, s’ils restent ainsi. Dans un dernier espoir, il a travaillé de concert avec Uriah pour les sauver lui et la vampyre. Il a utilisé ses dernières forces afin d’ouvrir un portail au-dessus de la tête de la créature, tandis qu’Uriah envoyait son feu à l’intérieur. Mettez cela sur le compte de l’adrénaline, mais la maîtrise de l’élémentaire fut exceptionnelle au point de ne brûler que la créature. Cela permit de la faire fuir, car la douleur subite causée la poussa à retourner dans son trou en poussant des cris de douleur. La créature était furieuse et c’était peu de le dire. La douleur se diffusait dans son corps en provenant de son dos, il ignorait ce qui l’avait touché, mais ça brûlait. Il retourna donc dans la fraîcheur de son antre, profitant de cela pour apaiser ses blessures. Il devait se montrer plus vif à l’avenir, car ses ennemis lui semblaient d’un coup bien plus redoutable.
En mettant leur force à contribution, avec l’aide du strinix, Poppy, Asteria, Emilia, Archer et Osiris, ils parvinrent à remonter Leander, ainsi qu’Amélia avec la toile. Tout le monde est un peu fatigué de cet effort, mais la force de tous leur a permis d’économiser une grande partie de leur énergie. Une nouvelle fois, avec l’aide du groupe, ils parvinrent à les dégager de la toile, les libérant de ce cocon collant et glacial. Séléna remonta à son tour, en dernier, veillant à ce que chacun des membres de l’expédition soit entier.
Mais il leur fallait désormais prendre une décision, car la créature n’allait assurément pas en rester là. Pour le moment, elle récupérait un peu de sa blessure, mais elle reviendrait assurément. Rester ici et combattre ? Partir rapidement sans demander son reste ? Les deux solutions étaient possibles, bien qu’elle entraînerait des conséquences différentes. Il ne faut cependant pas oublier que nos aventuriers ne sont plus au mieux de leur forme après cette entrée en matière compliquée.
Et n'oublions pas que la nuit se met doucement à tomber sur le marais...
MJ a écrit: Résumé des bonus / malus après ces actions :
• Uriah devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Leander devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Je devrais retirer -5 à mes résultats de dés, suite à la blessure causée à la créature.
• 3 joueurs pourront poster leurs actions, avant que la créature ne réagisse à nouveau.
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“Penser positif attire le positif, Isaure.” Voilà une phrase que mon père s’était fait un plaisir de de me répéter au moins cent fois lorsque j’étais encore sa fille. C’était un rêveur invétéré qui, malgré une vie pitoyable, avait toujours eu le don de se raccrocher aux petites choses et j’ai hérité ça de lui, en plus d’un humour douteux. En tout cas, le bourbier dans lequel nous nous trouvons semble brusquement moins profond. Même si je ne les connait pas bien voir mes camarades s’arracher à ce tronc d’arbre enlève un poids de mes épaules. J’ai l’impression de pouvoir enfin respirer librement même si, au fond, je sais que nous sommes loin d’être sortit d'affaires. Mais nous sommes encore en vie, les victimes sont en bien meilleur état que prévu et c’est l’essentiel.
Dès que le dernier des prisonniers passe la barrière d’écorce, je lâcha la corde. Le strinix siffle de mécontentement et je ne peux que l’imiter alors que mon bras me lance pour me rappeler que même si les points ont tenus ils sont loin d’être indolore. Une grimace m’échappe et je dois lutter pour ne pas aller palper ma peau gonflée. La dernière chose dont j’ai besoin c’est d’une infection au beau milieu de la nature alors que notre soigneur est au bord de l’épuisement. La corde retombe sans bruit sur le sol boueux et je me précipite vers l’englué le plus proche de moi. La toile qui les entoure est solide. Suffisamment pour résister à nos lames mais étrangement pas assez pour résister à la torsion qu’on leur inflige, à nos doigts qui les tirent avec force et à nos bras qui tremblent sous l’effort.
- Quelle merde ! Je peste tout en retirant une nouvelle couche de toile qui me semble infinie. Je l’aide d’abord à libérer un bras puis le second, vient ensuite le tour des jambes et enfin, l’ultime libération. A son terme j’ai le souffle court, le sang circule à nouveau dans mes doigts et mon corps à le mérite de s’être réchauffé. Hélas lorsque je relève le nez, je constate qu’il pleut toujours et que mes vêtements sont semblables à une seconde peau. Mais ce n’est rien à côté du soleil que je vois disparaître peu à peu, j’ai l’impression qu’il nous abandonne comme s’il préférait fuir avant de voir ce que la nuit nous réserve. Les camaïeux de rose et de parme qui jalonnent le ciel sont beaux mais la noirceur qui les précède est terrifiante.
Une fois mon compagnon d’infortune délivré, je me redresse et décroche mon arc de mes épaules. D’un battement d’aile, je reprend de la hauteur. La pluie ne semble pas décidée à s’arrêter et mes pieds s’arrachent à la boue dans un “spoch” bruyant.
- On ferait mieux de s’écarter… Je ne sais pas s’il s’agit d’instinct, de logique ou tout simplement de peur mais quelque chose me souffle que nous ne serons pas seuls bien longtemps. En vérité, je serais presque rassurée d'entendre encore la créature gémir de douleur mais je n’entends plus rien, seule la pluie continue de troubler le silence qui nous entoure. - Il faut que ceux qui ne peuvent pas se battre s'éloignent ! Ce n’est pas un ordre, mon regard est rivé sur celui de Séléna car c’est son aval à elle que j’attends. Elle hoche immédiatement la tête et je pince les lèvres, elle est du même avis que moi. Les mains tremblantes, je tire une flèche de mon carquois comme je l’ai appris et je l’encoche ; je sens que ça ne prendra pas longtemps avant que nous soyons fixés.
Dès que le dernier des prisonniers passe la barrière d’écorce, je lâcha la corde. Le strinix siffle de mécontentement et je ne peux que l’imiter alors que mon bras me lance pour me rappeler que même si les points ont tenus ils sont loin d’être indolore. Une grimace m’échappe et je dois lutter pour ne pas aller palper ma peau gonflée. La dernière chose dont j’ai besoin c’est d’une infection au beau milieu de la nature alors que notre soigneur est au bord de l’épuisement. La corde retombe sans bruit sur le sol boueux et je me précipite vers l’englué le plus proche de moi. La toile qui les entoure est solide. Suffisamment pour résister à nos lames mais étrangement pas assez pour résister à la torsion qu’on leur inflige, à nos doigts qui les tirent avec force et à nos bras qui tremblent sous l’effort.
- Quelle merde ! Je peste tout en retirant une nouvelle couche de toile qui me semble infinie. Je l’aide d’abord à libérer un bras puis le second, vient ensuite le tour des jambes et enfin, l’ultime libération. A son terme j’ai le souffle court, le sang circule à nouveau dans mes doigts et mon corps à le mérite de s’être réchauffé. Hélas lorsque je relève le nez, je constate qu’il pleut toujours et que mes vêtements sont semblables à une seconde peau. Mais ce n’est rien à côté du soleil que je vois disparaître peu à peu, j’ai l’impression qu’il nous abandonne comme s’il préférait fuir avant de voir ce que la nuit nous réserve. Les camaïeux de rose et de parme qui jalonnent le ciel sont beaux mais la noirceur qui les précède est terrifiante.
Une fois mon compagnon d’infortune délivré, je me redresse et décroche mon arc de mes épaules. D’un battement d’aile, je reprend de la hauteur. La pluie ne semble pas décidée à s’arrêter et mes pieds s’arrachent à la boue dans un “spoch” bruyant.
- On ferait mieux de s’écarter… Je ne sais pas s’il s’agit d’instinct, de logique ou tout simplement de peur mais quelque chose me souffle que nous ne serons pas seuls bien longtemps. En vérité, je serais presque rassurée d'entendre encore la créature gémir de douleur mais je n’entends plus rien, seule la pluie continue de troubler le silence qui nous entoure. - Il faut que ceux qui ne peuvent pas se battre s'éloignent ! Ce n’est pas un ordre, mon regard est rivé sur celui de Séléna car c’est son aval à elle que j’attends. Elle hoche immédiatement la tête et je pince les lèvres, elle est du même avis que moi. Les mains tremblantes, je tire une flèche de mon carquois comme je l’ai appris et je l’encoche ; je sens que ça ne prendra pas longtemps avant que nous soyons fixés.
- Résumé:
- Poppy aide les englués
- Elle indique à tout ceux qui sont proche du tronc et qui ne peuvent pas se battre de s'éloigner de l'entrée de la tanière
- Elle reprend de la hauteur et encoche une flèche, prête à réagir.
Khioné Skogstad
Maison des Maintes Eaux
- PNJ : Leander:
Reprenant peu à peu ses forces, bien qu'il ne se hasarderait pas de sitôt à ouvrir un portail à moins que la vie de quelqu'un en dépende, Leander se redressa en s'appuyant sur le manche de son arme. Autour de lui, l'atmosphère était devenue pesante. Le soulagement ressenti par le groupe après avoir extirpé les explorateurs pris au piège s'effaça bien vite quand une évidence les frappa toutes et tous : la créature reviendra à la charge. Elle avait peut-être battu en retraite, mais le groupe lui avait prouvé qu'il était une menace pour elle, et une menace qui arpentait son territoire.
Il n'y avait pas une seconde à perdre. Le regard dans le vide, il se remémora chaque détail de cette brève entrevue avec le monstre, à la recherche de la moindre information qui pourrait s'avérer utile et qu'il pourrait communiquer à ceux qui ont eu la chance de ne pas y participer. Quelques éléments se dégageaient, dont certains pouvaient être utiles. La bête n'avait visiblement pas d'yeux et semblait réagir fortement aux sons, donc le silence pouvait les protéger et il était possible, si nécessaire, de détourner son attention par un bruit violent. Ensuite, le feu, naturellement. La prestation d'Uriah avait été d'une efficacité redoutable, il s'agissait probablement là d'une faiblesse qu'ils pouvaient exploiter. Enfin, cette toile, aussi résistante que froide... Ils avaient eu toutes les peines du monde pour en libérer Amelia et lui-même, alors que faire si au beau milieu du combat, d'autres personnes se retrouvaient pris au piège de la même façon ?
Le faucheur eut une idée. Si le feu était si efficace contre cette créature et que la toile exhalait une fraicheur surnaturelle, peut-être que les flammes étaient la solution ? Prenant une brindille sur le sol, il en enduisit l'extrémité d'un peu de la toile qui les emprisonnait plus tôt, et se dirigea vers le foyer allumé précédemment par son élémentaire favori pour sécher les affaires des explorateurs restés à la surface. Précautionneusement, il approcha la substance de la flamme, et à la seconde où les deux se rencontrèrent, le feu prit d'assaut la toile, l'embrasa et se répandit en une fraction de seconde jusqu'à la brindille sèche qui s'enflamma à son tour. Sous la surprise, Leander lâcha le petit bout de bois qui vint s'écraser dans le feu et s'y consumer. Le verdict était formel : la toile brulait très, très bien. Trop bien pour qu'il soit envisageable d'utiliser le feu pour libérer un explorateur pris au piège, hélas...
Le faucheur eut une autre idée. Ils avaient de la toile extrêmement inflammable, et ils savaient par où le montre, sensible aux flammes, allait sortir d'une minute à l'autre.
- "Uriah ? J'ai peut-être une ébauche de plan... Ce n'est pas la plus subtile ni la plus élégante des idées que j'ai pu avoir mais sommes-nous vraiment en position de faire les difficiles ?" Il réprima un petit rire vaguement nerveux. "Cette toile, vois-tu, flambe très bien. Plaçons ce qu'il en reste tout autour de l'entrée du tunnel, et quand la créature la franchira, enflamme la toile. Ca devrait nous faire gagner un peu de temps, la blesser avec un peu de chance. La pluie est bien trop forte pour que les flammes s'étendent à la végétation environnante de toute façon, alors nous n'avons pas grand chose à y perdre..."
Leander s'attela à la tâche. A l'aide d'une grosse branche morte qui gisait un peu plus loin, il traina, en prenant soin de ne pas s'y coller de nouveau, autant de toile que possible vers l'entrée de la tanière, et en tapissa le contour. Il héla quelques membres du groupe qui vinrent l'aider, et la tâche ne prit guère longtemps. Entre deux allers-retours, il en profita pour partager les bribes de connaissances qu'il avait pu rassembler sur leur adversaire.
Une fois leur œuvre terminée, pendant qu'Uriah prenait de son côté aussi les choses en main, il balaya du regard ce qui serait le lieu de leur premier affrontement pour cette première expédition. Pas idéal, loin de là, mais il y avait quelques éléments qui pourraient jouer en leur faveur. Il échangea quelques mots avec Séléna, avant de transmettre à la troupe les recommandations de la Sentinelle, pendant que cette dernière se préparait elle-même à l'affrontement, en première ligne.
- "N'oubliez pas que la créature est certainement aveugle et se repère au son. Restez tous suffisamment éloignés les uns des autres pour ne pas être touchés à plusieurs par un même jet de toile. Les archers, tenez vous près d'une couverture derrière laquelle vous cacher si la créature projette quoi que ce soit dans votre direction. Nous ne savons pas encore tout ce dont elle est capable, alors restez sur vos gardes, et protégez vous les uns les autres..."
Concentré sur l'affrontement à venir et galvanisé par l'anticipation, Leander ne sentait plus autant le poids de la fatigue sur ses épaules. Il devrait toutefois se passer de ses capacités de faucheur pour ne pas la voir resurgir aussi vite qu'elle s'était dissipée, et il en était conscient, mais il était en état de se battre. Il reprit son arme d'hast avec confiance, et se plaça en seconde ligne, de façon à être en position pour aider ceux qui seraient aux premières loges, et de barrer la route de l'ennemi s'il venait à vouloir s'en prendre aux archers, ou pire, à ceux qui n'étaient pas à même de combattre. Sa détermination était aussi ferme que sa poigne sur la hampe de sa pertuisane, mais restera-t-elle aussi inflexible face à cette monstruosité ?
- Résumé:
- - Leander, avec les éléments qu'il a, se dit que si ça se trouve, la toile peut être dissipée facilement par le feu pour libérer quelqu'un pris au piège dedans. Il fait une petite expérience et découvre que ça brule beaucoup trop bien pour ça, mais...
- Il se dit que ça ferait un super piège improvisé en 2 minutes. Il appelle les courageux à l'aider à placer autant de toile que possible sur le contour de l'entrée du tunnel, pour qu'Uriah l'enflamme quand le monstre passera.
- Il transmet les infos qu'il a pu découvrir sur la bête pendant sa mésaventure (probablement aveugle, se repère au son, craint le feu et lance de la toile super résistante).
- Il s'entretient avec Séléna qui se prépare de son côté, et transmet les recommandations stratégiques de la Sentinelle au reste du groupe (à savoir ne pas rester trop proches les uns des autres, les archers derrière un arbre ou une autre couverture, utiliser le silence/les bruits à leur avantage, et se couvrir les uns les autres)
Jets de dés sur ce tour : aucun
Emilia Słoneczko
Maison du Ciel et du Souffle
ASTERIA
Asteria était tombée assise dans l'herbe, exténuée de la suite des événements. Et cette pluie infernale venait rendre le tout quasiment grotesque, comme si on les avait observé depuis la seconde ou ils étaient sortis et qu'a l'instant ou ils avaient été trop loin, on leur avait posé cette masse d'eau sur les épaules. Ca diminuait les sens, c’était un gros malus pour ceux qui pouvaient voler, ça donnait froid et ça consommait d'avantage d'énergie.
Elle posa les yeux sur Leander qui semblait tout juste reprendre son souffle après la mésaventure en bas. Elle aurait bien voulu aller prendre de ses nouvelles, mais il fut vite évident qu'ils n'avaient pas le temps de discuter. Le monstre voulait finir le travail. L'araignée, ou peut importe ce que c’était, n'avait sans aucun doute pas apprécier de se faire rotir de la sorte. Elle se releva donc, passant un coup de langue sur le sang qui s'etait accumulé sur ses mains aprés sa mésaventure avec la corde, en bas, et elle attrapa son arc qu'elle serra fermement.
- Je peux participer aussi !
En entendant Leander discuter d'un plan, elle avait songé qu'elle pouvait enfin servir a quelque chose également. C’était son moment de gloire ! Elle n’était pas une débutante après tout ! Elle, elle avait commencé l'exploration avant même que plusieurs des membres du groupe ne soit en Ozena. Jamais officiellement dans une organisation, juste elle seule. Mais dans sa tête, c’était une expérience qui était primordiale pour la suite des événements. Des situations de crise, elle en avait connu. C’était pour cela qu'elle n’était pas particulièrement stressée, sans doute. Elle gardait parfaitement son sang froid.
- Je vais tirer ! Laissez moi faire ! Je vais l'enflammer, la toile !
Son camarade était déjà fatigué de l'exploit qu'il venait de faire. Et le second, également, avait pourtant prit sur lui pour mettre la toile en place. Elle était une des meneuses, elle devait montrer l'exemple ! Elle attrapa une de ses flèches et commença a réfléchir a la meilleure façon de l'enflammer, avant d'enrouler un petit bout de tissu non pas sur la pointe, mais juste en dessous, pour ne pas diminuer ses propriétés. On ne savait jamais, peut être qu'au delà d'enflammer, elle pourrait aussi toucher la créature.
Le feu de camp était toujours intact visiblement. Le vent faisait chavirer les flammes mais pas assez pour que le déluge ne l'ai totalement eteint. Elle alla droit par la, alors qu'une bonne partie du groupe s'écartait de l'ouverture, dans l'attente de l'arrivée de la créature. Elle continua a réfléchir avec les informations dont elle disposait.
Si la bête était vraiment aveugle, le bruit des flammes, en plus de la blesser, allait peut être totalement la désorienter. Ce serait l'occasion parfaite de la tuer. Ils n'avaient pas pu voir exactement le moindre point faible sur son corps, du peut qu'il l'avait eu en ligne de mire. Elle avait envie de la voir, de l'étudier. Peut etre que certain morceau de son corps serait utile pour ses potions et ses préparations ! Ils étaient peut etre face a une découverte majeur ! Et si ca ce trouve, en continuant, ils allaient croisés ce genre de bestioles régulièrement, alors il fallait bien apprendre a la combattre.
- Je suis prête !
Avec l'agilité de sa race, elle enflamma la flèche a la seconde ou le bruit de la bête fut audible. Avant même qu'elle ne sorte vraiment, Asteria couru pour s'éloigner, a la limite de l'abri de l'arbre pour ne pas que la flèche s’éteigne. Ça faisait chaud sur ses doigts, et ça donnait envie de tirer a la va vite mais elle patienta, en coupant soudainement sa respiration pour viser.
C’était peut être ses attributs bestiales qui l’aidèrent, son œil un tant soi peu plus aiguisé que la moyenne, ou bien simplement l’adrénaline du moment qui la fit tirer avec autant de succès. Avec sa force amélioré, elle visa droit ou etait la toile, la ou elle etait le plus large pour etre certaine de la toucher.
Car la substance s'enflamma comme du petit bois sec. Elle poussa un cri de joie devant sa reussite.
- Résumé du tour:
- Asteria décide de s'occuper d'allumer la toile, et enflamme une fleche qu'elle tire vers la créature, a la fois pour enflammer la toile, ce qu'elle reussit.
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✧ 17:20 PM • Pluie • 5°C ✧
Tout le monde est parvenu à sortir de ce tronc et les actions s’enchaînent. Poppy s’envole, afin de bénéficier d’une position stratégique afin de pouvoir attaquer la créature. Leander, quant à lui, tente de placer la toile autour du trou du tronc, mais malheureusement, son état ne lui permet pas de la positionner correctement. Pendant ce temps, Asteria bande son arc et dès qu’elle voit la créature sortir, elle tente le tout pour le tout. Enflammant la pointe de sa flèche et l’envoyant droit dans la toile, qui s’embrase brusquement.
✧ ⎯ ✧
La créature est folle de rage, elle compte bien se venger de ceux qui ont osé la blesser alors qu’elle se trouvait sur son territoire. La douleur s’est quelque peu atténuée, après quelques minutes passées dans son antre, mais son dos pulse toujours au rythme de son cœur. Elle entend du bruit là-haut, des voix qui s’expriment et bien qu’elle ne comprenne aucun mot, elle sait qu’ils sont plusieurs. Alors, discrètement, elle remonte doucement en dehors de sa cachette, elle prend garde. Lorsqu’elle est enfin sortie de son trou, elle ouvre ses sens, prenant garde au moindre bruit, à la moindre sensation. Rien ne semble l’attendre ici, alors elle continue doucement, sûrement. Elle emprunte la sortie du tronc et arrive vers l’extérieur. Là, la vie dans les marais semble se faire subitement silencieuse. Plus aucun bruit ne retenti, comme si les marais savaient ce qui venait de sortir.
Elle renifle et pousse un grognement, elle sent sa toile, juste là, près de la sortie. Elle connaît ses propres pièges et ne marchera pas dedans. Pourtant, elle entendit un sifflement et le temps de se rendre compte que le danger arrivait, il est déjà là. Quelque chose crépite à côté d’elle et soudain de la chaleur, une chaleur abominable qui enflamme ses jambes et ses bras. La créature hurle de douleur et sort immédiatement du trou pour retrouver la terre ferme. Elle a mal, elle a tellement mal. La créature fait un grand mouvement de sa main droite, ses griffes acérées espérant déchirer quelque chose, un ennemi. Mais hélas, elle ne rencontre rien, que le vide. Alors elle se déplace encore, reculant vers les arbres, elle sait que cela pourra lui offrir une certaine protection. Mais elle est déjà affaiblie et elle sait qu’elle est en désavantage certain, que faire ? Combattre ? Ou fuir ?
✧ ⎯ ✧
La toile brûle comme du petit-bois et se trouvant près de la souche d’arbre, celle-ci s’enflamme également, produisant un début de brasier infernal. Heureusement, la pluie empêche le brasier de se répandre trop rapidement, mais peut-être, faudra-t-il intervenir, au risque de voir la forêt brûler.
MJ a écrit: Résumé des bonus / malus après ces actions :
• Uriah devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Leander devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Je devrais retirer -5 à mes résultats de dés, suite à la blessure causée à la créature.
- Lancés des dés:
• Dé afin de sortir du tronc sans se prendre dans la toile : 56 (-5) = 51 réussite.
• Dé d'attaque : 49 (-5) = 44 échec.
• Dé pour la propagation du feu à la souche : 57 réussite.
Amelia Gouttenoire
Maison de la Flamme et de l'Ombre
On va peut-etre pas tous crever
Novembre 1, 118
Cette foutue toile était d'une épaisseur à étouffer. Grasse, collante, répugnante de froideur, l'engeance gluante qui les clouait au sol semblait sortie tout droit d'un enfer glacé et inhospitalier. Amelia tenta bien d'aider le groupe à les en libérer, mais la toucher revenait à s'enfoncer dans un piège à colle jusqu'au cou et bien vite, elle fut contrainte d'abandonner, s'en remettant aux autres qui parvinrent bien mieux à les en extirper. Mais l'heure n'était pas au relâchement, non. L'heure était venue pour eux de l'affronter, cette chose sans visage qu'elle ne tarderait pas à rencontrer. Et si Amelia s'était longuement entraînée pour ce moment, pas même le pendentif de la sorcière ne parvenait à occulter cette peur sourde qui lui bouffait maintenant les entrailles. Car faire des petites sorties entre recrues était une chose, braver les horreurs que cette nouvelle terre avait accouché en était d'autres et à peine ont-ils le temps de respirer, que déjà, tout le monde se met en branle, chacun rejoignant sa place, se mettant à couvert et Amelia ne pense plus.
Seuls ses muscles la guident et sans attendre, tirant son arc de son dos, elle encoche une flèche, les jambes mues par une volonté de vivre si forte que même le batman aurait été fier. Les archers se mettent à couvert, alors elle les rejoint, cherchant un arbre en lisière de clairière derrière lequel s'abriter et du coin de l'oeil, elle voit bien Leander tenter quelque chose, mais son seul intérêt désormais est de tous les protéger. Même si elle ignore de quoi, de quelle horreur, son instinct le sait, l'heure n'était plus à bavasser.
Bandant son arc quand les vibrations à l'orée du trou font dresser les cheveux dans sa nuque, la vampyre retient son souffle, découvrant avec le reste du groupe l'aspect de l'horreur. La forêt elle même s'est tu et si il y a bien une seconde de flottement dans laquelle la majesté démoniaque de la créature fascine tout le monde, bien vite, sa dangerosité se montre et le temps se remet à s'écouler. De nouveau présente, loin de cette micro seconde de fascination morbide, Amelia tend de nouveau la corde, cherchant le meilleur angle de tir pour atteindre la bête. Il ne faut pas longtemps avant que la flèche parte, fendant l'air dans un sifflement, mais la mine contrite de la vampyre démontre qu'elle n'était pas sûre que le coup touche, avec toute cette pluie, cette angoisse et quand la pointe se fiche dans la jambe droite du monstre, lui tirant un cri, enfin Amelia respire. Mais toujours muette d'angoisse, elle encoche alors déjà une autre flèche, car on lui avait appris que tant que la chose bouge, il fallait continuer à tirer.
Cette foutue toile était d'une épaisseur à étouffer. Grasse, collante, répugnante de froideur, l'engeance gluante qui les clouait au sol semblait sortie tout droit d'un enfer glacé et inhospitalier. Amelia tenta bien d'aider le groupe à les en libérer, mais la toucher revenait à s'enfoncer dans un piège à colle jusqu'au cou et bien vite, elle fut contrainte d'abandonner, s'en remettant aux autres qui parvinrent bien mieux à les en extirper. Mais l'heure n'était pas au relâchement, non. L'heure était venue pour eux de l'affronter, cette chose sans visage qu'elle ne tarderait pas à rencontrer. Et si Amelia s'était longuement entraînée pour ce moment, pas même le pendentif de la sorcière ne parvenait à occulter cette peur sourde qui lui bouffait maintenant les entrailles. Car faire des petites sorties entre recrues était une chose, braver les horreurs que cette nouvelle terre avait accouché en était d'autres et à peine ont-ils le temps de respirer, que déjà, tout le monde se met en branle, chacun rejoignant sa place, se mettant à couvert et Amelia ne pense plus.
Seuls ses muscles la guident et sans attendre, tirant son arc de son dos, elle encoche une flèche, les jambes mues par une volonté de vivre si forte que même le batman aurait été fier. Les archers se mettent à couvert, alors elle les rejoint, cherchant un arbre en lisière de clairière derrière lequel s'abriter et du coin de l'oeil, elle voit bien Leander tenter quelque chose, mais son seul intérêt désormais est de tous les protéger. Même si elle ignore de quoi, de quelle horreur, son instinct le sait, l'heure n'était plus à bavasser.
Bandant son arc quand les vibrations à l'orée du trou font dresser les cheveux dans sa nuque, la vampyre retient son souffle, découvrant avec le reste du groupe l'aspect de l'horreur. La forêt elle même s'est tu et si il y a bien une seconde de flottement dans laquelle la majesté démoniaque de la créature fascine tout le monde, bien vite, sa dangerosité se montre et le temps se remet à s'écouler. De nouveau présente, loin de cette micro seconde de fascination morbide, Amelia tend de nouveau la corde, cherchant le meilleur angle de tir pour atteindre la bête. Il ne faut pas longtemps avant que la flèche parte, fendant l'air dans un sifflement, mais la mine contrite de la vampyre démontre qu'elle n'était pas sûre que le coup touche, avec toute cette pluie, cette angoisse et quand la pointe se fiche dans la jambe droite du monstre, lui tirant un cri, enfin Amelia respire. Mais toujours muette d'angoisse, elle encoche alors déjà une autre flèche, car on lui avait appris que tant que la chose bouge, il fallait continuer à tirer.
- Résumé:
- - Les copains sortent Amelia et Leander de la toile
- Elle va se poster avec les archers à couvert derrière un arbre
- Décoche une flèche et touche le monstre à la cuisse droite (Jet 50)
Feat les compteurs de mouches
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La première exploration
Dans les yeux de ses camarades explorateurs, Séléna lisait une détermination sans faille, un instinct de survie presque animal. Le sourire qui étirait mollement ses lèvres avait disparu, laissant place à une grimace de frustration, arquant ses sourcils légèrement en avant. Les jambes encore tremblantes d'avoir escaladé le tunnel en bois menant au refuge de la bête, la sentinelle se mit à analyser le terrain autour d'eux ainsi que la position que chacun prenait. Son regard croisa celui de Poppy, à laquelle elle accorda sa bénédiction pour sa décision plus qu'intelligente malgré l'urgence, et elle dut repousser l'inquiétude qui grandissait en elle par rapport à la blessure que la recrue s'était faite à leur départ. Le temps lui manquait pour se consacrer aux émotions qui bataillaient dans son esprit, fort heureusement, elle fut ramenée à la réalité par la voix de Leander, venu quérir ses recommandations pour la suite des événements. Forte de son expérience et de son entraînement militaire, elle fut la plus brève et la plus concise possible. Les ordres étaient clairs : si la toile brûlée ne suffisait pas à mettre à mal la créature, ils devraient condamner l'entrée du tunnel ainsi que toutes les découvertes qu'elle pouvait contenir. Une perspective qui ne l'enchantait guère, néanmoins la nymphe ne pensait ni à son petit bonheur personnel ni à la curiosité de ses compagnons. Morts, ils ne pourraient apporter aucune information à Azamyr.
Séléna fit un pas sur le côté pour s'écarter du chemin de la flèche enflammée, restant à proximité du trou dans l'éventualité où la maudite araignée aveugle déciderait de précipiter l'affrontement. La pluie battante plaqua sa chevelure argentée contre ses joues, se mêlant à sa sueur. Son souffle cessa de saccader, remplacé par une respiration infiniment longue. La sentinelle attendait patiemment, sa main glissant sur le fourreau de sa deuxième épée qu'elle dégaina le plus silencieusement possible. Ses doigts, agiles, se dirigèrent vers une des poches de sa sacoche de laquelle elle sortit une fiole de poison paralysant. Dans un mouvement lent et méticuleux, s'aidant d'un bout de tissu qu'elle arracha de sa manche, elle en badigeonna allègrement sa lame et attendit patiemment que le silence soit brisé par l'impatience du monstre qui les attendait, gorgé d'égo et de la rage de défendre son territoire. Comme la nymphe le prévoyait, elle ne se fit pas attendre et fut cueillie par la chaleur des flammes dansantes à l'entrée du tunnel, suivie par un hurlement de douleur venu tout droit des limbes. Rapidement, elle s'éloigna de son foyer pour se diriger vers la forêt, enflammant cette dernière sur son passage, ce qui fit tiquer la sentinelle qui dut se retenir de hurler à ses camarades de trouver un moyen de contenir le feu. La créature manquait d'œils, mais certainement pas d'oreilles, et marquer sa position ainsi aurait été une condamnation brutale. À pas de loup, Séléna s'approcha. Sa tentative était dangereuse, à la limite de la folie. Pourtant, dans son dos, elle pouvait presque sentir le souffle chaud de ses camarades. Ils ne l'abandonneraient pas. Aussi aveugle que son adversaire, la sentinelle fit le choix de leur faire confiance et leva sa lame dans les airs. Un murmure s'échappa d'entre ses lèvres, une prière dissimulée derrière un supplice. « Enos, viens quérir ce qui te revient de droit. ». Et d'un geste précis, elle asséna un coup directement sur le crâne de la bête, espérant la condamner au destin funèbre qui avait été, l'espace d'un instant, le leur.
Séléna fit un pas sur le côté pour s'écarter du chemin de la flèche enflammée, restant à proximité du trou dans l'éventualité où la maudite araignée aveugle déciderait de précipiter l'affrontement. La pluie battante plaqua sa chevelure argentée contre ses joues, se mêlant à sa sueur. Son souffle cessa de saccader, remplacé par une respiration infiniment longue. La sentinelle attendait patiemment, sa main glissant sur le fourreau de sa deuxième épée qu'elle dégaina le plus silencieusement possible. Ses doigts, agiles, se dirigèrent vers une des poches de sa sacoche de laquelle elle sortit une fiole de poison paralysant. Dans un mouvement lent et méticuleux, s'aidant d'un bout de tissu qu'elle arracha de sa manche, elle en badigeonna allègrement sa lame et attendit patiemment que le silence soit brisé par l'impatience du monstre qui les attendait, gorgé d'égo et de la rage de défendre son territoire. Comme la nymphe le prévoyait, elle ne se fit pas attendre et fut cueillie par la chaleur des flammes dansantes à l'entrée du tunnel, suivie par un hurlement de douleur venu tout droit des limbes. Rapidement, elle s'éloigna de son foyer pour se diriger vers la forêt, enflammant cette dernière sur son passage, ce qui fit tiquer la sentinelle qui dut se retenir de hurler à ses camarades de trouver un moyen de contenir le feu. La créature manquait d'œils, mais certainement pas d'oreilles, et marquer sa position ainsi aurait été une condamnation brutale. À pas de loup, Séléna s'approcha. Sa tentative était dangereuse, à la limite de la folie. Pourtant, dans son dos, elle pouvait presque sentir le souffle chaud de ses camarades. Ils ne l'abandonneraient pas. Aussi aveugle que son adversaire, la sentinelle fit le choix de leur faire confiance et leva sa lame dans les airs. Un murmure s'échappa d'entre ses lèvres, une prière dissimulée derrière un supplice. « Enos, viens quérir ce qui te revient de droit. ». Et d'un geste précis, elle asséna un coup directement sur le crâne de la bête, espérant la condamner au destin funèbre qui avait été, l'espace d'un instant, le leur.
- Résumé:
- Objets utilisés :
- Fleur d'Arendel marquée à la bibliothèque Au-delà du savoir
- Poison paralysant
Résumé :
Séléna prend les devants après la sortie du monstre et assène un coup violent sur le crâne de la créature après avoir badigeonné sa lame de poison paralysant.
Jet de dés
- 27 (premier tour)
- 76 (donner un coup sur la créature)
- 6 (1d6, elle tape la tête)
Codage par Eirôn
Emilia Słoneczko
Maison du Ciel et du Souffle
Tout allait très vite autour d'eux. Alors qu'ils venaient a peine de faire sortir les prisonniers du trou, c’était déjà l'agitation pour se préparer au deuxième round. Le monstre n’était sans doute pas très content de ce qu'on lui avait fait, et elle allait sans doute crier vengeance. Elle se prépara a se défendre, sans pour autant pouvoir masquer la fatigue qui lui étreignait les épaules.
Elle qui avait l'habitude de voler longtemps était un peu étonnée par la fatigue que cela avait provoqué chez elle. C’était peut être la pression, ou un élément extérieur sur lequel elle ne pouvait pas mettre le doigt. Dans tout les cas, il fallait faire avec pour l'instant. Alors que tout le monde était en train de se préparer, elle ajusta également son arme.
Un instant plus tard, alors qu'elle avait reculé un peu plus loin que le trou, la ou on avait enrubanné de la toile pour la prendre a son propre piege, la monstruosité apparu a leurs yeux. C'etait vraiment une bete terrifiante, qu'elle n'aurait pas aimé croisé seule. C'etait d'autant plus effrayant qu'ils n'etaient meme pas si loin de la ville. Ils n'avaient pas fait une journée entiere de voyage encore. Si ca vivait aussi proche, alors c'etait une bonne chose qu'elle ai été éliminé. Les habitants pourraient dormir d'avantage sur leurs deux oreilles.
Il fallait encore l'achever, et ce fut d'abord une flèche qui enflamma les débats, et la créature qui commença a se débattre dans les flammes. Elle avait poussé un cri strident en s'échappant vers les arbres. Il ne fallait absolument pas la laisser s'échapper. Elle commença a avancer, sans pouvoir courir aussi vite qu'elle l'aurait fait dans n'importe quelle situation autre. Cette sensation d’être diminuée était agaçante.
Mais ça valait peut être mieux car elle aurait pu être dans la trajectoire d'une première flèche qui ajusta l'épaule du monstre déjà mal en point. Sans pouvoir voir qui en était le tireur, le tir etait splendide. Elle reprit cependant sa route, sans pouvoir arriver avant que Selena ne prenne les devant.
Emilia ralentit des deux pieds, de peur de frapper sa camarade, et ajusta son coup un peu dans le vide, en s'éloignant aussi vite qu'elle etait arrivé. Ce court moment d’incompréhension la fit se prendre les pieds l'un dans l'autre et elle tomba assise d'une façon qui la fit rougir très légèrement.
De toute manière, les combattants n'avaient visiblement pas besoin d'un coup supplémentaire. Selena avait parfaitement ajusté la tete de la créature, et depuis ou elle se trouvait, elle pouvait voir qu'un autre tireur s’apprêtait a ajuster l'araignée humanoïde.
Elle se redressa, passant la main sur son front mouillé, en abaissant son arme. C'etait fini pour cette fois. Il ne restait que le soulagement, et une pointe de frustration de n'avoir pas eu l'occasion de servir a quoi que ce soit.
Elle qui avait l'habitude de voler longtemps était un peu étonnée par la fatigue que cela avait provoqué chez elle. C’était peut être la pression, ou un élément extérieur sur lequel elle ne pouvait pas mettre le doigt. Dans tout les cas, il fallait faire avec pour l'instant. Alors que tout le monde était en train de se préparer, elle ajusta également son arme.
Un instant plus tard, alors qu'elle avait reculé un peu plus loin que le trou, la ou on avait enrubanné de la toile pour la prendre a son propre piege, la monstruosité apparu a leurs yeux. C'etait vraiment une bete terrifiante, qu'elle n'aurait pas aimé croisé seule. C'etait d'autant plus effrayant qu'ils n'etaient meme pas si loin de la ville. Ils n'avaient pas fait une journée entiere de voyage encore. Si ca vivait aussi proche, alors c'etait une bonne chose qu'elle ai été éliminé. Les habitants pourraient dormir d'avantage sur leurs deux oreilles.
Il fallait encore l'achever, et ce fut d'abord une flèche qui enflamma les débats, et la créature qui commença a se débattre dans les flammes. Elle avait poussé un cri strident en s'échappant vers les arbres. Il ne fallait absolument pas la laisser s'échapper. Elle commença a avancer, sans pouvoir courir aussi vite qu'elle l'aurait fait dans n'importe quelle situation autre. Cette sensation d’être diminuée était agaçante.
Mais ça valait peut être mieux car elle aurait pu être dans la trajectoire d'une première flèche qui ajusta l'épaule du monstre déjà mal en point. Sans pouvoir voir qui en était le tireur, le tir etait splendide. Elle reprit cependant sa route, sans pouvoir arriver avant que Selena ne prenne les devant.
Emilia ralentit des deux pieds, de peur de frapper sa camarade, et ajusta son coup un peu dans le vide, en s'éloignant aussi vite qu'elle etait arrivé. Ce court moment d’incompréhension la fit se prendre les pieds l'un dans l'autre et elle tomba assise d'une façon qui la fit rougir très légèrement.
De toute manière, les combattants n'avaient visiblement pas besoin d'un coup supplémentaire. Selena avait parfaitement ajusté la tete de la créature, et depuis ou elle se trouvait, elle pouvait voir qu'un autre tireur s’apprêtait a ajuster l'araignée humanoïde.
Elle se redressa, passant la main sur son front mouillé, en abaissant son arme. C'etait fini pour cette fois. Il ne restait que le soulagement, et une pointe de frustration de n'avoir pas eu l'occasion de servir a quoi que ce soit.
- Résumé::
- Emilia se foire et regarde les autres finir le boulot
Eos Saysanasy
Maison des Maintes Eaux
PNJ Osiris
C'est la merde, c'est la merde!
Entre mon travail foutu par la satanée pluie qui nous tombe dessus et le trou maudit où le gros du groupe avait failli y passer, On passait de catastrophe en catastrophe. Et si la tétanie m'avait pris lorsque les autres s'étaient précipités pour aider, quand la corde passe dans mes mains je tire avec force jusqu'à ce qu'on voit les têtes remonter de l'enfer et le tunnel faucheusien recracher deux compères, j'arrive de nouveau à respirer.
Il fallait donc se battre à l'air libre, et tandis que chacun se prépare à coups de flèches, de feu et de toiles, je vais chercher dans mon joli sac bien gentiment posé sous un arbre et le vide, maugréant... Mais elle est où mon arme?!
Alors quand la bête sort, elle est neutralisée aussi sec tandis que je regarde dans mes papiers (les feuilles blanches, c'est vicieux: on peut cacher beaucoup de choses sous des feuilles blanches!), et tandis que les sentinelles plantent des trucs dedans j'arrive au fond du sac bredouille.
"MAIS MERDEUHHH!"
Je remet tout dans le sac en lâchant mes plus beaux jurons et une fois celui-ci refait... Je vois mon épingle bien rangée dans son étui, adossé à l'arbre à 30 degrés du sac. Quel boulet!
Anastasia Duchêne
Maison de la Terre et du Sang
Des hauts et des bas. Ou plutôt des très hauts et des très bas. Si toute l’expédition est sous cet augure on peut dire qu’on ne va pas s’ennuyer. Et en même temps vu les efforts demandés pour se sortir du premier problème je crois que j’aimerais bien m’ennuyer un peu. Allons, qui je vais bien pouvoir faire croire ça. D’une manière ou d’une autre nous tous qui sommes ici, qui nous sommes portés volontaires pour cette expédition, cherchons l’aventure. Peut-être pas la même aventure pour tout le monde mais l’idée est la. Et en termes d’aventure on ne peut pas dire être déçus. La réaction d’Astéria me tire un sourire. “Ce n’est pas comme si on avait commencé cette histoire en étant très subtiles de toute façon. Je pourrais bien essayer de faire croire que je l’ai été mais l’intérieur de l’arbre et ses braises ne seraient sans doute pas d’accords.” Je me relève et m’éloigne de quelques pas du feu, laissant la place à notre archère volontaire. “À vous madame, vous avez quartier libre, brûlez nous tout ça. Bon, peut-être pas tout, juste Akendeya, pour le reste on va essayer de rester en bon terme avec mère nature… Autant que faire se peut du moins.” Et vu ce qui nous tombe dessus, elle a l’air d’avoir un message à nous faire passer. Un problème à la fois, on a plus urgent que ‘une petite pluie’
Le début du plan n’est pas une nette réussite, sans blâmer mon collègue au vu de son état j’aurais pu parier sur ce résultat le reste en revanche… Je vais pas mentir, elle m’a surpris. Pas que je remette en cause ses capacités, personne n’est là par hasard mais le résultat est largement supérieur à ce qu’on avait prévu. Et ils ne manquent pas d’en profiter. On reconnaît l’efficacité de l’entraînement des combattants y’as pas à dire. Quelques secondes, quelques passes d’armes et l’affaire est réglée, comme s’il n’y avait jamais eu le moindre souci, comme si cette créature n’avait jamais représenté le moindre souci une fois l’effet de surprise passé. C’est peut-être bien vrai d’ailleurs. En attendant, ces flammes sur l’arbre m’inquiètent, aussi énervée qu’elle puisse l’être mère nature ne semble pas réussir à les calmer seule.
“Parfait, un grand bravo à tout le monde, un problème de moins à gérer. En récompense on a un super endroit où passer la nuit. S’il n’a pas cramé d’ici la.” Petit sourire à notre archère. “T’inquiète pas, t’as fait ce qu’il fallait je m’occupe de régler les derniers détails. Si y’as des blessés ou quoi que ce soit installez vous à côté du camp j’arrive dans un instant pour regarder tout ça. Enfin…” Mon regard passe sur le groupe, mon sourire s’élargissant à chaque nouvelle personne dont je croise le regard. “En dehors d’une petite frayeur et quelques contusions pour deux d’entre nous j’ai pas l’impression qu’il y ait vraiment besoin de soin. On va pouvoir donner des cours d’efficacité aux veilleurs en rentrant si on continue comme ça.” Le crépitement du bois me ramène à la réalité, avant de parler de cours d’efficacité il serait judicieux d’en faire preuve. “Si jamais, je dis bien si jamais, c’est juste un au cas où, préparez peut-être un récipient ou deux à remplir d’eau et à jeter dessus. J’suis quand même meilleur pour allumer des flammes et le coeur des gens que pour les éteindre.” Ce faisant j’avance vers le foyer, juste à portée de pouvoir et commence à me concentrer sur le feu, cherchant à le restreindre, empêcher sa propagation et réduire sa taille. Doucement, calmement, et, surtout, en me concentrant malgré cette pluie à la con qui à l’air de s’être donné la mission divine de me faire chier et de ne surtout pas faire son travail à savoir faire respecter le règne de l’eau sur le feu et l’éteindre. Elle aussi elle est douée pour faire naître des émotions.
Le début du plan n’est pas une nette réussite, sans blâmer mon collègue au vu de son état j’aurais pu parier sur ce résultat le reste en revanche… Je vais pas mentir, elle m’a surpris. Pas que je remette en cause ses capacités, personne n’est là par hasard mais le résultat est largement supérieur à ce qu’on avait prévu. Et ils ne manquent pas d’en profiter. On reconnaît l’efficacité de l’entraînement des combattants y’as pas à dire. Quelques secondes, quelques passes d’armes et l’affaire est réglée, comme s’il n’y avait jamais eu le moindre souci, comme si cette créature n’avait jamais représenté le moindre souci une fois l’effet de surprise passé. C’est peut-être bien vrai d’ailleurs. En attendant, ces flammes sur l’arbre m’inquiètent, aussi énervée qu’elle puisse l’être mère nature ne semble pas réussir à les calmer seule.
“Parfait, un grand bravo à tout le monde, un problème de moins à gérer. En récompense on a un super endroit où passer la nuit. S’il n’a pas cramé d’ici la.” Petit sourire à notre archère. “T’inquiète pas, t’as fait ce qu’il fallait je m’occupe de régler les derniers détails. Si y’as des blessés ou quoi que ce soit installez vous à côté du camp j’arrive dans un instant pour regarder tout ça. Enfin…” Mon regard passe sur le groupe, mon sourire s’élargissant à chaque nouvelle personne dont je croise le regard. “En dehors d’une petite frayeur et quelques contusions pour deux d’entre nous j’ai pas l’impression qu’il y ait vraiment besoin de soin. On va pouvoir donner des cours d’efficacité aux veilleurs en rentrant si on continue comme ça.” Le crépitement du bois me ramène à la réalité, avant de parler de cours d’efficacité il serait judicieux d’en faire preuve. “Si jamais, je dis bien si jamais, c’est juste un au cas où, préparez peut-être un récipient ou deux à remplir d’eau et à jeter dessus. J’suis quand même meilleur pour allumer des flammes et le coeur des gens que pour les éteindre.” Ce faisant j’avance vers le foyer, juste à portée de pouvoir et commence à me concentrer sur le feu, cherchant à le restreindre, empêcher sa propagation et réduire sa taille. Doucement, calmement, et, surtout, en me concentrant malgré cette pluie à la con qui à l’air de s’être donné la mission divine de me faire chier et de ne surtout pas faire son travail à savoir faire respecter le règne de l’eau sur le feu et l’éteindre. Elle aussi elle est douée pour faire naître des émotions.
- résumé:
- Après avoir laissé sa place pour allumer la toile (et le monstre) à Astéria Uriah parle un peu au groupe, demande aux potentiels blessés de se mettre à côté du camp et va essayer d'éteindre le feu, demandant aux autres de se préparer au cas ou ça marche pas
lancer de dé : 2 - 3 = 0 o/
L'inconnu
Maître du jeu
Let's get face the unknown with bravery
La premiere
Exploration
Exploration
And temerity for the knowledge of all
✧ 17:30 PM • Pluie • 5°C ✧
Le combat fait toujours rage, la créature étant blessée au dos, elle semble affaiblie, trop que pour parvenir à attaquer. Heureusement pour nos explorateurs, qui en profitent pour associer leurs actions afin de venir à bout de cette horrible chose. C’est Amélia qui effectue la première attaque, elle bande son arc, vise et tire. L’espace que quelques instants, la flèche semble flotter dans le ciel, avant d’atterrir dans la jambe droite du monstre. Celle-ci hurle de douleur, le membre transpercé par la flèche, elle ne peut désormais plus compter sur son équilibre pour correctement se déplacer. Elle se tourne vers l’origine de la douleur, ses bras se déplaçant pour tenter de retirer ce qui lui cause cette souffrance. C’est alors au tour de Séléna d’entrer en action, elle s’approche du monstre, aussi silencieuse qu’une ombre et en profite pour enduire sa lame de poison.
La créature ne remarque rien, trop préoccupée par sa nouvelle blessure et Séléna en profite donc pour lui assener un grand coup… Au beau milieu de la tête. Un nouveau hurlement déchirant explose dans le silence de la clairière. Du sang se répand partout sur le sol et les arbres aux alentours. Le monstre s’effondre, bien trop blessé que pour tenir encore debout et désormais, paralysé à cause du poison. Il s’agite par soubresauts, comprenant parfaitement que sa fin est proche. Des gémissements lui échappent, tandis qu’il voit l’ombre d’Enos approcher à grands pas. Emilia tenta également de porter un coup à la chose, mais dans un souci d’éviter de blesser ses camarades, elle stoppe son geste et termine les fesses par terre. Heureusement, rien de cassé et personne de blessé, les réflexes des malakims servent assurément dans ces cas-là.
Osiris tente également d’achever le combat, mais sans succès à nouveau. Le stress, la fatigue et la pluie ne doivent rien arranger et il est compréhensible que les émotions ressenties par nos explorateurs, les empêchent d’être au meilleur de leurs capacités. Archer est la dernière chance, il utilise ses pouvoirs pour se téléporter derrière un arbre et de là, bande son arc pour tirer une flèche. La dernière, on l’espère. Et comme pour répondre à leurs prières, les dieux semblent avoir donné un coup de pouce à cette situation, car la flèche vient s’enfoncer dans la tête de la créature, achevant la dernière lueur de vie qui brillait en elle. Le silence s’étire encore quelques instants sur la clairière, avant que les bruits de la nature ne se mettent à nouveau à retentir.
Ce premier combat n’a pas été facile pour nos explorateurs, mais ils s’en sont sorti avec brio, quoiqu’un peu fatigué de toutes leurs péripéties. Plus aucun danger ne semble les guetter et ils vont assurément pouvoir passer une merveilleuse nuit. Si tant est qu’ils parviennent à stopper le feu qui brûle toujours ceci dit. Car oui, n’oublions pas que la souche de l’arbre brûle toujours d’un brasier plus ou moins contrôlé grâce à la pluie qui continue de tomber. Uriah tente alors le tout pour le tout, compte tenu de sa fatigue et essaie de maîtriser le feu. Mais il semblerait qu’il ait sous-estimé celle-ci, car à peine a-t-il eu le temps de faire légèrement baisser les flammes, qu’il sent immédiatement un vertige le saisir et il tombe comme une masse sur le sol, la tête la première. Non seulement, il a rejoint de manière expresse les bras de morphée, mais il peut être certain d’avoir une belle commotion cérébrale au vu de la chute. D’ailleurs, une bosse semble grossir vitesse grand V, sur son front, de quoi embellir ce si joli visage, c’est certain.
Les flammes reprennent donc gaiement leur danse, gagnant peu à peu du terrain. Si cela continue, l’entièreté du tronc brûlera et les arbres aux alentours prendront également feu, plutôt inquiétant non ?
MJ a écrit: Résumé des bonus / malus après ces actions :
• Uriah devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Leander devra retirer -3 à ses résultats de dés, jusqu'à ce qu'il dorme.
• Je devrais retirer -5 à mes résultats de dés, suite à la blessure causée à la créature.
- Lancés des dés:
• Dé afin d'éviter les attaques : 8 (-5) = 3 échec critique.
Amelia Gouttenoire
Maison de la Flamme et de l'Ombre
On va peut-etre pas tous crever
Novembre 1, 118
Ahhh l'aventure... le frisson de la chasse, la découverte. Quelle merveilleuse exploration se déroulait là.
Si les premières minutes avaient semblé perturbées pour la vampyre, elle avait rapidement réussi à se faire une place, mettant à profit du groupe ses capacités d'observations et ses compétences de tir. Tir qui avait fait mouche d'ailleurs, atteignant la créature à l'épaule qui ne tarda pas à tomber sous les coups braves et merveilleusement bien placés des autres membres de l'équipée. En retrait, l'arc bandé, prête à décocher une nouvelle flèche, Amelia s'était bien gardée de la tirer, voyant Séléna et Emilia se rendre au contact et définitivement occyre le monstre qui tombe, vaincu, oblitéré.
Et si la liesse qui monte chez le petit groupe est bien méritée, l'heure est grave, l'incendie se propage et ils doivent se dépêcher de l'éteindre, sans quoi, la forêt entière pourrait bien s'embraser.
Les traits tirés, Amelia abaisse alors son arc, crispée au possible et déclare d'une voix forte, son appréhension se ressentant dans sa voix : « Le feu... Putain ! Il faut éteindre le feu ! » Et elle se lève, rangeant son arc dans son dos ainsi que la flèche qu'elle rengaine dans son carquois avant de s'approcher du Strinix, ruant dans tous les sens, encore terrifié par la rencontre démoniaque qu'ils avaient pourtant si rapidement éliminés. Saisissant le seau, elle fonce à toute hâte vers une flaque dans l'espoir de la remplir, mais de vitesse, elle ne remarque pas la racine dans son passage, se prenant les pieds dedans avant de s'étaler lamentablement, le seau roulant devant elle tandis qu'elle accuse le coup, la face dans la boue et l'égo en berne. La journée aurait pu si bien finir... Mais il fallait croire que les grivoiseries que Veyn avait gravé sur les arbres lui avaient été reprochées, car elle n'était tout simplement pas capable de verser un seau sur un feu. C'était clairement pas gagné... Et là, la face dans l'eau, voyant autour d'elle le chaos se répandre et l'équipée s'agiter, elle se rend soudainement compte qu'elle préférait être en ville, à assumer les conséquences de ses actes de la veille plutôt que là, dans la boue, le froid à subir l'anxiété d'une nuit dans l'immensité sauvage, sans certitudes qu'ils arriveront à arrêter le brasier.
Après quelques secondes toutes relative d'une agonie silencieuse, Amelia se redresse, essuyant la boue sur son visage d'un revers de manche et elle reprend le seau devant elle, hélant cette fois toute l'équipée tandis qu'elle s'approche d'une flaque imposante assez proche du feu pour qu'une chaîne puisse l'atteindre.
« Venez m'aider ! » Pas vraiment le temps de faire dans la politesse ni les chichis, elle remplit le seau et le passe à la première paire de mains qu'elle voit, espérant bien que cette petite chaîne fonctionne.
Et la chance étant avec eux, ça fonctionne ! Les mains s'affairent à faire passer le seau plein, le reprenant vide pour le faire passer, jusqu'à ce que le feu s'éteigne et que tout le monde puisse souffler. Quand est-ce qu'ils rentraient déjà ? Ah oui, dans dix neuf jours.
Ahhh l'aventure... le frisson de la chasse, la découverte. Quelle merveilleuse exploration se déroulait là.
Si les premières minutes avaient semblé perturbées pour la vampyre, elle avait rapidement réussi à se faire une place, mettant à profit du groupe ses capacités d'observations et ses compétences de tir. Tir qui avait fait mouche d'ailleurs, atteignant la créature à l'épaule qui ne tarda pas à tomber sous les coups braves et merveilleusement bien placés des autres membres de l'équipée. En retrait, l'arc bandé, prête à décocher une nouvelle flèche, Amelia s'était bien gardée de la tirer, voyant Séléna et Emilia se rendre au contact et définitivement occyre le monstre qui tombe, vaincu, oblitéré.
Et si la liesse qui monte chez le petit groupe est bien méritée, l'heure est grave, l'incendie se propage et ils doivent se dépêcher de l'éteindre, sans quoi, la forêt entière pourrait bien s'embraser.
Les traits tirés, Amelia abaisse alors son arc, crispée au possible et déclare d'une voix forte, son appréhension se ressentant dans sa voix : « Le feu... Putain ! Il faut éteindre le feu ! » Et elle se lève, rangeant son arc dans son dos ainsi que la flèche qu'elle rengaine dans son carquois avant de s'approcher du Strinix, ruant dans tous les sens, encore terrifié par la rencontre démoniaque qu'ils avaient pourtant si rapidement éliminés. Saisissant le seau, elle fonce à toute hâte vers une flaque dans l'espoir de la remplir, mais de vitesse, elle ne remarque pas la racine dans son passage, se prenant les pieds dedans avant de s'étaler lamentablement, le seau roulant devant elle tandis qu'elle accuse le coup, la face dans la boue et l'égo en berne. La journée aurait pu si bien finir... Mais il fallait croire que les grivoiseries que Veyn avait gravé sur les arbres lui avaient été reprochées, car elle n'était tout simplement pas capable de verser un seau sur un feu. C'était clairement pas gagné... Et là, la face dans l'eau, voyant autour d'elle le chaos se répandre et l'équipée s'agiter, elle se rend soudainement compte qu'elle préférait être en ville, à assumer les conséquences de ses actes de la veille plutôt que là, dans la boue, le froid à subir l'anxiété d'une nuit dans l'immensité sauvage, sans certitudes qu'ils arriveront à arrêter le brasier.
Après quelques secondes toutes relative d'une agonie silencieuse, Amelia se redresse, essuyant la boue sur son visage d'un revers de manche et elle reprend le seau devant elle, hélant cette fois toute l'équipée tandis qu'elle s'approche d'une flaque imposante assez proche du feu pour qu'une chaîne puisse l'atteindre.
« Venez m'aider ! » Pas vraiment le temps de faire dans la politesse ni les chichis, elle remplit le seau et le passe à la première paire de mains qu'elle voit, espérant bien que cette petite chaîne fonctionne.
Et la chance étant avec eux, ça fonctionne ! Les mains s'affairent à faire passer le seau plein, le reprenant vide pour le faire passer, jusqu'à ce que le feu s'éteigne et que tout le monde puisse souffler. Quand est-ce qu'ils rentraient déjà ? Ah oui, dans dix neuf jours.
- Résumé:
- - Amelia essaye d'éteindre le feu mais se vautre dans la boue, le seau se répandant sur le sol
- Elle demande alors aux autres de l'aider et ils font une chaîne jusqu'à extinction du feu
Feat les compteurs de mouches
Emilia Słoneczko
Maison du Ciel et du Souffle
Elle se laissa tomber un peu en arrière, sur le dos, sans faire attention a son pardessus qui prenait aussitôt une teinte sombre a cause du sol gorgé d'eau. Ils avaient réussi a l'avoir, et même si elle n'avait pas le sentiment d'avoir extrêmement impacté la situation, elle était quand même ravie qu'ils puissent enfin souffler. La monstruosité avait poussé son dernier soupir. Elle souffla a son tour, mais ses poumons a elle purent se remplir de nouveau. Elle se remit rapidement debout et avança jusqu'à Selena :
- Bravo, c'etait...vraiment classe. Joli coup.
Avec la petite phrase en prime, on aurait que la scene etait sorti tout droit d'un film. Mais la créature etait bel et bien inerte. Elle aida Selena a se remettre bien si elle avait un peu un contrecoup suite a son geste héroïque, et tourna la tete en entendant le cri de joie d'Asteria, qui semblait très satisfaite de son propre geste offensif. Sauf que le feu faisait toujours rage, comme le signala Amelia qui n'avait, elle, pas perdue de vu la priorité.
Amelia et Asteria, d'un même mouvement, se dépêchèrent de rejoindre la monture ou se trouvait le seau necessaire pour aider la pluie a parfaitement achever de maitriser les flammes qui avaient montés vers les branches. Par chance, il n'y avait rien pour augmenter la combustion, et l’atmosphère, ainsi que le sol, était gorgés d'eau. Ça rendait les choses beaucoup plus facile.
Alors qu'Asteria y fut en première, Emilia tourna la tete juste a temps pour voir sa camarade vampyre dans ses petits tracas. Elle tourna aussitôt les talons pour aller dans sa direction, s'assurer que tout allait bien.
- Amelia, tout vas bien ?
Elle remarqua que finalement, c'etait bien la jeune femme qui avait récupéré le contenant avant tout le monde, et Asteria fut également a coté d'elles une seconde plus tard aprés l'avoir remarqué. Mais Amelia, finalement, eu l'air de se relever aussitot, bien determinée, le seau en main, a s'occuper de cet incendie. Emilia n'avait meme pas eu le temps de l'aider que tout etait repartie de plus belle dans l'action suivante, la chaine.
L'herboriste, de son coté, s'occupa d'aider organiser de quoi eteindre l'incendie. Emilia, une fois assurée qu'Amelia allait définitivement bien , se dépécha de rejoindre les deux femmes et le reste de ceux avec encore assez d'énergie pour aider.
Une fois maîtrisé, avec l'aide de tout ceux encore debout, Emilia essaya de trouver un coin au sec pour s'asseoir et souffler de façon agréable. Mais Asteria n'avait pas l'air de vouloir se reposer tout de suite. Elle avait foncé droit vers le trou d'ou etait difficilement sorti le groupe, dont elle, un peu plus tot, l'air de vouloir y retourner sur le champ :
- Exploration, partie deux, on y vaaaa ! Qui m'aime me suive !
Emilia ne l'appreciait clairement pas assez pour aller s'enfoncer la dedans aprés une telle poussée d'adrénaline. Ce n'etait pas le cas d'Amelia, visiblement, qui elle, lui emboita le pas pour descendre de nouveau.
- Bravo, c'etait...vraiment classe. Joli coup.
Avec la petite phrase en prime, on aurait que la scene etait sorti tout droit d'un film. Mais la créature etait bel et bien inerte. Elle aida Selena a se remettre bien si elle avait un peu un contrecoup suite a son geste héroïque, et tourna la tete en entendant le cri de joie d'Asteria, qui semblait très satisfaite de son propre geste offensif. Sauf que le feu faisait toujours rage, comme le signala Amelia qui n'avait, elle, pas perdue de vu la priorité.
Amelia et Asteria, d'un même mouvement, se dépêchèrent de rejoindre la monture ou se trouvait le seau necessaire pour aider la pluie a parfaitement achever de maitriser les flammes qui avaient montés vers les branches. Par chance, il n'y avait rien pour augmenter la combustion, et l’atmosphère, ainsi que le sol, était gorgés d'eau. Ça rendait les choses beaucoup plus facile.
Alors qu'Asteria y fut en première, Emilia tourna la tete juste a temps pour voir sa camarade vampyre dans ses petits tracas. Elle tourna aussitôt les talons pour aller dans sa direction, s'assurer que tout allait bien.
- Amelia, tout vas bien ?
Elle remarqua que finalement, c'etait bien la jeune femme qui avait récupéré le contenant avant tout le monde, et Asteria fut également a coté d'elles une seconde plus tard aprés l'avoir remarqué. Mais Amelia, finalement, eu l'air de se relever aussitot, bien determinée, le seau en main, a s'occuper de cet incendie. Emilia n'avait meme pas eu le temps de l'aider que tout etait repartie de plus belle dans l'action suivante, la chaine.
L'herboriste, de son coté, s'occupa d'aider organiser de quoi eteindre l'incendie. Emilia, une fois assurée qu'Amelia allait définitivement bien , se dépécha de rejoindre les deux femmes et le reste de ceux avec encore assez d'énergie pour aider.
Une fois maîtrisé, avec l'aide de tout ceux encore debout, Emilia essaya de trouver un coin au sec pour s'asseoir et souffler de façon agréable. Mais Asteria n'avait pas l'air de vouloir se reposer tout de suite. Elle avait foncé droit vers le trou d'ou etait difficilement sorti le groupe, dont elle, un peu plus tot, l'air de vouloir y retourner sur le champ :
- Exploration, partie deux, on y vaaaa ! Qui m'aime me suive !
Emilia ne l'appreciait clairement pas assez pour aller s'enfoncer la dedans aprés une telle poussée d'adrénaline. Ce n'etait pas le cas d'Amelia, visiblement, qui elle, lui emboita le pas pour descendre de nouveau.
- Résumé:
- Emilia glisse quelques mots a Selena, avant d'aller aider le reste des gens pour le feu. Voyant la chute d'Amelia, elle se hate d'aller lui porter assistance, pendant qu'Asteria récupére le seau et continu le travail.
Une fois l'incendie maitrisé, Emilia cherche pour se poser, alors qu'Asteria veut retourner a l'intérieur de l'antre du monstre.
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La première exploration
C'était terminé. Dans un soupir à peine perceptible de soulagement, Séléna rangea sa lame dans son fourreau en voyant la flèche d'Archer mettre le coup de grâce à la créature qui gisait maintenant à ses pieds. Immédiatement rejointe par la malakim, elle ne sut que répondre, profondément gênée par ce compliment qui la mettait mal à l'aise, comme tous les compliments qu'elle recevait. « Merci, Emilia. C'est votre… ». Elle hésita, avant de se reprendre, mettant un terme aux formalités d'usage. « Ton soutien qui me permet d'agir aussi.. Spontanément. ». La mercenaire veillant dans son dos, prête à agir dans l'urgence pour lui venir en aide, la nymphe baissait sa garde. Erreur ou confiance méritée, seul le temps le lui dirait. Immobile devant la bête, la sentinelle osa lui donner seulement un petit coup de pied pour s'assurer qu'elle ne réagissait plus au moindre stimulus, pour autant elle n'alla pas jusqu'à voir si son cœur battait encore, si tant est qu'elle en possède un et qu'elle puisse le trouver. Son visage crispé se détendit progressivement, suivi de près par ses épaules voûtées et elle s'agenouilla face au monstre pour l'observer d'un peu plus près. Cette chose difforme ne ressemblait à aucune croisée auparavant et ce qui inquiétait la nymphe, c'était de l'avoir trouvée aussi proche d'Azamyr. L'espoir de sécuriser des routes s'amincissait à vue d'œil et cette réalisation fit naître en elle un bouillon de frustration colossal. Elle se retourna rapidement en saisissant l'urgence de la situation dans laquelle ils venaient de se mettre, constatant que la pluie seule ne viendrait pas à bout des flammes et alors qu'elle s'apprêtait à courir vers le seau, elle s'aperçut qu'Amélia avait pris les devants. Si elle relevait la tête vers elle, la vampyre pourrait sans doute déceler sur son visage un sourire discret, la satisfaction de se savoir épaulée et soutenue sans avoir à prononcer la moindre injonction. Elle préféra sciemment ignorer le fait que si la forêt venait à brûler, Ekaris leur ferait regretter amèrement, sans compter la forte possibilité qu'ils brûlent avec elle. Pour l'heure, elle ne voyait que la réussite et la plénitude de cet instant de calme après la tempête, court mais ô combien réconfortant.
L'enthousiasme d'Asteria élargit son sourire et elle lui fit un signe de la tête de venir à ses côtés. « Pas si vite. Avant de reprendre la route, autant récupérer des échantillons sur cette créature. ». Même si l'envie de s'en écarter ne lui manquait guère, il fallait reconnaître qu'elle était particulièrement laide. « Il reste peut-être un peu de toile, toi qui étais déçue de ne pouvoir en prendre un peu plus tôt. ». Puis, elle jeta un regard vers la crevasse qui ne brûlait plus avant de tendre la main et de se concentrer, faisant revenir son épée à elle dans un sifflement sec. « Sans compter l'exploration de son terrier, en espérant qu'elle ait été seule à l'intérieur. ». Ainsi, elle soulevait une question aussi simple que compliquée. Reprendre la route ou s'enfoncer dans les ténèbres, pour une fois la nymphe aurait préféré ne pas être décisionnaire. « Il est capital de rester au chevet d'Uriah jusqu'à ce qu'il se réveille, quitte à devoir le porter, il est notre unique soigneur. Le temps n'est pas à notre avantage pour poursuivre notre route et j'aimerais terminer l'exploration du nid de la créature. ». Elle voulut ajouter que nul n'était obligé de la suivre, mais son statut, son autorité l'en empêchait. Ils viendraient bien s'ils le voulaient, s'ils s'ennuyaient, le fait est que Séléna ne comptait pas laisser un mystère lui passer sous le nez.
Poppy quant à elle, une fois le début d'incendie maîtrisé, décida de prendre délicatement son envol à nouveau pour sillonner les environs. Ses ailes de papillon battant lentement dans son dos, elle resta immobile un instant, tentant de déceler à travers la pluie si elle parvenait à voir où la forêt s'arrêtait, afin d'estimer le temps que cela leur prendrait de quitter ce territoire hostile. La sylphe n'osa pas avancer plus que de raison, de peur que le vent se lève et ne l'emporte avec elle et redescendit au sol avant de s'approcher de son soigneur favori, celui qu'on aimait ou qu'on détestait, Uriah. Elle qui espérait pouvoir recoudre son bras vant que le reste ne suive se retrouva en face du soigneur, évanoui sur le sol boueux. Poppy se pencha vers lui et tenta de le réveiller en douceur. Elle hésita à lui faire un petit bisou tel un prince charmant mais étrangement, un vent glacial vint lui chatouiller le bout des ailes et la fit se résigner…
L'enthousiasme d'Asteria élargit son sourire et elle lui fit un signe de la tête de venir à ses côtés. « Pas si vite. Avant de reprendre la route, autant récupérer des échantillons sur cette créature. ». Même si l'envie de s'en écarter ne lui manquait guère, il fallait reconnaître qu'elle était particulièrement laide. « Il reste peut-être un peu de toile, toi qui étais déçue de ne pouvoir en prendre un peu plus tôt. ». Puis, elle jeta un regard vers la crevasse qui ne brûlait plus avant de tendre la main et de se concentrer, faisant revenir son épée à elle dans un sifflement sec. « Sans compter l'exploration de son terrier, en espérant qu'elle ait été seule à l'intérieur. ». Ainsi, elle soulevait une question aussi simple que compliquée. Reprendre la route ou s'enfoncer dans les ténèbres, pour une fois la nymphe aurait préféré ne pas être décisionnaire. « Il est capital de rester au chevet d'Uriah jusqu'à ce qu'il se réveille, quitte à devoir le porter, il est notre unique soigneur. Le temps n'est pas à notre avantage pour poursuivre notre route et j'aimerais terminer l'exploration du nid de la créature. ». Elle voulut ajouter que nul n'était obligé de la suivre, mais son statut, son autorité l'en empêchait. Ils viendraient bien s'ils le voulaient, s'ils s'ennuyaient, le fait est que Séléna ne comptait pas laisser un mystère lui passer sous le nez.
Poppy quant à elle, une fois le début d'incendie maîtrisé, décida de prendre délicatement son envol à nouveau pour sillonner les environs. Ses ailes de papillon battant lentement dans son dos, elle resta immobile un instant, tentant de déceler à travers la pluie si elle parvenait à voir où la forêt s'arrêtait, afin d'estimer le temps que cela leur prendrait de quitter ce territoire hostile. La sylphe n'osa pas avancer plus que de raison, de peur que le vent se lève et ne l'emporte avec elle et redescendit au sol avant de s'approcher de son soigneur favori, celui qu'on aimait ou qu'on détestait, Uriah. Elle qui espérait pouvoir recoudre son bras vant que le reste ne suive se retrouva en face du soigneur, évanoui sur le sol boueux. Poppy se pencha vers lui et tenta de le réveiller en douceur. Elle hésita à lui faire un petit bisou tel un prince charmant mais étrangement, un vent glacial vint lui chatouiller le bout des ailes et la fit se résigner…
- Résumé:
- Objets utilisés :
- Fleur d'Arendel marquée à la bibliothèque Au-delà du savoir
- Poison paralysant
Résumé :
Séléna est soulagée, répond à Emilia avant de demander à Asteria de venir près d'elle et de la créature pour prendre des échantillons. Elle rappelle son épée magique qui revient dans sa main depuis le tunnel et affirme qu'elle aimerait l'explorer maintenant que la voie est sauve.
Je joue exceptionnellement le tour de Poppy qui décide donc de s'élever dans les airs pour voir les alentours, plus précisément si elle voit la fin de la forêt pour savoir combien de temps ils vont mettre à la traverser ( jet de dés : 64 ). Elle va ensuite voir Uriah pour se faire recoudre mais remarque qu'il est dans les vappes, tente de le réveiller et elle a un peu froid.
Jet de dés
- 27 (premier tour)
- 76 (donner un coup sur la créature)
- 6 (1d6, elle tape la tête)
Codage par Eirôn
Invité
Invité
- Personnage PNJ Archer:
La situation aurait tellement pût être si dramatique La créature était déjà quelque chose d'assez embêtant à gérer, mais le feu qui en plus s'ajoutait à tout cela? Parfois le destin était une bien cruelle maitresse. Ou peut-être que le divin aimait bien voir comment s'en sortaient les habitants de leur monde? Difficile de vraiment savoir sur quel pied danser pour Archer qui avait au moins le plaisir de voir les différents membres de l'équipe se serrer les coudes. Peut-être que tout n'était pas parfait dans la réalisation, mais c'était fait ensemble. Et puis, comment en vouloir de ne pas accomplir chaque chose sans défaut? Lui même n'était pas vraiment dans le cadre des personnes sans soucis. Lui même aurait pût sûrement être plus rapide à tel moment ou plus efficaces dans d'autres. Leander le beau avait montré plusieurs fois des choses assez efficaces. Mais à ce moment la, c'était bien à notre protagoniste d'essayer de faire au moins un petit tour. Se servant de ce que pouvait faire tout faucheur pour se téléporter un peu plus loin de sa position initiale afin de trouver le meilleur angle possible pour tirer au niveau d'un arbre.
A cet instant, il n'y avait plus que lui et sa cible. Rien d'autre. Décochant alors une de ses flèches pour l'insérer dans son arc, l'explorateur ferma un œil pour se focaliser. La bestiole était déjà un peu mal en point après l'attaque de la vampire, et surtout la technique experte de sa cheffe. Attendant donc le meilleur angle possible, il tira enfin. Faisant voler sa munition mortel droit dans la tête de l'adversaire du groupe qui vint à s'effondrer dans son dernier souffle.
"Il semblerait que les noms peuvent bien se lier au futur des gens..."
Soupirant à lui même avec un léger rire, le faucheur avança pour se jeter délicatement dans le vide avant d'ouvrir un nouveau portail pour se poser un peu plus délicatement sur le sol. Le monstre était mort, mais le plus difficile c'était maintenant de gérer le feu. Mais avant même que l'explorateur ne se mette à courir vers un point ou l'autre, les autres protagonistes de l'opération s'étaient déjà chargés à faire une chaine d'eau.
"Efficaces."
Affirma t'il alors en hochant la tête. Il aurait pût les rejoindre et probablement améliorer l'effort de guerre sur le faite de sauver cette pauvre forêt, mais ce qui intéressa clairement plus Archer était la petite discussion de la patronne de l'exploration. Ainsi Séléna était bien plus emballée quand au faite de replonger dans l'enfer souterrain qui avait pondue une telle monstruosité? Par la Grâce Divine, pourquoi pas. Les structures qui existaient encore sur le territoire extérieur attirait bien son regard, mais cela pouvait attendre encore un peu. Lui n'avait pas eu la chance de plonger la dedans. Et puis, il pouvait pas y avoir que des trucs comme ça hein? Il pouvait plus y avoir que des petits trucs qu'il pourrait gérer avec sa lame... Enfin, il l'espérait. Ainsi se rapprocha t'il vers Séléna, avant d'incliner la tête comme un soldat face à sa commandante.
"Je n'ai pas de blessure cheffe et je suis encore relativement en forme. Je peux vous accompagner si vous le souhaitez et je peux me mettre en première ligne. S'il y a le moindre soucis j'aurais aucun problème à reculer efficacement."
Avançant ses arguments, Archer attendit bien entendue la réponse de sa patronne. Le but n'étant pas de demander et d'agir malgré tout. Tout du moins c'était une solution pour prendre la plus grande rouste de sa vie. Levant tout de même un sourcil, le guerrier vint tout de même à s'inquiéter du cas de sa supérieure.
"Vous, vous allez bien? La situation bouge pas mal, au moins on subit une sacré formation pour quand on reviendra hein? Jolie coup d'ailleurs, sur la créature! Vous devriez enseigner cela aux recrues une fois dans la Cité!"
Plutôt enjoué, en voyant le positif de la situation, notre protagoniste espérait tout de même que la prochaine catastrophe qui les attendait après la créature et le feu ne serait pas un ouragan ou pire...
- Résumé:
- Se téléporte et tire dans la tête du monstre (jet 56)
- Remarque que le groupe gère bien le fait d'éteindre le feu
- Se dirige vers Séléna pour vouloir la rejoindre dans l'exploration en la complimentant
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