• Rhys Ashdane était né dans une bonne famille, sans être riche, ils n’étaient pas dans le besoin comme certains. Sa mère et son père travaillaient dans une société qui gérait des sportifs de haut niveau. Cela allait du football, au basketball, en passant par la natation et la boxe. Baigné dans le sport depuis tout petit, c’était vers la boxe que s’était portée son attention. Il était fasciné par les combattants, par leur manière de bouger et d’agir sur le ring. Son père, ravi d’avoir engendré une progéniture qui partageait la même passion que lui, l’emmenait partout avec lui.

• Lorsqu’il eut 7 ans, son père l’inscrivit dans un club de boxe, afin qu’il prenne des cours. Le formant à être un sportif à son tour, la fierté de la famille. C’est durant cette année-là également, que naquit le petit frère de Rhys, Sam. Immédiatement, il avait adoré ce bébé adorable et s’était senti fier d’être grand-frère. Il aimait passer son temps libre avec sa mère et son petit-frère, aidant aux soins, observant rêveusement ce bambin, imaginant ce qu’ils pourraient faire ensemble plus tard. Mais son père ne voyait pas d’un très bon oeil cette distraction, il laissa pourtant faire durant plusieurs années.

• Rhys était doué sur le ring, il maîtrisait sa puissance, ses mouvements, savait quand frapper et quand esquiver. Il possédait un réel talent pour la boxe. Ses premiers combats débutèrent, d’abord en amateur, avant de passer dans la catégorie des professionnels à l’âge de 16 ans. Le jeune adorait se battre contre des adversaires, mais il n’en était pas violent pour autant. Il aimait également voir Sam grandir, évoluer, il le chérissait. Mais c’était sans compter sur les disputes familiales entre leurs parents. Ils ne cessaient de hurler jour après jour, une histoire de tromperie semblait-il.

• Gagnant de plus en plus de combat, Rhys commença à se faire une réputation dans le milieu. Cela lui ouvrit des portes et celles de la compétition entre autres. Il avait 18 ans, jeune, extrêmement doué, un athlète accompli en devenir. Il débuta les compétitions sur les chapeaux de roues, invaincu jusqu’à présent. Mais c’était avant que son père ne jette sa mère et Sam à la rue. Il avait appris que Sam n’était pas de lui et il refusait d’élever un bâtard quand son fils prodigue possédait une si belle carrière. Rhys avait tenté le tout pour le tout, il avait supplié son père de garder Sam, sachant pertinemment qu’il ne pourrait rien pour sa mère. Un deal avait été conclu, si Rhys parvenait à aller au championnat, Sam pourrait rester.

• Des mois durant, il s’entraîna d’arrache pied pour atteindre les championnats et permettre à Sam de rentrer à la maison. Mais lors des compétitions, il s’était fait bien des ennemis et cela n’annonçait rien de bon pour lui. Il gagna le premier et le second match de championnat. Mais à la fin du second match, il se fit agresser dans les vestiaires et on lui planta un objet dans la main, une clé. Les derniers mots qu’il entendit furent “t’es devenu trop dangereux pour nous Ashdane, on devait te mettre hors course à tout jamais”. Sa dernière pensée fut pour Sam, son pauvre Sam, qu’il ne reverrait sans doute jamais.

• Son arrivée sur Ozéna fut tumultueuse, il ne supportait pas l’idée d’être ici, loin de son petit-frère, obsédé par l’envie de rentrer chez lui. Dès le premier jour, il quitta le temple d’Ekaris pour errer dans les rues, maudissant tous les dieux, même ceux qu’il ne connaissait pas. Il ne supportait pas son apparence, ne supportait pas sa nouvelle vie, ne supportait rien. Des jours durant, il se laissa sombrer dans les rues d’Azamyr, jusqu’à ce que Nyméria le trouve. Elle ne lui laissa pas le choix, le prenant sous son aile malgré son caractère de cochon. Heureusement, il s’agissait de sa porte de sortie.

• Il lui fallut quelques mois pour s’acclimater, ne faisant confiance qu’aux habitants de la maison de Nyméria. Maliah était insupportable et Phobos reposant. Il finit par se faire à sa nouvelle vie, à sa nouvelle existence et Nyméria lui donna un but, un objectif. Il serait son ombre, son protecteur, un rôle qui lui convenait à merveille et lui donnait une raison de se lever tous les jours. Ainsi, il accepta le reste de ce qu’offrait ce monde et se mit à évoluer au sein de la cité.

Le reste de son histoire est laissé libre, quant à ce qu'il a fait à Azamyr, ce qu'il aurait pu faire d'autre sur Terre, etc.

Palier de pouvoir:

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