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la demoiselle de porcelaine – Lyra
Lyra
Maison de la Terre et du Sang
Histoire
LES PREMIERES NEIGES
Paris enneigé revêt ses allures de meringue. Emmitouflée dans sa fourrure, Polaire regarde la ville disparaitre. Les flocons enveloppent tout dans leur chute silencieuse. Le vent gelé s’engouffre sous son manteau démesuré et fouette ses mollets nus. La cigarette en équilibre au bout de ses doigts, prolongement devenu naturel à force d’y être suspendu, rencontre sa bouche écarlate. Elle inspire.
Depuis le cadre de la porte la femme observe, les passants frigorifiés, ceux ivres morts qui déferlent hilares dans la rue, les amoureux lovés dans les bras l’un de l’autre, ceux perdus qui se recroquevillent. Même sous des températures négatives, Paris fourmille de vie.
Elle expire. Les volutes de fumée s’effacent doucement dans la nuit de décembre.
Je décide alors de me faire repérer. Un coup de pieds et mon embarcation manque de peu de chavirer.
Le mouvement dans son angle mort surprend la poupée russe. Elle tourne rapidement la tête en sa direction. Les perles qui ornent ses épaisses boucles brunes cliquettent dans son sillage. Ses yeux félins se portent sur un petit monticule de neige quelques mètres plus loin, au milieu du trottoir. Les lueurs rougeoyantes du cabaret couvent le petit tas qui bascule de nouveau. Un brouhaha étouffé et des bribes de musiques filtrent depuis l’intérieur de l’établissement. Ses mouvements gracieux se suspendent. En alerte, elle est parfaite, encore couverte de plume. Quelque chose semble être enseveli sous les flocons. Alors, avec la douceur d’une danseuse de boite à musique, Polaire s’approche. Abandonné sur les pavés glacés, un panier a souffert du temps. Lentement, elle se penche et époussette le lange. Puis, d’une main, elle écarte les couvertures. La cigarette grésille puis chute. Polaire écarquille les yeux. Entre les pommes vertes, un petit bout se débat. Il semble mécontent de sa condition mais se fige en remarquant qu’on l’observe.
- Tu t’es perdu, petit moineau ? lui murmure-t-elle.
Sa voix est une prouesse de sensualité. Pour toute réponse, l’enfant lui sourit. Polaire effleure ses minuscules joues rondes. Sa peau est extraordinairement brulante.
Le talon aiguille crisse sur le verglas. Dame Désirée, voyant sa collègue se faire avaler par l’hivers, s’était précipitée à sa suite. Elle dégringola au contact du sol gelé dans une explosion de jurons et de jupons. La cantatrice grommela en se rétablissant sur ses deux jambes. Elle frissonnait, ses tissus maintenant imbibés de poudreuse.
Ce fut ensuite Candice, sa brosse brandit comme une arme en guise d’avertissement, qui fit irruption. Elle déboula sur le perron, cherchant ses amies du regard.
- Qu’est-ce qu’il te prend ? C’est bientôt à toi, miss !
Polaire regagna l’intérieur. Des flocons avaient déjà commencé à soupoudrer sa crinière. Les deux nouvelles venues échangèrent un regard circonspect en découvrant la petite frimousse blonde qui se pelotonnait contre la danseuse. Après un moment d’hésitation, le rire généreux de Désirée claqua dans le couloir.
- Et bien Polaire, tu nous as pondu un marmot ? la charrie-t-elle en se redressant avec difficulté.
Candice quant à elle restait interdite, les sourcils arqués de stupéfaction en découvrant le bébé dans les bras de sa collègue. Elle semblait malmenée par bon nombre d’émotions contraires et avait visiblement du mal à comprendre le choix d’abandonner un enfant sous le joug d’une horde de demoiselles de cabaret.
- Les filles, vous mettez mes nerfs à rude épreuve. Se maudit-elle en se massant les paupières. Elle marqua un temps d’hésitation durant lequel elle observa la petite créature qui gazouillait joyeusement contre le corsage de Polaire. La gamine avait déjà un sacré regard et d’étranges cheveux blonds rebiquaient sur sa tête dans une anarchie presque totale. Balayant la situation d’un revers de main, elle soupira, résiliée.
Autour de nous les femmes spéculent de bon cœur sur mon sort, c’est comme un concerto joyeux à mes mini oreilles, mais moi je ne peux détourner les yeux de ceux de dame Polaire. On s’observe un long moment ainsi. C’est comme tomber amoureux, comme un accord tacite et silencieux. Notre secret à elle et moi. Je n’ai jamais pu lui demander mais ce jour-là, est ce qu’elle aussi, elle a compris. Que je l’appellerai « maman ».
- Qu’elle drôle de petite pomme.
La gamine avait poussé comme de la mauvaise herbe. Les jours s’étaient rapidement mués en mois, et les mois en années sans que jamais personne ne vienne réclamer l’enfant. Elle avait donc évolué au milieu des costumes avec une armée de poupées fardées en guise de nourrisses.
Les filles du rouge-gorge étaient connues du tout Paris pour leurs ronds de jambe extravagants. On disait même qu’elles avaient le don de vous faire oublier l’apocalypse. Enfermées dans leur bulle de velours rouge, l’établissement ne faiblissait pas. Chaque soir, se pressait hommes et femmes, avide du spectacle et d’oublier, l’espace d’un tour de piste, le cauchemar du dehors. Le malheur des uns, fait le bonheur des autres.
-
Les lumières s’éteignent. Les silhouettes s’évaporent derrière les rideaux. Cascade de perruques, de stras et de paillettes. Tous chutent dans un même mouvement d’abandon aux pieds de leur partenaire. On trinque les porte-jarretelles pour de nouveaux fourreaux, on lasse les bottines plus vite que la lumière, les rouges à lèvres volent au-dessus des têtes. Lyra prend place dans les coulisses. Bientôt, dame Polaire jaillira des drapés sombres de la scène parée de plumes et de diamants. Comme tous les soirs, elle coupera le souffle à l’assemblée amassée à ses pieds en une ondulation de bassin. Cachée à sa place habituelle, la petite fille observe sa maman depuis le décor. Elle rêve du jour où, elle aussi, elle deviendra créature de french cancan et charmeuse de mauvais garçons. Elle verra ses victimes se brûler à son contact, se consumer avant de redevenir poussière. Les danseuses étaient condamnées à tomber amoureuse et à faire tomber amoureuse pour seulement quelques minutes. C’était assez beau à voir. Elles étaient les reines du coup de foudre. Toute leur passion étant concentrée dans ces quelques instants dérobés à l’éternité.
-
Il parait que les hommes ont un gout de noisette quand on les embrasse et qu’à force on trouve ça équerrant. Fille d’un peu toutes ses femmes, Lyra n’a pas le droit de danser. Ses mères lui répètent tout le temps que quelque chose de mieux l’attends ailleurs. Pourtant, Lyra les trouve belles toutes ses femmes libres et emplumées jusqu’au bout des seins.
Depuis le cadre de la porte la femme observe, les passants frigorifiés, ceux ivres morts qui déferlent hilares dans la rue, les amoureux lovés dans les bras l’un de l’autre, ceux perdus qui se recroquevillent. Même sous des températures négatives, Paris fourmille de vie.
Elle expire. Les volutes de fumée s’effacent doucement dans la nuit de décembre.
Je décide alors de me faire repérer. Un coup de pieds et mon embarcation manque de peu de chavirer.
Le mouvement dans son angle mort surprend la poupée russe. Elle tourne rapidement la tête en sa direction. Les perles qui ornent ses épaisses boucles brunes cliquettent dans son sillage. Ses yeux félins se portent sur un petit monticule de neige quelques mètres plus loin, au milieu du trottoir. Les lueurs rougeoyantes du cabaret couvent le petit tas qui bascule de nouveau. Un brouhaha étouffé et des bribes de musiques filtrent depuis l’intérieur de l’établissement. Ses mouvements gracieux se suspendent. En alerte, elle est parfaite, encore couverte de plume. Quelque chose semble être enseveli sous les flocons. Alors, avec la douceur d’une danseuse de boite à musique, Polaire s’approche. Abandonné sur les pavés glacés, un panier a souffert du temps. Lentement, elle se penche et époussette le lange. Puis, d’une main, elle écarte les couvertures. La cigarette grésille puis chute. Polaire écarquille les yeux. Entre les pommes vertes, un petit bout se débat. Il semble mécontent de sa condition mais se fige en remarquant qu’on l’observe.
- Tu t’es perdu, petit moineau ? lui murmure-t-elle.
Sa voix est une prouesse de sensualité. Pour toute réponse, l’enfant lui sourit. Polaire effleure ses minuscules joues rondes. Sa peau est extraordinairement brulante.
Le talon aiguille crisse sur le verglas. Dame Désirée, voyant sa collègue se faire avaler par l’hivers, s’était précipitée à sa suite. Elle dégringola au contact du sol gelé dans une explosion de jurons et de jupons. La cantatrice grommela en se rétablissant sur ses deux jambes. Elle frissonnait, ses tissus maintenant imbibés de poudreuse.
Ce fut ensuite Candice, sa brosse brandit comme une arme en guise d’avertissement, qui fit irruption. Elle déboula sur le perron, cherchant ses amies du regard.
- Qu’est-ce qu’il te prend ? C’est bientôt à toi, miss !
Polaire regagna l’intérieur. Des flocons avaient déjà commencé à soupoudrer sa crinière. Les deux nouvelles venues échangèrent un regard circonspect en découvrant la petite frimousse blonde qui se pelotonnait contre la danseuse. Après un moment d’hésitation, le rire généreux de Désirée claqua dans le couloir.
- Et bien Polaire, tu nous as pondu un marmot ? la charrie-t-elle en se redressant avec difficulté.
Candice quant à elle restait interdite, les sourcils arqués de stupéfaction en découvrant le bébé dans les bras de sa collègue. Elle semblait malmenée par bon nombre d’émotions contraires et avait visiblement du mal à comprendre le choix d’abandonner un enfant sous le joug d’une horde de demoiselles de cabaret.
- Les filles, vous mettez mes nerfs à rude épreuve. Se maudit-elle en se massant les paupières. Elle marqua un temps d’hésitation durant lequel elle observa la petite créature qui gazouillait joyeusement contre le corsage de Polaire. La gamine avait déjà un sacré regard et d’étranges cheveux blonds rebiquaient sur sa tête dans une anarchie presque totale. Balayant la situation d’un revers de main, elle soupira, résiliée.
Autour de nous les femmes spéculent de bon cœur sur mon sort, c’est comme un concerto joyeux à mes mini oreilles, mais moi je ne peux détourner les yeux de ceux de dame Polaire. On s’observe un long moment ainsi. C’est comme tomber amoureux, comme un accord tacite et silencieux. Notre secret à elle et moi. Je n’ai jamais pu lui demander mais ce jour-là, est ce qu’elle aussi, elle a compris. Que je l’appellerai « maman ».
- Qu’elle drôle de petite pomme.
LE ROUGE-GORGE
La gamine avait poussé comme de la mauvaise herbe. Les jours s’étaient rapidement mués en mois, et les mois en années sans que jamais personne ne vienne réclamer l’enfant. Elle avait donc évolué au milieu des costumes avec une armée de poupées fardées en guise de nourrisses.
Les filles du rouge-gorge étaient connues du tout Paris pour leurs ronds de jambe extravagants. On disait même qu’elles avaient le don de vous faire oublier l’apocalypse. Enfermées dans leur bulle de velours rouge, l’établissement ne faiblissait pas. Chaque soir, se pressait hommes et femmes, avide du spectacle et d’oublier, l’espace d’un tour de piste, le cauchemar du dehors. Le malheur des uns, fait le bonheur des autres.
-
Les lumières s’éteignent. Les silhouettes s’évaporent derrière les rideaux. Cascade de perruques, de stras et de paillettes. Tous chutent dans un même mouvement d’abandon aux pieds de leur partenaire. On trinque les porte-jarretelles pour de nouveaux fourreaux, on lasse les bottines plus vite que la lumière, les rouges à lèvres volent au-dessus des têtes. Lyra prend place dans les coulisses. Bientôt, dame Polaire jaillira des drapés sombres de la scène parée de plumes et de diamants. Comme tous les soirs, elle coupera le souffle à l’assemblée amassée à ses pieds en une ondulation de bassin. Cachée à sa place habituelle, la petite fille observe sa maman depuis le décor. Elle rêve du jour où, elle aussi, elle deviendra créature de french cancan et charmeuse de mauvais garçons. Elle verra ses victimes se brûler à son contact, se consumer avant de redevenir poussière. Les danseuses étaient condamnées à tomber amoureuse et à faire tomber amoureuse pour seulement quelques minutes. C’était assez beau à voir. Elles étaient les reines du coup de foudre. Toute leur passion étant concentrée dans ces quelques instants dérobés à l’éternité.
-
Il parait que les hommes ont un gout de noisette quand on les embrasse et qu’à force on trouve ça équerrant. Fille d’un peu toutes ses femmes, Lyra n’a pas le droit de danser. Ses mères lui répètent tout le temps que quelque chose de mieux l’attends ailleurs. Pourtant, Lyra les trouve belles toutes ses femmes libres et emplumées jusqu’au bout des seins.
LES MOTS SE CONFONDENT
Les lignes, capricieuses, lui échappent. Les mots se refusent à elle. Pourtant, elle essaye désespérément d’en saisir la substance. Le nez plongé dans un bouquin, les yeux plissés, le nez froncé, rien n’y fait. La lecture semble prendre un malin plaisir à la torturer. Les verbes se mélangent, les syllabes s’assemblent bizarrement et voilà Lyra qui tourne à droite plutôt qu’à gauche. Malgré ses essais infructueux, les p continuent à se transformer en d et les m en n. Maudite dyslexie à l’origine de son sens de l’orientation désastreux.
LA CLEF
Polaire avait reçu le petit objet par un admirateur. La nouvelle n’avait pas tardé à faire le tour des salons. Les murmures des femmes s’étaient répandus tel un virus, annonçant le départ possible de leur plus redoutable concurrente. Lyra resta stupéfaite lorsque le chuchotement finit par atteindre ses oreilles. Plus que toute autre, Polaire représentait sa famille. Avait-elle peur de se voir abandonner, encore ? Quoi qu’il en soit la demoiselle ne perdit pas de temps et l’après-midi même elle lui avait habillement subtilisée la clef avec la ferme intention de s’en débarrasser. Hélas, ses plans ne se déroulèrent pas comme prévu. Un chariot mal poussé, une corde déroulée et…ce fut incroyablement doux pour un bruit de chute.
La morsure de son corset se fit plus étouffante que jamais. Une larme dévala les pentes de ses joues. Une deuxième la pourchassait de prêt. De base, Lyra n’en voulait pas, de cette clef, et elle comptait encore moins l’utiliser. La douleur lançait dans sa jambe et se répercutait en écho jusque dans son bassin. D’épaisses gouttes écarlates perlaient de la plante de son pied avant de venir s’écraser au sol, souillant le parquet. La vue de l’hémoglobine la pétrifia d’effroi. Ce n’était pas tant la souffrance physique qui la fit paniquer à cet instant, mais bel et bien les conséquences qu’impliquait sa blessure.
L’angoisse, saisissante. Lyra suffoquait. Les mains tremblantes, elle accepta les doigts qui s’étaient élancés à sa rencontre sans réfléchir. Elle s’y agrippa de toutes ses forces. Dame Polaire. Elle posait sur elle un regard navré.
- Calme-toi ma colombe. Il est temps que tu voles de tes propres ailes.
Lyra l’écouta à peine, encore choqué par la violence et la rapidité avec laquelle sa vie venait de lui échapper. Elle se concentra sur le crépitement de la pluie qui recouvrait les battements affolés de sa poitrine et sur l’odeur réconfortante d’une mère qu’elle ne reverra jamais.
Dans un souffle, elle lui confia : pardon.
La morsure de son corset se fit plus étouffante que jamais. Une larme dévala les pentes de ses joues. Une deuxième la pourchassait de prêt. De base, Lyra n’en voulait pas, de cette clef, et elle comptait encore moins l’utiliser. La douleur lançait dans sa jambe et se répercutait en écho jusque dans son bassin. D’épaisses gouttes écarlates perlaient de la plante de son pied avant de venir s’écraser au sol, souillant le parquet. La vue de l’hémoglobine la pétrifia d’effroi. Ce n’était pas tant la souffrance physique qui la fit paniquer à cet instant, mais bel et bien les conséquences qu’impliquait sa blessure.
L’angoisse, saisissante. Lyra suffoquait. Les mains tremblantes, elle accepta les doigts qui s’étaient élancés à sa rencontre sans réfléchir. Elle s’y agrippa de toutes ses forces. Dame Polaire. Elle posait sur elle un regard navré.
- Calme-toi ma colombe. Il est temps que tu voles de tes propres ailes.
Lyra l’écouta à peine, encore choqué par la violence et la rapidité avec laquelle sa vie venait de lui échapper. Elle se concentra sur le crépitement de la pluie qui recouvrait les battements affolés de sa poitrine et sur l’odeur réconfortante d’une mère qu’elle ne reverra jamais.
Dans un souffle, elle lui confia : pardon.
- Palier de pouvoir:
- [Onirisme] – Les rêves qui débordent. Depuis son arrivée dans ce nouveau monde, Lyra passe de drôles de nuits. Lorsqu’elle s’endort les cauchemars se succèdent mais semblent échapper à son contrôle. Et si ces rêves n’étaient plus les siens ? Et si son pouvoir, à elle, se rêvaillait la nuit ? Et si elle était capable de se faufiler dans les songes des autres ? Lyra redoute à présent de tomber de fatigue. Ozéna l’a privé de son sommeil, la poussant à errer chaque soir dans la tête de parfait inconnu.e.s.
Pallier I
- Chronologie générale:
- décembre 4164 • Lyra est abandonnée devant le cabaret « Le Rouge-gorge »
août 4165 • le premier mot de la demoiselle est « piwoudi » (bigoudi en langage bébé)
juillet 4176 • Lyra monte sur scène sans l’accord de ses mamans, Polaire lui hurle dessus dans les coulisses, elle veut la protéger des clients insistants et refuse que sa fille adoptive suive son parcours.
janvier 4179 • Lyra embrasse Aldous, le petit livreur de journaux. Finalement, les garçons n’ont pas le goût de noisette.
janvier 4180 • rafistole les costumes, la jeune femme utilise ses dix doigts pour sublimer les corps
mars 4184 • digne de sa maladresse, Lyra dérobe puis marche par inadvertance sur sa clef.
avril 4184 • désemparée, Lyra se retrouve seule dans un nouveau monde dont elle ne veut pas. Une idée l’obsède, revenir chez elle, auprès de sa famille.
4189 • après avoir travaillé un temps comme serveuse dans une auberge, la jeune femme a suffisamment de côté pour investir dans une petite roulotte. D’un naturel curieux, elle commence à se faire à sa nouvelle vie.
- Inventaire:
- Sur elle :
- une petite dague cachée dans une jarretière de dentelle
- une robe blanche légère
- une gourde et quelques plantes médicinales ramassées sur le bord de la route
Dans sa fidèle roulotte aux allures de diseuse de bonne aventure :
- un capharnaüm de tissus, de rubans, de fils, de boutons et d’aiguilles en tous genre pour son travail
- quelques tenues et corsets
- des coussins cousus par ses propres soins
- une couverture en fourrure pour la saison froide offerte par un client
- une lanterne & quelques bougies faites maison
- un caillou bizarre trouvé au bord de la rivière
- un carnet pour griffonner ses idées
Physique
UN TEMPS DE PLUIE SUR LE MARBRE
Elle parle un très bon français érotique avec beaucoup de souffle dans la voix. Lyra a hérité de l’harmonie suave des danseuses de cabaret. Un corps doux, sans âge, détestable de candeur. Des lèvres goût fraise des bois à force d’en abuser. Des gestes lascifs, avides de contact.
D'une santé fragile, le bout de son nez et de ses doigts rougissent lorsque la température dégringole. Demoiselle à la blancheur presque maladive. Rayon de miel sur peau de nacre, le regard océan se fait un peu trop frivole. Le nuage blond qui nimbe le galbe de sa poitrine partage naturellement la senteur si caractéristique du pétrichor et des notes vanillées du mimosa.
Pas d’ailes extravagantes, pas de cornes majestueuses, Lyra a gardé la simplicité chétive de son enveloppe terrestre. Elle en a également, hélas, conservé toute la maladresse.
En bref, Lyra est physiquement aussi menaçante qu’une pâquerette et possède l’agressivité visuelle d’un brin de paille. Petite de taille, les combats rapprochés ne sont pas du tout sa tasse de thé.
+ nage comme un caillou (c’est à dire pas du tout)
SERAPHIQUE
Caractère
SI TEL EST VOTRE DESIR
espiègle – mouvements suaves – une curiosité brulante – la sensualité électrisante des femmes que l’on sous-estime – prude hypocrite – douceur candide – des jeux de regards trop intenses – désinvolte – nonchalance – maladresse pathologique – intransigeante – une vision très crue sur le monde – a honte de sa dyslexie – une propension naturelle à espérer – une peur viscérale de se sentir vulnérable – dévouée
L’ART D’INSINUER SANS Y CROIRE
Les créatures de charme ont un secret. Elevée par une poignée d’entre elles, Lyra le connait. Dans la décadence des fins de soirées, le Rouge-gorge revêtait un tout autre aspect. Lorsque les projecteurs cessaient de fonctionner et que les chandeliers se mettaient à étinceler, les fantômes des derniers spectateurs se voyaient absorbés par les loges des danseuses. Les demoiselles de cabaret ne font pas que jouer. Sur le pourpre lancinant des canapés, on entourloupe à coup de caresse et on fait les poches en brandissant des mots d’amour. Derrière la mousseline des rideaux, les silhouettes dansent. Certaines laissent échapper des gémissements sensuels dans des postures plus qu’équivoques. Lyra, elle, n’a jamais eu le droit d’y assister, à cette hécatombe de porte-monnaie.
Pourtant, elle en a retiré des leçons fort profitables.
Pourtant, elle en a retiré des leçons fort profitables.
À propos de toi
Informations
Nom & Prénom
LyraÂge
25 ansRace
humaineMaison
maison de la Terre et du SangMétier
petite couturière ambulante & créatrice de cartes aux trésors frauduleusesFeat
oc (wengwengchim)Ezechyel de Angelis
Maison des Maintes Eaux
Bienvenue Lyra !
C'est une bien jolie fiche que voilà, j'aime beaucoup ton style très poétique et j'ai hâte de lire la suite des aventures de ton personnage.
Et j'ai un petit coup de cœur sur l'OC que tu as choisi je dois l'admettre
C'est une bien jolie fiche que voilà, j'aime beaucoup ton style très poétique et j'ai hâte de lire la suite des aventures de ton personnage.
Et j'ai un petit coup de cœur sur l'OC que tu as choisi je dois l'admettre
Lyra
Maison de la Terre et du Sang
Merci beaucoup pour ton message ! Je suis trop contente si Lyra est à ton goût !
(Je me suis permise d'aller lire la présentation d'Ezechyel et j'ai fondu pour sa bouille aussi J'ai adoré l'histoire de ton triton impatient, nul doute qu'il doit faire tourner des têtes)
(Je me suis permise d'aller lire la présentation d'Ezechyel et j'ai fondu pour sa bouille aussi J'ai adoré l'histoire de ton triton impatient, nul doute qu'il doit faire tourner des têtes)
Invité
Invité
Bienvenue à toi ici !
Je n'ai pas encore eu le temps de lire l'entièreté de ta fiche mais j'adore déjà ! Et puis ton avatar mes aïeux !
Je suis fan du métier choisi
Je n'ai pas encore eu le temps de lire l'entièreté de ta fiche mais j'adore déjà ! Et puis ton avatar mes aïeux !
Je suis fan du métier choisi
Ozéna
Staff
Validé !
Bienvenue sur Ozéna !
Je pourrais répéter ce qu'on t'a déjà dit, mais il paraît que tu es la reine des synonymes et que moi, j'en manque ! Je me contenterai de dire que nous avons beaucoup aimé ta fiche et nous espérons que tu te plairas parmi nous
Te voilà presque fin prête à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde.
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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