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Couture sur visage - Lyra [Flashback 20/10/118]
Amelia Gouttenoire
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Couture sur visage
Septembre, 20 118
« Il paraît qu'elle recoud les face cassées, moyennant salaire, évidemment. » Répondit sèchement l'un des membres de la flamme et de l'ombre à l'héritière. Elle était venue quérir les conseils d'un de ses compères, un autre habitué au champ de bataille comme elle, en bien moins acharné. « Fin tu devrais quand même... » Et puis plus rien, d'un geste acerbe elle l'avait coupé, l'avait intimé de se taire. Elle avait opiné du chef, noté l'information sans un mot et avait tourné les talons, repartant d'où elle était arrivée. Pourquoi ne pas aller à l'infirmerie, direz vous ? Et bien car à l'infirmerie, tout le monde s'inquiéterait de son état, de la présence de marques sur sa gorge diaphane. Et Amelia en avait marre de répondre à des questions. Elle en avait marre qu'on la dévisage comme si elle était folle, même si dans tout cela il y avait une part de vérité.
Bien heureuse d'avoir son chapeau et son bandana pour couvrir la majorité de ses marques, la vampyre quitta sa chambre, filant à travers la foule jusqu'au quartier Central qui n'était pas très animé. Elle cherchait une roulotte, un morceau de bois mobile dans lequel sa propriétaire avait élu domicile, recevant un panache bigaré de clients en tous genre à l'abris des regards curieux. La tête basse, le visage obombré par son chapeau, Amelia avança jusqu'à la roulotte avant de se figer. Allait-elle pouvoir faire quelque chose pour elle ? Les entailles étaient fraîches de la veille, mais pouvait-elle les recoudre malgré tout ? Amelia ignorait tout cela, elle n'en avait aucune foutue idée. Alors, elle pesa un instant le pour et le contre, pinçant sa bouche dans une moue fugace, ses quelques neurones ramassés par les coups turbinant à toute hâte.
Un badaud qui passait là, les bras chargés la bouscula par mégarde, renversant au passage sa cargaison de fruits et si la vampyre eut d'abord comme réflexe de houspiller le pauvre ère, elle se ravisa, s'accroupissant pour l'aider à ramasser. Au début cachée derrière son chapeau, la face tuméfiée de la vampyre finit par apparaître au regard du paysan qui eut un sursaut de terreur. Comment diable pouvait-on finir dans cet état dans une petite ville faite de 300 habitants ? Fuyant le regard navré du pauvre ère qu'elle venait de terroriser, Amelia lui tendit son baquet de fruits, maugréant dans sa barbe avant de finalement se diriger vers la roulote, grimpant les deux marches qui menaient à la porte pour y toquer fermement. Elle espérait une réponse rapide, qu'elle puisse s'engouffrer dans cette roulote et fuir le regard du paysan qui ne l'avait pas quitté. Il se faisait du soucis, à n'en pas douter et comment l'en blâmer ? Personne, absolument personne sur cette maudite terre n'avait jamais essuyé pareils dommages alors comment diable avait-elle pu se retrouver dans cet état ? Il y penserait sûrement les prochaines nuits, craignant que des dangers qu'on ne lui aurait expliqué le guette dans les rues paisibles d'Azamyr.
Sans réponse, elle toqua de nouveau, plus rapidement sur la porte de la roulote, commençant à s'impatienter. Peut-être la couturière n'était elle pas là, peut-être devrait-elle finalement aller à cette maudite infirmerie. Elle espérait sincèrement qu'on lui ouvre, maintenant, vite.
« Il paraît qu'elle recoud les face cassées, moyennant salaire, évidemment. » Répondit sèchement l'un des membres de la flamme et de l'ombre à l'héritière. Elle était venue quérir les conseils d'un de ses compères, un autre habitué au champ de bataille comme elle, en bien moins acharné. « Fin tu devrais quand même... » Et puis plus rien, d'un geste acerbe elle l'avait coupé, l'avait intimé de se taire. Elle avait opiné du chef, noté l'information sans un mot et avait tourné les talons, repartant d'où elle était arrivée. Pourquoi ne pas aller à l'infirmerie, direz vous ? Et bien car à l'infirmerie, tout le monde s'inquiéterait de son état, de la présence de marques sur sa gorge diaphane. Et Amelia en avait marre de répondre à des questions. Elle en avait marre qu'on la dévisage comme si elle était folle, même si dans tout cela il y avait une part de vérité.
Bien heureuse d'avoir son chapeau et son bandana pour couvrir la majorité de ses marques, la vampyre quitta sa chambre, filant à travers la foule jusqu'au quartier Central qui n'était pas très animé. Elle cherchait une roulotte, un morceau de bois mobile dans lequel sa propriétaire avait élu domicile, recevant un panache bigaré de clients en tous genre à l'abris des regards curieux. La tête basse, le visage obombré par son chapeau, Amelia avança jusqu'à la roulotte avant de se figer. Allait-elle pouvoir faire quelque chose pour elle ? Les entailles étaient fraîches de la veille, mais pouvait-elle les recoudre malgré tout ? Amelia ignorait tout cela, elle n'en avait aucune foutue idée. Alors, elle pesa un instant le pour et le contre, pinçant sa bouche dans une moue fugace, ses quelques neurones ramassés par les coups turbinant à toute hâte.
Un badaud qui passait là, les bras chargés la bouscula par mégarde, renversant au passage sa cargaison de fruits et si la vampyre eut d'abord comme réflexe de houspiller le pauvre ère, elle se ravisa, s'accroupissant pour l'aider à ramasser. Au début cachée derrière son chapeau, la face tuméfiée de la vampyre finit par apparaître au regard du paysan qui eut un sursaut de terreur. Comment diable pouvait-on finir dans cet état dans une petite ville faite de 300 habitants ? Fuyant le regard navré du pauvre ère qu'elle venait de terroriser, Amelia lui tendit son baquet de fruits, maugréant dans sa barbe avant de finalement se diriger vers la roulote, grimpant les deux marches qui menaient à la porte pour y toquer fermement. Elle espérait une réponse rapide, qu'elle puisse s'engouffrer dans cette roulote et fuir le regard du paysan qui ne l'avait pas quitté. Il se faisait du soucis, à n'en pas douter et comment l'en blâmer ? Personne, absolument personne sur cette maudite terre n'avait jamais essuyé pareils dommages alors comment diable avait-elle pu se retrouver dans cet état ? Il y penserait sûrement les prochaines nuits, craignant que des dangers qu'on ne lui aurait expliqué le guette dans les rues paisibles d'Azamyr.
Sans réponse, elle toqua de nouveau, plus rapidement sur la porte de la roulote, commençant à s'impatienter. Peut-être la couturière n'était elle pas là, peut-être devrait-elle finalement aller à cette maudite infirmerie. Elle espérait sincèrement qu'on lui ouvre, maintenant, vite.
Feat Lyra
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