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Alistair Cromwell - The Heart of the Wild
Alistair Cromwell
Maison de la Terre et du Sang
Histoire
I. L'étoile montante
Dans les méandres de la banlieue de New Haven, en l'an 4154, naquit Allan, au sein d'un environnement aux conditions de vie drastiquement effondrées qui le priva de la douceur d'une mère que des complications de l'accouchement emporta. Élevé dans l'ombre de cette perte par un père solitaire qui jonglait avec la misère quotidienne, l'enfant qu'il était se mit dès son plus jeune âge à épauler son père dans ses divers emplois précaires, puis, de lui-même, dès qu'il gagna en autonomie. A peine sa majorité atteinte que l'insatiable spectre de la fatalité entama une lente étreinte sur son géniteur, en lui révélant un cancer. Allen redoubla d'efforts afin de l'aider à financer les soins. D'une stature déjà imposante pour son jeune âge et une passion naissante pour les combats l'orientant naturellement vers les arènes de rue, théâtres d'un divertissement lucratif et populaire. Malgré des débuts houleux, sa détermination inébranlable et sa robustesse le propulsèrent vers la réussite. Malgré les coups et les blessures, il revenait chaque fois avec toujours plus d'argent. Son père n'était pas prêt à voir son propre fils sacrifier sa santé mais Allen semblait porter ces stigmates avec une fierté farouche comme la promesse de guérison de son paternel.
Rapidement il se forgea une renommée, certes, il ne remportait pas toujours la victoire, mais il excellait dans l'art d'encaisser les coups pour revenir encore plus fort. Ce fut à cette époque qu'il élargit ses horizons tant au niveau des connaissances que des affections. Sous l'alias d'Alastor Cromwell, il s'imposa dans les arènes, accumulant la notoriété au fil des succès. L'argent ne tarda pas à affluer, le propulsant dans une spirale ascendante vers la célébrité. Et lorsque l'argent ne fut plus un problème, il se retrouva entraîné dans la spirale ascensionnelle de la célébrité. Il sillonna d'autres villes, d'autres pays, devenu courtisé par des sponsors majoritairement corporatistes. Enivré par le succès et son image, cette vie tumultueuse l'éloigna de ses premiers proches, y compris de son père, désormais en mesure de suivre son traitement mais abandonné à sa solitude. Allan sombra alors peu à peu dans l'excès : les rivalités exacerbées et les matchs truqués, les multiples trahisons et conquêtes, les soirées arrosées rythmées par l'alcool et les drogues, privilèges que seule une existence hors normes permettait. Jusqu'à cette nuit, où, ivre et drogué, fier de piloter une voiture dernier cri, il perdit le contrôle, plongeant dans l'obscurité totale.
II. La guérison.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, ce fut alité dans un hôpital dans un corps méconnaissable et émacié. Après avoir repris pleinement conscience, on lui révéla que quatre années s'étaient écoulées depuis son accident, où il avait été le seul survivant. Sa survie ne devait rien qu'à la chance et à sa robustesse. Ces années furent pourtant dévastatrices, laissant son père seul, qui son traitement, n'eut pas la même chance face a son cancer. Sa fortune était désormais réduite à une fraction, épuisée par les frais de ces années de coma. Allan mît longtemps à digérer ce qui ne lui semblait être qu'un mauvais rêve. Et lorsqu'il tenta finalement de renouer contact avec ses anciennes connaissances, tous ceux encore de ce monde avaient deja tourné la page. Sans compter qu'il était hors course, des mois de réhabilitation l'attendait et, aux dires des médecins, l'état de ses jambes et de son bassin ne lui permettrait jamais de reprendre son activité passée. Dès qu'il fut en mesure de se déplacer en fauteuil, il se décida dans un premier temps les dernières volontés de son père en dispersant ses cendres, la ou reposaient celles de sa mère, au bord du lac ou tout deux s'étaient rencontrés.
Au sein de l'hopital, Allan rencontra une jeune patiente malade nommée Leah, la sauvant d'une situation tragique.
Lorsque les parents de Leah revinrent la voir, en apprenant la tragédie évitée, ils ne savaient comment remercier le jeune homme. Bien que quelques peu méfiants de l'influence qu'Allan, une célébrité déchue, pouvait avoir sur leur enfant, ils lui donnèrent le bénéfice du doute, ils lui devaient bien cela. Tous deux devinrent ainsi inséparables reprenant peu à peu goût à la vie, en trouvant du réconfort et de la joie dans la compagnie de l'autre. Allan partagea avec Leah ses aventures en tant que célèbre Alastor Cromwell, les bons moments comme les plus difficiles, bien qu'il omît délibérément les détails les plus sensibles. Leah lui apporta une nouvelle façon d'appréhender l'existence, non plus centrée sur soi mais basée sur le partage.
Après des mois de réflexions et d'observations, Les parents se décidèrent à lui révéler l'existence d'une clé du projet Last Cured en leur possession et dont ils eurent toute la peine du monde à se procurer, d'où cette longue période d'absence. Initialement prévu pour leur fille afin d'assurer sa sauvegarde, la savoir loin d'eux les rendaient réticents à l'idée de la lui donner, d'autant plus que la situation actuelle semblait s'arranger. Et pour cela, ils le remercièrent en la lui offrant, compte tenu de ses séquelles malgré ses efforts de réhabilitation. Allan qui n'espérait rien de leur part, resta pour le moins confus et ne put cacher sa réticence d'accepter ce qui ne lui était même pas destiné. Mais Leah, qui venait d'avoir tout entendu, se saisit vivement de la clé avant de longtemps l'observer l'air songeuse. Après un moment, elle regarda son ami :
- "Allan, tu m'as sauvé et même plus ... tu m'as offert une nouvelle raison d'exister, de me battre ... Il me reste encore tant de choses à découvrir et à apprendre ici. Prends-la, tu la mérites ... Et, qui sait ... Peut-être qu'un jour j'aurais l'occasion d'en avoir une à mon tour et que je t'y retrouverai ..."
Au creux de sa petite paume elle lui tendit la clé, tout en lui offrant un radieux sourire. Ces mots, venant de sa part, lui procura une félicité qu'il ne put être à même d'imaginer. Si bien qu'en acceptant la clé, il ne put retenir des larmes qu'un enlacement vint à masquer.
Pendant plusieurs mois durant, il resta à ses côtés afin de profiter pleinement de leurs derniers moments ensemble, après tout, la clé pouvait attendre. Il était fier de la voir battante, malgré les conditions difficiles du traitement de sa maladie. Cela lui laissa également le temps de planifier ses adieux et de lui léguer le reste de sa fortune qui représentait plus ce qu'une vie normale pouvait espérer en cette époque sombre. Si cela n'était pas grand chose au vu de la richesse de ses parents, cela lui permettrait probablement de forger sa propre indépendance vis à vis de sa famille.
III. Ozéna
Après un réveil tumultueux en Ozéna, nouvellement changé dans le corps comme dans l'esprit, Allan devint d'Alistair Cromwell.
Au sein de la Maison de la Terre et du Sang, on lui assigna un mentor afin de le guider. Malgré les profonds changements subis, il se fit étonnement bien à la nouvelle donne de ce monde, aidé probablement par la réhabilitation de son coma il n'y a même pas un an de cela. Son intégration au sein de cette nouvelle société fut cependant plus difficile. Ne sachant que faire véritablement dans un premier temps - tout comme c'était le cas sur Terre. L'évidence de rejoindre la guilde des Veilleurs lui fut proposé, cependant son passé le lui en dissuada de peur de revivre cette époque qu'il préférait laisser au passé. Contribuer à l'expansion de la ville dans les chantiers de construction, lui parut la plus adaptée sur le moment. Sa force ainsi que sa carrure lui permît de manier de lourdes charges et de se rendre très utile aux chantiers. Et ce, bien malgré la crainte que suscita sa présence imposante par son apparence ainsi que des maladresses de néophyte.
Et même si, il se plaisait à contribuer ainsi au développement d'Azamyr, à se sentir utile et apprécier des autres, quelque chose semblait lui manquer, qui sommeillait et cherchait peu à peu a s'exprimer malgré lui à travers ses périodes d'hyperactivité et d'irascibilité. Il se lança alors dans de nouveaux domaines civils, comme celui de docker ainsi que de marin ou meme des boulots plus nocturnes comme des jobs de videur. Mais en dépit de ses efforts, il ne se sentait ainsi toujours pas à sa place. Son mentor lui révéla que sa nature lupine de métamorphe en était sûrement la raison. Il s'intéressa alors aux activités des espaces sauvages des alentours, s'initiant alors en tant qu'herboriste. Mais au sein de la nature sauvage son instinct de prédateur lui rappela l'appel irrésistible de la chasse. Mais les alentours restaient une zone dangereuse, c'est pourquoi il forma un groupe de trappeur, permettant des excursions en mesure de fournir bon nombre de ressources : Captures d'animaux, de viandes et de peaux, ainsi que d'autres ressources au gré des demandes.
Presque deux années s'écoulèrent malgré bien sûr les aléas et les dangers des Alentours que l'expérience de leur groupe - et l'oeil vigilant des veilleurs - parvenaient toujours à gérer. Du moins jusqu'à ce que en pleine forêt, l'un des leurs, Galaad ne disparaisse. La perte d'un ami proche qu'Alistair eut bien du mal à accepter. Il en fit une obsession jusqu'à régulièrement partir à sa recherche. Cela dura jusqu'à ce que lui ainsi que l'un de ses autres compagnons inquiet ne soient assaillis par un couple de riftans. Dans une lutte féroce, il faillit voir son compagnon emporté qu'il empêcha en se jetant sur le riftan hardi. Ils ne durent alors la fuite de ces prédateurs qu'à l'intervention des veilleurs. Tous deux blessés, il ne fut pas le plus gravement, contrairement à son compagnon à l'agonie.
IV. La veille d'un nouvel avenir
Après de nombreuses visites pendant la convalescence de son confrère, il s'engagea finalement au sein des veilleurs. Sa formation fut une formalité compte tenu de son expérience passée, bien que la discipline militaire demeurait une notion véritablement nouvelle pour lui. Ce fut donc en tant que recrue qu'il rejoignit un des groupes de patrouille. Son expérience des alentours combinée à ses sens affinés de métamorphe lui fîrent entreprendre des initiatives bien perçues par ses pairs. Il fut muté ainsi assez rapidement au sein d'un autre groupe à la recherche d'un traqueur. Hormis, une liberté quelque peu bridée par le devoir de veilleur, Alistair se découvrît une nouvelle vocation qui durant trois années durant riches en aventures fraternelles. Durant, cette période, il gagna beaucoup en renommée ainsi qu'en prestige, même si on pouvait lui reprocher un franc-parler ainsi qu'une assurance dont les initiatives n'étaient pas toujours au goût de ses supérieurs.
Un jour, lors d'une intervention importante aux abords d'Azamyr, au cœur d'un débat tendu avecson supérieur, Alistair et ce dernier perdirent de vue leur nouvelle recrue. Malgré une recherche frénétique, celle-ci semblait avoir disparu sans laisser la moindre trace. Convoqué par leur capitaine, afin de débriefer de cette tragédie, ils ne purent que mettre en exergue l'indiscipline de l'un face au soi-disant laxisme de l'autre. Compte tenu de leurs antécédents et de leurs états de services, une peine de garde de plusieurs semaines leur fut assignée afin de réfléchir à leurs actes respectifs. À la suite de cette période d'introspection, Alistair se retrouva de nouveau face au capitaine, lui lançant un défi : celui de faire ses preuves en tant que chef d'escouade. A la tête d'un groupe restreint, il ne répondrait ainsi que de ses propres actes. Ce qui l'éprit d'une sensation ambivalente, comme si un collier lui avait été ôtée, sans qu'il n'ait jamais véritablement songé à diriger un jour. Embrassant le poids de la perte d'un des leurs, il se forgea naturellement en protecteur vigilant, scrutant chaque mouvement de sa nouvelle "meute" avec une attention féroce. Mais avec le temps, il réalisa, douloureusement, que sa rigueur implacable finissait par éroder le moral de ses compagnons. Dans cette prise de conscience, justifiant les actions de son ancien chef d'escouade, il découvrit que ménager ceux qui le suivaient était une leçon cruciale à apprendre.
Ce fut à cette époque sous sa nouvelle fonction qu'il parcourut plus librement les Alentours, toujours dans l'espoir de lever un jour le voile des mystérieuses disparitions. Il eût ainsi l'occasion de se rapprocher d'Adrastos Druncar, dont il eut les opportunités de prétexter son escorte afin de pousser plus en avant l'exploration des alentours. Ce dernier lui révéla alors son intention de fonder sa guilde des explorateurs dont le but était d'aller plus profondément encore. Un objectif qui se rapprochait du sien. Si bien qu'en 118, à l'occasion de l'ouverture de la guilde, il lui fut proposer de rejoindre sa fratrie de Sentinelles. Cependant, Alistair était un être de terrain, incapable de rester cloîtré au sein d'un bureau empli de paperasse le faisait frémir plus que de raison. Aussi proposa-t-il d'offrir des formations utiles à ses membres en tant que Protecteur qu'à l'unique condition de participer lui même aux expéditions. Ainsi, après une fête de départ auprès de ses confrères veilleurs, rendît il son insigne afin de porter celui des explorateurs.
Dans les méandres de la banlieue de New Haven, en l'an 4154, naquit Allan, au sein d'un environnement aux conditions de vie drastiquement effondrées qui le priva de la douceur d'une mère que des complications de l'accouchement emporta. Élevé dans l'ombre de cette perte par un père solitaire qui jonglait avec la misère quotidienne, l'enfant qu'il était se mit dès son plus jeune âge à épauler son père dans ses divers emplois précaires, puis, de lui-même, dès qu'il gagna en autonomie. A peine sa majorité atteinte que l'insatiable spectre de la fatalité entama une lente étreinte sur son géniteur, en lui révélant un cancer. Allen redoubla d'efforts afin de l'aider à financer les soins. D'une stature déjà imposante pour son jeune âge et une passion naissante pour les combats l'orientant naturellement vers les arènes de rue, théâtres d'un divertissement lucratif et populaire. Malgré des débuts houleux, sa détermination inébranlable et sa robustesse le propulsèrent vers la réussite. Malgré les coups et les blessures, il revenait chaque fois avec toujours plus d'argent. Son père n'était pas prêt à voir son propre fils sacrifier sa santé mais Allen semblait porter ces stigmates avec une fierté farouche comme la promesse de guérison de son paternel.
Rapidement il se forgea une renommée, certes, il ne remportait pas toujours la victoire, mais il excellait dans l'art d'encaisser les coups pour revenir encore plus fort. Ce fut à cette époque qu'il élargit ses horizons tant au niveau des connaissances que des affections. Sous l'alias d'Alastor Cromwell, il s'imposa dans les arènes, accumulant la notoriété au fil des succès. L'argent ne tarda pas à affluer, le propulsant dans une spirale ascendante vers la célébrité. Et lorsque l'argent ne fut plus un problème, il se retrouva entraîné dans la spirale ascensionnelle de la célébrité. Il sillonna d'autres villes, d'autres pays, devenu courtisé par des sponsors majoritairement corporatistes. Enivré par le succès et son image, cette vie tumultueuse l'éloigna de ses premiers proches, y compris de son père, désormais en mesure de suivre son traitement mais abandonné à sa solitude. Allan sombra alors peu à peu dans l'excès : les rivalités exacerbées et les matchs truqués, les multiples trahisons et conquêtes, les soirées arrosées rythmées par l'alcool et les drogues, privilèges que seule une existence hors normes permettait. Jusqu'à cette nuit, où, ivre et drogué, fier de piloter une voiture dernier cri, il perdit le contrôle, plongeant dans l'obscurité totale.
II. La guérison.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, ce fut alité dans un hôpital dans un corps méconnaissable et émacié. Après avoir repris pleinement conscience, on lui révéla que quatre années s'étaient écoulées depuis son accident, où il avait été le seul survivant. Sa survie ne devait rien qu'à la chance et à sa robustesse. Ces années furent pourtant dévastatrices, laissant son père seul, qui son traitement, n'eut pas la même chance face a son cancer. Sa fortune était désormais réduite à une fraction, épuisée par les frais de ces années de coma. Allan mît longtemps à digérer ce qui ne lui semblait être qu'un mauvais rêve. Et lorsqu'il tenta finalement de renouer contact avec ses anciennes connaissances, tous ceux encore de ce monde avaient deja tourné la page. Sans compter qu'il était hors course, des mois de réhabilitation l'attendait et, aux dires des médecins, l'état de ses jambes et de son bassin ne lui permettrait jamais de reprendre son activité passée. Dès qu'il fut en mesure de se déplacer en fauteuil, il se décida dans un premier temps les dernières volontés de son père en dispersant ses cendres, la ou reposaient celles de sa mère, au bord du lac ou tout deux s'étaient rencontrés.
Au sein de l'hopital, Allan rencontra une jeune patiente malade nommée Leah, la sauvant d'une situation tragique.
- La scène:
- Sur le retour, alors que les pensées d'Allan étaient empreintes d'une mélancolie qui le rongeait, son regard fut attiré par une silhouette féminine à la fenêtre voisine de sa chambre au dernier étage. Une jeune fille de famille aisée, affligée d'une maladie incurable, mais il en ignorait les détails. Une fois parvenu au sein de l'allée de l'étage, un courant d'air le poussa à s'arrêter devant sa porte. Lorsqu'il l'ouvrit, il la découvrit debout sur le rebord de la fenêtre, sa longue chevelure ondoyante au gré du vent. Devant l'évidence de la situation, Allan s'avança avec précaution, ses roues émettant un léger tintement qui trahît sa présence.
- "Partez ! laissez-moi !" s'écria-t-elle, une main agrippée au cadre de la fenêtre et le regard vers le vide qui semblait l'appeler.
- "Hey, petite, quoi qu'il arrive je suis sur qu'il y a une meilleure solution." Elle tourna son regard vers l'inconnu de ses yeux larmoyants qui parlaient pour elle.
- " Qu ... qu'est ce que vous en savez ? " La tristesse de sa douce voix lui fit l'effet d'un coup de poignard qui l'emplit d'une profonde empathie. Cherchant quelque peu ses mots, il lut la pancarte du lit non loin de lui et y découvrit le nom de la jeune fille.
- " Écoutes, Leah ... c'est ça ? Crois moi, je sais ce que c'est que de se sentir comme si on n'avait plus de raison de continuer. Nous vivons tous ici des moments difficiles qu... " Elle le coupa en élevant soudainement la voix, gagnée par l'énergie de la révolte.
- " Des moments ?! Tu ... ! tu ne comprends pas ... Sais tu ce que c'est que de souffrir chaque jour depuis que l'on est venu au monde ?! "
Il avait fait un faux pas, il fallait qu'il se rattrape. Ce moment était une véritable épreuve pour tous deux. Mais incapable d'abandonné il poursuivit :
- " Non c'est certain ... Peut-être pas de la même manière, mais je connais la douleur d'un corps abîmé et affaibli, la souffrance d'avoir perdu mes proches, de la solitude, d'être écrasé par ce sentiment d'impuissance. Tu n'es pas seule dans cette douleur. Tu as tes parents, des soignants prêt à s'occuper de toi et je suis là aussi." Mais la jeune fille contempla à nouveau l'extérieur :
- "Tout le monde s'en fiche ... Mes parents ... ils ne sont même pas là ... Personne ne peut m'aider ... Je suis seule avec cette maladie qui me détruit de l'intérieur. Et ... je suis fatiguée ... si fatiguée de me battre ..." Elle le regarda à nouveau, alors que des larmes ruisselaient le long de ses joues empourprées.
- "Penses-tu vraiment que je me tiens là parce que ton sort m'indiffère ? Si tes parents t'ont amené ici, c'est qu'ils tiennent à toi. Je suis certain qu'ils veulent t'aider, mais qu'ils ne savent juste pas comment le faire. Tu es épuisée, je le vois et le comprends, mais, je te le dis, ce n'est pas là tout ce que la vie a à offrir. Regarde toi, tu es encore si jeune, debout sur tes deux jambes. N'as tu pas des rêves ? Des Passions ? Ne ressens-tu pas l'envie de ressentir ? de voyager ?"
Elle resta silencieuse, plongée dans ses pensées. Elle renifla légèrement, essayant de contenir ses pleurs, puis épancha ses larmes du revers de sa manche. Accablée par la détresse et le doute, elle ne parvint qu'à acquiescer timidement de la tête. Saisissant alors l'instant, Allan roula doucement vers elle, lui tendant le bras avec détermination, et continua avec conviction :
- " Alors laisse moi te montrer ... Prends ma main et nous traverserons cela ensemble ... Je te le promets" Tendant une main fébrile vers lui, une bourrasque traîtresse la fit chanceler, faisant glisser son pied du rebord. Alors qu'elle se sentait chuter, un cri lui échappa, mais elle fut stoppée nette par une main saisissant son bras, la maintenant au-dessus du vide. Allan s'était instinctivement jeté vers la fenêtre depuis son fauteuil, qui continuait à s'éloigner à l'autre bout de la pièce. "Je ... te tiens !" Lui lança-t-il, le souffle à demi-coupé par le choc de sa lancée. Mais dans la panique, la jeune fille s'agitait submergée par la terreur. "Leah ! regarde moi ! Calme toi ! je te tiens et je ne te lâcherai pas ... Je te l'ai promis, je suis là." Le temps d'un regard, ses yeux dans les siens, elle y puisa le courage dont il faisait preuve en cet instant. "Accroches toi à mon bras de toutes tes forces !"
Elle s'exécuta, plantant même jusqu'à ses ongles. Incapable de la remonter à la seule force de ses muscles, comme il aurait pu le faire par le passé. Ce fut par l'appui de son autre bras sur le cadre ainsi que le poids de tout son corps qu'il la hissa. S'érafflant le bras de tout son long, il la ramena à lui en gémissant la douleur que ses articulations et ses muscles atrophiés lui infligeait. Lorsqu'elle eut passé le rebord, la gravité fit le reste et il s'écrasa dos au sol ce qui lui coupa à nouveau le souffle quand elle atterrit sur lui. Encore sous le choc, elle s'accrocha à lui de ses petites mains qui serrèrent ses vêtements pour finalement évacuer la tension en hurlant et déversant toutes les larmes de son corps. Lorsque le personnel arriva en découvrant la scène, d'une main levé Allan leur suggérant de ne pas intervenir de suite, il caressait de sa main la crinière enchevêtrée blottie contre lui "Shhhhh, tout va bien, c'est fini ... c'est fini ..."
Si Allan était submergé par les douleurs qui parcouraient tout son haut du corps, elles semblaient bien dérisoires en comparaison de la sauvegarde de cette vie encore toute tremblante contre lui. À travers cette jeune fille, il vit un nouveau sens à la vie, et d'une certaine manière, elle aussi venait de sauver la sienne.
Lorsque les parents de Leah revinrent la voir, en apprenant la tragédie évitée, ils ne savaient comment remercier le jeune homme. Bien que quelques peu méfiants de l'influence qu'Allan, une célébrité déchue, pouvait avoir sur leur enfant, ils lui donnèrent le bénéfice du doute, ils lui devaient bien cela. Tous deux devinrent ainsi inséparables reprenant peu à peu goût à la vie, en trouvant du réconfort et de la joie dans la compagnie de l'autre. Allan partagea avec Leah ses aventures en tant que célèbre Alastor Cromwell, les bons moments comme les plus difficiles, bien qu'il omît délibérément les détails les plus sensibles. Leah lui apporta une nouvelle façon d'appréhender l'existence, non plus centrée sur soi mais basée sur le partage.
Après des mois de réflexions et d'observations, Les parents se décidèrent à lui révéler l'existence d'une clé du projet Last Cured en leur possession et dont ils eurent toute la peine du monde à se procurer, d'où cette longue période d'absence. Initialement prévu pour leur fille afin d'assurer sa sauvegarde, la savoir loin d'eux les rendaient réticents à l'idée de la lui donner, d'autant plus que la situation actuelle semblait s'arranger. Et pour cela, ils le remercièrent en la lui offrant, compte tenu de ses séquelles malgré ses efforts de réhabilitation. Allan qui n'espérait rien de leur part, resta pour le moins confus et ne put cacher sa réticence d'accepter ce qui ne lui était même pas destiné. Mais Leah, qui venait d'avoir tout entendu, se saisit vivement de la clé avant de longtemps l'observer l'air songeuse. Après un moment, elle regarda son ami :
- "Allan, tu m'as sauvé et même plus ... tu m'as offert une nouvelle raison d'exister, de me battre ... Il me reste encore tant de choses à découvrir et à apprendre ici. Prends-la, tu la mérites ... Et, qui sait ... Peut-être qu'un jour j'aurais l'occasion d'en avoir une à mon tour et que je t'y retrouverai ..."
Au creux de sa petite paume elle lui tendit la clé, tout en lui offrant un radieux sourire. Ces mots, venant de sa part, lui procura une félicité qu'il ne put être à même d'imaginer. Si bien qu'en acceptant la clé, il ne put retenir des larmes qu'un enlacement vint à masquer.
Pendant plusieurs mois durant, il resta à ses côtés afin de profiter pleinement de leurs derniers moments ensemble, après tout, la clé pouvait attendre. Il était fier de la voir battante, malgré les conditions difficiles du traitement de sa maladie. Cela lui laissa également le temps de planifier ses adieux et de lui léguer le reste de sa fortune qui représentait plus ce qu'une vie normale pouvait espérer en cette époque sombre. Si cela n'était pas grand chose au vu de la richesse de ses parents, cela lui permettrait probablement de forger sa propre indépendance vis à vis de sa famille.
III. Ozéna
Après un réveil tumultueux en Ozéna, nouvellement changé dans le corps comme dans l'esprit, Allan devint d'Alistair Cromwell.
- La scène:
- Devant le portail qui lui semblait encore de la science-fiction, il lança un dernier regard derrière lui comme d'un adieu avant de s'avancer désormais debout sur ses deux jambes bien qu'appuyer d'une canne. Ce fut alors l'obscurité totale, le silence absolu, sans froid ni chaleur, comme s'il flottait sans rien pouvoir ressentir. Et au bout d'un temps qui parut une éternité, il sentit tout un flot de sensations, comme si, en un instant, un poids immense l'écrasait. Lorsqu'il revint à lui, allongé sur ce qui semblait être un sol, il fut assailli par une indescriptible confusion. Tous ses sens étaient aux aboies, de multiples sons bourdonnaient à l'unisson dans ses tympans, sa vue lui semblait floue et surtout tout un flot d'odeurs qu'il ne fut pas à même de discerner lui brûlait les naseaux. Lorsqu'il tenta de bouger, les sons lui parurent plus forts encore sans mieux les discerner. Mais la faiblesse extrême qui l'habitait le fit rapidement abandonner. Après un long moment, il sentit une odeur singulière se rapprocher de lui, puis de cette présence se dissocia une douce voix du bourdonnement ambiant. Il discerna vaguement une silhouette féminine entourée d'une pénombre de lumières vacillantes.
- " Réveillez vous ... doucement ... vous êtes en sécurité ici "
Calme, au cœur de ce lieu inconnu, il flaira une autre odeur non loin d'elle ainsi que deux autres bien différentes tout autour de lui. Encore hébété mais sentant son corps lui répondre quelque peu, il tenta de se redresser par des mouvements mal habiles qui furent accueillis par les deux présences à ses côtés qui l'aidèrent à le maintenir. Mais de ses jambes dont il ne parvînt guère à mobiliser correctement, dans la panique d'un mouvement brusque, il sentit ses deux appuis faillirent eux aussi. Tentant de les saisir à nouveau du bout de ses doigts, il s'écrasa lourdement sur le sol dont s'en suivît tout un brouhaha de cris.
Mais son attention centré sur lui-même, il tenta de se relever à nouveau en se hissant de tout son long non sans de lourds titubements. Ce fut à cet instant qu'il prit conscience de la fourrure couvrant la forme nouvelle de ses jambes. Dans cette réalisation immobile, c'était la seconde fois qu'il se réveillait dans un corps qu'il ne reconnaissait pas en si peu de temps que cela lui sonna comme un refrain. Il ne put réprimer un léger rire étouffé qui sonna comme un grognement du fond de de sa gorge. Puis une odeur lancinante emplit rapidement ses narines, outrepassant toutes les autres. Instinctivement, il huma l'air bruyamment et se tourna vers la source de cette fragrance entêtante. Il ne put réprimer un grognement de satisfaction alors que sa salive ruisselait entre ses dents.
Revenant cependant à lui, il faisait face à un homme d'armes blessé arme à la main aux cotés d'une jeune femme en longue robe blanche ornées de symboles sacrés. Tous deux le regardaient immobile et frissonnant, Allan sentit une odeur particulière émaner d'eux qu'il assimila instinctivement à de la peur. D'un mouvement de recul, il remarqua l'autre femme dans une même robe en arrière d'une autre femme en armure qui levant définitivement son arme vers lui. Ouvrant ses paumes en guise d'apaisement, il tenta alors de prononcer quelques mots, mais il ne sortit des muscles de sa mâchoire que d'autres grognements. Posant alors ses mains à son visage, il fut pris d'une incompréhension qui s'accrut davantage encore lorsqu'il se découvrit des mains touffues et griffues.
- " D.. doucement, v.. vous vous êtes réveillé dans le nouveau monde, vous êtes ici dans un temple en Ozéna ... " Tenta d'initier la prêtresse derrière elle de cette même voix douce mais cette fois-ci chevrotante par la crainte.
- " Qu'ech ... Qu'ech qui m'orrive ? " Tenta t'il de dire gauchement malgré tous ses efforts
- " Vous vous êtes réveillé dans un nouveau corps, c'est le cas de beaucoup de monde ici " Il se tourna à nouveau afin de mieux appréhender la situation, puis comprenant qu'il était la source de tout cette situation, il recroquevilla ses mains près de lui, puis sentit une queue touffue naturellement se courber sous ses jambes.
- " Jo chui déyowé ... jo ... je ... ne vouwais ... voulais ... pas ..."
- " Ce n'est pas de votre faute. Nous savions que cela pouvait arriver. Nous sommes là pour vous aider à vous acclimater à tous ces changements ..." Sa voix semblait maintenant plus sereine, la communication engagée.
La situation quelque peu désarmée, la seconde prêtresse avait deja repris ses soins. Le grand loup tenta de s'approcher afin de s'excuser platement, mais il fut plutôt invité à suivre ses hôtes. Ne voulant envenimé la situation et empli de remords, il s'exécuta. Après lui avoir offert de quoi le couvrir, il put enfin commencer son initiation sous la nouvelle identité d'Alistair Cromwell, antonyme de celui qu'il fut par le passé - Alastor Cromwell -. Il prit alors le temps nécessaire afin de se racheter auprès des fidèles et des prêtresses du Temple d'Ekaris.
Au sein de la Maison de la Terre et du Sang, on lui assigna un mentor afin de le guider. Malgré les profonds changements subis, il se fit étonnement bien à la nouvelle donne de ce monde, aidé probablement par la réhabilitation de son coma il n'y a même pas un an de cela. Son intégration au sein de cette nouvelle société fut cependant plus difficile. Ne sachant que faire véritablement dans un premier temps - tout comme c'était le cas sur Terre. L'évidence de rejoindre la guilde des Veilleurs lui fut proposé, cependant son passé le lui en dissuada de peur de revivre cette époque qu'il préférait laisser au passé. Contribuer à l'expansion de la ville dans les chantiers de construction, lui parut la plus adaptée sur le moment. Sa force ainsi que sa carrure lui permît de manier de lourdes charges et de se rendre très utile aux chantiers. Et ce, bien malgré la crainte que suscita sa présence imposante par son apparence ainsi que des maladresses de néophyte.
Et même si, il se plaisait à contribuer ainsi au développement d'Azamyr, à se sentir utile et apprécier des autres, quelque chose semblait lui manquer, qui sommeillait et cherchait peu à peu a s'exprimer malgré lui à travers ses périodes d'hyperactivité et d'irascibilité. Il se lança alors dans de nouveaux domaines civils, comme celui de docker ainsi que de marin ou meme des boulots plus nocturnes comme des jobs de videur. Mais en dépit de ses efforts, il ne se sentait ainsi toujours pas à sa place. Son mentor lui révéla que sa nature lupine de métamorphe en était sûrement la raison. Il s'intéressa alors aux activités des espaces sauvages des alentours, s'initiant alors en tant qu'herboriste. Mais au sein de la nature sauvage son instinct de prédateur lui rappela l'appel irrésistible de la chasse. Mais les alentours restaient une zone dangereuse, c'est pourquoi il forma un groupe de trappeur, permettant des excursions en mesure de fournir bon nombre de ressources : Captures d'animaux, de viandes et de peaux, ainsi que d'autres ressources au gré des demandes.
Presque deux années s'écoulèrent malgré bien sûr les aléas et les dangers des Alentours que l'expérience de leur groupe - et l'oeil vigilant des veilleurs - parvenaient toujours à gérer. Du moins jusqu'à ce que en pleine forêt, l'un des leurs, Galaad ne disparaisse. La perte d'un ami proche qu'Alistair eut bien du mal à accepter. Il en fit une obsession jusqu'à régulièrement partir à sa recherche. Cela dura jusqu'à ce que lui ainsi que l'un de ses autres compagnons inquiet ne soient assaillis par un couple de riftans. Dans une lutte féroce, il faillit voir son compagnon emporté qu'il empêcha en se jetant sur le riftan hardi. Ils ne durent alors la fuite de ces prédateurs qu'à l'intervention des veilleurs. Tous deux blessés, il ne fut pas le plus gravement, contrairement à son compagnon à l'agonie.
IV. La veille d'un nouvel avenir
Après de nombreuses visites pendant la convalescence de son confrère, il s'engagea finalement au sein des veilleurs. Sa formation fut une formalité compte tenu de son expérience passée, bien que la discipline militaire demeurait une notion véritablement nouvelle pour lui. Ce fut donc en tant que recrue qu'il rejoignit un des groupes de patrouille. Son expérience des alentours combinée à ses sens affinés de métamorphe lui fîrent entreprendre des initiatives bien perçues par ses pairs. Il fut muté ainsi assez rapidement au sein d'un autre groupe à la recherche d'un traqueur. Hormis, une liberté quelque peu bridée par le devoir de veilleur, Alistair se découvrît une nouvelle vocation qui durant trois années durant riches en aventures fraternelles. Durant, cette période, il gagna beaucoup en renommée ainsi qu'en prestige, même si on pouvait lui reprocher un franc-parler ainsi qu'une assurance dont les initiatives n'étaient pas toujours au goût de ses supérieurs.
Un jour, lors d'une intervention importante aux abords d'Azamyr, au cœur d'un débat tendu avecson supérieur, Alistair et ce dernier perdirent de vue leur nouvelle recrue. Malgré une recherche frénétique, celle-ci semblait avoir disparu sans laisser la moindre trace. Convoqué par leur capitaine, afin de débriefer de cette tragédie, ils ne purent que mettre en exergue l'indiscipline de l'un face au soi-disant laxisme de l'autre. Compte tenu de leurs antécédents et de leurs états de services, une peine de garde de plusieurs semaines leur fut assignée afin de réfléchir à leurs actes respectifs. À la suite de cette période d'introspection, Alistair se retrouva de nouveau face au capitaine, lui lançant un défi : celui de faire ses preuves en tant que chef d'escouade. A la tête d'un groupe restreint, il ne répondrait ainsi que de ses propres actes. Ce qui l'éprit d'une sensation ambivalente, comme si un collier lui avait été ôtée, sans qu'il n'ait jamais véritablement songé à diriger un jour. Embrassant le poids de la perte d'un des leurs, il se forgea naturellement en protecteur vigilant, scrutant chaque mouvement de sa nouvelle "meute" avec une attention féroce. Mais avec le temps, il réalisa, douloureusement, que sa rigueur implacable finissait par éroder le moral de ses compagnons. Dans cette prise de conscience, justifiant les actions de son ancien chef d'escouade, il découvrit que ménager ceux qui le suivaient était une leçon cruciale à apprendre.
Ce fut à cette époque sous sa nouvelle fonction qu'il parcourut plus librement les Alentours, toujours dans l'espoir de lever un jour le voile des mystérieuses disparitions. Il eût ainsi l'occasion de se rapprocher d'Adrastos Druncar, dont il eut les opportunités de prétexter son escorte afin de pousser plus en avant l'exploration des alentours. Ce dernier lui révéla alors son intention de fonder sa guilde des explorateurs dont le but était d'aller plus profondément encore. Un objectif qui se rapprochait du sien. Si bien qu'en 118, à l'occasion de l'ouverture de la guilde, il lui fut proposer de rejoindre sa fratrie de Sentinelles. Cependant, Alistair était un être de terrain, incapable de rester cloîtré au sein d'un bureau empli de paperasse le faisait frémir plus que de raison. Aussi proposa-t-il d'offrir des formations utiles à ses membres en tant que Protecteur qu'à l'unique condition de participer lui même aux expéditions. Ainsi, après une fête de départ auprès de ses confrères veilleurs, rendît il son insigne afin de porter celui des explorateurs.
- Palier de pouvoir:
- Palier I : Leurs sens deviennent bien plus précis et puissants qu’un être humain terrien, comme la vue, l’ouïe, l’odorat. Leur force, leur endurance et leur agilité sont également supérieures. Ils possèdent un instinct développé, leur permettant de pressentir si un danger approche ou bien si une personne possède de mauvaises intentions.
Palier II : Ils obtiennent la capacité de communiquer avec les animaux, c’est-à-dire de pouvoir les comprendre par la pensée. Attention à ne pas confondre avec manipulation, ils ne pourront pas obliger les animaux à agir comme ils le désirent. Leur capacité de guérison est également améliorée, leur permettant de guérir en quelques secondes pour des blessures légères/mineures (petites coupures, foulures, etc). Ils guérissent en plusieurs heures les blessures plus importantes (fracture, coupure profonde, etc) et doivent être au repos afin que la guérison se déroule parfaitement.
- Chronologie générale:
- 4154 : Naissance a New Haven.
4171 : Début de carrière de combattant.
4177 : Accident de conduite et Coma.
4181 : Réveil de son coma.
4181 - 110 : Arrivée en Ozéna.
4183 - 111 : Devient un trappeur.
4184 - 113 : Rejoint les veilleurs et devient traqueur.
4187 - 116 : Promut chef d'escouade.
4189 - 118 : Rejoint la Guilde des Explorateurs en tant que Protecteur-Vigie.
- Inventaire:
- Alistair ne possède que bien peu de choses hormis une armure de cuir faite sur mesure ainsi que deux lames jumelles qu'ils manient lorsque ses crocs et ses griffes ne sont pas suffisantes.
Arme en jeu utilisable : une épée de bonne facture
Physique
Dominant les environs de sa stature impressionnante, en dépassant allégrement les deux mètres de hauteur d'un bon décimètre, Alistair se distingue aisément de la masse urbaine. Sa carrure imposante, frôlant les cent vingt kilos, lui confère une présence qui peut s'avérer intimidante, accentuée par ses traits lupins et sa voix caverneuse. Ses deux grandes oreilles dressées, toujours en alerte, surplombent l'épaisse crinière au gris pelage variant du noir au blanc agrémenté de diverses teintes feus. Elles encadrent une tête de loup aux expressions étrangement humaine avec un museau noir et brillant, toujours vigilant aux fragrances qui l'entourent. Et malgré l'apparence sauvage qu'il dégage, son regard révèle une amicalité étonnante. Les deux traits blancs qui encadrent ses yeux évoquent des sourcils, alors que ses iris d'un bleu intense, offrent la première lueur de réconfort d'une intelligence bienveillante. Son pelage, d'une noblesse certaine, exhale une aura de douceur, qui ne parvient pourtant pas à dissimuler la puissance de sa musculature. Quant à sa longue queue touffue, en harmonie avec les teintes de sa fourrure, elle oscille gracieusement au gré de ses humeurs, assurant l'équilibre nécessaire à sa démarche.
Alistair revêt habituellement une tenue de cuir souple, un choix équilibré entre protection et liberté de mouvement, mûri au fil de ses expéditions à travers les régions sauvages des Alentours. Elle lui confère une allure à la fois civile et élégante, masquant étrangement l'aspect le plus humain de son anatomie, à savoir, un torse dessiné que le poil ras à cet endroit ne saurait totalement dissimuler. Les observateurs avisés remarqueront souvent une fleur ou une plante délicatement accrochée à ses vêtements, souvent celle de Calix, une coquetterie inattendue venant de ce géant à l'apparence lupine. Sa démarche est rythmée par des bras massifs, dont la musculature se dessine à partir de ses épaules, là où sa crinière trouve son terme. Ses membres supérieurs laissent alors place à de grandes mains élancées au poil ras et pourvues d'ongles griffues semblant pouvoir légèrement s'allonger au gré de ses envies. Ses jambes, quant à elles, font office d'appuis fidèles finissant par de larges pattes de loup toujours couvertes de ce même pelage et pourvues de griffes que nulles semelles ne sauraient chausser. Elles sont la raison de sa démarche peu humaine bien que silencieuse en dépit de sa taille et qui ne saurait qu'évoquer celle d'un prédateur naturel. Il n'est pas rare que lorsque son ombre recouvre une personne ou que cette dernière se retourne face lui, des cris de stupeurs s'élèvent alors qu'il ne faisait que passer.
Alistair revêt habituellement une tenue de cuir souple, un choix équilibré entre protection et liberté de mouvement, mûri au fil de ses expéditions à travers les régions sauvages des Alentours. Elle lui confère une allure à la fois civile et élégante, masquant étrangement l'aspect le plus humain de son anatomie, à savoir, un torse dessiné que le poil ras à cet endroit ne saurait totalement dissimuler. Les observateurs avisés remarqueront souvent une fleur ou une plante délicatement accrochée à ses vêtements, souvent celle de Calix, une coquetterie inattendue venant de ce géant à l'apparence lupine. Sa démarche est rythmée par des bras massifs, dont la musculature se dessine à partir de ses épaules, là où sa crinière trouve son terme. Ses membres supérieurs laissent alors place à de grandes mains élancées au poil ras et pourvues d'ongles griffues semblant pouvoir légèrement s'allonger au gré de ses envies. Ses jambes, quant à elles, font office d'appuis fidèles finissant par de larges pattes de loup toujours couvertes de ce même pelage et pourvues de griffes que nulles semelles ne sauraient chausser. Elles sont la raison de sa démarche peu humaine bien que silencieuse en dépit de sa taille et qui ne saurait qu'évoquer celle d'un prédateur naturel. Il n'est pas rare que lorsque son ombre recouvre une personne ou que cette dernière se retourne face lui, des cris de stupeurs s'élèvent alors qu'il ne faisait que passer.
Caractère
Alistair incarne plutôt bien ce qu'il inspire, comme cette fière assurance que sa stature imposante lui a permis de forger. Il est un combattant intrépide, connu pour ses actes téméraires qui lui ont valu sa renommée tout comme ses frictions avec l'autorité. Doté d'un fort sens de la fraternité, il se fait volontiers protecteur de ceux qui en ont besoin. Bien que son expérience en tant que chef d'escouade lui ait conféré une certaine sagesse, il préfère généralement agir pour résoudre les problèmes plutôt que de les discuter. Se rendre utile et partager sont des valeurs qu'il cultive, non pas par charité, mais par un simple désir de perpétuer un cercle vertueux. De plus il n'est point porté vers l'ambition, la renommée ou le statut qui ne lui sont guère familières. Il apprécie davantage les plaisirs simples de la vie, tel un bon vivant qui savoure chaque instant.
Il semble se mouvoir avec une tranquillité apparente, fruit du contrôle de ses faits et gestes, une habitude qu'il a adoptée pour ne pas perturber ou inquiéter son entourage, sachant qu'un simple geste mal interprété pourrait inquiéter. Bien qu'il ne soit pas le plus loquace, sa réticence découle souvent de la crainte qu'il inspire, ses expressions pouvant être mal interprétées. Comme un gloussement qui peut paraître un grognement ou un simple sourire, une grimace menaçante. Le paraître et les faux-semblants ne font pas partie de son état d'esprit, il privilégie la franchise et la sincérité, même si cela peut le rendre un peu brusque ou trop familier aux yeux de certains. En outre, son langage corporel est particulièrement expressif, souvent révélé par sa gestuelle animale tel que ses oreilles ou sa queue, semblant agir de leur propre chef.
Du fait de sa stature imposante, les espaces confinés lui donnent l'impression d'être à l'étroit entre quatre murs, en plus de le paraître quelque peu ridicule voire malhabile lorsqu'il est assis sur une chaise ou un bureau non adapté à sa taille. Il préfère de loin l'extérieur ouvert et aéré que lui offre tout l'espace nécessaire. Cette préférence explique notamment son aversion pour toute forme de contrainte, qu'il tient de son coté sauvage. Un instinct de prédateur qui le pousse naturellement vers la chasse et la traque, d'où son attrait pour les vastes étendues sauvages et le temps qu'il y passe. Ses capacités de métamorphe exacerbe ce penchant, malgré les dangers que recèlent les Alentours..
Sa nature lupine a modelé sa perception du monde, lui offrant une seconde vision : l'odorat. Ainsi, c'est davantage à son flair qu'il se fie plutôt qu'à sa vue seule. Il n'est donc pas rare de le voir ou de l'entendre humer l'air sans raison apparente, ou simplement se lécher le museau pour le maintenir frais. Bien que la cité d'Azamyr soit saturée d'odeurs, celles-ci ne sont pas celles qu'il affectionne le plus, en comparaison avec les senteurs de la flore et de la faune des espaces sauvages. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il porte des fleurs et des plantes, afin d'adoucir l'amertume des effluves citadines. Il a une affection particulière pour la Calix, dont le parfum apaisant le réconforte.
Il semble se mouvoir avec une tranquillité apparente, fruit du contrôle de ses faits et gestes, une habitude qu'il a adoptée pour ne pas perturber ou inquiéter son entourage, sachant qu'un simple geste mal interprété pourrait inquiéter. Bien qu'il ne soit pas le plus loquace, sa réticence découle souvent de la crainte qu'il inspire, ses expressions pouvant être mal interprétées. Comme un gloussement qui peut paraître un grognement ou un simple sourire, une grimace menaçante. Le paraître et les faux-semblants ne font pas partie de son état d'esprit, il privilégie la franchise et la sincérité, même si cela peut le rendre un peu brusque ou trop familier aux yeux de certains. En outre, son langage corporel est particulièrement expressif, souvent révélé par sa gestuelle animale tel que ses oreilles ou sa queue, semblant agir de leur propre chef.
Du fait de sa stature imposante, les espaces confinés lui donnent l'impression d'être à l'étroit entre quatre murs, en plus de le paraître quelque peu ridicule voire malhabile lorsqu'il est assis sur une chaise ou un bureau non adapté à sa taille. Il préfère de loin l'extérieur ouvert et aéré que lui offre tout l'espace nécessaire. Cette préférence explique notamment son aversion pour toute forme de contrainte, qu'il tient de son coté sauvage. Un instinct de prédateur qui le pousse naturellement vers la chasse et la traque, d'où son attrait pour les vastes étendues sauvages et le temps qu'il y passe. Ses capacités de métamorphe exacerbe ce penchant, malgré les dangers que recèlent les Alentours..
Sa nature lupine a modelé sa perception du monde, lui offrant une seconde vision : l'odorat. Ainsi, c'est davantage à son flair qu'il se fie plutôt qu'à sa vue seule. Il n'est donc pas rare de le voir ou de l'entendre humer l'air sans raison apparente, ou simplement se lécher le museau pour le maintenir frais. Bien que la cité d'Azamyr soit saturée d'odeurs, celles-ci ne sont pas celles qu'il affectionne le plus, en comparaison avec les senteurs de la flore et de la faune des espaces sauvages. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il porte des fleurs et des plantes, afin d'adoucir l'amertume des effluves citadines. Il a une affection particulière pour la Calix, dont le parfum apaisant le réconforte.
À propos de toi
Informations
Nom & Prénom
Cromwell AlistairÂge
[age="4154"]Race
MétamorpheMaison
Maison de la Terre et du SangMétier
Explorateur : Protecteur - VigieFeat
Origine IA puis retravailléCalithéa Agenor
Maison du Ciel et du Souffle
Bienvenue à toi !
Ça fait plaisir de voir arriver un nouveau métamorphe ! Hâte de voir ce que tu vas en faire
Ça fait plaisir de voir arriver un nouveau métamorphe ! Hâte de voir ce que tu vas en faire
Chandler Riskain
Maison de la Terre et du Sang
Bienvenue camarade metamorphe ! :)
J'ai aussi repris le rp sur ce forum après plusieurs années de pauses, tu vas voir ça se fait plutôt bien :). Bon courage dans ta reprise et pour ta fiche, à bientôt chez nous !
J'ai aussi repris le rp sur ce forum après plusieurs années de pauses, tu vas voir ça se fait plutôt bien :). Bon courage dans ta reprise et pour ta fiche, à bientôt chez nous !
Alistair Cromwell
Maison de la Terre et du Sang
Salut !
Merci a vous trois pour l'accueil ! C'est toujours agréable a lire
Et oui faut que je décrasse un peu ma rédaction haha
J'ai même réussi a perdre hier les descriptions que j'avais faite ... el famoso petite boulette ...
Je les ai refaite et update la fiche, je modifierai surement légèrement en finissant l'histoire si d'autres idées me viennent.
Je vais de ce pas poser quelques questions dans la section appropriée.
Merci a vous trois pour l'accueil ! C'est toujours agréable a lire
Et oui faut que je décrasse un peu ma rédaction haha
J'ai même réussi a perdre hier les descriptions que j'avais faite ... el famoso petite boulette ...
Je les ai refaite et update la fiche, je modifierai surement légèrement en finissant l'histoire si d'autres idées me viennent.
Je vais de ce pas poser quelques questions dans la section appropriée.
Ozéna
Staff
Validé !
Bienvenue sur Ozéna !
Quelle fiche exaltante et pleine de détails ! J'ai beaucoup apprécié ma lecture de ta fiche, ton style est très fluide et agréable à lire et je sens qu'Alistair fera une fine addition à la guilde des explorateurs . Tu es donc à présent validé !
Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde. Il est également très important de remplir ton profil, ce qui te permettra de réclamer quelques azys dans le Comptoir, ça se prend toujours
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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