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Serkhan Yilmaz
Serkhan Yilmaz
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Histoire
An 112
Toc toc toc.
Ce sont trois coups brefs qui résonnent dans l’épais silence de l’établissement, abrupte cassure du calme dans lequel se mure le propriétaire pour travailler. Une porte s’ouvre, sans attente d’aucune d’approbation, puis des pas qui bruissent, plus discret à qui n’a pas l’oreille. La grande pièce est remplie de vide, chaque son se réverbère sans meuble ni ouvrage pour les calfeutrer. Ce qui deviendra plus tard une magnifique bibliothèque n’est pour l’heure qu’un agglomérat de planches et de poussière. Au centre, sur un comptoir circulaire, un candélabre fond sur son socle, dispensant au chercheur à peine suffisamment de lumière pour étudier les pages dispersées autour de lui. Il n’y a rien ici, sinon des étagères vides et des carnets complets d’études, de croquis et d’hypothèses. Les écritures se mêlent parfois, dessins corrigés à la va vite ou notes apposées. Les auteurs se comptent sur les doigts d’une main, mais chaque papier est daté, signé, scrupuleusement tenu à jour, classé. Au fond de la salle, le long d’un mur, plusieurs ouvrages se succèdent, l’origine de tous leurs travaux, les plus caduques, les plus pragmatiques. Difficile de concevoir un monde fait d’anges et de tritons, rempli de magie, ardu de s’éloigner de cette pensée rationnelle de l’homme tel qu’il a toujours été, bipède, mortel. Impossible d’y croire d’abord, ce sont des manuels débordant de questions, d’hypothèses abordées comme vraisemblables tandis que plus rien ne le justifie, puis complètement grotesques. Puis, au fur et à mesure, s’affinent des concepts, se dessinent des principes et des lois. Tout est à découvrir et le labeur est infini. Extraordinaire.
Elle avance jusqu’au comptoir sans que Dorne n’ait levé les yeux de son office, un travail sur la pluralité des sang-mêlés, un axe consacré aux demi herbivores, ceux que les légendes d’une autre terre appelait les Faunes. Sans un mot, elle tend le bras dans le vide, bientôt dans le néant nébuleux d’un portail duquel elle tire d’abord deux bougies - il va s’abîmer les yeux à réfléchir dans l’obscurité - puis un fruit météore et quelques graines qu’elle lui laisse de côté. Le fils Tilliann est un animal intelligent, peu farouche, mais qui a la stupidité d’oublier de manger. Enfin, une fois qu’elle est certaine qu’il a compris l’ordre sous entendu, elle récupère d’un autre portail -quelle magie formidable- un de ses propres carnets. Tout est stocké à son domicile, c’est une pièce entière, rangée à son idée, dont la position de chaque élément est connue à la perfection, dans laquelle elle pioche tout le nécessaire. Serkhan, depuis quelques mois, économise bien des trajets par ce moyen, et se balade systématiquement les mains dans les poches.
Elle ouvre le document sur ses dernières notes, marquées d’un ruban carmin, qu’elle laisse ensuite ouvert sur le comptoir.
« J’ai trouvé quelque chose qui devrait t’intéresser lors de l’autopsie d’aujourd’hui. Tu devrais jeter un oeil. »
An 116
« Plus haut. »
…
« Plus fort. »
…
« Plus vite. »
Elle frappe. Plus haut, plus fort, plus vite. Sa main est blanche de serrer si fort la dague, le manche devenu glissant de transpiration. Biceps, triceps et deltoïde tremblent à n’en plus pouvoir. Sa respiration, qu’elle parvenait à maintenir constante sur la première partie de l’entrainement, est devenue complètement chaotique. Ses réflexes sont anesthésiés par la fatigue. L’instant suivant elle est au sol, plaquée par son adversaire qui lui tord le bras et sa propre lame lui pique la gorge.
« Fin. »
Son coeur cogne à n’en plus finir dans sa poitrine. Elle a mal au bras, mal au ventre, mal aux cuisses, des ampoules plein les paumes et un goût de sang dans la bouche. Elle a perdu, pour la cinquième fois d’ailleurs depuis quarante minutes. Pourtant il y a cet immense sourire qui resplendit sur son visage, amusé et combatif, loin d’en avoir terminé bien que tout son corps soit à bout. La brume constellée qui se dégage de son corps s’épaissit alors tandis que la poigne qui lui maintenait le coude se referme bientôt sur une fumée insaisissable. Serkhan disparait. Son opposant compense l’absence du corps en un instant, déjà familier de cette ruse prévisible. Il se retourne et balaie les jambes de la faucheuse apparue derrière lui, là aussi trop prévisible, trop fatiguée également, qui tombe encore.
« Fin. »
Et encore.
Et encore.
Et encore.
C’est l’intervention d’un chef d’escouade qui stoppe ce simulacre d’entraînement. En addition de ses bleus, Serkhan écope d’une habituelle remontrance protocolaire. “Il faut savoir s’arrêter, un jour ça finira mal, bla bla bla”.
Elle écoute sans entendre, reprenant son souffle dans une euphorie dont elle se délecte.
Tout est parti d’un pari. Un jeu perdu d’avance, mais qui lui en offrait un second dans lequel elle pourrait autant s’amuser qu’apprendre.
Surpasser Torenn.
Impossible.
Alors évidemment, elle se régale.
Bien sur elle a pris soin d’épargner ses mains, le corps à corps est un art qui lui plait mais dans lequel elle risque trop d’y perdre une phalange. Torenn n’est pas idiot non plus, ils se connaissent depuis suffisamment longtemps, il aime enseigner, protéger, et il ne dira jamais non à une occasion de la remettre à sa place. Il a gagné mais elle en redemandera, encore. Elle est insolente, butée et combative.
An 117
Son carnet est presque plein. Dans celui-ci, aucun croquis de corne, d’aile ou de sabot, pas la moindre note sur les réactions de la chair au contact d’un icane ou des effets de l’usage d’un lymphos sur les métamorphes et sang mêlés herbivores. Uniquement des pistes, des théories, des chemins foireux, des impasses et des échecs. L’ensemble de ses recherches sur ce monde, sur un moyen de le quitter tiennent en ces centaines de pages croquées, déchirées, inutiles, un précieux qu’elle garde dans la doublure de son sac, protégé, dissimulé. Les expéditions auxquelles elle participe de plus en plus régulièrement ne lui offrent aucune clef, et derrière son masque taquin, Serkhan ronge son frein, dévorée par le manque et la solitude. Les éclats de voix, les accolades et les paroles au coin du feu ne sont que des instants éphémères, des moments qu’elle oublie, refusant de leur donner la moindre importance. Elle partira, inutile de s’attacher. De trop s’attacher.
Un gémissement. Elle relève la tête de son ouvrage, le dissimule prestement dans un portail alors que son regard se tourne vers le métamorphe allongé. Le malheureux n’en est pas à sa première sortie, pourtant il est parvenu à confondre fruit toxique et fruit sain, et il se paie certainement la pire indigestion de sa vie. A deux jours de marche de Azamyr, ils ont du poser le camp, et lui, après avoir vomi tripes et boyaux, s’est enfin endormi. S’était. Il se redresse, les lèvres et le gosier secs, l’estomac tordu. A travers un nouveau portail, elle saisit un gobelet d’eau fraîche qu’elle avait préparé et lui tend, puis elle reprend le linge tiède sur sa tête pour l’humidifier de nouveau. Il devrait en avoir encore pour plusieurs heures de souffrance, mais l’aube devrait calmer ses douleurs.
Finalement, c’est tout ce que cette excursion lui aura donné. Un malade à soigner. Officiellement, cette sortie fut un succès. Soren a pu recueillir une bonne partie des données qui l’intéressaient, le groupe est revenu avec du gibier et un petit stock de plantes médicinales, et le nouveau a même pu s’entrainer à tirer sur un cervidé.
Mais de son côté, c’est un énième échec.
Sa colère enfle, sue et perce. La nuit tombée, elle explose le masque et les ruines sont seules témoins.
Toc toc toc.
Ce sont trois coups brefs qui résonnent dans l’épais silence de l’établissement, abrupte cassure du calme dans lequel se mure le propriétaire pour travailler. Une porte s’ouvre, sans attente d’aucune d’approbation, puis des pas qui bruissent, plus discret à qui n’a pas l’oreille. La grande pièce est remplie de vide, chaque son se réverbère sans meuble ni ouvrage pour les calfeutrer. Ce qui deviendra plus tard une magnifique bibliothèque n’est pour l’heure qu’un agglomérat de planches et de poussière. Au centre, sur un comptoir circulaire, un candélabre fond sur son socle, dispensant au chercheur à peine suffisamment de lumière pour étudier les pages dispersées autour de lui. Il n’y a rien ici, sinon des étagères vides et des carnets complets d’études, de croquis et d’hypothèses. Les écritures se mêlent parfois, dessins corrigés à la va vite ou notes apposées. Les auteurs se comptent sur les doigts d’une main, mais chaque papier est daté, signé, scrupuleusement tenu à jour, classé. Au fond de la salle, le long d’un mur, plusieurs ouvrages se succèdent, l’origine de tous leurs travaux, les plus caduques, les plus pragmatiques. Difficile de concevoir un monde fait d’anges et de tritons, rempli de magie, ardu de s’éloigner de cette pensée rationnelle de l’homme tel qu’il a toujours été, bipède, mortel. Impossible d’y croire d’abord, ce sont des manuels débordant de questions, d’hypothèses abordées comme vraisemblables tandis que plus rien ne le justifie, puis complètement grotesques. Puis, au fur et à mesure, s’affinent des concepts, se dessinent des principes et des lois. Tout est à découvrir et le labeur est infini. Extraordinaire.
Elle avance jusqu’au comptoir sans que Dorne n’ait levé les yeux de son office, un travail sur la pluralité des sang-mêlés, un axe consacré aux demi herbivores, ceux que les légendes d’une autre terre appelait les Faunes. Sans un mot, elle tend le bras dans le vide, bientôt dans le néant nébuleux d’un portail duquel elle tire d’abord deux bougies - il va s’abîmer les yeux à réfléchir dans l’obscurité - puis un fruit météore et quelques graines qu’elle lui laisse de côté. Le fils Tilliann est un animal intelligent, peu farouche, mais qui a la stupidité d’oublier de manger. Enfin, une fois qu’elle est certaine qu’il a compris l’ordre sous entendu, elle récupère d’un autre portail -quelle magie formidable- un de ses propres carnets. Tout est stocké à son domicile, c’est une pièce entière, rangée à son idée, dont la position de chaque élément est connue à la perfection, dans laquelle elle pioche tout le nécessaire. Serkhan, depuis quelques mois, économise bien des trajets par ce moyen, et se balade systématiquement les mains dans les poches.
Elle ouvre le document sur ses dernières notes, marquées d’un ruban carmin, qu’elle laisse ensuite ouvert sur le comptoir.
An 116
…
…
Elle frappe. Plus haut, plus fort, plus vite. Sa main est blanche de serrer si fort la dague, le manche devenu glissant de transpiration. Biceps, triceps et deltoïde tremblent à n’en plus pouvoir. Sa respiration, qu’elle parvenait à maintenir constante sur la première partie de l’entrainement, est devenue complètement chaotique. Ses réflexes sont anesthésiés par la fatigue. L’instant suivant elle est au sol, plaquée par son adversaire qui lui tord le bras et sa propre lame lui pique la gorge.
Son coeur cogne à n’en plus finir dans sa poitrine. Elle a mal au bras, mal au ventre, mal aux cuisses, des ampoules plein les paumes et un goût de sang dans la bouche. Elle a perdu, pour la cinquième fois d’ailleurs depuis quarante minutes. Pourtant il y a cet immense sourire qui resplendit sur son visage, amusé et combatif, loin d’en avoir terminé bien que tout son corps soit à bout. La brume constellée qui se dégage de son corps s’épaissit alors tandis que la poigne qui lui maintenait le coude se referme bientôt sur une fumée insaisissable. Serkhan disparait. Son opposant compense l’absence du corps en un instant, déjà familier de cette ruse prévisible. Il se retourne et balaie les jambes de la faucheuse apparue derrière lui, là aussi trop prévisible, trop fatiguée également, qui tombe encore.
Et encore.
Et encore.
Et encore.
C’est l’intervention d’un chef d’escouade qui stoppe ce simulacre d’entraînement. En addition de ses bleus, Serkhan écope d’une habituelle remontrance protocolaire. “Il faut savoir s’arrêter, un jour ça finira mal, bla bla bla”.
Elle écoute sans entendre, reprenant son souffle dans une euphorie dont elle se délecte.
Tout est parti d’un pari. Un jeu perdu d’avance, mais qui lui en offrait un second dans lequel elle pourrait autant s’amuser qu’apprendre.
Surpasser Torenn.
Impossible.
Alors évidemment, elle se régale.
Bien sur elle a pris soin d’épargner ses mains, le corps à corps est un art qui lui plait mais dans lequel elle risque trop d’y perdre une phalange. Torenn n’est pas idiot non plus, ils se connaissent depuis suffisamment longtemps, il aime enseigner, protéger, et il ne dira jamais non à une occasion de la remettre à sa place. Il a gagné mais elle en redemandera, encore. Elle est insolente, butée et combative.
An 117
Son carnet est presque plein. Dans celui-ci, aucun croquis de corne, d’aile ou de sabot, pas la moindre note sur les réactions de la chair au contact d’un icane ou des effets de l’usage d’un lymphos sur les métamorphes et sang mêlés herbivores. Uniquement des pistes, des théories, des chemins foireux, des impasses et des échecs. L’ensemble de ses recherches sur ce monde, sur un moyen de le quitter tiennent en ces centaines de pages croquées, déchirées, inutiles, un précieux qu’elle garde dans la doublure de son sac, protégé, dissimulé. Les expéditions auxquelles elle participe de plus en plus régulièrement ne lui offrent aucune clef, et derrière son masque taquin, Serkhan ronge son frein, dévorée par le manque et la solitude. Les éclats de voix, les accolades et les paroles au coin du feu ne sont que des instants éphémères, des moments qu’elle oublie, refusant de leur donner la moindre importance. Elle partira, inutile de s’attacher. De trop s’attacher.
Un gémissement. Elle relève la tête de son ouvrage, le dissimule prestement dans un portail alors que son regard se tourne vers le métamorphe allongé. Le malheureux n’en est pas à sa première sortie, pourtant il est parvenu à confondre fruit toxique et fruit sain, et il se paie certainement la pire indigestion de sa vie. A deux jours de marche de Azamyr, ils ont du poser le camp, et lui, après avoir vomi tripes et boyaux, s’est enfin endormi. S’était. Il se redresse, les lèvres et le gosier secs, l’estomac tordu. A travers un nouveau portail, elle saisit un gobelet d’eau fraîche qu’elle avait préparé et lui tend, puis elle reprend le linge tiède sur sa tête pour l’humidifier de nouveau. Il devrait en avoir encore pour plusieurs heures de souffrance, mais l’aube devrait calmer ses douleurs.
Finalement, c’est tout ce que cette excursion lui aura donné. Un malade à soigner. Officiellement, cette sortie fut un succès. Soren a pu recueillir une bonne partie des données qui l’intéressaient, le groupe est revenu avec du gibier et un petit stock de plantes médicinales, et le nouveau a même pu s’entrainer à tirer sur un cervidé.
Mais de son côté, c’est un énième échec.
Sa colère enfle, sue et perce. La nuit tombée, elle explose le masque et les ruines sont seules témoins.
- Palier de pouvoir:
- Palier 2
Usage quotidien de son pouvoir au point d'en faire une extension d'elle même.
Au quotidien, elle l'utilise principalement pour accéder rapidement à des éléments à distance (fourniture ou matériel) ou pour voyager.
Elle s'entraîne à voyager de plus en plus loin (en espérant un jour voyager jusque la Terre)
Depuis 1 an, elle s'entraîne à exploiter ses portails lors des combats
- Chronologie générale:
4150 : Naissance de Serkhan et de son frère jumeau Ersin. Ils sont accueillis dans un foyer aimant, auprès de parents militaires régulièrement mutés. Leur enfance se fait promener de pays en pays, ils apprennent le français, l’italien, le turc, et rêvent doucement de se battre pour leurs idéaux. Elle se découvre une mémoire photographique supérieure à la normale.
4167 : Serkhan et Ersin suivent le même parcours, inséparables. Ils entrent tous deux à l’école de médecine, effectuent un double cursus de médecin militaire. Au fil des années, ils effectuent quelques stages en centre de formation, puis sur le terrain où ils brillent chacun dans leur domaine. Elle a un profil de chirurgien traumatologue, lui se spécialise dans la chirurgie orthopédique. Ils ont un groupe d’amis de leur promotion, ils deviennent indivisibles.
4172 - Premier décès sur sa table d’intervention, le premier sous ses mains.
4176 - Leur formation est écourtée alors qu’une guerre se déclare. Eux et leur promotion sont envoyés sur le terrain pour combler les trous, et ils la finalisent ainsi sur le tas.
4178 - Tout dérape. Leur camp est attaqué, les soldats tués. Les soignants sont pris en otage, il faut sauver des vies pour voir la sienne épargnée. Elle survit, Ersin aussi. Ils ne sont plus que quatre, mais ils sont ensemble.
4179 - Trois mois s’écoulent ainsi, plus difficiles de jour en jour. De leur groupe, ils ne sont plus que trois, et elle, elle vient de perdre un soldat adverse.
4179 - Le sang coule. Elle ne meurt pas. Trahie par son jumeau, elle disparait, emmenée de force, poussée dans un autre monde.
4179 - 108 : Serkhan arrive sur Ozéna contre son gré. Le choc est violent, l’intégration difficile. Elle a perdu son frère, tous ses proches, le combat pour lequel elle se battait. Elle veut rentrer et cherche secrètement tous les moyens possibles pour y parvenir.
108 - Elle participe à l’effort collectif dans la mesure de ses fonctions. Elle travaille comme médecin, appliquant tout ce qu’elle connaissait sur terre aux nouvelles races sur Ozéna. Il y a des échecs, qu’elle note toujours, s’améliorant sans cesse. Au besoin, elle officie comme médecin légiste, chirurgien, médecin généraliste. Elle fait de son mieux, étudie, observe, découvre, note et recueille. Le potentiel est infini.
109 - Azamyr est minuscule. Elle entend parler d’autres chercheurs, apprend à connaître Dorne et joint son travail au sien. Ils collaborent énormément, documentent un maximum chacune des races et ce qui a trait à la médecine. Les morts apportent bien plus d’informations que les vivants. Tout est retranscrit.
En parallèle, elle continue de s’entraîner, elle étudie son pouvoir qui apparait comme une porte de sortie vers la Terre, se forme au maniement de certaines armes dans l’idée de sortir hors de l’enceinte (elle y trouvera peut-être une sortie ?). Son apprentissage est facilité par sa formation militaire.
114 - Soren vient travailler à la bibliothèque, il participe à enrichir cette base inflammable de connaissances et de savoir. Par son biais, elle commence les expéditions à l’extérieur des remparts. Sa participation rassure et consolide. Ils peuvent aller plus loin, elle peut intervenir en cas de besoins. Au fur et à mesure, son travail en tant que médecin dans la cité se réduit, ne laissant que les interventions de chirurgie ou les autopsies.
118 - La guilde des explorateurs est créée. Elle la rejoint.
- Inventaire:
- Elle garde dans une pièce verrouillée à son domicile des ressources et matériel médical/chirurgical d'urgence dont elle pourrait avoir besoin. Du moment qu’elle reste en ville, ses portails lui permettent de se servir. Cette pièce lui sert également de sac à main sans fond (parce que c'est une flemmarde).
- Quand elle part en expédition, elle prévoit toujours un stock de matériel qui, si il n’est pas sur elle, reste à proximité pour les urgences (montures, camp, etc)
- Nombreux carnets et crayons, presque tous vides. Les remplis ont été fournis à la bibliothèque
- Une arme améliorée (que j'achèterai via la boutique)
- Un ensemble de vêtements renforcés
- Une armure pour les expéditions (que j'achèterai)
- Un ensemble de vêtements classiques
Physique
Essaie de la regarder, de la détailler, de la dévisager.
Ce n’est pas impossible, après tout rien ne l’est en ce monde, mais par Tydea ce que c’est intimidant. Elle a ce regard qui te brûle et te glace à la fois, qui te dévore et te dissèque au même instant, ce regard qui te domine, te fouille et te retourne en une seconde. Deux iris singulières, l’une céruléenne, l’autre ocre, ce sont deux éléments en complète opposition qui te dévisagent, au fond, deux âmes divergentes qui se consument l’une l’autre, dansant et se déchaînant, devant lesquels on ne sait dire blanc ou noir, gentil ou méchant, sain ou fou. C’est une sensation frigorifiante qui te laisse pantois, et si tu n’apprends pas à la connaître, une sensation dont tu ne te départiras pas. Car cette dualité particulière, tu la retrouveras marquée sur toute sa face. Il y a ses cheveux, corbeau et hermine, prédateur et proie, ténèbres et lumières. Il y a ses bijoux, symétriques parfois, d’autres non, des crocs sous ses lèvres et des griffes à ses oreilles. Il y a cette cicatrice carmin en travers de sa face qui lui coupe le visage en deux, fragmentant encore un peu son identité. Il y a tout ce qu’on peut déceler au fond de ses prunelles et tout ce que son corps dégage, s’approprie et contrôle.
Depuis dix ans désormais, c’est un ciel vaporeux, ébène constellé d’or, qui émane de son épiderme ; un voile nébuleux qu’elle contrôle et manipule à sa guise, cadeau du ciel qui lui offre le monde à portée de doigts. Cette fumée sombre donne à sa démarche déjà féline une allure de prédateur, et les rires qui accompagnent souvent ses pas ne suffisent plus à l’en départir. Serkhan est une faucheuse, ça se voit, ça se sent, ça se sait, car si ses doigts savent sauver des vies, ils n’ont que peu de scrupules à en voler.
Ce n’est pas impossible, après tout rien ne l’est en ce monde, mais par Tydea ce que c’est intimidant. Elle a ce regard qui te brûle et te glace à la fois, qui te dévore et te dissèque au même instant, ce regard qui te domine, te fouille et te retourne en une seconde. Deux iris singulières, l’une céruléenne, l’autre ocre, ce sont deux éléments en complète opposition qui te dévisagent, au fond, deux âmes divergentes qui se consument l’une l’autre, dansant et se déchaînant, devant lesquels on ne sait dire blanc ou noir, gentil ou méchant, sain ou fou. C’est une sensation frigorifiante qui te laisse pantois, et si tu n’apprends pas à la connaître, une sensation dont tu ne te départiras pas. Car cette dualité particulière, tu la retrouveras marquée sur toute sa face. Il y a ses cheveux, corbeau et hermine, prédateur et proie, ténèbres et lumières. Il y a ses bijoux, symétriques parfois, d’autres non, des crocs sous ses lèvres et des griffes à ses oreilles. Il y a cette cicatrice carmin en travers de sa face qui lui coupe le visage en deux, fragmentant encore un peu son identité. Il y a tout ce qu’on peut déceler au fond de ses prunelles et tout ce que son corps dégage, s’approprie et contrôle.
Depuis dix ans désormais, c’est un ciel vaporeux, ébène constellé d’or, qui émane de son épiderme ; un voile nébuleux qu’elle contrôle et manipule à sa guise, cadeau du ciel qui lui offre le monde à portée de doigts. Cette fumée sombre donne à sa démarche déjà féline une allure de prédateur, et les rires qui accompagnent souvent ses pas ne suffisent plus à l’en départir. Serkhan est une faucheuse, ça se voit, ça se sent, ça se sait, car si ses doigts savent sauver des vies, ils n’ont que peu de scrupules à en voler.
Caractère
Essaie de lui parler. Essaie de collaborer. Essaie de l’abreuver.
Serkhan n’a, finalement, que peu à voir avec cette femme duale, cruelle et intimidante que je viens de te décrire, bien qu’elle prenne toujours un plaisir aussi sincère que puérile à le faire croire. Elle n’est pas tout à fait l’inverse non plus bien sûr, car ce masque impitoyable elle sait l’arborer aux instants les plus cruciaux, mais au quotidien, elle est plutôt .. pétillante.
Pénible.
Passionnée.
Agaçante.
Toujours duale, finalement.
Passionnée tout d’abord.
Curieuse de tout, émerveillée d’un rien. Chercheuse, exploratrice, enfant ; elle a cet engouement communicatif à trouver toute étrangeté fascinante, chaque nouveauté excellente. Et dans ce nouveau monde fabuleux, ses journées sont remplies de petits instants d’enchantement. Oh, une fleur aux pétales phosphorescents ! Wo un légume cristallisé. Awh, un chaton trop mignon avec des ailes ! GENIAL UNE PLAIE TOUTE DEGUEU QUI LE TRAVERSE DE PART EN PART.
Son amour, premier et unique, reste et demeurera la chirurgie. L’excitation d’interventions tendues à la périphérie -aux plus beaux jours- des zones de combats, l’urgence de blessures mortelles et la beauté de situations toujours plus inédites. Ozéna, à les avoir tous métamorphosé, a bouleversé le jeu, ajouté des règles et tellement complexifié la partie qu’il lui a fallu des années pour se remettre à niveau, ce même avec une mémoire comme la sienne. Le tout est cependant tellement savoureux, si excitant d’ailleurs qu’il est difficile de la stopper une fois qu’elle est lancée sur le sujet. Dorne en a fait les frais, Soren aussi. Passionnée donc, positive également, débordante et pétillante.
Au plus grand damn de ses formateurs (et ce malgré le sérieux des situations), elle a toujours eu un fort côté taquin, une impertinence certaine qui, aussi miné sois-tu, finira toujours par te dérider un peu. La guerre comme les hôpitaux sont accompagnés de trop de malheurs qu’elle ne peut concevoir de rester sans humour. Sans optimisme, comment tenir le coup ? Par ailleurs, elle a toujours eu une certaine difficulté à suivre les règles, fait d’arme partiellement toléré du fait de son talent. A ses yeux, il ne s’agit que de garde-fous, gardent idiots. Elle les dicte pour autrui, blâme d’ailleurs tous les abrutis qui ne les respectent pas et finissent sur sa table, mais préfère elle même les outrepasser. Après tout, elle a pleine connaissance des risques, et dispose de nouvelles compétences pour s’en prémunir.
Si elle partage bien volontiers toute sa gentillesse, sa bonne humeur et sa bêtise avec autrui, elle sait pourtant poser des limites très strictes entre elle et quiconque. Toujours joyeuse mais rarement réellement investie émotionnellement, elle sait ainsi facilement prendre ses distances si la situation le demande. Impute ça à la chirurgienne ou à la militaire, qu’importe. Les sacrifices sont plus facile à faire quand on a rien à perdre.
Une fois que tu as saisi tout ceci, tu comprends alors que, comme beaucoup, il y a plusieurs couche à ce protagoniste. Enfant émerveillé ou savant fou, adolescente puérile ou délinquante juvénile, reste enfin le troisième personnage, dissimulé sous frasques et exploits, l’adulte talentueuse mais brisée qui ne vit que pour un passé qu’elle ne pourra retrouver. Farouchement protectrice, dévouée à en crever, capable du pire comme du meilleur sans scrupule aucun, Serkhan redevient ce prédateur dont il faut se méfier, apparence finalement peu trompeuse.
Serkhan n’a, finalement, que peu à voir avec cette femme duale, cruelle et intimidante que je viens de te décrire, bien qu’elle prenne toujours un plaisir aussi sincère que puérile à le faire croire. Elle n’est pas tout à fait l’inverse non plus bien sûr, car ce masque impitoyable elle sait l’arborer aux instants les plus cruciaux, mais au quotidien, elle est plutôt .. pétillante.
Pénible.
Passionnée.
Agaçante.
Toujours duale, finalement.
Passionnée tout d’abord.
Curieuse de tout, émerveillée d’un rien. Chercheuse, exploratrice, enfant ; elle a cet engouement communicatif à trouver toute étrangeté fascinante, chaque nouveauté excellente. Et dans ce nouveau monde fabuleux, ses journées sont remplies de petits instants d’enchantement. Oh, une fleur aux pétales phosphorescents ! Wo un légume cristallisé. Awh, un chaton trop mignon avec des ailes ! GENIAL UNE PLAIE TOUTE DEGUEU QUI LE TRAVERSE DE PART EN PART.
Son amour, premier et unique, reste et demeurera la chirurgie. L’excitation d’interventions tendues à la périphérie -aux plus beaux jours- des zones de combats, l’urgence de blessures mortelles et la beauté de situations toujours plus inédites. Ozéna, à les avoir tous métamorphosé, a bouleversé le jeu, ajouté des règles et tellement complexifié la partie qu’il lui a fallu des années pour se remettre à niveau, ce même avec une mémoire comme la sienne. Le tout est cependant tellement savoureux, si excitant d’ailleurs qu’il est difficile de la stopper une fois qu’elle est lancée sur le sujet. Dorne en a fait les frais, Soren aussi. Passionnée donc, positive également, débordante et pétillante.
Au plus grand damn de ses formateurs (et ce malgré le sérieux des situations), elle a toujours eu un fort côté taquin, une impertinence certaine qui, aussi miné sois-tu, finira toujours par te dérider un peu. La guerre comme les hôpitaux sont accompagnés de trop de malheurs qu’elle ne peut concevoir de rester sans humour. Sans optimisme, comment tenir le coup ? Par ailleurs, elle a toujours eu une certaine difficulté à suivre les règles, fait d’arme partiellement toléré du fait de son talent. A ses yeux, il ne s’agit que de garde-fous, gardent idiots. Elle les dicte pour autrui, blâme d’ailleurs tous les abrutis qui ne les respectent pas et finissent sur sa table, mais préfère elle même les outrepasser. Après tout, elle a pleine connaissance des risques, et dispose de nouvelles compétences pour s’en prémunir.
Si elle partage bien volontiers toute sa gentillesse, sa bonne humeur et sa bêtise avec autrui, elle sait pourtant poser des limites très strictes entre elle et quiconque. Toujours joyeuse mais rarement réellement investie émotionnellement, elle sait ainsi facilement prendre ses distances si la situation le demande. Impute ça à la chirurgienne ou à la militaire, qu’importe. Les sacrifices sont plus facile à faire quand on a rien à perdre.
Une fois que tu as saisi tout ceci, tu comprends alors que, comme beaucoup, il y a plusieurs couche à ce protagoniste. Enfant émerveillé ou savant fou, adolescente puérile ou délinquante juvénile, reste enfin le troisième personnage, dissimulé sous frasques et exploits, l’adulte talentueuse mais brisée qui ne vit que pour un passé qu’elle ne pourra retrouver. Farouchement protectrice, dévouée à en crever, capable du pire comme du meilleur sans scrupule aucun, Serkhan redevient ce prédateur dont il faut se méfier, apparence finalement peu trompeuse.
À propos de toi
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Nom & Prénom
Serkhan YilmazÂge
Figée à 29 ans ([age="4150"] en réalité)Race
FaucheuseMaison
Maison de la flamme et de l'ombreMétier
Médecin militaire, Gardienne dans la guilde des explorateursFeat
Fade - VolorantOzéna
Staff
Validé !
Bienvenue sur Ozéna !
Te voilà presque fin prête à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race avant de pouvoir te lancer dans le monde.
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations.
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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