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Rodéo sur champivache
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
17 octobre 118
Derrière les habitations et les jardins splendides du quartier sud, entre les bâtiments et le rempart, les champs et les prairies accueillaient quelques plantations et animaux de ferme gardés à l'abri des murs. Une sage idée pour les coups durs qui pouvaient se présenter dans ce monde inconnu. Mais aussi un haut lieu de divertissement pour publique averti.
Si les vergés et les champs étaient parfois le lieu de danses ou de démonstrations artistiques diverses, c'était moins souvent le cas des lieux réservés aux animaux. Moins souvent ne veut pourtant pas dire jamais, surtant quand des énergumènes étranges aux goûts peu orthodoxes sont impliqués.
Cette nuit là, il n'y avait qu'un jeune champireau dans l'enclos aux hautes barrières. Pendant plusieurs heures, les alentours étaient restés obscures et il était près de minuit quand des lumières avaient commencées à apparaitre. Une vingtaines de torches hautes étaient plantés tout autour et plusieurs brasiers avaient été montés pour réchauffer l'atmosphère. L'évènement de ce soir, organisé par un métamorphe aux allures de chien de berger travaillant comme vacher, serait le dernier de l'année, la saison froide empêchant de prévoir de nouvelles nuits en plein air.
Pourtant il n'y avait qu'une douzaine de personne attendues ce soir, des gourmets triés sur le volet... Non pas du tout. De joyeux drilles un peu scinglés qui aimaient rire de tout et de rien en mettant leur vie bêtement en danger. Ce soir, des amateurs allaient tenter de tenir sur le dos de l'étrange taureau-champignon le plus longtemps possible en un rodéo dangereux et parfaitement illégal. Chaque rencontre avait amené son lot de blessé et heureusement que l'une des participantes était une sorcière blanche, sinon un sort funeste se serait sûrement abattu sur l'un des stupides participants. Chaque renconte avait aussi mené à son lot de gains et de pertes car il n'y avait que deux raison de venir : monter ou parier.
Parmi les grands imbéciles présents autour du coral, une silhouette pâle aux cheveux blancs n'avait pas encore fixé son choix. Elle qui portait tout le temps des robes avait troqué son habit monacal pour un pantalon de toile non teinte sur des bottes grises usées, et une chemise d'homme - visiblement taillé pour quelqu'un de plutôt longiligne - qui était un peu trop ajustée à la poitrine, la poussant à garder les lacets de son col largement défait. Ses cheveux étaient attachés, comme toujours, mais là où un chignon romantique en cachait généralement la longueur, une tresse très serrées coulait jusqu'au bas de son dos. Les deux bras appuyés sur la cloture de bois, elle observait le champireau qui semblait monter en tension ainsi exposé, seul sous la proximité des flammes.
Jusqu'ici, elle avait plutôt parié son argent que son sang... Mais une petite voix lui murmurait comme d'habitude que les choses changeraient surement ce soir.
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Plus ou moins secret de polichinelle au sein de la population, une soirée comme celle-ci s’apprend surtout par le bouche à oreilles. Il y a ceux qui trouvent cela absurde, ceux qui n’ont ni le temps ni l’envie, et une poignée d’autres. Ceux que ça intrigue, ceux que ça amuse, ceux qui espèrent pouvoir gagner gros ou juste passer une bonne soirée. Ovi est très certainement de ceux-là. Un peu tous à la fois. Il ne dit jamais non à une animation, à une fête, à un moment pour s’amuser et voir ou revoir les talents de bien des habitants d’Azamyr. Car oui, n’en déplaise à ceux qui ont la critique facile, faire du rodéo sur un champi-animal-quel qu’il soit, cela n’est pas toujours une mince affaire ! Il n’y aurait pas de pari si c’était le cas…
Et le fait que tout cela soit illégal ajoute à la certitude qu’Ovidio Paz y sera. Tout ce qui flirte avec l’interdit l’attire, c’est bien connu. Il faut dire qu’en grand amateur de la vie nocturne d’Azamyr, il est homme qui entend beaucoup de choses et aime par dessus tout laisser traîner ses oreilles. Bien sûr qu’il allait être au courant. C’est pourquoi le voici, dans le lot du petit groupe de curieux, manteau sur les épaules, à regarder par derrière la barrière l’animal au centre de l’attention. Il s’agit-là de la dernière soirée de l’année, raison de plus pour ne pas la manquer !
Si d’autres sont plus rapides que lui pour faire leur choix, il n’a pas trop le temps de lambiner qu’on l’apostrophe :
« Hé, Paz, tu t’es décidé ?
- Nop. »
Alors il s’approche plus encore et laisse son regard glisser tantôt sur l’espèce de taureau-champignon, tantôt sur l’homme en train de se préparer, faisant office de premier participant. Il essaie d’écouter ce qu’en disent les gens qui l’entourent, certains sont plutôt confiants, visiblement il s’agit d’un habitué… Mais les bruits de couloir ne sont pas toujours bons à suivre. Alors il continue d’observer un instant et se décale pour laisser plus de place à un duo euphorique qui s’agrippe à la barrière. C’est ainsi qu’il se retrouve tout proche d’une silhouette qu’il n’avait pas du tout reconnu, de prime abord.
« Tiens donc, cette chère Galatéa vient tenter la chance. » Il a un mouvement de tête vers le premier concurrent et ajoute : « Penses-tu toi aussi que l’on a affaire à un champion ? En premier passage ça me semblerait étonnant… je crois que j’aimerais plutôt le voir tomber… pour le spectacle. » Et pour effacer ce petit air arrogant qu’il croit déceler sur le visage du concerné.
Et le fait que tout cela soit illégal ajoute à la certitude qu’Ovidio Paz y sera. Tout ce qui flirte avec l’interdit l’attire, c’est bien connu. Il faut dire qu’en grand amateur de la vie nocturne d’Azamyr, il est homme qui entend beaucoup de choses et aime par dessus tout laisser traîner ses oreilles. Bien sûr qu’il allait être au courant. C’est pourquoi le voici, dans le lot du petit groupe de curieux, manteau sur les épaules, à regarder par derrière la barrière l’animal au centre de l’attention. Il s’agit-là de la dernière soirée de l’année, raison de plus pour ne pas la manquer !
Si d’autres sont plus rapides que lui pour faire leur choix, il n’a pas trop le temps de lambiner qu’on l’apostrophe :
« Hé, Paz, tu t’es décidé ?
- Nop. »
Alors il s’approche plus encore et laisse son regard glisser tantôt sur l’espèce de taureau-champignon, tantôt sur l’homme en train de se préparer, faisant office de premier participant. Il essaie d’écouter ce qu’en disent les gens qui l’entourent, certains sont plutôt confiants, visiblement il s’agit d’un habitué… Mais les bruits de couloir ne sont pas toujours bons à suivre. Alors il continue d’observer un instant et se décale pour laisser plus de place à un duo euphorique qui s’agrippe à la barrière. C’est ainsi qu’il se retrouve tout proche d’une silhouette qu’il n’avait pas du tout reconnu, de prime abord.
« Tiens donc, cette chère Galatéa vient tenter la chance. » Il a un mouvement de tête vers le premier concurrent et ajoute : « Penses-tu toi aussi que l’on a affaire à un champion ? En premier passage ça me semblerait étonnant… je crois que j’aimerais plutôt le voir tomber… pour le spectacle. » Et pour effacer ce petit air arrogant qu’il croit déceler sur le visage du concerné.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Une présence familière se retrouva près d'elle. Une forme pâle qu'elle avait l'habitude d'avoir dans le coin de son champ de vision depuis des années. Elle ne tourna pas le regard vers lui mais un sourire étira ses lèvres de jais. Ils ne s'étaient pas beaucoup vu ses derniers temps et durant un instant, elle se demanda s'il s'était habituer à ses yeux noirs. Le changement n'avait eu lieu qu'en août et certaines de ses connaissances avaient eu du mal à ne plus réagir du tout lorsqu'elles ne voyaient plus les iris chocolats que Galatéa avait arboré le reste de sa vie. Puis elle se rappela qu'elle s'était promis de ne pas laisser l'avis des autres l'impacter d'une quelconque façon concernant cette particularité et donna un grand coup de latte dans les valseuses de son appréhension.
- Tu me connais, Dio. Des rires, de l'interdit et des risque de mort stupide. Que demander de plus ? " rit-elle à voix basse en regardant l'homme se préparer, la mine sérieuse. Puis, enfin, elle glissa un regard vers le barde aux idées d'exploration frivoles. Son visage. Ses épaules. Sa chevelure folâtre. Elle lui sourit, joueuse. " Tu es très élégant ce soir. "
Puis elle reporta son attention sur le premier à tenter l'expérience. L'organisateur faisait monter l'excitation en chauffant les parieurs et en décrivant la férocité du jeune taureau qu'il avait choisi. Les sourcils froncés, elle détailla plus précisément le volontaire.
- Lui ? ... ça me ferait mal. " Elle acquiesça lorsqu'il ajouta qu'en premier passage ce serait étonnant et sourit carrément à la suite. La elle reconnaissait bien le jeune homme. Elle s'arqua vers lui pour lui glisser à l'oreille sans que ses yeux ne quittent les préparatifs. " S'il n'y a que ça pour ton plaisir je t'aurais bien proposé de m'en assurer, mais ma magie n'est pas exactement discrète. " Récupérant au hasard d'une main tendue une bouteille de gnole qui passait parmi eux, elle en prit une lampée et la proposa à son compère. " Mais non. Je crois pas qu'il tienne. Bizarrement, ceux qui ont le mieux tenu jusque là, c'est ceux qui avaient l'air le moins rassuré. "
Elle eut un gloussement de gorge. Le volontaire montait sur la barrière. Elle n'allait pas parier sur le premier. Elle préférait se chauffer un peu. " J'imagine que tu es là pour voir et conter, pas pour participer ? " demanda-t-elle quand même à Ovidio sans s'attendre à être surprise. " Ah ! Il se lance !"
- Tu me connais, Dio. Des rires, de l'interdit et des risque de mort stupide. Que demander de plus ? " rit-elle à voix basse en regardant l'homme se préparer, la mine sérieuse. Puis, enfin, elle glissa un regard vers le barde aux idées d'exploration frivoles. Son visage. Ses épaules. Sa chevelure folâtre. Elle lui sourit, joueuse. " Tu es très élégant ce soir. "
Puis elle reporta son attention sur le premier à tenter l'expérience. L'organisateur faisait monter l'excitation en chauffant les parieurs et en décrivant la férocité du jeune taureau qu'il avait choisi. Les sourcils froncés, elle détailla plus précisément le volontaire.
- Lui ? ... ça me ferait mal. " Elle acquiesça lorsqu'il ajouta qu'en premier passage ce serait étonnant et sourit carrément à la suite. La elle reconnaissait bien le jeune homme. Elle s'arqua vers lui pour lui glisser à l'oreille sans que ses yeux ne quittent les préparatifs. " S'il n'y a que ça pour ton plaisir je t'aurais bien proposé de m'en assurer, mais ma magie n'est pas exactement discrète. " Récupérant au hasard d'une main tendue une bouteille de gnole qui passait parmi eux, elle en prit une lampée et la proposa à son compère. " Mais non. Je crois pas qu'il tienne. Bizarrement, ceux qui ont le mieux tenu jusque là, c'est ceux qui avaient l'air le moins rassuré. "
Elle eut un gloussement de gorge. Le volontaire montait sur la barrière. Elle n'allait pas parier sur le premier. Elle préférait se chauffer un peu. " J'imagine que tu es là pour voir et conter, pas pour participer ? " demanda-t-elle quand même à Ovidio sans s'attendre à être surprise. " Ah ! Il se lance !"
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Le regard toujours fixé devant ce qui se trame devant lui, Ovidio écoute, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres. Avec Galatéa, il a toujours eu le contact facile. Et si la jeune femme qu’elle était à l’époque en a été perturbée, au début, ils y ont gagné une belle complicité, depuis. Si leurs occupations respectives font qu’ils ne se croisent qu’épisodiquement, ces derniers temps, il n’empêche que notre rossignol apprécie toujours ces moments.
« On est bien d’accord ! » Il ne peut qu’acquiescer. Ils ont besoin de festivités et si cela se fait dans l’obscurité qui s’installe, cela lui va d’autant plus. Il sent le regard qui se pose sur lui et le soutient, non sans plisser les yeux face aux prunelles désormais sombres comme une nuit sans étoile de l’enchanteresse. Il ne peut pas dire qu’il est parfaitement surpris, non, il en a entendu parlé dans les couloirs du QG de leur Maison. Cependant… c’est quelque chose de le voir en vrai. Ça la change. Elle flatte son apparence et il rebondit, comme si sait si bien le faire : « Je peux en dire tout autant de toi. Pour parfaire cette soirée, j’allais demander une charmante compagnie… mais maintenant que je l’ai trouvée, je suis un homme comblé ! » Chassez le naturel, il revient au galop.
Galatéa semble de son avis quant aux éventuels paris à faire, ce soir, et il accentue son sourire quand il l’entend lui répondre tout en sous-entendu. « Ah, je te reconnais bien là. » Galatéa n’est pas une sainte, d’autant plus quand il s’agit d’utiliser sa magie pour pimenter un peu le quotidien ou remettre certaines personnes à leur place. Ovi l’a appris à ses dépends. « Gracias. » Il accepte la bouteille tout en acquiesçant. « Je suis du même avis. »
« Tu as tout compris, je suis là pour voir sans rien rater, entendre et rire pour mieux louer les uns, railler les autres. En somme, je cherche à m’abreuver ! » Dans tous les sens du terme, puisqu’il porte enfin la bouteille à ses lèvres. Il en prend une grande gorgée et la passe à qui veut, à ses côtés.
Puis, il s’appuie sur la barrière, tandis que le premier participant monte en selle. Il faut admettre, sur les premiers instants, il a clairement l’air de s’avoir ce qu’il fait, se tenant adroitement à l’un des champignons de sa monture. Sans doute qu’il veut trop en faire car il finit par donner un vilain coup de pied sur le flanc de l’animal qui se cambre d’autant plus. Une fois… deux fois… et vlan ! Le cavalier chute par l’arrière, manquant de se prendre au passage un vilain coup de sabot !
« Ah, je le sentais ! Son ego était trop lourd, ses chevilles trop gonflées, ça ne pouvait pas tenir ! »
Et c’est lui qui dit ça…
Il parle fort, se moquant bien qu'on l'entende, et dans un clin d'oeil à celle à ses côtés : « Qu’on s’amuse, ce soir ! À la beauté des chutes ! »
« On est bien d’accord ! » Il ne peut qu’acquiescer. Ils ont besoin de festivités et si cela se fait dans l’obscurité qui s’installe, cela lui va d’autant plus. Il sent le regard qui se pose sur lui et le soutient, non sans plisser les yeux face aux prunelles désormais sombres comme une nuit sans étoile de l’enchanteresse. Il ne peut pas dire qu’il est parfaitement surpris, non, il en a entendu parlé dans les couloirs du QG de leur Maison. Cependant… c’est quelque chose de le voir en vrai. Ça la change. Elle flatte son apparence et il rebondit, comme si sait si bien le faire : « Je peux en dire tout autant de toi. Pour parfaire cette soirée, j’allais demander une charmante compagnie… mais maintenant que je l’ai trouvée, je suis un homme comblé ! » Chassez le naturel, il revient au galop.
Galatéa semble de son avis quant aux éventuels paris à faire, ce soir, et il accentue son sourire quand il l’entend lui répondre tout en sous-entendu. « Ah, je te reconnais bien là. » Galatéa n’est pas une sainte, d’autant plus quand il s’agit d’utiliser sa magie pour pimenter un peu le quotidien ou remettre certaines personnes à leur place. Ovi l’a appris à ses dépends. « Gracias. » Il accepte la bouteille tout en acquiesçant. « Je suis du même avis. »
« Tu as tout compris, je suis là pour voir sans rien rater, entendre et rire pour mieux louer les uns, railler les autres. En somme, je cherche à m’abreuver ! » Dans tous les sens du terme, puisqu’il porte enfin la bouteille à ses lèvres. Il en prend une grande gorgée et la passe à qui veut, à ses côtés.
Puis, il s’appuie sur la barrière, tandis que le premier participant monte en selle. Il faut admettre, sur les premiers instants, il a clairement l’air de s’avoir ce qu’il fait, se tenant adroitement à l’un des champignons de sa monture. Sans doute qu’il veut trop en faire car il finit par donner un vilain coup de pied sur le flanc de l’animal qui se cambre d’autant plus. Une fois… deux fois… et vlan ! Le cavalier chute par l’arrière, manquant de se prendre au passage un vilain coup de sabot !
« Ah, je le sentais ! Son ego était trop lourd, ses chevilles trop gonflées, ça ne pouvait pas tenir ! »
Et c’est lui qui dit ça…
Il parle fort, se moquant bien qu'on l'entende, et dans un clin d'oeil à celle à ses côtés : « Qu’on s’amuse, ce soir ! À la beauté des chutes ! »
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