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kiran - say when (terminée)
Kiran Radras
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Histoire
Leaving, I hate to see you cry
Grieving, I hate to say good-bye
Dust and ash forever, yeah
Though I know we must be parted
As sure as stars are in the sky
[...]
And I'll see you, I'll see you on the other side
Grieving, I hate to say good-bye
Dust and ash forever, yeah
Though I know we must be parted
As sure as stars are in the sky
[...]
And I'll see you, I'll see you on the other side
“Hey, tu sais, je crois qu’il est là, le ‘quand’.” Silence pesant en réponse à la bombe, à l’ultimatum. L’acouphène-écho de la phrase prononcée. Regards étrangers l’un à l’autre. Eux qui se connaissent si bien, devant l’inéluctable, sont bien incapables de se retrouver. Aimants qui se repoussent ; dès qu’ils esquissent, ils effacent, retournent aux contemplations absentes des rien-d’autre qui les entourent. Les cris de douleur qu’ils étouffent les assourdissent. “Je prendrai soin de Liska, puis je te retrouverai.” Les mots-promesse sont empreints d’un air de mensonge. Ils n’ont plus que ça. Les peaux touchées se rapprochent, se serrent à se souder, à se fondre l’une à l’autre. Respirations de surface, de celles qui coincent contre les côtes. “J’ai une clé.” Les yeux attrapent, cette fois. Fusillent l’audace. Réfutent l’hypothèse, la possibilité, l’infime. Non. Me fais pas ça. Sans vibration, dans le silence assassin d’un regard. La douleur de l’instant semble infinie. Poumons crachés. La quinte l’a rattrapé. Quinze mois qu’il essaie d’esquiver ses assauts, qu’il trébuche sur des rechutes, qu’il perd l’équilibre faute de traitements. Incurable, qu’il est. A dire vrai, ça fait beaucoup plus longtemps que ça, même s’il a oublié. “Tu m’avais promis.” Il répond à la vérité dans un soupir moins profond qu’il ne l’aurait voulu, toussote dans le verre d’eau qu’on lui tend. C’est entendu. “Cy,” c’est lui qui cherche le regard, cette fois, puis le fuit, comme s’il avait directement regardé le soleil. “Je pense pas pouvoir rester jusqu’au bout.” Kiran, il se sent écrasé. Alourdi par les mille choses qu’il veut soudain dire, sans le pouvoir, par toutes les histoires qu’il voudrait raconter, tous les aveux qu’il voudrait faire, pour prolonger un peu, d’un rien, d’un tout. Ils se sont pourtant déjà tout dit. Ils savaient que le jour approchait.
Quelques gouttes de sang, quelques minutes, et tout était fini.
“A bientôt,” qu’il murmure, enroué, aux seuls murs de sa chambre.
I go blurry when I'm thinking
Is it me or vertigo?
Is it me or vertigo?
“Ma mère m’a donné ça, avant de disparaître.” La paume fouille le fond du sac, tend la clé, et, dans le doute, la reprend en la plaquant contre le torse. Comme si la faire disparaître suffirait à la faire oublier. Il s’en relèverait presque, l’ado, dans un vertige, pour échapper à la promesse qu’il vient de briser. Mais une main sur son genou arrête le mouvement. “J’aurais pas dû dire ça, je devais pas en parler.” Sans un mot, son vis-à-vis lui désigne le vide, à leurs pieds, pour apaiser le tumulte. Le temps passe dans le silence cacophonique d’une gigatropole infinie. “T’as raison, ok. Ok.” Souffle souffle au poumon pollué, et offre la paume une seconde fois. “Elle m’a dit que je saurais quand l’utiliser.” La clé, pourtant légère, semble s’enfoncer contre la peau, ou peut-être juste qu’il serre trop fort. “J’attendais qu’elle revienne me dire quand.” Épaules haussées, Kiran se concentre sur la main qui n’a pas quitté son genou. “Mais je pense qu’elle reviendra pas.” Mots crantés arrachent syllabe par syllabe. “Du coup, je sais pas quand.”
“Ben, si tu veux, moi, je te dirai quand.”
Tension apaisée, un rire crachotant aux lèvres, ils rentrent vite. Avant que le ciel goudron ne leur tombe sur la tête, ou que l’air poison ne les asphyxie totalement.
And I'll use you as a focal point
So I don't lose sight of what I want
So I don't lose sight of what I want
Le ‘quand’ viendra dès lors qu’ils auront deux clés, c’est ce qu’ils se sont toujours dit. C’est pas faute de chercher, de retourner toutes les pierres proverbiales. La vie suit son cours, malgré tout, pas si mal à deux. Les études financées aux petits boulots sales, usants, puis finalement les finances leur crèvent aux pieds, et y’a plus que le travail. Ils vivent à mi-temps au familial Radras, à mi-temps au(x) boulot(s). Kiran, il va de service rendu en impayé, pas fort foutu de donner une direction à une vie qu’il sait qu’il va réécrire un jour. Qu’ils vont. Flâneur dessine sur ses heures de boulot, noircit page après page pour laisser le temps couler. Il a le rêve gros, et écume les mines de couleurs au détour de ses méandres, à imaginer à quoi ressemblera ce nouveau monde. On l’enjoint à publier, à faire de l’argent sur ses croquis, sur leurs histoires, à eux deux, à la découverte de l’inconnu. Ça tracte un petit public fatigué de vivre, que la perspective du nouveau monde revigore un peu, mais ça remplit pas assez les poches pour bouffer et boire à sa faim.
Les années passent à une clé, que Kiran se surprendrait presque à oublier.
Puis, la quinte s’est mise en chasse.
I know a place
I know a place we can go
Where everyone gonna lay down their weapon
I know a place we can go
Where everyone gonna lay down their weapon
“Tu sais ce que c’est, Cy ?” Cy, fin d’ado classique s’il en est, lève à peine un sourcil dans sa direction. La pierre rouge, méconnaissable tant elle a été vue partout, attire pourtant tout de suite son attention, qu’il offre entière à sa mère. En rétrospective, il pourra se targuer d’avoir eu un mauvais pressentiment, mais à dire vrai il n’a rien remarqué d’anormal. Il hoche la tête, captivé par la signification de cette clé, car c’en est une, à n’en pas douter. Elles sont infinies, ces possibilités qui lui éclatent soudain dans la tête, en myriade de couleurs que le monde a perdu, et qu’il s’efforce de retrouver dans les arts. Il déteste le mornegris de l’existence en contraste aux couleurs plastiques et fausses dont on les abreuve. “Elle est pour toi. Tu dois la montrer à personne, ok? Promis?” Pour lui ? Ça veut dire quoi, pour lui? Quand la vague d’espoir a soufflé sur le monde, à coups de propagande racoleuse d’espérances, de chasse au droit de vivre, elle a complètement loupé la bicoque branlante des deux Radras restants. La mère à la gueule cynique délavée, et l’ado qui a pas osé y croire. “Tu m’entends, Cy? C’est pour toi.” L’info cherche un point d’entrée dans la brume cérébrale, mais ne fait que cogner dans les murs. “Utilise-la quand tu seras prêt, tu sauras quand.” Pas d’élaboration supplémentaire, bouche bée à la gober, la clé, alors qu’elle, elle tourne les talons et ferme la porte. Il prendra conscience de ce qu’elle lui a offert des années plus tard. La quintessence même du rôle mère: elle lui a offert le futur. Pour l’instant, il a le crâne en feu.
Tellement qu’il entend même pas sa mère tousser, dans la cuisine.
La dernière fois qu’il la verra, ce sera le lendemain matin.
No more will my green sea
Go turn a deeper blue
Go turn a deeper blue
Peinture luxe aux paluches, le môme gâche les gouaches paternelles en peignant ses murs. La chambre bigarrée, bariolée, les meubles aussi, la maison aussi, sa mouille aussi, la tronche repeinte d’une multitude de bleus, de rouges, de jaunes et d’une teinte indescriptible de bonheur. L’artiste fier patiente les heures restantes dans le canapé, du côté où les ressorts font pas mal aux fesses. Il attend l’arrivée du public, et les premières critiques. Il en a oublié qu’il était malade.
Le retour est cinglant. Il se fait dans l’horreur, les cris, et les pleurs. D’abord du môme houspillé sur la place privée, puis, plus tard, dans la pseudo intimité d’une chambre à la porte absente, de la mère. Elle lui file une éponge, un seau, et le force à tout nettoyer. Il s’endort à la tâche, encore à demi fiévreux. Il a supplié de garder les couleurs de sa chambre, et quand il se réveille quelques heures plus tard au léger son de pleurs, c’est là qu’il est. Bordé dans son lit, au milieu de son œuvre. Les petits pieds nus cavalent jusqu’à la pièce voisine, ou sa mère l’accueille à bras ouverts et où il s’endort pendant qu’elle joue avec sa tignasse indisciplinée, démêle du bout des doigts quelques croûtes de peinture sèche.
“Tu sais pourquoi je t’appelle Cy, et pas Ky ?” murmure-t-elle à l’endormi.
“Ton père voulait t’appeler Cyan. C'était sa couleur préférée.”
I had to let you know that everything about me was you, yeah
I think it's time for me to leave, but I'll never leave you
I just looked at your pictures, so the last thing I did was see you
I think it's time for me to leave, but I'll never leave you
I just looked at your pictures, so the last thing I did was see you
“Hey, Cy,” Petits yeux clignent face à la lumière agressive, jusqu’à tomber sur le visage paternel. Une fesse sur le lit, une fesse dans le vide. Papa a l’odeur des mauvais jours, même s’il a encore rien à quoi la raccrocher, pas de mots à mettre dessus. Sourcils froissés de confusion, il peine à émerger. “Tu sais, euh,” l’inflexion a la tremblotte, et une grosse paume frotte le visage à peine éclairé de son père. “Je suis désolé, Cy, qu’on t’ait fait naître ici, dans ce monde, dans ce…” Il balaye la chambre sombre d’un coup d'œil. “Qu’on t’ait fait naître.” Il a le discours trop grand pour que Kiran comprenne, mais ce qu’il comprend, c’est que quelque chose ne va pas. Il s’agite un peu dans son lit, pas certain de la réaction à avoir. “Je t’aime plus que tout au monde, tu le sais, hm?” Hochement de tête timide. “J’espère que tu t’en sortiras mieux que moi, que nous.” Les silences entre les phrases semblent s’étirer et envelopper le môme, qui empoigne ses draps aussi fort qu’il le peut. “Mais je vois pas comment…” C’est dit plus bas, plus vraiment à Kiran, plus vraiment à personne. Le soupir profond qu’il pousse invite le môme à respirer en retour, ce qu’il n’osait plus trop faire. “Le monde est pourri, tu sais, je..” Il lui tourne le dos, maintenant. “J’ai peur qu’il te bouffe, Cy.” Entre les draps, ça respire vite, et creux, et puis larmes. “Oh, hey, mon chéri, non, pleure pas, t’en fais pas.” Il se lève, trébuche, et pivote pour offrir ses bras au visage trempé de son fils, qui s’y précipite. Il le porte, le berce un peu, dans cette odeur qui n’a pas de nom, mais qui brûle le nez juvénile. “Je voulais pas te faire peur. Oublie jamais que je t’aime, d’accord? Tu me promets?” Le nez enfoui dans le cou du père, Kiran hoche la tête. En silence, ou en murmures imprécis, il le berce, titubant, jusqu’à ce que la respiration gamine s’apaise, que les muscles se détendent, qu’il rende à son fils une tranquillité qu’il a lui-même perturbée.
Le lendemain, il est retrouvé mort pendu.
Kiran, il a vite brisé sa promesse.
Don't cry for your love
Cry tears of joy
'Cause you're alive
Cradled in love
Cry tears of joy
'Cause you're alive
Cradled in love
“Pour la dernière fois, on ne va pas l’appeler Cyan. C’est comme si tu t’appelais Beige, ou Gris.” Ça s'engueule à voix basse à la maternité, le nourrisson endormi dans son bac, juste à côté d’eux. Ils n’arrêtent pas de le regarder avec amour, malgré la sueur, la fatigue et les complications. “Mais Kiran, j’aime bien. On pourra toujours le surnommer Cy, si ça te fait plaisir.” Le nouvel arrivé les remplit d’un bonheur aigre-doux. Au-delà d’une naissance complexe et des difficultés amenées avec la parentalité, il est difficile d’imaginer le futur d'un monde qui n’en a pas. Mais s’il est là, c’est certainement qu’il y a un espoir.
life to the living
death to the dead
death to the dead
L’émergence a du retard. Quand les paupières papillonnent et s’ouvrent, Kiran a l’impression d’avoir dormi un millénaire. Ça fait longtemps qu’il avait pas dormi ainsi, du sommeil des morts. “Bienvenue,” aux tons doux, et inconnus. “Bienvenue à Ozéna.” Les yeux levés sur une statue plus belle que toutes celles qu’il a vues, il se dit que la voix ne peut venir que d’elle. Il voudrait se lever, se retourner, et profiter de ce rêve, mais son corps semble engourdi, impossible à contrôler. Le souffle se raccourcit, par habitude, avec la panique montante d’un corps absent, mais une main sur son épaule nue vient réfréner l’inquiétude. Soulagement immédiat cogne la déception de plein fouet. C’est pas /i/lui//i/. “Ne vous inquiétez pas, c’est normal.” On l’aide à se lever, à se couvrir, à faire sens de cette nouvelle réalité.
On lui apprend qu’il est mort, durant le voyage.
C’est un peu con qu’un mort soit en deuil d’un vivant.
I felt the darkness as it tried to pull me down
The kind of dark that haunts a hundred-year-old house
I wrestle with my thoughts, I shook the hand of doubt
Running from my past, I'm praying, "Feet, don't fail me now"
The kind of dark that haunts a hundred-year-old house
I wrestle with my thoughts, I shook the hand of doubt
Running from my past, I'm praying, "Feet, don't fail me now"
La tristesse a la peau dure, passé l’émerveillement et le dépaysement des premiers jours. Infiniment, il se surprend à vouloir le contacter pour tout lui dire. Enfin, enfin, il a de nouvelles choses à lui dire. Vite, il a demandé qu’on lui fournisse papier et crayons, pour écrire des lettres et dessiner son visage, dessiner son nouveau monde. Celui qu’ils auraient dû explorer à deux.
Au démarrage, comme dans sa réalité, il sait pas trop quoi faire pour se rendre utile. L’adaptation avance d’un pas pour reculer de deux, et Kiran peine à quitter les lieux qui lui sont les plus familiers. Le bâtiment de sa maison, et les quelques endroits qu’il a découverts en rendant menus services à droite à gauche.
Petit à petit, le futur fait son office, même s’il ne peut s’empêcher de vouloir voir tous les nouveaux arrivants, généralement invisible, juste pour voir. Tout le monde est différent, ici, alors il observe jusqu’à être sûr, et retourne à ses occupations. Il a repris le dessin, et s’est décidé à explorer le monde comme il l’a toujours fait: à travers le dessin, et ici, la couleur a champ libre. Il n’a plus besoin de la chercher partout, de l’ajouter mensonge, il peut juste l’absorber, et la retranscrire. Alors il s’est mis à dessiner la ville, à en tracer les murs, les habitations, les habitants parfois aussi, s’arrêtant pour demander la permission de leur offrir un portrait. Quand une mine, une peinture, un pigment, font défaut à son imagination et à l’exaltante réalité, il se met en tête de le trouver, de le recréer. Souvent perché dans des endroits improbables, il la trace sous tous ses angles, en apprend tous les reliefs et les recoins. A sa manière, il apprend à la connaître. Tant et si bien qu’au fil de conversations, on a fini par lui proposer de cartographier au-delà de la ville, à mesure qu’elle sera découverte. Au détour de ses dédales, il a rencontre une petite créature, modèle réduit d'un animal qui lui manque, l'a prénommé Rolo, et ce dernier l'accompagne partout où il va.
Même si la perspective de s'éloigner de ce qu'il connaît de ce nouvel inconnu l’effraie, il se sent prêt.
Après tout, il l’a promis.
- Palier de pouvoir:
- Palier 1
Il aime tout particulièrement observer la vie en restant invisible, les différentes magies et leurs traces colorées, voir le monde sous ses yeux spectraux.
- Chronologie générale:
4162 - Naissance dans les quartiers pauvres de Londres, d'un garçon rouquin qui a deux parents aimants, bien qu'incertains pour le futur.
4167 - Son père, profondément dépressif et sans espoir, se pend dans l’escalier de leur immeuble
4168 à 4175 - Le gamin se remet tant bien que mal du suicide de son père. Il est souvent malade, plutôt fragile, et reste parfois de longues périodes seul à la maison pendant que sa mère travaille pour les nourrir. Il a peu de souvenirs de cette période, à part des cauchemars récurrents, des attaques de panique, et un début de passion pour la peinture et le dessin.
4175 à 4179 - La maladie semble l’avoir laissé tranquille, sa mère l’enjoint souvent à ne pas trop sortir, car l’air est si pollué que ça pourrait le faire rechuter. Il n’écoute qu’à moitié, bien sûr, mais la vie se passe plutôt calmement, il dessine beaucoup.
4180 - Sa mère lui remet une clé en confidence, lui disant de l’utiliser non pas là, tout de suite, mais quand le moment sera venu. Le lendemain, elle disparaît sans laisser de trace, et sans explication. Il a trop peur de l’inconnu pour utiliser la clé, alors il attend.
4181 - À errer dans Londres après la disparition de sa mère, essayant de se trouver de quoi manger par tous les moyens, il rencontre un autre jeune de son âge, et ils deviennent inséparables, jusqu’à finir amoureux. Il lui révélera bien vite sa clé secrète, et les deux envisagent de ne l’utiliser que quand ils en auront trouvé une autre, pour partir ensemble.
4181 à 4186 - Ils essayent de se payer des études mais se retrouvent rapidement juste à chercher l’argent facile. Kiran est incapable de garder un travail, il pense constamment au nouveau monde, le dessine et l’imagine à l’infini. Son petit ami, plus réaliste, plus stable, a un travail régulier, et même s’il fait des recherches sur son temps libre pour trouver une clé, il n’a pas autant d’espoir que Kiran, et s'accommode bien de leur vie.
4186 - Kiran tombe à nouveau gravement malade, et ils n’ont pas les moyens de lui payer un traitement au prix exorbitant, alors ils essaient juste de gérer ses crises et de lui faciliter la vie. Ils savent tous les deux qu’il va être temps d’utiliser la clé, et que Kiran devra faire le voyage seul, en espérant qu’il ait plus de chance de l’autre côté.
4187/116 - Il meurt dans le portail et arrive en tant que spectre, l’adaptation est difficile, il est constamment triste, espionne les nouveaux arrivants dans l’espoir de voir son amour le rejoindre
116 à 118 - Il finit par s’impliquer plus dans son nouveau chez lui, par explorer. Il se remet à dessiner, frénétiquement, et vient à dessiner des plans hyper détaillés de la ville, apprenant sur le tas comme il l’a toujours fait. Ce qui lui permet de se rapprocher de la guilde des explorateurs, et d’être commissionné pour de la cartographie. D’abord, des zones connues mais, bientôt, il l’espère et le redoute, pour cartographier l’inconnu.
- Inventaire:
- Quelques crayons, ou ce qui y ressemble le plus, des rouleaux de papier, et un portrait froissé, ainsi qu’une branche d’arbre avec des taches de peinture. Il a aussi apprivoisé un petit Mielocha nommé Rolo qui se balade souvent sur son épaule
Physique
Le pas léger d’un rêveur, Kiran effleure la croûte terrestre, arpente le monde en observateur, sans trop oser y toucher. Il a toujours le trait fin des mômes, comme s’il avait oublié d’épaissir, oublié de s’endurcir. Souvent, il a le sourire absent et le regard imprécis, mais ce n’est pas de la mauvaise humeur, d’ailleurs sa voix est chaleureuse, ses vêtements colorés, ses doigts généralement tachés de peinture. Il est plein de vie, il peine juste à rester concentré, présent. Sa chevelure rousse aux lointains relents d'Irlande reflète le reste du personnage; désordonnée, bouclée, parfois parsemée de feuilles d’arbre ou de saletés, et elle trône au-dessus (et par-dessus) deux yeux qui pétillent en pointillés, tantôt enjoués, tantôt tristes.
Sa peau, elle aussi, est décorée: Dans le creux des côtes, il a la moitié d’une clé, sur le bras un tube de peinture cyan, un poumon qui se désintègre, ainsi que d’autres tatouages sans réelle signification: deux petits fantômes qui s’offrent des fleurs, quelques références à des livres, etc. Tous les tatouages sont de facture moyenne, ils n’ont pas été payés très chers, dans des endroits pas très réglo, et la qualité s’en ressent, mais ça lui importe peu.
Sa peau, elle aussi, est décorée: Dans le creux des côtes, il a la moitié d’une clé, sur le bras un tube de peinture cyan, un poumon qui se désintègre, ainsi que d’autres tatouages sans réelle signification: deux petits fantômes qui s’offrent des fleurs, quelques références à des livres, etc. Tous les tatouages sont de facture moyenne, ils n’ont pas été payés très chers, dans des endroits pas très réglo, et la qualité s’en ressent, mais ça lui importe peu.
Caractère
Esprit volatile s’il en est, Kiran papillonne d’instant en instant, avec parfois du mal à garder un fil conducteur entre chaque. Plutôt discret, il n’en reste pas moins solaire, de ces soleils timides de printemps cachés derrière des nuages, pour lui ses feuilles de papier. Il a toujours un sourire à offrir, même s’il n’atteint pas toujours ses yeux, même s’il trouve difficile de suivre et de maintenir les liens et les conversations avec autrui. Il a parfois eu l’impression d’essayer de raviver un feu en jetant de l’eau dessus. Optimiste à l’âme, il a toutefois de profonds accès de mélancolie, qu’il ne sait pas garder à l’intérieur, ils s’étendent systématiquement autour de lui.
Bien que Kiran aime rêver à l’inconnu, il est d'un naturel inquiet, et en a donc profondément peur. C’est bien pour ça qu’il documente le nouveau monde ; pour essayer de l’appréhender, et de moins le craindre. Les paniques lui sont courantes, mais sa mère lui a appris à les gérer, et il arrive la plupart du temps à les garder sous contrôle
Tout fait de contrastes, Kiran est changeant. D’une nouvelle prise dans le calme, il tempête le lendemain. Son amplitude émotionnelle est telle qu’elle le dépasse fréquemment, lui martelant le crâne à grandes foulées, mais à retardement. Sur le moment, il est presque silencieux, imperturbable, et tout le rattrape après, comme si les mises à jour n’étaient pas instantanées, comme si le son et l’image étaient décalés.
Avec un tempérament aussi flottant, vient une tendance à l’oubli, une concentration fissurée jusqu’à ce qu’elle soit infaillible et qu’il passe treize heures d'affilée sur un seul projet.
S’il paraît effacé, peu sérieux, sympathique, et généralement enjoué, il a l’âme profondément triste, ce que peu viennent à voir. Ses relations sont de surface, mais la partie immergée de l’iceberg est immense, et descend dans des profondeurs qu’on ne soupçonne pas aux premiers abords. La vie a endurci un gamin qui, sous d’autres temps, d’autres cieux plus cléments, aurait pu garder une insouciance et un émerveillement éternels. L’amoureux des couleurs a le fond du cœur un peu terni.
Bien que Kiran aime rêver à l’inconnu, il est d'un naturel inquiet, et en a donc profondément peur. C’est bien pour ça qu’il documente le nouveau monde ; pour essayer de l’appréhender, et de moins le craindre. Les paniques lui sont courantes, mais sa mère lui a appris à les gérer, et il arrive la plupart du temps à les garder sous contrôle
Tout fait de contrastes, Kiran est changeant. D’une nouvelle prise dans le calme, il tempête le lendemain. Son amplitude émotionnelle est telle qu’elle le dépasse fréquemment, lui martelant le crâne à grandes foulées, mais à retardement. Sur le moment, il est presque silencieux, imperturbable, et tout le rattrape après, comme si les mises à jour n’étaient pas instantanées, comme si le son et l’image étaient décalés.
Avec un tempérament aussi flottant, vient une tendance à l’oubli, une concentration fissurée jusqu’à ce qu’elle soit infaillible et qu’il passe treize heures d'affilée sur un seul projet.
S’il paraît effacé, peu sérieux, sympathique, et généralement enjoué, il a l’âme profondément triste, ce que peu viennent à voir. Ses relations sont de surface, mais la partie immergée de l’iceberg est immense, et descend dans des profondeurs qu’on ne soupçonne pas aux premiers abords. La vie a endurci un gamin qui, sous d’autres temps, d’autres cieux plus cléments, aurait pu garder une insouciance et un émerveillement éternels. L’amoureux des couleurs a le fond du cœur un peu terni.
À propos de toi
Informations
Nom & Prénom
Kiran RadrasÂge
[age="4162"]Race
SpectreMaison
Maison de la Flamme et de l'OmbreMétier
Cartographe (ou du moins dessinateur, je me demandais s’il pouvait être cartographe n’étant pas là depuis ultra longtemps ?)Feat
Caleb Widogast - Critical RoleNajma Awaleh
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Hello et bienvenue
L'histoire de Kiran est déchirante, j'en ai la larme à l'oeil et ce drame colle super bien avec ton style d'écriture
Je ne sais pas si ce sera le cas des autres lecteurs, mais la couleur bleu foncé de son père m'a fait mal aux yeux sur le noir =o
Vu que tu es de la maison de la flamme et de l'ombre ou pourrait avoir un lien (et peut-être même un rp) si ça te tente. Mais je ne veux pas te mettre la pression surtout !
Courage pour ta validation
L'histoire de Kiran est déchirante, j'en ai la larme à l'oeil et ce drame colle super bien avec ton style d'écriture
Je ne sais pas si ce sera le cas des autres lecteurs, mais la couleur bleu foncé de son père m'a fait mal aux yeux sur le noir =o
Vu que tu es de la maison de la flamme et de l'ombre ou pourrait avoir un lien (et peut-être même un rp) si ça te tente. Mais je ne veux pas te mettre la pression surtout !
Courage pour ta validation
Ozéna
Staff
Validé !
Bienvenue sur Ozéna !
Bonjour à toi et merci beaucoup pour tous les jolis compliments, ça nous touche beaucoup !
Concernant ta question pour le métier, ton personnage peut tout à fait être cartographe sans soucis
On te précise juste que pour le mielochat, il te faudra aller l'acheter en boutique et faire un rp Flash-Back, afin de jouer son apprivoisement (cela peut totalement être en solo) ! Ainsi, tu pourras l'utiliser en jeu
Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde.
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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