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Toss a coin to your bards [Ft. Ezechyel de Angelis]
Aurelion Lysargent
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Toss a coin to your bards
feat Ezechyel de Angelis
Voilà maintenant cinq ans que tu étais arrivé à Azamyr des rêves pleins la tête et des étoiles dans les yeux. Tu avais su prendre du galon et ta notoriété commençait à se faire sentir même si tu cherchais à atteindre des sommets toujours plus haut. Tu voulais toucher le ciel et recouvrer ta célébrité d'antan. Seulement il était bien plus difficile de se faire un nom et une place sans faire d'entorse à la loi comme tu aimais à le faire par le passé. Avant tu aurais imposé ta présence sans te soucier une seconde de savoir si la place était déjà prise. Concerts clandestins, discours haineux, attitude déplacée, tu avais tout un bagage de possibilités mais tu n'étais pas près à payer le prix des conséquences qui s'en suivraient. Du moins pas une deuxième fois. La première t'avais conduite sur Ozéna certes mais certainement pas gratuitement. Des nuits agitées, rythmées par des cauchemars à répétition où tu voyais encore et toujours Bryon mourir dans tes bras, impuissant. Et pour couronner le tout, le destin avait fait de toi un vampire, une punition ironique mais méritée. Tu n'avais jamais voulu blesser personne, seulement faire peur, mais un attentat qui tourne mal implique forcément des complications et des morts. Tu faisais un sacré terroriste en mousse. Heureusement dans tout ça, tu avais eu droit à une rédemption ou plutôt une pénitence. Du moins c'était une façon de voir les choses car en fait tu n'avais jamais été croyant. Tu étais déjà athée sur Terre et ça n'avait pas changé depuis que tu vivais dans le nouveau monde. D'ailleurs tu t'étais à peine intéressé aux cultes qui existaient ici, tu préférais consacrer tout ton temps à la musique et à la poésie. Enfin, si on pouvait appeler ainsi tes compositions. Car si tes textes n'avaient plus rien à voir avec de la pure provocation ou de la dénonciation, ils restaient parfois un peu spéciaux dans le fond comme dans la forme. Tu avais une façon bien à toi de divertir et tu comptais bien la dessus pour te démarquer de la concurrence. Encore fallait-il que le style métal celtique vienne à plaire un peu plus largement. Alors pour ça, tu mettais tout ton cœur et ton âme à l'ouvrage, écrivant jour et nuit pour obtenir les paroles parfaites et l'air le plus immersif possible. Essayant de faire rire ou pleurer selon tes humeurs ou les circonstances, il t'arrivait régulièrement d'abandonner une idée au dernier moment parce qu'elle ne te satisfaisait pas pleinement et de recommencer à zéro.
Alors, pour éviter le syndrome de la page blanche, tu avais trouvé la solution parfaite : l'alcool. Une astuce comme une autre en somme, mais qui développait plutôt bien ton imagination et te redonnait l'inspiration nécessaire quand tu en avais besoin. En plus il y avait un petit effet bonus anesthésiant pour oublier tes erreurs passées durant quelques heures, pratique. Certains t'aurais conseillé de fumer pour donner vie à quelques hallucinations, mais tu avais vu le résultat du tabac sur Terre et préférais éviter de faire l'expérience d'une mauvaise substance similaire ou non qui reviendrait à détruire tes deux organes les plus utiles pour chanter à savoir tes poumons et tes cordes vocales. En effet, tu faisais toi-même partie des accrocs de la cigarette et tu n'étais jamais parvenu à arrêter. Enfin sans doute que le fait de n’avoir jamais vraiment essayé avait joué un rôle, mais peu importe, tu ne voulais pas reprendre cette vilaine habitude. De fait, tu te rendais souvent à l'Auberge Hurlante pour y boire un petit verre et composer de nouvelles mélodies. Tu y croisais souvent d'autres artistes, danseurs, chanteurs ou musiciens qui venaient faire quelques représentations à l'auberge comme tu le faisais toi-même à tes débuts en ce monde et qu'il te fallait appréhender ton nouveau style, ton nouvel instrument et ton nouveau public. Aujourd'hui il était plus rare que tu joues dans des auberges ou des tavernes, tu te trouvais plus souvent à des évènements mineurs mais mieux payé tout de même, comme des fêtes de quartiers, des inaugurations officielles ou toutes sortes de célébrations. Mais cela ne t'empêchait pas de venir écouter tes collègues aussi bien pour les soutenir que pour les juger. Et parfois, des bardes d'une autre envergure venaient eux aussi prendre du bon temps autour de l’âtre. Admiré de tous, ils représentaient l'élite.
C'était le cas ce soir, le nuit tombait doucement sur la ville et alors que tu noyais déjà tes problèmes dans une pinte de sang mélangé à une sorte de vinasse un peu amer mais nécessaire pour que la magie opère, tu remarquais la présence d'Ezechyel de Angelis. Véritable célébrité connue de tous, c'était un triton à la voix d'ange et à la beauté divine. Il t'arrivais réglièrement de rêver de lui. Non pas parce que tu enviais son influence sociale, mais plutôt parce que tu trouvais son physique attractif. Tu aspirais à le rejoindre au sommet de son art ou au moins à monter sur scène en sa compagnie. Un duo avec lui ravirait sûrement tes fantasmes pour les dix prochaines années à venir mais à défaut d'être le protagoniste principal de sa vie, tu étais au moins une connaissance. Après tout, tu avais le même métier et il t'étais donc souvent donné de te trouver aux mêmes endroits et évènements que lui pour des raisons plutôt évidentes. Comme tu ne savais pas si lui t'avais vu, assis seul à une table dans le fond de la pièce, tu ne voulais pas paraître impoli. Tu te levais, laissant la chope empli de liquide pourpre sur la table et t'avançais vers lui, un air hautain dans ta démarche. Tu ne le faisais pas exprès, en fait tu ne t'en rendais même pas compte, c'était simplement ta façon de te mouvoir.
Tu ne faisais pas fi des convenances et t'inclinais poliment d'une façon aussi théâtrale que respectueuse tout en arborant un large sourire. Après-tout tu restais fidèle à toi même et si tu avais su adopter l'étiquette dans ton parlé tu avais choisis une approche plus extraverti dans ta posture. Encore une attitude qui t'étais propre mais qui venait parfaire ton image. De ton comportement jusqu'à ta manière de te vêtir, tu savais faire preuve d'originalité.
Alors, pour éviter le syndrome de la page blanche, tu avais trouvé la solution parfaite : l'alcool. Une astuce comme une autre en somme, mais qui développait plutôt bien ton imagination et te redonnait l'inspiration nécessaire quand tu en avais besoin. En plus il y avait un petit effet bonus anesthésiant pour oublier tes erreurs passées durant quelques heures, pratique. Certains t'aurais conseillé de fumer pour donner vie à quelques hallucinations, mais tu avais vu le résultat du tabac sur Terre et préférais éviter de faire l'expérience d'une mauvaise substance similaire ou non qui reviendrait à détruire tes deux organes les plus utiles pour chanter à savoir tes poumons et tes cordes vocales. En effet, tu faisais toi-même partie des accrocs de la cigarette et tu n'étais jamais parvenu à arrêter. Enfin sans doute que le fait de n’avoir jamais vraiment essayé avait joué un rôle, mais peu importe, tu ne voulais pas reprendre cette vilaine habitude. De fait, tu te rendais souvent à l'Auberge Hurlante pour y boire un petit verre et composer de nouvelles mélodies. Tu y croisais souvent d'autres artistes, danseurs, chanteurs ou musiciens qui venaient faire quelques représentations à l'auberge comme tu le faisais toi-même à tes débuts en ce monde et qu'il te fallait appréhender ton nouveau style, ton nouvel instrument et ton nouveau public. Aujourd'hui il était plus rare que tu joues dans des auberges ou des tavernes, tu te trouvais plus souvent à des évènements mineurs mais mieux payé tout de même, comme des fêtes de quartiers, des inaugurations officielles ou toutes sortes de célébrations. Mais cela ne t'empêchait pas de venir écouter tes collègues aussi bien pour les soutenir que pour les juger. Et parfois, des bardes d'une autre envergure venaient eux aussi prendre du bon temps autour de l’âtre. Admiré de tous, ils représentaient l'élite.
C'était le cas ce soir, le nuit tombait doucement sur la ville et alors que tu noyais déjà tes problèmes dans une pinte de sang mélangé à une sorte de vinasse un peu amer mais nécessaire pour que la magie opère, tu remarquais la présence d'Ezechyel de Angelis. Véritable célébrité connue de tous, c'était un triton à la voix d'ange et à la beauté divine. Il t'arrivais réglièrement de rêver de lui. Non pas parce que tu enviais son influence sociale, mais plutôt parce que tu trouvais son physique attractif. Tu aspirais à le rejoindre au sommet de son art ou au moins à monter sur scène en sa compagnie. Un duo avec lui ravirait sûrement tes fantasmes pour les dix prochaines années à venir mais à défaut d'être le protagoniste principal de sa vie, tu étais au moins une connaissance. Après tout, tu avais le même métier et il t'étais donc souvent donné de te trouver aux mêmes endroits et évènements que lui pour des raisons plutôt évidentes. Comme tu ne savais pas si lui t'avais vu, assis seul à une table dans le fond de la pièce, tu ne voulais pas paraître impoli. Tu te levais, laissant la chope empli de liquide pourpre sur la table et t'avançais vers lui, un air hautain dans ta démarche. Tu ne le faisais pas exprès, en fait tu ne t'en rendais même pas compte, c'était simplement ta façon de te mouvoir.
« Bonsoir très cher. Comment te portes-tu depuis notre dernière rencontre ? »
Tu ne faisais pas fi des convenances et t'inclinais poliment d'une façon aussi théâtrale que respectueuse tout en arborant un large sourire. Après-tout tu restais fidèle à toi même et si tu avais su adopter l'étiquette dans ton parlé tu avais choisis une approche plus extraverti dans ta posture. Encore une attitude qui t'étais propre mais qui venait parfaire ton image. De ton comportement jusqu'à ta manière de te vêtir, tu savais faire preuve d'originalité.
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