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Save me from Hell - Adrastos Druncar [Terminée]
Adrastos Druncar
Maison de la Terre et du Sang
Histoire
En 4148, à New-York et spécialement dans les endroits comme celui qui m'a vu naître, être et avoir un enfant est une tare. Il faut croire que ni père ni mère n'existe pour les enfants comme moi, car jamais j'en n'en eu, et c'est à peine respirant mes premiers souffles d'air viciés par moi-même que je fus recueilli par une association bien particulière. Une association caritative à première vue, mais qui était bien plus sombre que l'image dorée qu'elle prônait. La corporation "Shadows" était connue dans le monde entier pour être à la pointe du renseignement. Société de sécurité high tech, elle diversifiait ses activités dans de multiples domaines, et le recueil de marmots sortis des tréfonds putrides de la ville n'avait rien d'un mécénat désintéressé.
Au bon du compte j'avais été élevé afin de devenir un tueur à gages pour le compte de l'entreprise, un enquêteur de renseignements, comme ils aimaient les nommer. Tout avait été mis en place pour que j'excelle dans ce travail. Études, entraînements au combat, apprentissages divers et variés complétait le minimum syndical que l'on m'avait donné, et élevé dans ces conditions je fus un garçon obéissant, froid et consciencieux. Petit, on m'apprit d'abord à écouter aux portes. Toutes les portes. Puis dès que j’eus assez d'habileté, ce fut le vol d'informations. On faisait les poches comme on crochetait les serrures des coffres protégeant des documents qu'on ne savait même pas lire. Plus tard en voyant mes prédispositions on m'apprit, pour éviter que je ne sois un jour retrouvé avec les papiers. Vol, lecture, mémorisation et on refermait tout comme si de rien n'était. Je devais atteindre mes 7 ans.
Seule distraction, les autres gamins dans mon genre, avec lesquels j'ai été éduqué, entrainé, nourri, couché, puni parfois. On était nombreux, ensuite on le fut moins, de moins en moins...
à 15 ans, en l'an 4163, on me réveilla en pleine nuit comme ça pouvait être le cas en entrainement intensif, sauf que cette fois c'était vrai. Une mission, une première que j’exécutai sans heurt. Ensuite, d'autres missions vinrent et le monde cruel et sombre de la réalité devint mon quotidien. Tuer ne me posait pas de problème, c'était comme une seconde nature, un moyen d'arriver à ses fins, de rentrer le soir manger son pain. Loyal au-delà des mots, je ne subissais aucun échec, même s'il fallait y laisser des plumes. Conditionné, la seule chose qui importait était de satisfaire les employeurs. Un véritable parfait robot humanisé, de la chair à canon comme les autres dont le sang huilait la jolie machine de l'entreprise. Le notre ou ceux que nous supprimions, c'était au gré de nos talents.
Je fis mes preuves et des années durant, je sema la terreur dans le monde du renseignement. Assez ironiquement, on finit par me surnommer "Ghost" à cause de ma manière de faire: Pas de preuves à part ce qu'on voulait me laisser montrer aux yeux du monde, mais une aura qui effrayait, des bruits de couloirs, une serrure crochetée sans traces comme si je traversais le mur et hop. Les missions s'enchaînaient et quelque part, on s'attendait à ce que la vie soit un lot de consolation suffisant pour que jamais The Shadow's Ghost ne devienne autre chose qu'une arme à manipuler à sa guise/
Pourtant, frayer à l'extérieur avait semé autre chose qui polluait la pensée lisse et cartésienne de toute une vie. Il arrivait que du haut des toits en regardant la ville de son sommet je pense "à quoi ressemble le monde en dehors de... Ce que je sais?" le carcan commençait à serrer une carrure de plus en plus grande, de plus en plus forte. Explorer. Découvrir. Cette envie ne cessait de revenir m'obséder. La nuit, le jour, lors des déplacements, lorsqu'entre deux missions une heure de répit me laissait regarder le ciel sans cesse rempli de nuage. Quelque chose clochait dans mon quotidien millimétré. Il manquait quelque chose d'important, qu'on ne m'avait jamais appris, ou donné. L'envie de liberté se frayait un chemin dans mon âme, me tentant telle une sirène.
Pendant un moment j'essayais de nouvelles choses pendant mes heures d'attentes. Si l'alcool et les drogues m'étaient formellement interdites et ma loyauté suffisante pour que je ne transgresse pas les règles, je testais tout de même la vie réelle durant les courtes bulles octroyées par l'administration. D'abord le sport, puis le sexe mais bien vite mon esprit de compétition devenait un problème dans tous les groupes où on attendait seulement du plaisir et pas de la performance. Finalement, j'optais pour le plus simple, regarder le ciel, explorer les bâtiments en secret, visiter les jardins privés, découvrir, sans rien toucher, apprécier du bout du doigt cette liberté qui ne m'appartenais pas.
En 4175, alors que l'humanité s'essoufflait de plus en plus, la corporation "Shadows" a vu un changement majeur se produire. En effet, la concurrence rude eut raison de celle-ci et l'empire tomba en faillite. Étrange compte tenu de notre travail à tous, nous, les enquêteurs des renseignements. C'était une liquidation certainement, un règlement de compte qui avait détruit la famille principale, ou bien était-ce une manière de sortir de la machine, en se dissolvant dans le brouillard, en laissant l'entreprise sans capitaine. ça ne dure jamais, et rapidement rachetée par une autre corporation, la direction changea, devant plus dure et plus cruelle. Nous étions déjà des numéros, des investissements... Mais nous étions devenu moins que cela. Quand au Fantôme, il était hors de question de le perdre, malgré ses désirs et ses rêves. Alors qu'auparavant, on ne me demandais de tuer que des cibles coupables de crimes diverses et variés (ce qui était en soi déjà quelque chose qui ressemblait à des valeurs morales), désormais, c'était tout autre chose: On me demandait de tuer sans distinction, autant coupables qu'innocents. Cela, Je ne pouvais m'y résoudre. La mort d'innocents n'était pas dans mon programme martelé depuis toujours dans nos rangs, et il en était de même pour d'autres.
Il ne fallut pas longtemps pour que les désertions commencent à se produire au sein des enquêteurs. Ceux qui ne pouvaient supporter de tuer des innocents tentaient de fuir, de s'échapper. Mais peu y parvenaient véritablement. Ils étaient ramenés et tués devant leurs anciens camarades, cruellement, servant d'exemple afin de dissuader les autres de suivre leur chemin. Afin d'éviter de perdre trop de temps à nous chercher, on nous marqua comme du bétail, introduisant un traqueur GPS dans nos corps, afin de s'assurer qu'aucun des nôtres ne disparaîtrait subitement. J'en était malade, répugné, furieux. La colère grondait dans les rangs, surtout avec l'annonce de la grande sélection, une opportunité de liberté sans compromis, une porte ouverte aux sirènes qui me hantaient depuis si longtemps.
En 4180, ma vie prit un tournant. Mes convictions étaient toujours loyales aux mœurs qu'on m'avait inculquées et malgré les nouveaux objectifs de l'entreprise je m'étais toujours arrangé pour faire disparaître les cibles innocentes tout en les laissant en vie, en leur offrant l'opportunité de s'enfuir, de se cacher quelque part. Mais cela ne pouvait durer des années, la corporation avait des yeux et des oreilles partout, tenant en laisse les chiens de garde que nous étions pour eux. Alors lorsque la supercherie fut découverte, le procès fut de courte durée: je fus condamné à mort, laissé vivant pour attendre les autres, les renseignements encore en mission, que tous le monde puisse voir la mort de Ghost, le fantôme qui n'obéissait plus. Refusant de mourir ainsi, je réussi à m'enfuir. Ce n'était pas le plus difficile, vu mes apprentissages et le respect que mon nom pouvait inspirer. Cependant, tandis que je me réfugiait dans les égouts disposés en lasagnes dans la ville, rendant difficile la traque d'un point sur un écran, je devais trouver tout de même une solution afin de retirer le traqueur avant qu'on ne me retrouve pour de bon. Mais comment ?
La solution se présenta à moi quelques mois plus tard, lorsqu'un riche disposant d'un hélicoptère se déposa à même la rue pour prendre une voiture, sûrement pour être plus discret. Une fois le pilote neutralisé, je me volatilisais dans le vent sortant de New York, avec quelques heures d'avance sur les exécuteurs qui s'occupaient de ma traque. Le kérosène se fit manquant, et c'est en pleine tempête, dans le désert mexicain que je fus déposé par la libellule de fer. Perdu dans le désert mais protégé de mes assaillants par la tempête, je finis par tomber dans une grotte. Épuisé, ne sachant plus quoi faire, j'étais sur le point d'abandonner, de laisser aller mon rêve de liberté enfin touché du doigt lorsqu'un objet brilla dans le sable. Croyant à une illusion, je toucha l'objet: Une clé. Le portail vers un nouveau monde s'offrait à moi, la possibilité d'un avenir libre...
Ce n'étais pas gagné: Des clés comme celle-ci, j'en avais ramassé d'autres pour l'entreprise, mais jamais on ne nous avait appris à nous en servir. Par contre... Sa forme pouvait à court terme me sauver la mise. Utilisant une pierre, j’aiguisai le bord de la clé, espérant qu'elle rentre toujours dans la serrure et sans défaillir planta la pointe dans ma cuisse où la puce était ancrée. Le sang jaillit, la puce aussi, et sans le savoir j'avais réussi à activer le Graal que la terre entière s'arrachait.
J'arrivais donc en 109 sur Ozéna, avec tout à refaire. Il fallut du temps pour m'adapter, pour m'éduquer à vivre dans le monde d'une part, adapter mes valeurs et me trouver une raison de vivre, une occupation digne d'un homme libre. Le nombre de possibilités qui s'offraient à moi était exaltante, mais rapidement malgré mes talents au combat, mon désir d'explorer se fit plus fort et je me mis à m'aventurer en dehors des murs de la cité. La sirène du renouveau me faisait toujours vibrer. Ainsi naquit l'idée de créer une guilde d'explorateurs, regroupant ceux partageant le même rêve, les mêmes envies. Des années durant, je travaillais sur mon idée, m'entourant de gens talentueux et aux capacités multiples, tout en m'améliorant dans mes connaissances et travaillant d'arrache pied non seulement mon physique inaltéré par le Portail, mais aussi ma maîtrise des armes et de ce pouvoir qu'on m'avait donné.
Mû de tant d'énergie, de temps et d'implication pour la cité, je me fis rapidement remarquer et le Conseil me proposa une place que j'acceptais sans hésitation. De pion, je passais à Membre du Conseil dès 115, donnant tout ce qui faisait de moi une force à un seul maître: Azamyr et son peuple tout entier. Il fallu encore du temps, des recherches, de la motivation et beaucoup d'administratif pour arriver à ouvrir la Guilde des Explorateurs. Une guilde qui changerait le cours de l'histoire, qui rendrait le peuple libre et gouverneur de ce monde nouveau, dépassant les frontières du connu et des ailes protectrices des veilleurs que je tenais en haute estime, sans pour autant accepter d'en rester là. La ville était à protéger, et pour cela, il fallait comprendre d'où elle venait, qui l'avait formé, et pourquoi la première civilisation avait quitté ces murs solides, hauts, et sans failles.
Au bon du compte j'avais été élevé afin de devenir un tueur à gages pour le compte de l'entreprise, un enquêteur de renseignements, comme ils aimaient les nommer. Tout avait été mis en place pour que j'excelle dans ce travail. Études, entraînements au combat, apprentissages divers et variés complétait le minimum syndical que l'on m'avait donné, et élevé dans ces conditions je fus un garçon obéissant, froid et consciencieux. Petit, on m'apprit d'abord à écouter aux portes. Toutes les portes. Puis dès que j’eus assez d'habileté, ce fut le vol d'informations. On faisait les poches comme on crochetait les serrures des coffres protégeant des documents qu'on ne savait même pas lire. Plus tard en voyant mes prédispositions on m'apprit, pour éviter que je ne sois un jour retrouvé avec les papiers. Vol, lecture, mémorisation et on refermait tout comme si de rien n'était. Je devais atteindre mes 7 ans.
Seule distraction, les autres gamins dans mon genre, avec lesquels j'ai été éduqué, entrainé, nourri, couché, puni parfois. On était nombreux, ensuite on le fut moins, de moins en moins...
à 15 ans, en l'an 4163, on me réveilla en pleine nuit comme ça pouvait être le cas en entrainement intensif, sauf que cette fois c'était vrai. Une mission, une première que j’exécutai sans heurt. Ensuite, d'autres missions vinrent et le monde cruel et sombre de la réalité devint mon quotidien. Tuer ne me posait pas de problème, c'était comme une seconde nature, un moyen d'arriver à ses fins, de rentrer le soir manger son pain. Loyal au-delà des mots, je ne subissais aucun échec, même s'il fallait y laisser des plumes. Conditionné, la seule chose qui importait était de satisfaire les employeurs. Un véritable parfait robot humanisé, de la chair à canon comme les autres dont le sang huilait la jolie machine de l'entreprise. Le notre ou ceux que nous supprimions, c'était au gré de nos talents.
Je fis mes preuves et des années durant, je sema la terreur dans le monde du renseignement. Assez ironiquement, on finit par me surnommer "Ghost" à cause de ma manière de faire: Pas de preuves à part ce qu'on voulait me laisser montrer aux yeux du monde, mais une aura qui effrayait, des bruits de couloirs, une serrure crochetée sans traces comme si je traversais le mur et hop. Les missions s'enchaînaient et quelque part, on s'attendait à ce que la vie soit un lot de consolation suffisant pour que jamais The Shadow's Ghost ne devienne autre chose qu'une arme à manipuler à sa guise/
Pourtant, frayer à l'extérieur avait semé autre chose qui polluait la pensée lisse et cartésienne de toute une vie. Il arrivait que du haut des toits en regardant la ville de son sommet je pense "à quoi ressemble le monde en dehors de... Ce que je sais?" le carcan commençait à serrer une carrure de plus en plus grande, de plus en plus forte. Explorer. Découvrir. Cette envie ne cessait de revenir m'obséder. La nuit, le jour, lors des déplacements, lorsqu'entre deux missions une heure de répit me laissait regarder le ciel sans cesse rempli de nuage. Quelque chose clochait dans mon quotidien millimétré. Il manquait quelque chose d'important, qu'on ne m'avait jamais appris, ou donné. L'envie de liberté se frayait un chemin dans mon âme, me tentant telle une sirène.
Pendant un moment j'essayais de nouvelles choses pendant mes heures d'attentes. Si l'alcool et les drogues m'étaient formellement interdites et ma loyauté suffisante pour que je ne transgresse pas les règles, je testais tout de même la vie réelle durant les courtes bulles octroyées par l'administration. D'abord le sport, puis le sexe mais bien vite mon esprit de compétition devenait un problème dans tous les groupes où on attendait seulement du plaisir et pas de la performance. Finalement, j'optais pour le plus simple, regarder le ciel, explorer les bâtiments en secret, visiter les jardins privés, découvrir, sans rien toucher, apprécier du bout du doigt cette liberté qui ne m'appartenais pas.
En 4175, alors que l'humanité s'essoufflait de plus en plus, la corporation "Shadows" a vu un changement majeur se produire. En effet, la concurrence rude eut raison de celle-ci et l'empire tomba en faillite. Étrange compte tenu de notre travail à tous, nous, les enquêteurs des renseignements. C'était une liquidation certainement, un règlement de compte qui avait détruit la famille principale, ou bien était-ce une manière de sortir de la machine, en se dissolvant dans le brouillard, en laissant l'entreprise sans capitaine. ça ne dure jamais, et rapidement rachetée par une autre corporation, la direction changea, devant plus dure et plus cruelle. Nous étions déjà des numéros, des investissements... Mais nous étions devenu moins que cela. Quand au Fantôme, il était hors de question de le perdre, malgré ses désirs et ses rêves. Alors qu'auparavant, on ne me demandais de tuer que des cibles coupables de crimes diverses et variés (ce qui était en soi déjà quelque chose qui ressemblait à des valeurs morales), désormais, c'était tout autre chose: On me demandait de tuer sans distinction, autant coupables qu'innocents. Cela, Je ne pouvais m'y résoudre. La mort d'innocents n'était pas dans mon programme martelé depuis toujours dans nos rangs, et il en était de même pour d'autres.
Il ne fallut pas longtemps pour que les désertions commencent à se produire au sein des enquêteurs. Ceux qui ne pouvaient supporter de tuer des innocents tentaient de fuir, de s'échapper. Mais peu y parvenaient véritablement. Ils étaient ramenés et tués devant leurs anciens camarades, cruellement, servant d'exemple afin de dissuader les autres de suivre leur chemin. Afin d'éviter de perdre trop de temps à nous chercher, on nous marqua comme du bétail, introduisant un traqueur GPS dans nos corps, afin de s'assurer qu'aucun des nôtres ne disparaîtrait subitement. J'en était malade, répugné, furieux. La colère grondait dans les rangs, surtout avec l'annonce de la grande sélection, une opportunité de liberté sans compromis, une porte ouverte aux sirènes qui me hantaient depuis si longtemps.
En 4180, ma vie prit un tournant. Mes convictions étaient toujours loyales aux mœurs qu'on m'avait inculquées et malgré les nouveaux objectifs de l'entreprise je m'étais toujours arrangé pour faire disparaître les cibles innocentes tout en les laissant en vie, en leur offrant l'opportunité de s'enfuir, de se cacher quelque part. Mais cela ne pouvait durer des années, la corporation avait des yeux et des oreilles partout, tenant en laisse les chiens de garde que nous étions pour eux. Alors lorsque la supercherie fut découverte, le procès fut de courte durée: je fus condamné à mort, laissé vivant pour attendre les autres, les renseignements encore en mission, que tous le monde puisse voir la mort de Ghost, le fantôme qui n'obéissait plus. Refusant de mourir ainsi, je réussi à m'enfuir. Ce n'était pas le plus difficile, vu mes apprentissages et le respect que mon nom pouvait inspirer. Cependant, tandis que je me réfugiait dans les égouts disposés en lasagnes dans la ville, rendant difficile la traque d'un point sur un écran, je devais trouver tout de même une solution afin de retirer le traqueur avant qu'on ne me retrouve pour de bon. Mais comment ?
La solution se présenta à moi quelques mois plus tard, lorsqu'un riche disposant d'un hélicoptère se déposa à même la rue pour prendre une voiture, sûrement pour être plus discret. Une fois le pilote neutralisé, je me volatilisais dans le vent sortant de New York, avec quelques heures d'avance sur les exécuteurs qui s'occupaient de ma traque. Le kérosène se fit manquant, et c'est en pleine tempête, dans le désert mexicain que je fus déposé par la libellule de fer. Perdu dans le désert mais protégé de mes assaillants par la tempête, je finis par tomber dans une grotte. Épuisé, ne sachant plus quoi faire, j'étais sur le point d'abandonner, de laisser aller mon rêve de liberté enfin touché du doigt lorsqu'un objet brilla dans le sable. Croyant à une illusion, je toucha l'objet: Une clé. Le portail vers un nouveau monde s'offrait à moi, la possibilité d'un avenir libre...
Ce n'étais pas gagné: Des clés comme celle-ci, j'en avais ramassé d'autres pour l'entreprise, mais jamais on ne nous avait appris à nous en servir. Par contre... Sa forme pouvait à court terme me sauver la mise. Utilisant une pierre, j’aiguisai le bord de la clé, espérant qu'elle rentre toujours dans la serrure et sans défaillir planta la pointe dans ma cuisse où la puce était ancrée. Le sang jaillit, la puce aussi, et sans le savoir j'avais réussi à activer le Graal que la terre entière s'arrachait.
J'arrivais donc en 109 sur Ozéna, avec tout à refaire. Il fallut du temps pour m'adapter, pour m'éduquer à vivre dans le monde d'une part, adapter mes valeurs et me trouver une raison de vivre, une occupation digne d'un homme libre. Le nombre de possibilités qui s'offraient à moi était exaltante, mais rapidement malgré mes talents au combat, mon désir d'explorer se fit plus fort et je me mis à m'aventurer en dehors des murs de la cité. La sirène du renouveau me faisait toujours vibrer. Ainsi naquit l'idée de créer une guilde d'explorateurs, regroupant ceux partageant le même rêve, les mêmes envies. Des années durant, je travaillais sur mon idée, m'entourant de gens talentueux et aux capacités multiples, tout en m'améliorant dans mes connaissances et travaillant d'arrache pied non seulement mon physique inaltéré par le Portail, mais aussi ma maîtrise des armes et de ce pouvoir qu'on m'avait donné.
Mû de tant d'énergie, de temps et d'implication pour la cité, je me fis rapidement remarquer et le Conseil me proposa une place que j'acceptais sans hésitation. De pion, je passais à Membre du Conseil dès 115, donnant tout ce qui faisait de moi une force à un seul maître: Azamyr et son peuple tout entier. Il fallu encore du temps, des recherches, de la motivation et beaucoup d'administratif pour arriver à ouvrir la Guilde des Explorateurs. Une guilde qui changerait le cours de l'histoire, qui rendrait le peuple libre et gouverneur de ce monde nouveau, dépassant les frontières du connu et des ailes protectrices des veilleurs que je tenais en haute estime, sans pour autant accepter d'en rester là. La ville était à protéger, et pour cela, il fallait comprendre d'où elle venait, qui l'avait formé, et pourquoi la première civilisation avait quitté ces murs solides, hauts, et sans failles.
- Palier de pouvoir:
- Palier 2
- Chronologie générale:
- • An 4148 : Naissance à New-York + entrée au sein de la corporation "Shadows".
• An 4163 : Première mission qu'il effectue parfaitement. C'est le début de sa véritable carrière au sein de la corporation.
• An 4175 : Faillite de la corporation "Shadows" et début d'une nouvelle ère pour les gens comme lui. Adrastos accuse le coup comme les autres, confronté à un sale boulot sans morale, et de plus en plus attiré par une liberté qu'on ne lui a jamais permis d'espérer.
• An 4179 : Les désertions au sein de la nouvelle corporation débutent et tous les membres sont marqués afin d'éviter qu'ils ne quittent le bateau.
• An 4180 : Adrastos réussit à s'enfuir avant d'être exécuté et s'enfuit dans le désert. Là, il trouve une clé et en essayant de se dépucer active son voyage pour Ozéna sans regrets.
• An 109 : Arrivée sur Ozéna. Il se montre travailleur et loyal comme toujours, ainsi que rempli de ressources et de talents multiples utiles à la cité.
• An 115 : Une place au sein du Conseil lui est proposée et il accepte.
• An 118 : Adrastos crée enfin la Guilde des explorateurs après l'avoir rêvé pendant des années.
- Inventaire:
- Des cartes, pleins de cartes de la moindre ruelle à l'Ozéna connu, des terrestres, des maritimes. Des livres sur la faune, la flore et le terrain pour ce qu'on en sait, qu'il ouvre, étudie et annote au fur et à mesure des découvertes. Un manteau de cuir avec une capuche, qu'il apprécie particulièrement pour sa résistance malgré sa stature. Une lunette rudimentaire, suffisamment grossissante pour regarder ses groupes du haut des murailles quand il ne peut pas sortir. Une ceinture avec des poches de cuir pour emporter partout son matériel hétéroclite et parfois fragile. Un couteau de chasse, un indispensable du dehors.
Physique
Il n'y a pas quoi que soit qui ne ressorte plus de la masse que la masse en elle-même: Deux mètres zéro un (c'est important) pour cent et quelques kilos (c'est moins important), il est presque incroyable que l'homme ait pu devenir The Ghost en se fondant si peu dans la masse. Portant une aura imposante, charismatique et autoritaire, il peut pourtant se fondre dans la masse en se glissant dedans, formant des pas feutrés comme glissant sans toucher le sol lorsqu'il ne veut pas être suivit. Sinon, il marche fièrement, droit comme un i et un sourire de conquérant au visage. Noir de peau, de cheveux et d'yeux, son uniformité cache quelques belles cicatrices dont seule une reste de l'ancien monde: Un cercle presque parfait sur sa cuisse gauche.
A part ça il est très fier de ses cheveux longs qui ramasse parfois en les attachant, faisant apparaître un cou massif et des oreilles à l'écoute. Surentrainé à toute forme de combat, il reflète une musculature casi parfaite qu'il rentre avec difficulté dans ses vêtements, obligatoirement fait sur mesure...
A part ça il est très fier de ses cheveux longs qui ramasse parfois en les attachant, faisant apparaître un cou massif et des oreilles à l'écoute. Surentrainé à toute forme de combat, il reflète une musculature casi parfaite qu'il rentre avec difficulté dans ses vêtements, obligatoirement fait sur mesure...
Caractère
En superficie, c'est un roc: Déterminé, ambitieux, autoritaire et rationnel, il peut se montrer intimidant avec ce qu'il dégage en plus de la carrure. Pourtant, c'est en parlant avec lui que l'on peut trouver ce qu'il a de plus beau: Une loyauté sans faille pour la cité, un courage mainte fois éprouvé mais aucunement éraflé, une bonne discussion malgré un franc parler certain et des manières parfois bancales.
En entrainement il peut toutefois barricader toute ses émotions et devenir une bête, enchaînant les coups inconsciemment mais sans remords. A la dur comme on dit... ça peut rebuter les plus faibles et c'est pas tant dommage. Froid? Sûrement. Réaliste toujours. L'inconnu mangera les plus bancals, et il compte ramener le plus de gens possible à la maison, même s'il faut être dur avec eux.
En entrainement il peut toutefois barricader toute ses émotions et devenir une bête, enchaînant les coups inconsciemment mais sans remords. A la dur comme on dit... ça peut rebuter les plus faibles et c'est pas tant dommage. Froid? Sûrement. Réaliste toujours. L'inconnu mangera les plus bancals, et il compte ramener le plus de gens possible à la maison, même s'il faut être dur avec eux.
À propos de toi
Informations
Nom & Prénom
Adrastos DuncarÂge
[age="4148"]Race
ChimèreMaison
Maison de la Terre et du SangMétier
Dirigeant de la guilde des explorateurs & Membre du ConseilFeat
Un mélange de Luther Heren, de K'santé et d'AIOzéna
Staff
Validé !
Re-re-re-re-bienvenue sur Ozéna !
Cinq fiches, cinq personnages différents et hauts en couleur, que dire si ce n'est que nous sommes réellement ravis de t'avoir parmi nous et nous sommes tous très curieux de voir ce qu'Adrastos va devenir entre tes petites mains
Te voilà presque fin prête à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde. Il est également très important de remplir ton profil, ce qui te permettra de réclamer quelques azys dans le Comptoir, ça se prend toujours
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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