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Tour ou Aubergine [13 Octobre 118]
Koss
Maison de la Terre et du Sang
- Non, cette caisse plutôt de ce coté. Ici elle va trop prendre la lumière du soleil, même à cette période de l'année.
Il désigna l'une des grosses caisses qui avaient été montés a la force de ses bras ainsi que des veilleurs présent autour de lui. C’était principalement du bois, qu'il comptait bien utilisé pour aménager un petit auvent permettant a ses veilleurs d’être a l’abri de la pluie durant leurs périodes de gardes. C’était difficile de bien voir tout les alentours en restant a l'abri des tours. Alors même si ça n'allait rien faire pour le vent, au moins il serait au sec. Le but était d'en construire plusieurs un peu partout le long des remparts, pour que cela soit le plus utile possible.
- Voila, le bois ici, et la nourriture il faut l'emmener jusqu'au réfectoire. Oui c'est loin, mais après ça vous aurez fini pour aujourd'hui.
Il se retourna vers le vide, et s'étira, en grognant. Le temps passait vite en haut des remparts, tellement vite qu'il avait tendance a ne pas voir le temps passer et rater certains rendez-vous pourtant important. Et en l’occurrence, si important n’était pas sur, le rendez vous, lui était bien prévu. Alors il ajusta sa cape, pour se protéger du froid, et après un dernier signe de tête, il s'éloigna le long de la ville, la contournant pour se diriger vers la tour ou se trouvait son bureau et son appartement.
Il etait assez loin, et il avait tendance a s’arrêter fréquemment le long du chemin pour prendre des nouvelles de toute les personnes qu'il croisait. Si tout allait bien, si quelque chose sortait de l'ordinaire. Ce qu'ils avaient prévu pour leur soirée ou bien un mot pour ceux qui avaient commencés a se constituer une famille. Il y en avait quelques uns. Il croisa ainsi une vingtaine de veilleur en surveillance, la plupart pouvant bientôt espérer recevoir le roulement nocturne de leurs collègues.
Finalement, son « chez lui » apparut au loin, et il jeta un œil vers l'horizon, assombrit par la nuit qui était tombé assez tôt en cette période d'Octobre. Mais ce soir la, la lune était assez présente pour qu'il se dirige aisément le long du rebord en pierre. Il se demanda ce qu'Auraan avait bien pu dire a la sorcière, et ce qu'elle, en retour, pouvait bien attendre de lui. Il allait vite le savoir.
- Me voilà, me voilà.
Il sortit de l'ombre, bien que si elle était déjà la, elle avait pu le voir arrivée depuis un bon moment. Si elle l'avait reconnue, bien sur. Ils étaient de la même maison, mais en dehors des dialogues avec les autres membres du conseil, il ne s'éloignait jamais vraiment d'ici. Il n'avait pas le temps. Il s’arrêta non loin d'elle.
- Pardon pour le retard, j'avais quelques affaires a régler. J’espère que le froid ne vous a pas trop échaudée.
Il avança totalement jusqu'à elle, l'observant dans la lumière des torches qui étaient allumés, accrochés autour des tours. Il pu ainsi la détailler constater qu'en effet, il l'avait déjà vu, sans doute de loin. Il n'avait pas eu le temps de se renseigner, car depuis l'entrevue avec l'ancien veilleur, il avait surtout travaillé et dormit. Il n’était pas spécialement inquiet cependant. La grande majorité des gens arrivés après lui, étaient la pour diverses raisons, mais avaient rarement des intérêts pour le malheurs d’autrui. Ils n’étaient pas encore assez nombreux pour que ce soit véritablement intéressant.
- A vrai dire j'avais pensé a vous inviter a diner, mais je n'ai rien eu le temps de préparer. Alors si cela vous conviens, nous pouvons déscendre quelque part en ville. A moins que vous n'ayez pas le temps pour d'avantage qu'un échange rapide.
Il avait posé la main sur la poignée. C’était simplement la base des bonnes manières, a cette heure, de proposer un repas. Il attendit sa réponse. Dans les deux cas, il allait monter se changer un minimum. Mais si elle n'avait pas le temps, il lui proposerait de l'attendre dans son bureau, également dans la tour. Le vent se levait, il était particulièrement glaciale.
Il désigna l'une des grosses caisses qui avaient été montés a la force de ses bras ainsi que des veilleurs présent autour de lui. C’était principalement du bois, qu'il comptait bien utilisé pour aménager un petit auvent permettant a ses veilleurs d’être a l’abri de la pluie durant leurs périodes de gardes. C’était difficile de bien voir tout les alentours en restant a l'abri des tours. Alors même si ça n'allait rien faire pour le vent, au moins il serait au sec. Le but était d'en construire plusieurs un peu partout le long des remparts, pour que cela soit le plus utile possible.
- Voila, le bois ici, et la nourriture il faut l'emmener jusqu'au réfectoire. Oui c'est loin, mais après ça vous aurez fini pour aujourd'hui.
Il se retourna vers le vide, et s'étira, en grognant. Le temps passait vite en haut des remparts, tellement vite qu'il avait tendance a ne pas voir le temps passer et rater certains rendez-vous pourtant important. Et en l’occurrence, si important n’était pas sur, le rendez vous, lui était bien prévu. Alors il ajusta sa cape, pour se protéger du froid, et après un dernier signe de tête, il s'éloigna le long de la ville, la contournant pour se diriger vers la tour ou se trouvait son bureau et son appartement.
Il etait assez loin, et il avait tendance a s’arrêter fréquemment le long du chemin pour prendre des nouvelles de toute les personnes qu'il croisait. Si tout allait bien, si quelque chose sortait de l'ordinaire. Ce qu'ils avaient prévu pour leur soirée ou bien un mot pour ceux qui avaient commencés a se constituer une famille. Il y en avait quelques uns. Il croisa ainsi une vingtaine de veilleur en surveillance, la plupart pouvant bientôt espérer recevoir le roulement nocturne de leurs collègues.
Finalement, son « chez lui » apparut au loin, et il jeta un œil vers l'horizon, assombrit par la nuit qui était tombé assez tôt en cette période d'Octobre. Mais ce soir la, la lune était assez présente pour qu'il se dirige aisément le long du rebord en pierre. Il se demanda ce qu'Auraan avait bien pu dire a la sorcière, et ce qu'elle, en retour, pouvait bien attendre de lui. Il allait vite le savoir.
- Me voilà, me voilà.
Il sortit de l'ombre, bien que si elle était déjà la, elle avait pu le voir arrivée depuis un bon moment. Si elle l'avait reconnue, bien sur. Ils étaient de la même maison, mais en dehors des dialogues avec les autres membres du conseil, il ne s'éloignait jamais vraiment d'ici. Il n'avait pas le temps. Il s’arrêta non loin d'elle.
- Pardon pour le retard, j'avais quelques affaires a régler. J’espère que le froid ne vous a pas trop échaudée.
Il avança totalement jusqu'à elle, l'observant dans la lumière des torches qui étaient allumés, accrochés autour des tours. Il pu ainsi la détailler constater qu'en effet, il l'avait déjà vu, sans doute de loin. Il n'avait pas eu le temps de se renseigner, car depuis l'entrevue avec l'ancien veilleur, il avait surtout travaillé et dormit. Il n’était pas spécialement inquiet cependant. La grande majorité des gens arrivés après lui, étaient la pour diverses raisons, mais avaient rarement des intérêts pour le malheurs d’autrui. Ils n’étaient pas encore assez nombreux pour que ce soit véritablement intéressant.
- A vrai dire j'avais pensé a vous inviter a diner, mais je n'ai rien eu le temps de préparer. Alors si cela vous conviens, nous pouvons déscendre quelque part en ville. A moins que vous n'ayez pas le temps pour d'avantage qu'un échange rapide.
Il avait posé la main sur la poignée. C’était simplement la base des bonnes manières, a cette heure, de proposer un repas. Il attendit sa réponse. Dans les deux cas, il allait monter se changer un minimum. Mais si elle n'avait pas le temps, il lui proposerait de l'attendre dans son bureau, également dans la tour. Le vent se levait, il était particulièrement glaciale.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
13 octobre 118
Un mois que la sorcière attendait de recevoir des nouvelles du capitaine des Veilleurs. Un mois où elle avait rongé son frein pour ne pas simplement débarqué dans l'un de leurs casernement pour demander à parler au chef sous un quelconque prétexte. Elle s'était dit que cela diminuerait ses chances de partir du bon pied avec l'ordre des Veilleurs alors elle se contenait. Parfois, il fallait faire les choses correctement si on tenait à ce qu'elle soit bien faites.
Alors elle avait attendu... Longtemps.
Quand un messager était passé déposé une invitation écrite de la main du militaire, elle l'avait donc remercié comme il se doit. Et, une fois la porte close, ses lèvres noires s'étaient étirées en un sourire d'anticipation.
Le jour dit, après avoir passé la journée à la boutique avec Nyméria, elle était donc monté sur les remparts du quartier sud pour déambuler en attendant son rendez-vous du soir. L'avantage et l'inconvénient de ne pas avoir de pendule était une temporalité bien plus floue qui permettait de profiter des moments de flottement. Du soleil frais de cette saison froide qui approchait du solstice d'hiver. Du vent qui balayait toujours les hauteurs, devenu incisif au fil des jours. Ce mois-ci, le temps avait tourné vite, devenant brusquement bien plus froid et plus humide. Bientôt le ciel déverserait ses larmes sans discontinuer.
La sorcière ressera autour d'elle le long manteau de cuir pâle, presque blanc, qui lui arrivait aux mollets. Au col, une épaisse fourrure de Moozer mauve zébré d'or traçait une tâche de couleur vive comme un éclair dans les nuages. La seule visible sur la jeune femme. Sous son manteau, on ne devinait que des bottes grises en cuir d'idorm qui étaient avalées par une robe de laine de spitmon, blancs mêlés aléatoirement de vert, lui tombant aux chevilles. Ses cheveux étaient laissés libres, changeant d'aspect en fonction du vent, et son visage à la mâchoir marquée arborait son habituelle finesse rendue dérangeante par ses immenses yeux entièrement noires traversés de cicatrices discrètes tant que la lumière ne venait pas s'y accrocher.
Après un premier tour, lorsque le soleil s'était couché, elle s'était assise sur le bas d'un créneau, le regard tourné vers l'étendu du paysage. Elle aimait décidément les hauteurs. Un sourire lui caressa les lèvres en se disant qu'elle aurait pu tout aussi bien l'attendre en haut de la tour de guet sud, peut-être que la voir enfreindre le règlement l'aurait poussé à venir plus vite. En tout cas, elle n'avait pas croisé de visage particulièrement connu pendant qu'elle patientait. Ils devaient être assignés à d'autres endroits.
Un azys passait entre les doigts de la sorcière en un jeu d'adresse qu'elle se plaisait à poursuivre depuis quelques jours, lorsqu'une voix pas si familière se fit entendre. Elle n'était près d'aucune source de lumière, mais la lune faisait son office à présent et elle l'avait déjà vu suffisament de fois pour le reconnaitre sans peine. Elle se releva pour se tourner vers le chef de leur armée locale et sourit. Ses dents blanches tracèrent une balafre entre ses lèvres noires alors que ses yeux opaques se posaient sur lui. Tous n'étaient pas encore familier avec cet étrange regard. Après tout, elle ne l'arborait que depuis l'été et peu en connaissaient la cause. Les sorciers noirs n'étaient pas légions, loin s'en fallait. Mais elle n'était pas du genre à s'en inquiéter ou à fuir celui de son vis à vis.
- Un peu. Mais j'imagine que vous saurez vous faire pardonner de cette attente glaciale. " le salua-t-elle en approchant totalement à la lumière des torches. Son ton avaitc une chaleur qui démentait ses mots. " Oh après un mois d'attente, j'ai toute la nuit. " Un sourire en coin. Pour l'instant, elle retenait surtout son jugement. La première impression était plutôt neutre. Factuelle. Elle entra à sa suite pour se protéger du vent tout en continuant. " Mais ce dont j'aimerai vous entretenir requière sans doute un peu de discression. Si nous pouvions éviter l'auberge hurlante, ce serait aussi bien. Les murs ont des oreilles et les comérages y prennent en grande majorité leur source. "
Bonne patte, elle l'attendit le temps qu'il se change, trouvant sans mal à s'occuper en admirant les lieux, puis en tirant de l'intérieur de son manteau un grimoire dans lequel elle se mis à griffoner.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il eu un petit rictus. Se faire pardonner, peut être. Il n'avait actuellement aucune idée de comment, mais si l'échange était assez cordial, alors peut être qu'il pourrait se creuser un peu l'esprit pour lui sortir une petite blague qui lui ferait tout oublier. Ou alors elle avait tellement d'experience en la matiere que ca allait juste empirer la chose...quoi que lui aussi avait bien pris des habitudes de bout en train, ca ce voyait a son regard. Le gai luron etait son surnom, en prison.
- Eh bien commencez donc par vous mettre a l'abri.
Il leva un œil surpris, d'abord par sa premiere remarque, puis encore plus par la deuxième. Un mois ? Auraan lui avait dit deux jours plus tot qu'elle cherchait a le rencontrer. Il n’était pas certain de tout comprendre de la relation qui liait la sorciere et le fae, mais dans le fond ce n’était pas son soucis. Auraan n’était plus veilleur, et il respectait ce choix. Mais en agissant ainsi, il n’avait plus a se préoccuper de lui.
Ce qui l'intrigua plus, c’était que cette requête semblait etre du genre assez secrete pour qu'elle n'ai pas envie d'y intégrer la moindre oreille indiscrète. On aurait presque dit qu'elle venait lui proposer d'effectuer le braquage du siècle. C’était potentiellement le cas, et quelques années plus tot, vu ce qu'il faisait comme activité, il n'aurait pas trouvé cela étrange. Mais maintenant, ca l'etait un peu plus. Elle savait peut etre que malgré son appartenance au conseil, il ne considérait pas devoir réellement rendre des comptes. Il pouvait garder un secret.
- Alors nous resterons la. Je vais faire monter un repas de l'auberge des veilleur. Enfin, ce n'est pas vraiment notre auberge, mais comme elle est collés aux remparts, on y va régulièrement. Une préférence pour le repas ?
Il disparut un bref instant sur le rempart, et revint une minute après, ayant profité de la présence d'un des veilleurs présents en fin de garde pour lui demander de faire la commande en passant. Il lui présenta les escaliers et ferma derrière lui, la suivant ensuite, l'observant négligemment dans l'escalier de pierre monter les marches juste devant lui, sa silhouette éclairé par les torches. Il faisait frais. Mais la cheminée du bureau devait tourner.
- Je reviens vite.
Il l'invita a pénétrer dans le bureau. Avant de continuer l'ascension. Le bureau etait équipé d'une grande table ou trainait des documents, mais visiblement pas assez importants pour qu'il soit inquiet qu'il y jette un œil durant son absence. Ou alors il avait confiance. Une bibliotheque dans un coin, une tablette avec des verres. Des fauteuils confortables devant la cheminée, et une banquette ou il etait difficile de s'allonger sans se casser le dos.
Il apparut a peine dix minutes plus tard. Il avait troqué son armure et sa cape pour une tunique noir boutonné jusqu'au coup, un pantalon de couleur similaire qui lui donnait un air noble et soulignait une silhouette tonique et musclé. Sa barbe semblait avoir été raffraichit et ses cheveux etaient noués en chignon sur l’arrière de sa tête, quasiment invisible de face, a part l'indice que donnait ses cheveux légèrement tiré sur le dessus de son crane. Il n'etait pas gigantesque, mais sa carrure et sa façon d'etre le rendait plus imposant qu'il ne l’était réellement en rentrant dans une pièce.
- Pardon pour l’attente, Galatéa. J’espère que vous avez pu vous réchauffer, cependant.
Il s'approcha d'elle, et l'invita de la main a se diriger vers l'un des fauteuils si elle ne l'avait pas fait d'elle meme. Puis il se dirigea vers un petit meuble a coté de la bibliotheque. Pour une invité, il fallait bien une boisson, et il avait commandé a l'auberge quelques bonnes liqueurs. Simplement un fond de prune, pour cette premiere bouteille, histoire d'ouvrir l'appetit et de donner de l'appetance a la bouche. Pour ne pas qu'elle soit trop seche.
- Je suis navré de ne vous voir que maintenant. Je vous avoue que je n'ai entendu parler de votre envie de me rencontrer qu'avant hier, au soir. Mais je suppose qu'il vous a vite fait passer le message. Content de vous accueillir ici. Rien de très honorable pour une belle femme comme vous, mais j'ose espéré que l’atmosphère n'est pas trop angoissante.
Il fallait dire que si ce n’était pas particulièrement luxueux, au moins, c'etait assez chaleureux. Il avait le don pour donner confiance a ceux qui venaient lui parler. Tout naturellement. Il acheva de remplir juste le fond de deux verres, pour ne pas attaquer trop l'esprit et laisser simplement la liqueur en plaisir, avant de la rejoindre et de lui tendre le verre.
- Si vous avez toute la nuit, je suppose qu'il y a beaucoup a dire. Mais en attendant, je vous souhaite la bienvenue a nouveau. J'espere etre a la hauteur de vos attentes, en tout cas.
Il lui présenta le verre, pour trinquer.
- Eh bien commencez donc par vous mettre a l'abri.
Il leva un œil surpris, d'abord par sa premiere remarque, puis encore plus par la deuxième. Un mois ? Auraan lui avait dit deux jours plus tot qu'elle cherchait a le rencontrer. Il n’était pas certain de tout comprendre de la relation qui liait la sorciere et le fae, mais dans le fond ce n’était pas son soucis. Auraan n’était plus veilleur, et il respectait ce choix. Mais en agissant ainsi, il n’avait plus a se préoccuper de lui.
Ce qui l'intrigua plus, c’était que cette requête semblait etre du genre assez secrete pour qu'elle n'ai pas envie d'y intégrer la moindre oreille indiscrète. On aurait presque dit qu'elle venait lui proposer d'effectuer le braquage du siècle. C’était potentiellement le cas, et quelques années plus tot, vu ce qu'il faisait comme activité, il n'aurait pas trouvé cela étrange. Mais maintenant, ca l'etait un peu plus. Elle savait peut etre que malgré son appartenance au conseil, il ne considérait pas devoir réellement rendre des comptes. Il pouvait garder un secret.
- Alors nous resterons la. Je vais faire monter un repas de l'auberge des veilleur. Enfin, ce n'est pas vraiment notre auberge, mais comme elle est collés aux remparts, on y va régulièrement. Une préférence pour le repas ?
Il disparut un bref instant sur le rempart, et revint une minute après, ayant profité de la présence d'un des veilleurs présents en fin de garde pour lui demander de faire la commande en passant. Il lui présenta les escaliers et ferma derrière lui, la suivant ensuite, l'observant négligemment dans l'escalier de pierre monter les marches juste devant lui, sa silhouette éclairé par les torches. Il faisait frais. Mais la cheminée du bureau devait tourner.
- Je reviens vite.
Il l'invita a pénétrer dans le bureau. Avant de continuer l'ascension. Le bureau etait équipé d'une grande table ou trainait des documents, mais visiblement pas assez importants pour qu'il soit inquiet qu'il y jette un œil durant son absence. Ou alors il avait confiance. Une bibliotheque dans un coin, une tablette avec des verres. Des fauteuils confortables devant la cheminée, et une banquette ou il etait difficile de s'allonger sans se casser le dos.
Il apparut a peine dix minutes plus tard. Il avait troqué son armure et sa cape pour une tunique noir boutonné jusqu'au coup, un pantalon de couleur similaire qui lui donnait un air noble et soulignait une silhouette tonique et musclé. Sa barbe semblait avoir été raffraichit et ses cheveux etaient noués en chignon sur l’arrière de sa tête, quasiment invisible de face, a part l'indice que donnait ses cheveux légèrement tiré sur le dessus de son crane. Il n'etait pas gigantesque, mais sa carrure et sa façon d'etre le rendait plus imposant qu'il ne l’était réellement en rentrant dans une pièce.
- Pardon pour l’attente, Galatéa. J’espère que vous avez pu vous réchauffer, cependant.
Il s'approcha d'elle, et l'invita de la main a se diriger vers l'un des fauteuils si elle ne l'avait pas fait d'elle meme. Puis il se dirigea vers un petit meuble a coté de la bibliotheque. Pour une invité, il fallait bien une boisson, et il avait commandé a l'auberge quelques bonnes liqueurs. Simplement un fond de prune, pour cette premiere bouteille, histoire d'ouvrir l'appetit et de donner de l'appetance a la bouche. Pour ne pas qu'elle soit trop seche.
- Je suis navré de ne vous voir que maintenant. Je vous avoue que je n'ai entendu parler de votre envie de me rencontrer qu'avant hier, au soir. Mais je suppose qu'il vous a vite fait passer le message. Content de vous accueillir ici. Rien de très honorable pour une belle femme comme vous, mais j'ose espéré que l’atmosphère n'est pas trop angoissante.
Il fallait dire que si ce n’était pas particulièrement luxueux, au moins, c'etait assez chaleureux. Il avait le don pour donner confiance a ceux qui venaient lui parler. Tout naturellement. Il acheva de remplir juste le fond de deux verres, pour ne pas attaquer trop l'esprit et laisser simplement la liqueur en plaisir, avant de la rejoindre et de lui tendre le verre.
- Si vous avez toute la nuit, je suppose qu'il y a beaucoup a dire. Mais en attendant, je vous souhaite la bienvenue a nouveau. J'espere etre a la hauteur de vos attentes, en tout cas.
Il lui présenta le verre, pour trinquer.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Plutôt prévenant et tout sauf pédant, le commandant n'avait pas l'air si difficile à approcher. La précotion qu'elle avait prise en se faisait introduire auprès de lui par l'un de ses hommes était peut-être inutile en fin de compte. Mais ce qui était fait était fait et elle gagnerait tout de même quelques points... peut-être. Pour ce que ça changerait.
- Je ne suis pas difficile. Mais c'est un plus s'il y a du moluni ou du miel.
Elle rassembla sa crinière blanche sur son épaule en attendant qu'il s'occupe de l'intendance de ce rendez-vous professionnel aux aires d'invitation privées. A croire qu'Auraan avait transmis sa demande d'une façon assez surprenante. Puis, elle s'engouffra dans les escalier sans se formaliser du fait qu'il n'ouvre pas la voie. Elle déboucha dans un bureau. Une grande pièce avec une cheminé que quelqu'un avait pris la peine d'alimenter alors que personne n'était là pour en profiter et un mobilier sommaire mais confortable. Les documents laissés sur la table représentaient une petite fortune rien qu'en terme de papier, d'encre et de précision.
- Prenez votre temps, Koss. Je ne serai pas en mauvaise compagnie. " le laissa-t-elle aller en s'approchant de la cheminée. Dans son dos, les pas de l'homme s'éloignèrent. Elle délaça son long manteau et le jeta sur le dossier de l'un des fauteuils, révellant la fourrure violette zébrée d'or qui en doublait toute la face intérieur. Qui y prêterait attention noterait sans doute qu'elle ne portait pas une once de maquillage ou de teinture, ni sur ses vêtements, ni sur sa peau. Chaque vêtement était simple mais bien fait, les matériaux utilisés d'une qualité toute particulière. Même sa ceinture de cuir usée par les années d'usage, soutenait l'attache d'un calpin relié de gros cuir sombre.
Elle se frotta les mains devant les flammes et soupira d'aise. Un peu de confort après la fraicheur des éléments était bien doux. Après quelques instants elle se déporta du côté de la bibliothèque qui comptait autant de rouleaux et de casiers que d'étagères pour des liasses de papier grossier. Tirant les documents pour entrevoir les titres notés sur les couvertures ou sur les premières pages elle nota quelques noms de veilleurs. Elle sourit en reconnaissant des noms familiers. Auraan. Milo. Vino. Ces deux là elle les ouvrit, les feuilleta, mais les grilles d'horaires de quarts ne l'intéressaient pas outre mesure. Ses doigts caressaient les pages avec l'affection qu'elle avait gardé pour les feuillets légers des livres qui l'avaient éduqués. Et ici, roulée dans l'un des casiers, des cartes. Un plan de la ville vue du ciel qui semblait être faite avec grande exactitude. D'autres plus détaillés des différents quartiers et quelques zones qui devaient se trouver alentour. Sans doute un Bosquet et un morceau de plaine. Malgré sa curiosité elle les laissa sur le côté pour le moment.
Le grand vélin en main, elle s'approcha de la table, jeta un coup d'oeil aux feuillets sans vraiment s'y attarder et étendit plutôt ce qu'elle tenait pour l'observer de tout son saoul. Les cartes étaient une chose rare, difficile à obtenir et elle n'en avait elle-même jamais vu d'Azamyr. C'était... Un sentiment étrange de voir enfin ce qu'ils étaient tous... Et tenter de replacer les lieux, les rues, les chemins qu'elle arpentait chaque jours. Ceux qu'elle n'avaient encore jamais vu... Fascinée, elle suivait encore le tracé du bout des doigts quand son hôte reparu. Perdue dans sa concentration, elle ne réagit pas aux bruits de pas et ne leva doucement la tête que lorsqu'il s'adressa à elle.
- Vous êtes tout pardonné. " répondit-elle avec un sourire, comme si la retrouver avec une carte qui n'était pas sortie était la chose la plus normale qui soit. Une main toujours sur le vélin, elle se tourna vers lui. Sa robe de laine très simple était à peine plus pâle que sa peau et son couportait un lacet de cuir dont le pendentif restait cacher sous le tissus de son col.
Elle quitta la carte à regret pour s'asseoir dans le fauteuil le plus près du feu. " Avant-hier. " Elle leva un sourcil étonné. " Je comprends mieux. " Elle le regardait en train de s'affairer auprès des verres. Le bruit d'un bouchon. Elle décida de ne pas être complètement paranoïaque et ne lui demanda ni ce qu'elle allait boire. Par contre, elle ne put s'empêcher de rire un peu. " Angoissante ? Pourquoi ce serait angoissant ? Votre bureau est parfaitement confortable. Je ne sais pas quel genre de belles femmes vous avez cotoyé mais il en faut bien plus pour m'angoisser, je vous rassure. "
Un sourire étincelant toujours entre ses lèvres d'encre, elle porta la liqueur à son nez pour tenter d'en savoir plus... Peine perdue. Mais l'odeur était agréable. Soutenant le regard du commandant le temps de faire tinter les verres, elle lui répondit sans rougir.
- Je m'attendais à rencontrer un homme plutôt froid, ne pensant qu'à son travail et pas particulièrement aimable. Jusqu'à présent, vous dépassez donc toutes mes attentes. "
Elle s'attendait à un chef un peu rustre ou du moins précé et parfaitement excigeant. Mais il n'était pour le moment rien de tout ça. Un peu faux. Un peu ampoulé par sa position - et peut-être également par son âge - elle verrait bien s'il agissait ou non avec franchise et supportait un peu de chaos de la part de sa frivole hôte d'une nuit.
Elle prit une gorgée. C'était fort. Le liquide lui brula agréablement la gorge et elle s'appuya plus confortablement sur le dossier de son siège avec un soupire satisfait. A croire qu'elle était chez elle et non chez un autre. Ce genre d'entretien en face à face, elle n'en avait pas eu souvent.
- A vrai dire, je voulais vous voir pour parler de la sécurité d'Azamyr sous plusieurs angles. Avec la population qui augmente et la première expédition d'envergure qui approche, les choses changes peu à peu... "
Et c'était peu de le dire. Personne ne savait ce qu'ils trouveraient à l'extérieur. Aussi bien des ressources que des ennemis. Et si tel était le cas, ils devaient être prêt à se défendre. Plus ils auraient de possibilité de réaction, plus ils pourraient se permettre d'être indulgents et ouverts. Si la religion lui avait appris une chose, c'était que dieu avait toujours besoin de soldats pour que les médecins et les prêtres puissent faire leur office. Pour les sorciers cela devait être un peu la même chose.
- Vous ne vous souvenz sans doute pas de moi. " Ses yeux noirs semblaient s'amuser à cette simple idée. " Mais je suis activement au service de la communauté depuis plus de cinq ans maintenant. Je suis arrivée en 111. Nous étions moitié moins à l'époque, d'ailleurs. Ceux qui arrivent aujourd'hui ne voient plus aussi clairement l'interdépendance dans la quelle nous nous trouvons. Mais vous et moi, nous savons à quel point l'équilibre d'Azamyr est fragile et dépend du bon vouloir de chacun.
Elle était parfaitement sincère. Aussi double pouvait-elle sembler, elle avait parfaitement conscience que le confort et la joie qu'elle retirait de chaque plaisir de la vie reposait sur un minimum de paix et d'interconnection de la part des habitants.
- Avant toute chose, j'aimerai en savoir plus sur l'homme qui commande la force de défense de notre ville. J'ai rencontré plusieurs de vos veilleurs et le moins que je puisse dire c'est qu'ils sont plutôt... hétéroclites. Alors j'aimerai votre point de vue. Qu'est-ce que le Commandant Koss estime être de sa responsabilité. Quel est votre devoir, ce qui vous pousse à faire le métier que vous faites aujourd'hui ?
- Je ne suis pas difficile. Mais c'est un plus s'il y a du moluni ou du miel.
Elle rassembla sa crinière blanche sur son épaule en attendant qu'il s'occupe de l'intendance de ce rendez-vous professionnel aux aires d'invitation privées. A croire qu'Auraan avait transmis sa demande d'une façon assez surprenante. Puis, elle s'engouffra dans les escalier sans se formaliser du fait qu'il n'ouvre pas la voie. Elle déboucha dans un bureau. Une grande pièce avec une cheminé que quelqu'un avait pris la peine d'alimenter alors que personne n'était là pour en profiter et un mobilier sommaire mais confortable. Les documents laissés sur la table représentaient une petite fortune rien qu'en terme de papier, d'encre et de précision.
- Prenez votre temps, Koss. Je ne serai pas en mauvaise compagnie. " le laissa-t-elle aller en s'approchant de la cheminée. Dans son dos, les pas de l'homme s'éloignèrent. Elle délaça son long manteau et le jeta sur le dossier de l'un des fauteuils, révellant la fourrure violette zébrée d'or qui en doublait toute la face intérieur. Qui y prêterait attention noterait sans doute qu'elle ne portait pas une once de maquillage ou de teinture, ni sur ses vêtements, ni sur sa peau. Chaque vêtement était simple mais bien fait, les matériaux utilisés d'une qualité toute particulière. Même sa ceinture de cuir usée par les années d'usage, soutenait l'attache d'un calpin relié de gros cuir sombre.
Elle se frotta les mains devant les flammes et soupira d'aise. Un peu de confort après la fraicheur des éléments était bien doux. Après quelques instants elle se déporta du côté de la bibliothèque qui comptait autant de rouleaux et de casiers que d'étagères pour des liasses de papier grossier. Tirant les documents pour entrevoir les titres notés sur les couvertures ou sur les premières pages elle nota quelques noms de veilleurs. Elle sourit en reconnaissant des noms familiers. Auraan. Milo. Vino. Ces deux là elle les ouvrit, les feuilleta, mais les grilles d'horaires de quarts ne l'intéressaient pas outre mesure. Ses doigts caressaient les pages avec l'affection qu'elle avait gardé pour les feuillets légers des livres qui l'avaient éduqués. Et ici, roulée dans l'un des casiers, des cartes. Un plan de la ville vue du ciel qui semblait être faite avec grande exactitude. D'autres plus détaillés des différents quartiers et quelques zones qui devaient se trouver alentour. Sans doute un Bosquet et un morceau de plaine. Malgré sa curiosité elle les laissa sur le côté pour le moment.
Le grand vélin en main, elle s'approcha de la table, jeta un coup d'oeil aux feuillets sans vraiment s'y attarder et étendit plutôt ce qu'elle tenait pour l'observer de tout son saoul. Les cartes étaient une chose rare, difficile à obtenir et elle n'en avait elle-même jamais vu d'Azamyr. C'était... Un sentiment étrange de voir enfin ce qu'ils étaient tous... Et tenter de replacer les lieux, les rues, les chemins qu'elle arpentait chaque jours. Ceux qu'elle n'avaient encore jamais vu... Fascinée, elle suivait encore le tracé du bout des doigts quand son hôte reparu. Perdue dans sa concentration, elle ne réagit pas aux bruits de pas et ne leva doucement la tête que lorsqu'il s'adressa à elle.
- Vous êtes tout pardonné. " répondit-elle avec un sourire, comme si la retrouver avec une carte qui n'était pas sortie était la chose la plus normale qui soit. Une main toujours sur le vélin, elle se tourna vers lui. Sa robe de laine très simple était à peine plus pâle que sa peau et son couportait un lacet de cuir dont le pendentif restait cacher sous le tissus de son col.
Elle quitta la carte à regret pour s'asseoir dans le fauteuil le plus près du feu. " Avant-hier. " Elle leva un sourcil étonné. " Je comprends mieux. " Elle le regardait en train de s'affairer auprès des verres. Le bruit d'un bouchon. Elle décida de ne pas être complètement paranoïaque et ne lui demanda ni ce qu'elle allait boire. Par contre, elle ne put s'empêcher de rire un peu. " Angoissante ? Pourquoi ce serait angoissant ? Votre bureau est parfaitement confortable. Je ne sais pas quel genre de belles femmes vous avez cotoyé mais il en faut bien plus pour m'angoisser, je vous rassure. "
Un sourire étincelant toujours entre ses lèvres d'encre, elle porta la liqueur à son nez pour tenter d'en savoir plus... Peine perdue. Mais l'odeur était agréable. Soutenant le regard du commandant le temps de faire tinter les verres, elle lui répondit sans rougir.
- Je m'attendais à rencontrer un homme plutôt froid, ne pensant qu'à son travail et pas particulièrement aimable. Jusqu'à présent, vous dépassez donc toutes mes attentes. "
Elle s'attendait à un chef un peu rustre ou du moins précé et parfaitement excigeant. Mais il n'était pour le moment rien de tout ça. Un peu faux. Un peu ampoulé par sa position - et peut-être également par son âge - elle verrait bien s'il agissait ou non avec franchise et supportait un peu de chaos de la part de sa frivole hôte d'une nuit.
Elle prit une gorgée. C'était fort. Le liquide lui brula agréablement la gorge et elle s'appuya plus confortablement sur le dossier de son siège avec un soupire satisfait. A croire qu'elle était chez elle et non chez un autre. Ce genre d'entretien en face à face, elle n'en avait pas eu souvent.
- A vrai dire, je voulais vous voir pour parler de la sécurité d'Azamyr sous plusieurs angles. Avec la population qui augmente et la première expédition d'envergure qui approche, les choses changes peu à peu... "
Et c'était peu de le dire. Personne ne savait ce qu'ils trouveraient à l'extérieur. Aussi bien des ressources que des ennemis. Et si tel était le cas, ils devaient être prêt à se défendre. Plus ils auraient de possibilité de réaction, plus ils pourraient se permettre d'être indulgents et ouverts. Si la religion lui avait appris une chose, c'était que dieu avait toujours besoin de soldats pour que les médecins et les prêtres puissent faire leur office. Pour les sorciers cela devait être un peu la même chose.
- Vous ne vous souvenz sans doute pas de moi. " Ses yeux noirs semblaient s'amuser à cette simple idée. " Mais je suis activement au service de la communauté depuis plus de cinq ans maintenant. Je suis arrivée en 111. Nous étions moitié moins à l'époque, d'ailleurs. Ceux qui arrivent aujourd'hui ne voient plus aussi clairement l'interdépendance dans la quelle nous nous trouvons. Mais vous et moi, nous savons à quel point l'équilibre d'Azamyr est fragile et dépend du bon vouloir de chacun.
Elle était parfaitement sincère. Aussi double pouvait-elle sembler, elle avait parfaitement conscience que le confort et la joie qu'elle retirait de chaque plaisir de la vie reposait sur un minimum de paix et d'interconnection de la part des habitants.
- Avant toute chose, j'aimerai en savoir plus sur l'homme qui commande la force de défense de notre ville. J'ai rencontré plusieurs de vos veilleurs et le moins que je puisse dire c'est qu'ils sont plutôt... hétéroclites. Alors j'aimerai votre point de vue. Qu'est-ce que le Commandant Koss estime être de sa responsabilité. Quel est votre devoir, ce qui vous pousse à faire le métier que vous faites aujourd'hui ?
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il prit un air rassuré quand elle l'excusa de son absence. Même si en tout état de cause, il s'en fichait un peu. Il avait, de son coté, fait tout ce qui etait en son pouvoir pour l'accueillir au maximum de ce qu'il pouvait faire. Mais vu qu'elle souriait, il n'y pensa meme pas, et s'occupa plutôt des boissons. Elle avait prit ses aises visiblement, et c'etait exactement comme ça que si il existait quelques écrits, assez rares, de quelques uns de ses projets ou un ou deux rapports plus sensibles, il ne les gardait pas ici.
- La sécurité ? Je vois, cela vous tient a cœur, Galatéa ?
Il avait sourit de nouveau en l'entendant évoquer son coté « froid ». Ça ne l'étonnait pas, et a une époque, il avait même sans doute pu passer pour quelqu'un de très en retrait, d'éloigner de ses hommes, préférant l'ombre a la lumière pour opérer plus librement. Pour un criminel, c’était le mieux. Que le moins de gens possibles puissent le connaître, d'avoir uniquement une petite élite d'hommes de confiances relayant ses ordres. Mais c'etait difficile de gérer ce stratagème, car le cœur d'un sous-fifre se devait d’être encouragé par quelque chose. Généralement, un boss invisible, ca ne donnait pas vraiment envie d'écouter.
- Ah ? Pourquoi je devrais ne pas me souvenir de vous ? Vous, vous vous souvenez de moi, non ?
Il continua de regarder le feu. Maintenant qu'il était chef, il faisait complètement l'inverse. Il parlait avec tout les veilleurs en rotation dés qu'il le pouvait, il tentait de les aider quand quelques choses n'allait pas, et son bureau était toujours ouvert pour écouter un soucis. Il ne fallait pas que diriger, mais soutenir, inspirer. Quelqu'un d'invisible ne pouvait pas faire ça. C'etait la différence majeur entre les deux cotés de la balance.
- Je sais parfaitement qui vous êtes Galatéa. Je connais plus ou moins la totalité des habitants. Pas tous aussi bien que vous, je l'admet, et certains mieux que vous. Mais vu que nous sommes en plus de la même maison, pour ce que ça vaux, je n'avais pas vraiment de curiosité quand a votre nom.
Il prit lui même une petite gorgée, avant de sourire et d’apprécier d'un simplement clignement d'yeux silencieux. C’était agréable aprés une journée au frais. Un peu plus meme, il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière, et pas beaucoup, c’était déjà plus que la plupart du temps. Il n’était pas totalement frais et dispo, mais ce n’était pas particulièrement visible.
- Vous trouvez que l'équilibre est fragile ? Au contraire, moi je trouve qu'il est particulièrement solide.
Il eu un sourire, sans vouloir trop s'avancer sur ce sujet, vu qu'elle avait déjà une autre question a lui poser. Elle reviendrait dessus si elle voulait en savoir plus. Il voyait parfaitement ce qu'elle voulait dire. Si une des maisons décidaient soudainement de faire n'importe quoi, tout le monde en serait impacté. Mais a l'inverse, avec un tel paysage hétéroclite, n’était il pas logique de trouver une certaine forme de sérénité dans tout ce qu'ils avaient construit ? Ils étaient la preuve que l'union pouvait apporter de grandes choses, dans un environnement hostile, et qu'en une poignée d'années, ils avaient rattrapés des siècles de civilisation. Il y avait encore du travail, et il y aurait sans doute des épreuves. Mais il était confiant sur la stabilité de ce qu'ils avaient construit.
- Ah, vous me passez au grill ? Je dois m'asseoir ? Vous allez me mettre une lumière dans le visage pour explorer mon regard et établir la vérité sur mes réponses ?
Il eut un nouveau sourire, clairement en train de plaisanter.
- Ça me rappel des souvenirs. Je n'ai pas l'habitude des entretiens d'embauches, mais par contre, les interrogatoires, c'est mon rayon.
Elle avait prit place, mais lui était toujours debout, adossé au fauteuil d'en face. Le repas ne serait pas la tout de suite, alors il le contourna et se mit en diagonal d'elle, se penchant en avant pour lancer une petite bûche dans le feu qui gagna en puissance aussitôt.
- Enfin, c'est une question gigantesque. Je peux vous parler de moi, je peux vous parler de ma vision, des choses que je met en place, a qui je fais confiance. Mes espoirs pour le futur, mes projets. Mais est ce qu'a la fin vous serez convaincue ? J'en doute.
Il se laissa enfin se reposer dans le fauteuil.
- Car si vous commencez a me parler du futur, avec vos projets, je trouverais ça admirable, mais a la fin de vos explications, ce ne seront toujours que des mots. Et je suis quelqu'un qui aime les faits. Quand j'ai besoin de quelques choses, je le fais. Quand je veux expliquer quelque chose, je le montre, plutôt que de faire de grands discours.
Mais ca en disait déjà pas mal sur le genre de personne qu'il était.
- Vous aimez parler, vous, dame Galatéa ? J'ai bien l'impression que vous êtes le genre de personne qui adore faire le profil psychologique des gens avec qui vous discutez. Vous aimez bien avoir cette petite emprise sur la personne en face de vous. La connaissance est une arme, n'est ce pas ? C'est pour ça qu'alors que vous venez pour me proposer un projet, vous voulez savoir si je coche les cases que vous avez mentalement mise en place pour la personne permettant le mieux possible de les remplir.
Il eu un petit éclat de voix, comme un rire, ou une quinte de toux, et se retourna finalement totalement vers elle en hochant la tête.
- J'aime particulièrement les gens comme vous. Je vais revenir sur ce que j'ai dis plus tôt, mais j'aime les actes, mais encore plus ceux qui pensent au préalable a ce qu'ils vont faire. Si tout n’était qu'action, alors les plus forts dirigeraient le monde d'une main de fer. Et pourtant, dans toute les civilisations connues, en définitive, c'est toujours le plus malin qui fini au pouvoir. Pour le meilleur ou pour le pire.
Il reprit son verre.
- Mais je suis aller bien loin de la question de départ, pardonnez moi. Il faut croire que de nous deux, c'est bien moi qui soit le plus bavard. Les affres d'une vie de solitude. Quand on est seul, le cerveau fini forcément par etre altéré. Que ce soit pour un instant, ou pour toute une vie.
Il rapprocha même le fauteuil du feu, et donc d'elle, pour parler moins fort.
- La seule chose que je peux dire, pour répondre a ma question, si ce que j'ai dis plus tot ne suffit pas, c'est que pour le moment, le plus important, ce n'est pas la bas...
Il leva le bras, et désigna le mur opposé de la tour, et donc l'horizon, loin de la ville.
- Mais ici.
La ville en question, et tout ce qu'ils avaient déjà construit.
- Le socle. Un mur ne tient que si ses bases sont solides. Et cette base, peut importe ce qu'on peut en dire, c'est nous. Les veilleurs. C'est pour cette raison que lors de mon arrivée, je suis aussitôt venu ici. Les gens sont le plus important, alors forcément, ceux qui les maintiennent en vie sont a la base de tout. Voila pourquoi je me suis engagé dans l'ordre. Plus cette base sera solide, puissante, plus les murs pourront s'écarter, les espoirs se solidifier, le futur s'éloigner de ce petit espace que nous appelons actuellement « chez nous ».
Il semblait avoir fini. Il n'avait pas été totalement précis, il avait usé de métaphore, mais le fond était clairement audible. Il n'avait visiblement aucune crainte a s'exprimer sur quelque chose d'aussi sensible, en évoquant ses convictions les plus fermes, face a une quasi inconnue. Il avait confiance en lui. En elle, en eux.
- Un autre verre ?
- La sécurité ? Je vois, cela vous tient a cœur, Galatéa ?
Il avait sourit de nouveau en l'entendant évoquer son coté « froid ». Ça ne l'étonnait pas, et a une époque, il avait même sans doute pu passer pour quelqu'un de très en retrait, d'éloigner de ses hommes, préférant l'ombre a la lumière pour opérer plus librement. Pour un criminel, c’était le mieux. Que le moins de gens possibles puissent le connaître, d'avoir uniquement une petite élite d'hommes de confiances relayant ses ordres. Mais c'etait difficile de gérer ce stratagème, car le cœur d'un sous-fifre se devait d’être encouragé par quelque chose. Généralement, un boss invisible, ca ne donnait pas vraiment envie d'écouter.
- Ah ? Pourquoi je devrais ne pas me souvenir de vous ? Vous, vous vous souvenez de moi, non ?
Il continua de regarder le feu. Maintenant qu'il était chef, il faisait complètement l'inverse. Il parlait avec tout les veilleurs en rotation dés qu'il le pouvait, il tentait de les aider quand quelques choses n'allait pas, et son bureau était toujours ouvert pour écouter un soucis. Il ne fallait pas que diriger, mais soutenir, inspirer. Quelqu'un d'invisible ne pouvait pas faire ça. C'etait la différence majeur entre les deux cotés de la balance.
- Je sais parfaitement qui vous êtes Galatéa. Je connais plus ou moins la totalité des habitants. Pas tous aussi bien que vous, je l'admet, et certains mieux que vous. Mais vu que nous sommes en plus de la même maison, pour ce que ça vaux, je n'avais pas vraiment de curiosité quand a votre nom.
Il prit lui même une petite gorgée, avant de sourire et d’apprécier d'un simplement clignement d'yeux silencieux. C’était agréable aprés une journée au frais. Un peu plus meme, il n'avait pas beaucoup dormi la nuit dernière, et pas beaucoup, c’était déjà plus que la plupart du temps. Il n’était pas totalement frais et dispo, mais ce n’était pas particulièrement visible.
- Vous trouvez que l'équilibre est fragile ? Au contraire, moi je trouve qu'il est particulièrement solide.
Il eu un sourire, sans vouloir trop s'avancer sur ce sujet, vu qu'elle avait déjà une autre question a lui poser. Elle reviendrait dessus si elle voulait en savoir plus. Il voyait parfaitement ce qu'elle voulait dire. Si une des maisons décidaient soudainement de faire n'importe quoi, tout le monde en serait impacté. Mais a l'inverse, avec un tel paysage hétéroclite, n’était il pas logique de trouver une certaine forme de sérénité dans tout ce qu'ils avaient construit ? Ils étaient la preuve que l'union pouvait apporter de grandes choses, dans un environnement hostile, et qu'en une poignée d'années, ils avaient rattrapés des siècles de civilisation. Il y avait encore du travail, et il y aurait sans doute des épreuves. Mais il était confiant sur la stabilité de ce qu'ils avaient construit.
- Ah, vous me passez au grill ? Je dois m'asseoir ? Vous allez me mettre une lumière dans le visage pour explorer mon regard et établir la vérité sur mes réponses ?
Il eut un nouveau sourire, clairement en train de plaisanter.
- Ça me rappel des souvenirs. Je n'ai pas l'habitude des entretiens d'embauches, mais par contre, les interrogatoires, c'est mon rayon.
Elle avait prit place, mais lui était toujours debout, adossé au fauteuil d'en face. Le repas ne serait pas la tout de suite, alors il le contourna et se mit en diagonal d'elle, se penchant en avant pour lancer une petite bûche dans le feu qui gagna en puissance aussitôt.
- Enfin, c'est une question gigantesque. Je peux vous parler de moi, je peux vous parler de ma vision, des choses que je met en place, a qui je fais confiance. Mes espoirs pour le futur, mes projets. Mais est ce qu'a la fin vous serez convaincue ? J'en doute.
Il se laissa enfin se reposer dans le fauteuil.
- Car si vous commencez a me parler du futur, avec vos projets, je trouverais ça admirable, mais a la fin de vos explications, ce ne seront toujours que des mots. Et je suis quelqu'un qui aime les faits. Quand j'ai besoin de quelques choses, je le fais. Quand je veux expliquer quelque chose, je le montre, plutôt que de faire de grands discours.
Mais ca en disait déjà pas mal sur le genre de personne qu'il était.
- Vous aimez parler, vous, dame Galatéa ? J'ai bien l'impression que vous êtes le genre de personne qui adore faire le profil psychologique des gens avec qui vous discutez. Vous aimez bien avoir cette petite emprise sur la personne en face de vous. La connaissance est une arme, n'est ce pas ? C'est pour ça qu'alors que vous venez pour me proposer un projet, vous voulez savoir si je coche les cases que vous avez mentalement mise en place pour la personne permettant le mieux possible de les remplir.
Il eu un petit éclat de voix, comme un rire, ou une quinte de toux, et se retourna finalement totalement vers elle en hochant la tête.
- J'aime particulièrement les gens comme vous. Je vais revenir sur ce que j'ai dis plus tôt, mais j'aime les actes, mais encore plus ceux qui pensent au préalable a ce qu'ils vont faire. Si tout n’était qu'action, alors les plus forts dirigeraient le monde d'une main de fer. Et pourtant, dans toute les civilisations connues, en définitive, c'est toujours le plus malin qui fini au pouvoir. Pour le meilleur ou pour le pire.
Il reprit son verre.
- Mais je suis aller bien loin de la question de départ, pardonnez moi. Il faut croire que de nous deux, c'est bien moi qui soit le plus bavard. Les affres d'une vie de solitude. Quand on est seul, le cerveau fini forcément par etre altéré. Que ce soit pour un instant, ou pour toute une vie.
Il rapprocha même le fauteuil du feu, et donc d'elle, pour parler moins fort.
- La seule chose que je peux dire, pour répondre a ma question, si ce que j'ai dis plus tot ne suffit pas, c'est que pour le moment, le plus important, ce n'est pas la bas...
Il leva le bras, et désigna le mur opposé de la tour, et donc l'horizon, loin de la ville.
- Mais ici.
La ville en question, et tout ce qu'ils avaient déjà construit.
- Le socle. Un mur ne tient que si ses bases sont solides. Et cette base, peut importe ce qu'on peut en dire, c'est nous. Les veilleurs. C'est pour cette raison que lors de mon arrivée, je suis aussitôt venu ici. Les gens sont le plus important, alors forcément, ceux qui les maintiennent en vie sont a la base de tout. Voila pourquoi je me suis engagé dans l'ordre. Plus cette base sera solide, puissante, plus les murs pourront s'écarter, les espoirs se solidifier, le futur s'éloigner de ce petit espace que nous appelons actuellement « chez nous ».
Il semblait avoir fini. Il n'avait pas été totalement précis, il avait usé de métaphore, mais le fond était clairement audible. Il n'avait visiblement aucune crainte a s'exprimer sur quelque chose d'aussi sensible, en évoquant ses convictions les plus fermes, face a une quasi inconnue. Il avait confiance en lui. En elle, en eux.
- Un autre verre ?
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Bien... L'expression amène de la sorcière se changeait peu à peu en un sourire plus simple. Il connaissait les noms des habitants, s'intéressait à eux, considérait l'équilibre actuel de leur foyer comme solide. Elle ne s'y attarda pas, mais le nota, comme le reste de ses mots, de ses mimiques. Être avachie dans son fauteuil alors qu'il était debout ne la gênait pas. Elle l'observait garder une certaine activité tout en commençant à réfléchir.
- Interrogatoire ? Notre cher commandant aurait un passé trouble ? " le ton était parfaitement amusé. Pour ce qu'elle en avait à faire de ce qu'il avait été sur Terre. Interrogatoires ou entretien d'embauche, elle n'était familière ni des uns ni des autres. Non. Elle, elle recevait des confessions... Et son regard ombreux les perçaient parfois d'une étrange manière.
- Vous aimez parler, vous, dame Galatéa ?
- Chacun ses outils. " sourit-elle sans grande conviction. Aimer n'était pas exactement le terme qu'elle aurait employé, cela sous entendait que ses mots étaient son principal moyen d'action, mais qu'il le pense s'il le souhaitait. Mieux valait être sous-estimée que maltraitée. " Et vous pouvez m'appeler juste Galatéa.
Des faits plutôt que des mots. Des personnes plutôt que le concept abstrait d'une ville à protéger. Un pilier. Un homme d'action. Mais pas un bêta. Elle l'observait et il le faisait également. A se demander de quel côté est l'abime. Il la cernait, l'expliquait ainsi à voix haute dans l’indécence la plus totale, touchant au vrai parfois, tirant maladroitement sur une robe d'apparence à d'autres moments. Elle ne s'en formalisa pas, mais toute détente s'arrêta net. Elle affuta ses sens et ses pensées. La façon dont il mêlait savoir et ascendant était bien la vision d'un homme d'arme. Prenait-elle du plaisir à sentir de l'emprise qu'elle avait sur les autres ? Réfuté aurait été un mensonge. Acquiescer n'était pas si simple. Pour certaines chose, même elle n'aurait pas su répondre. Le temps changeait les êtres.
- C'est pour ça qu'alors que vous venez pour me proposer un projet, vous voulez savoir si je coche les cases que vous avez mentalement mise en place pour la personne permettant le mieux possible de les remplir.
- Je vous rassure, j'ai horreur des cases. " plaisanta-t-elle tout en le laissant poursuivre.
Un instant, elle cru qu'il allait s'emporter, l'injurier peut-être. Pour qui se prenait-elle à venir le voir comme ça pour lui poser des questions aussi personnelles comme si elle avait le droit de le faire ? Mais contre toute attente ça ne fut pas le cas. Il compléta avec aplomb. Il révéla avec conscience et méthode. Elle l'aurait écouté parlé tout son saoule s'il en avait décidé ainsi.
- Un autre verre ?
- Avec plaisir. " sourit-elle.
Pendant qu'il se chargeait des verre, elle observa encore un moment son dos, réfléchissant à l'homme et à son sacerdoce. " Je vous donnerai des bergers selon mon cœur, Et ils vous paîtront avec intelligence et avec sagesse. " comme l'écrivait Jérémia.
- Vous savez, je ne suis pas de celles qui trouvent que plus grand c'est mieux. Parfois, plus grand c'est juste plus grand. " Elle décrocha de l'attache à sa ceinture son calepin grossièrement relié et le crayon de fusain glissé à l'intérieur. " J'aime votre façon de voir les choses. Même si les veilleurs ne continuent à être la pierre angulaire de notre survie que s'ils sont intègres et que la société qu'ils protègent l'est également. Mais j'ai dit que j'avais toute la nuit, pas quelques semaines pour débattre de point de vues plus profonds. Nous aurons tout le temps pour ça un autre jour. " Dorénavant, elle ne doutait pas qu'il y en ait d'autres.
Elle se leva et vint près de lui et de la desserte pour regarder cette fois ce qu'il servait et les bouteilles présentes.
- Pour en revenir à ce qui m'amène, si j'ai besoin d'en savoir plus sur l'homme, c'est précisément parce que j'ai besoin de savoir sur quels points je peux faire confiance ou non à quelqu'un avant de lui proposer de venir le maître d'une puissante magie. " Elle gloussa tout en feuilletant son livret jusqu'à ce qu'entre deux pages apparaisse un éclat de cristal bleuté. " Pas de panique, je ne suis pas là pour obtenir votre âme. Mais je ne veux pas que nous rétablissions ici la société de surveillance globale et de lois absurdes que nous avons quittée. " Elle lui tendit le livre ouvert, puisqu'il aimait les actes plus que les mots... " Donnez un petit coup sur le cristal. " Un son fort semblable à celui d'une cloche s'en échapperait.
- Depuis un moment, je me fait la réflexion que nos défenses physiques sont excellentes, mais côté magie... Disons que cela laisse à désirer. Avec le départ en expédition de nombreux combattants, je viens vous proposer mon aide pour ajouter aux remparts de petites améliorations. Cela prendra du temps, mais si nos chers explorateurs déclenche une malédiction séculaire, nous aurions une petite chance d'en réchapper. " Malgré son sourire, elle était parfaitement sérieuse en le disant. Le chaos était plaisant. Devoir passer des années à trouver la solution à une malédiction inconnue qui décimait la population dans l'espoir de survivre, beaucoup moins. Elle ne pouvait pas partir du principe que quelqu'un d'autre s'en occuperait à sa place étant donné qu'il n'y avait pour ainsi dire personne d'autre. Elle avait une haute opinion de ses capacités et sa compréhension profonde de la magie sous toutes ses formes n'avait que peu d'égal à ses yeux. " Ce cristal est un premier pas mais avec votre aide, nous pourrions imaginer un système d'alarme sur tout le chemin de ronde. Mais en réunissant suffisamment de bonne volonté, nous pourrions imaginer de doter notre ville d'un bouclier qui perturberait les pouvoirs ou pourrait nous protéger d'une façon ou d'une autre contre les menaces extérieures.
Toujours le même sourire, la même expression assurée d'une femme qui se sentait partout chez elle. Qu'en dirait-il ?
- Interrogatoire ? Notre cher commandant aurait un passé trouble ? " le ton était parfaitement amusé. Pour ce qu'elle en avait à faire de ce qu'il avait été sur Terre. Interrogatoires ou entretien d'embauche, elle n'était familière ni des uns ni des autres. Non. Elle, elle recevait des confessions... Et son regard ombreux les perçaient parfois d'une étrange manière.
- Vous aimez parler, vous, dame Galatéa ?
- Chacun ses outils. " sourit-elle sans grande conviction. Aimer n'était pas exactement le terme qu'elle aurait employé, cela sous entendait que ses mots étaient son principal moyen d'action, mais qu'il le pense s'il le souhaitait. Mieux valait être sous-estimée que maltraitée. " Et vous pouvez m'appeler juste Galatéa.
Des faits plutôt que des mots. Des personnes plutôt que le concept abstrait d'une ville à protéger. Un pilier. Un homme d'action. Mais pas un bêta. Elle l'observait et il le faisait également. A se demander de quel côté est l'abime. Il la cernait, l'expliquait ainsi à voix haute dans l’indécence la plus totale, touchant au vrai parfois, tirant maladroitement sur une robe d'apparence à d'autres moments. Elle ne s'en formalisa pas, mais toute détente s'arrêta net. Elle affuta ses sens et ses pensées. La façon dont il mêlait savoir et ascendant était bien la vision d'un homme d'arme. Prenait-elle du plaisir à sentir de l'emprise qu'elle avait sur les autres ? Réfuté aurait été un mensonge. Acquiescer n'était pas si simple. Pour certaines chose, même elle n'aurait pas su répondre. Le temps changeait les êtres.
- C'est pour ça qu'alors que vous venez pour me proposer un projet, vous voulez savoir si je coche les cases que vous avez mentalement mise en place pour la personne permettant le mieux possible de les remplir.
- Je vous rassure, j'ai horreur des cases. " plaisanta-t-elle tout en le laissant poursuivre.
Un instant, elle cru qu'il allait s'emporter, l'injurier peut-être. Pour qui se prenait-elle à venir le voir comme ça pour lui poser des questions aussi personnelles comme si elle avait le droit de le faire ? Mais contre toute attente ça ne fut pas le cas. Il compléta avec aplomb. Il révéla avec conscience et méthode. Elle l'aurait écouté parlé tout son saoule s'il en avait décidé ainsi.
- Un autre verre ?
- Avec plaisir. " sourit-elle.
Pendant qu'il se chargeait des verre, elle observa encore un moment son dos, réfléchissant à l'homme et à son sacerdoce. " Je vous donnerai des bergers selon mon cœur, Et ils vous paîtront avec intelligence et avec sagesse. " comme l'écrivait Jérémia.
- Vous savez, je ne suis pas de celles qui trouvent que plus grand c'est mieux. Parfois, plus grand c'est juste plus grand. " Elle décrocha de l'attache à sa ceinture son calepin grossièrement relié et le crayon de fusain glissé à l'intérieur. " J'aime votre façon de voir les choses. Même si les veilleurs ne continuent à être la pierre angulaire de notre survie que s'ils sont intègres et que la société qu'ils protègent l'est également. Mais j'ai dit que j'avais toute la nuit, pas quelques semaines pour débattre de point de vues plus profonds. Nous aurons tout le temps pour ça un autre jour. " Dorénavant, elle ne doutait pas qu'il y en ait d'autres.
Elle se leva et vint près de lui et de la desserte pour regarder cette fois ce qu'il servait et les bouteilles présentes.
- Pour en revenir à ce qui m'amène, si j'ai besoin d'en savoir plus sur l'homme, c'est précisément parce que j'ai besoin de savoir sur quels points je peux faire confiance ou non à quelqu'un avant de lui proposer de venir le maître d'une puissante magie. " Elle gloussa tout en feuilletant son livret jusqu'à ce qu'entre deux pages apparaisse un éclat de cristal bleuté. " Pas de panique, je ne suis pas là pour obtenir votre âme. Mais je ne veux pas que nous rétablissions ici la société de surveillance globale et de lois absurdes que nous avons quittée. " Elle lui tendit le livre ouvert, puisqu'il aimait les actes plus que les mots... " Donnez un petit coup sur le cristal. " Un son fort semblable à celui d'une cloche s'en échapperait.
- Depuis un moment, je me fait la réflexion que nos défenses physiques sont excellentes, mais côté magie... Disons que cela laisse à désirer. Avec le départ en expédition de nombreux combattants, je viens vous proposer mon aide pour ajouter aux remparts de petites améliorations. Cela prendra du temps, mais si nos chers explorateurs déclenche une malédiction séculaire, nous aurions une petite chance d'en réchapper. " Malgré son sourire, elle était parfaitement sérieuse en le disant. Le chaos était plaisant. Devoir passer des années à trouver la solution à une malédiction inconnue qui décimait la population dans l'espoir de survivre, beaucoup moins. Elle ne pouvait pas partir du principe que quelqu'un d'autre s'en occuperait à sa place étant donné qu'il n'y avait pour ainsi dire personne d'autre. Elle avait une haute opinion de ses capacités et sa compréhension profonde de la magie sous toutes ses formes n'avait que peu d'égal à ses yeux. " Ce cristal est un premier pas mais avec votre aide, nous pourrions imaginer un système d'alarme sur tout le chemin de ronde. Mais en réunissant suffisamment de bonne volonté, nous pourrions imaginer de doter notre ville d'un bouclier qui perturberait les pouvoirs ou pourrait nous protéger d'une façon ou d'une autre contre les menaces extérieures.
Toujours le même sourire, la même expression assurée d'une femme qui se sentait partout chez elle. Qu'en dirait-il ?
Koss
Maison de la Terre et du Sang
- Galatéa alors. En échange, vous pouvez me tutoyer.
Un simple échange de bon procédé, mais assez pour établir une relation de confiance accrue, aprés l'échange qu'ils venaient d'avoir. Il avait longuement parlé, et elle avait été plus qu'attentive. A tel point qu'il soupçonnait que certaines de ses paroles soient précieusement conservés pour une chose ou une autre. Bah, si il commençait déjà a s’inquiéter de ce genre de chose, il aurait des soucis a continuer a lui faire confiance, et ce n’était véritablement pas son but aujourd'hui.
- Alors nous sommes totalement d'accord. Tout les plus grands empires du monde on disparu car ils n'avaient tout simplement pas les ressources humaines et technologique pour s'occuper d'un territoire aussi grand que celui qu'ils avaient conquis. Mais il y a quand meme une petite différence avec notre situation a nous, vous voyez de quoi je veux parler ?
Il la laissa répondre ou non, si elle voulait. Il aimait bien laisser un peu d'interraction dans les conversations, et certaine personne pouvait en etre agacé. Mais au contraire, il savait que des gens, tout comme lui, appréciait cette stimulation dans l'échange. Il etait avant tout amateur d'avoir la vision et les idées des autres, pour renforcer son propre prisme d'analyse. En fonction de sa réponse, il hocha la tete ou non et reprit.
- La conquête. Pour l'instant, nous n'avons pris que des territoires ou il n'y avait personne. Tout du moins, c'est ce que je crois, même si il n'y a aucune véritable certitude sur comment ce sont déroulés les premiers jours. La seule chose qui est certaine c'est que nous n'avons soumis aucun peuple encore en place ici. Donc meme si nous agrandissons notre territoire, il n'y aura pas de risque de l'intérieur. Enfin, normalement, sauf si un jour l'une des maisons décide de faire sécession, qui sait ?
Elle alla directement dans le vif du sujet et il lui en fut reconnaissant. Elle n'avait peut etre pas envie de s'éterniser, et au moins, elle savait ce qu'elle voulait. Il se demanda si elle avait prévue un long discours pour lui présenter un projet un peu loufoque, mais son esprit et surtout, son attention s'intensifia au rythme de ce qu'elle disait.
- ...Un systeme de surveillance magique ? Comme des caméra et des systemes d'alarmes ?
En parlant de systeme d'alarme, le cristal semblait en etre un. Il commença a tinter au moindre contact physique qu'il lui infligea avec le dos de son doigt. Ce n'etait pas une simple prouesse, ca pourrait en effet modifier drastiquement toute l'organisation qui etait actuellement mise en place pour la surveillance. Moins de gens partout, mais disposé plus stratégiquement, plus de roulement, peut etre la necessité d'une diversification des compétences pour des spécialisations dans ce domaine précis.
- Ce cristal, il tinte uniquement au contact, ou il pourrait, par exemple, s'enclencher dés que quelqu'un passe a une certaine distance ?
Ainsi, les zones ou personne ne passaient régulièrement pourrait être surveillés de façon autonome. Et cette histoire de bouclier, si jamais ils pouvaient faire des exceptions pour eux, etaient un système de défense prodigieux, chaque élément cumulé les uns a la suite des autres. Elle avait dit, en plus, a voix haute, ce qu'il pensait lui meme de l'exploration. Meme certains veilleurs allaient y participer. Il songea notamment a Milo. Leurs défenses allaient en prendre un coup. Pas que la surveillance, mais tout le systeme mis en place.
- Qui est au courant de ces possibilités ?
Il se reprit aussitôt, ce n’était pas exactement la question qu'il voulait poser. Il se tourna vers elle. Plus que l'aspect technique, il y avait une première chose qu'il voulait savoir.
- Pourquoi venir m'en parler a moi, dans le secret de mon bureau, plutôt que directement au conseil ?
Il y avait quelque chose qu'il devait savoir ? Etait elle méfiante des dirigeants des maisons ? Il ne pouvait pas dire lui même qu'il faisait parfaitement confiance a tout ses camarades du conseil. Il avait la sensation que un ou deux parmi eux avec des projets qui différaient du bien commun. Mais il ne voulait pas trop s'impliquer dans ce domaine précis.
- Vous n'avez pas peur de faire une erreur en parlant a quelqu'un comme moi d'un tel systeme ?
Il sourit un peu en lui tendant son verre. Quelque chose de très peu alcoolisé cette fois. Pour ne pas attaquer trop fort les sens. Une sorte d'équivalent du cidre doux. Pour le goût plus que pour la conséquence que boire de l'alcool pouvait apporter.
Un simple échange de bon procédé, mais assez pour établir une relation de confiance accrue, aprés l'échange qu'ils venaient d'avoir. Il avait longuement parlé, et elle avait été plus qu'attentive. A tel point qu'il soupçonnait que certaines de ses paroles soient précieusement conservés pour une chose ou une autre. Bah, si il commençait déjà a s’inquiéter de ce genre de chose, il aurait des soucis a continuer a lui faire confiance, et ce n’était véritablement pas son but aujourd'hui.
- Alors nous sommes totalement d'accord. Tout les plus grands empires du monde on disparu car ils n'avaient tout simplement pas les ressources humaines et technologique pour s'occuper d'un territoire aussi grand que celui qu'ils avaient conquis. Mais il y a quand meme une petite différence avec notre situation a nous, vous voyez de quoi je veux parler ?
Il la laissa répondre ou non, si elle voulait. Il aimait bien laisser un peu d'interraction dans les conversations, et certaine personne pouvait en etre agacé. Mais au contraire, il savait que des gens, tout comme lui, appréciait cette stimulation dans l'échange. Il etait avant tout amateur d'avoir la vision et les idées des autres, pour renforcer son propre prisme d'analyse. En fonction de sa réponse, il hocha la tete ou non et reprit.
- La conquête. Pour l'instant, nous n'avons pris que des territoires ou il n'y avait personne. Tout du moins, c'est ce que je crois, même si il n'y a aucune véritable certitude sur comment ce sont déroulés les premiers jours. La seule chose qui est certaine c'est que nous n'avons soumis aucun peuple encore en place ici. Donc meme si nous agrandissons notre territoire, il n'y aura pas de risque de l'intérieur. Enfin, normalement, sauf si un jour l'une des maisons décide de faire sécession, qui sait ?
Elle alla directement dans le vif du sujet et il lui en fut reconnaissant. Elle n'avait peut etre pas envie de s'éterniser, et au moins, elle savait ce qu'elle voulait. Il se demanda si elle avait prévue un long discours pour lui présenter un projet un peu loufoque, mais son esprit et surtout, son attention s'intensifia au rythme de ce qu'elle disait.
- ...Un systeme de surveillance magique ? Comme des caméra et des systemes d'alarmes ?
En parlant de systeme d'alarme, le cristal semblait en etre un. Il commença a tinter au moindre contact physique qu'il lui infligea avec le dos de son doigt. Ce n'etait pas une simple prouesse, ca pourrait en effet modifier drastiquement toute l'organisation qui etait actuellement mise en place pour la surveillance. Moins de gens partout, mais disposé plus stratégiquement, plus de roulement, peut etre la necessité d'une diversification des compétences pour des spécialisations dans ce domaine précis.
- Ce cristal, il tinte uniquement au contact, ou il pourrait, par exemple, s'enclencher dés que quelqu'un passe a une certaine distance ?
Ainsi, les zones ou personne ne passaient régulièrement pourrait être surveillés de façon autonome. Et cette histoire de bouclier, si jamais ils pouvaient faire des exceptions pour eux, etaient un système de défense prodigieux, chaque élément cumulé les uns a la suite des autres. Elle avait dit, en plus, a voix haute, ce qu'il pensait lui meme de l'exploration. Meme certains veilleurs allaient y participer. Il songea notamment a Milo. Leurs défenses allaient en prendre un coup. Pas que la surveillance, mais tout le systeme mis en place.
- Qui est au courant de ces possibilités ?
Il se reprit aussitôt, ce n’était pas exactement la question qu'il voulait poser. Il se tourna vers elle. Plus que l'aspect technique, il y avait une première chose qu'il voulait savoir.
- Pourquoi venir m'en parler a moi, dans le secret de mon bureau, plutôt que directement au conseil ?
Il y avait quelque chose qu'il devait savoir ? Etait elle méfiante des dirigeants des maisons ? Il ne pouvait pas dire lui même qu'il faisait parfaitement confiance a tout ses camarades du conseil. Il avait la sensation que un ou deux parmi eux avec des projets qui différaient du bien commun. Mais il ne voulait pas trop s'impliquer dans ce domaine précis.
- Vous n'avez pas peur de faire une erreur en parlant a quelqu'un comme moi d'un tel systeme ?
Il sourit un peu en lui tendant son verre. Quelque chose de très peu alcoolisé cette fois. Pour ne pas attaquer trop fort les sens. Une sorte d'équivalent du cidre doux. Pour le goût plus que pour la conséquence que boire de l'alcool pouvait apporter.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
- Alors soit. Tutoyons-nous. " acquiesça-t-elle, tout en sachant qu'il y aurait sans doute des couacs. Elle n'était pas une irréductible du vouvoiement, très loin de là, mais certaines personnes l'inspiraient naturellement. Koss faisait parti de ce genre de personnes. Peut-être était-ce cet ancrage naturel qui lui donnait également confiance sur le fait qu'il ne ferait pas n'importe quoi dès qu'elle lui donnerait les clefs de nouvelles possibilités.
- Les autres empires expansionnistes ne savaient pas encore que l'humanité préfère mourir plutôt que d'admettre qu'elle n'est pas faite pour gérer des systèmes complexes ? " sourit-elle, pince sans rire, le laissant exposer ses idées sur la conquête et l'affrontement. Elle n'était pas certaine d'être d'accord avec lui, sur les ennemis de l'intérieur comme de l'extérieur, mais c'était tout à son honneur de ne pas voir le mal chez les gens. Au moins ça ne l'empêchait pas d'être malin... et ça ne l'empêcherait pas, elle, d'inclure sans doute dans ses œuvres une petite ligne qui permettrait de détruire ce qu'elle avait créé si cela tombait entre de mauvaises mains. Mais ils n'en étaient pas là.
- Ce cristal n'est qu'un premier pas. Je pense pouvoir mettre plusieurs cristaux en résonance pour créer une alarme général qui avertirait toute la ville en cas de catastrophe. En fixant les cristaux à un unique endroit il devrait également être possible de délimiter un périmètre d'activation. " réexpliqua-t-elle avec franchise en refermant son carnet pour retraiter vers le cheminer. Plutôt que de s'assoir, cependant, elle resta debout, sa silhouette en robe blanche dessinée à contre jour par les flammes dans lesquelles elle plongeait le regard. Elle lui lança un regard par dessus son épaule, un sourire quelque peu moqueur.
- Tu as peur que j'ai parlé de ces projets à toute la ville alors que j'ai du échanger des services avec tes hommes et attendre patiemment plusieurs mois pour pouvoir t'en parler en privé ? " Avait-elle vraiment l'air stupide à ce point ? Ou manquait-il seulement de confiance en son talent peut-être ? " Je mène mes recherches seules. Une amie Chimère m'a prêté sa magie pour le prototype, mais elle n'en connait pas la finalité.
Elle but une gorgée de son verre en retournant regarder le doux spectacle du feu qui crépitait tranquillement.
- Une erreur est toujours possible, mais je fait confiance aux gens, pas aux institutions. " Elle haussa les épaules et une moue mécontente passa sur ses lèvres. Elle reprit une gorgée avant de lancer de but en blanc le nom du chef de sa propre maison " Quinn est le seul membre du Conseil que je connais vraiment. C'est un homme bien. Un grand homme et j'ai confiance en lui. Il est juste et réfléchi. Mais je sais de source sûre que si sa fille n'est toujours pas de retour d'ici une semaine ou deux, il se retirera pour aller la chercher lui-même. Parmi les candidats, je parierait sur Chandra ou Chandler... L'une bridera n'importe quelle liberté pour la sécurité des siens. L'autre court partout comme un poulet sans tête et son ambition nous poussera tous vers des décisions basées sur la gloire et la curiosité, comme fonder des colonies ailleurs ou que sais-je encore. "
Elle parlait sans fard, comme depuis le début. Elle savait parfaitement que son hôte pouvait très mal le prendre et que ses propos seraient peut-être un frein à l'avenir mais elle refusait de se compromettre là dessus. Elle se détourna de la cheminée pour revenir vers lui d'un pas lent et chaloupé.
- Mis à part lui, il y a un spectre qui ne rend jamais publique ses véritables intensions et reste avar sur les savoirs de sa Maison. Une fey des ombres calculatrice qui a déjà voté le bannissement de membres de sa maison. Et enfin une sirène ancienne éclaireuse de votre ordre, bien plus intéressé par l'extérieur des murs que par la ville. Ils sont tous arrivés là par un concours de popularité comme on choisi un délégué de classe. Aucune concertation sur leur vision de la cité, de son avenir. Chacun tente en permanence de mettre sa maison en avant des autres alors qu'on n'est affilié à l'une ou à l'autre qu'en raison de nos pouvoirs. "
Elle soutint le regard du commandant. A quel point serait-il furax ?
- Mis à part eux, il reste le représentant de la guilde des explorateurs, qui pour une raison mystérieuse semble avoir le droit de donner son avis plus facilement qu'un représentant des producteurs qui nous nourrissent et nous vêtissent. Ou encore pire, la représentante de la guilde des marchands, soit la femme qui a réintroduit un système de privilège et de cooptation parfaitement inégalitaire dans les fondations même de notre nouvelle société. Et si j'en crois les rumeurs, un membre du Prieuré pourrait bientôt avoir également un siège. Comme si la création d'une secte religieuse toute prête à diviser la cité n'était pas déjà suffisamment stupide.
Elle leva les yeux aux ciels et pris une nouvelle gorgée, appréciant le goût sur sa langue.
- Peut-être que lorsque ces gens auront daigné s'abaisser à discuter avec moi, j'aurai meilleure opinion d'eux. Mais pour le moment, hormis Quinn, je n'ai aucune preuve de leur prétendue sagesse et ce serait même l'inverse. Alors je préfère prendre mon temps, me faire ma propre opinion, et en attendant venir te parler à toi et à toi seul de la sécurité de la cité.
- Les autres empires expansionnistes ne savaient pas encore que l'humanité préfère mourir plutôt que d'admettre qu'elle n'est pas faite pour gérer des systèmes complexes ? " sourit-elle, pince sans rire, le laissant exposer ses idées sur la conquête et l'affrontement. Elle n'était pas certaine d'être d'accord avec lui, sur les ennemis de l'intérieur comme de l'extérieur, mais c'était tout à son honneur de ne pas voir le mal chez les gens. Au moins ça ne l'empêchait pas d'être malin... et ça ne l'empêcherait pas, elle, d'inclure sans doute dans ses œuvres une petite ligne qui permettrait de détruire ce qu'elle avait créé si cela tombait entre de mauvaises mains. Mais ils n'en étaient pas là.
- Ce cristal n'est qu'un premier pas. Je pense pouvoir mettre plusieurs cristaux en résonance pour créer une alarme général qui avertirait toute la ville en cas de catastrophe. En fixant les cristaux à un unique endroit il devrait également être possible de délimiter un périmètre d'activation. " réexpliqua-t-elle avec franchise en refermant son carnet pour retraiter vers le cheminer. Plutôt que de s'assoir, cependant, elle resta debout, sa silhouette en robe blanche dessinée à contre jour par les flammes dans lesquelles elle plongeait le regard. Elle lui lança un regard par dessus son épaule, un sourire quelque peu moqueur.
- Tu as peur que j'ai parlé de ces projets à toute la ville alors que j'ai du échanger des services avec tes hommes et attendre patiemment plusieurs mois pour pouvoir t'en parler en privé ? " Avait-elle vraiment l'air stupide à ce point ? Ou manquait-il seulement de confiance en son talent peut-être ? " Je mène mes recherches seules. Une amie Chimère m'a prêté sa magie pour le prototype, mais elle n'en connait pas la finalité.
Elle but une gorgée de son verre en retournant regarder le doux spectacle du feu qui crépitait tranquillement.
- Une erreur est toujours possible, mais je fait confiance aux gens, pas aux institutions. " Elle haussa les épaules et une moue mécontente passa sur ses lèvres. Elle reprit une gorgée avant de lancer de but en blanc le nom du chef de sa propre maison " Quinn est le seul membre du Conseil que je connais vraiment. C'est un homme bien. Un grand homme et j'ai confiance en lui. Il est juste et réfléchi. Mais je sais de source sûre que si sa fille n'est toujours pas de retour d'ici une semaine ou deux, il se retirera pour aller la chercher lui-même. Parmi les candidats, je parierait sur Chandra ou Chandler... L'une bridera n'importe quelle liberté pour la sécurité des siens. L'autre court partout comme un poulet sans tête et son ambition nous poussera tous vers des décisions basées sur la gloire et la curiosité, comme fonder des colonies ailleurs ou que sais-je encore. "
Elle parlait sans fard, comme depuis le début. Elle savait parfaitement que son hôte pouvait très mal le prendre et que ses propos seraient peut-être un frein à l'avenir mais elle refusait de se compromettre là dessus. Elle se détourna de la cheminée pour revenir vers lui d'un pas lent et chaloupé.
- Mis à part lui, il y a un spectre qui ne rend jamais publique ses véritables intensions et reste avar sur les savoirs de sa Maison. Une fey des ombres calculatrice qui a déjà voté le bannissement de membres de sa maison. Et enfin une sirène ancienne éclaireuse de votre ordre, bien plus intéressé par l'extérieur des murs que par la ville. Ils sont tous arrivés là par un concours de popularité comme on choisi un délégué de classe. Aucune concertation sur leur vision de la cité, de son avenir. Chacun tente en permanence de mettre sa maison en avant des autres alors qu'on n'est affilié à l'une ou à l'autre qu'en raison de nos pouvoirs. "
Elle soutint le regard du commandant. A quel point serait-il furax ?
- Mis à part eux, il reste le représentant de la guilde des explorateurs, qui pour une raison mystérieuse semble avoir le droit de donner son avis plus facilement qu'un représentant des producteurs qui nous nourrissent et nous vêtissent. Ou encore pire, la représentante de la guilde des marchands, soit la femme qui a réintroduit un système de privilège et de cooptation parfaitement inégalitaire dans les fondations même de notre nouvelle société. Et si j'en crois les rumeurs, un membre du Prieuré pourrait bientôt avoir également un siège. Comme si la création d'une secte religieuse toute prête à diviser la cité n'était pas déjà suffisamment stupide.
Elle leva les yeux aux ciels et pris une nouvelle gorgée, appréciant le goût sur sa langue.
- Peut-être que lorsque ces gens auront daigné s'abaisser à discuter avec moi, j'aurai meilleure opinion d'eux. Mais pour le moment, hormis Quinn, je n'ai aucune preuve de leur prétendue sagesse et ce serait même l'inverse. Alors je préfère prendre mon temps, me faire ma propre opinion, et en attendant venir te parler à toi et à toi seul de la sécurité de la cité.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il ne rebondit pas sur ce qu'elle avait dit, préférant ne pas partir sur un débat philosophique ou théologique sur le bien ou le mal, sur l'histoire du monde et sur les capacités de l'humanité a s'expendre et a s'auto détruire. Mais il ne doutait pas que cela pourrait finir par arriver entre eux a un moment ou a un autre. Elle avait la verve de ceux qui aiment parler, et c’était son cas aussi. Un dialogue dans un meilleur endroit qu'ici pourrait être intéressant.
En revanche il sembla un peu soucieux de cette histoire de service. A quel point des veilleurs lui avaient fait croire qu'elle avait besoin de gagner quelque chose, en échange de pouvoir lui parler directement ? Il n'aimait pas trop cette idée. Il considérait justement qu'il était plutôt accessible. D'abord pour les veilleurs bien sur, mais pour les autres également, ensuite.
- Vous auriez juste du venir me voir quand vous vouliez parler, vous auriez gagné du temps. Je sais que je ne suis pas simple a trouver vu que je vais ici et la chaque jour, mais vous me semblez assez maligne pour réussir a m'attraper au détour d'un rempart ou d'une rue. Enfin, soit. Nous sommes ici maintenant.
Elle semblait précautionneuse et il aimait bien ça, mais ca ne changeait en rien au fait que du coup, elle lui faisait confiance a lui. Parce qu'il avait un statut important ? Possible. Parce qu'on avait fait des compliments sur lui ? Peut être. Mais si on demandait aux bonnes personnes, chaque chef de n'importe quelle maison pouvait recevoir des compliments. Mais elle en vint a parler aux différents chefs de maison, et il resta silencieux, en l'écoutant tranquillement.
Elle avait des opinions tranchées, et certaines tirèrent un sourire sur son visage. Peut etre un peu trop tranchées vis a vis de gens qu'elle ne connaissait pas vraiment, mais c’était bien la, la part des politiciens. Ils se devaient d’être vu et comprit, par des gens qui n'échangeraient jamais le moindre mot avec eux. C’était un peu différent ici, car ils étaient beaucoup plus accessible pour l'instant, que dans l'ancien monde. Mais c’était également quelque chose qui allait finir par changer.
Lui savait des informations en plus de ce qu'elle affirmait. Sur Quinn Malery par exemple, mais il n'en fit pas une seule remarque, faisant comme si il n'avait aucune pensée sur le sujet. Il n'en parlerait pas, et surtout pas a elle. Ses opinions étaient bien encrés pour qu'il perde le temps a défendre telle ou telle personne.
- Vous avez l'air d'avoir bien réfléchit a la question.
Il sourit d'avantage, toujours debout derrière le bureau, la ou il était en train de ranger la bouteille, après lui avoir tendit son verre. Puis il s'appuya sur le bois. Calithea était ce qu'elle était, mais il ne doutait pas qu'elle faisait son possible pour les siens. Davian était celui dont il se méfiait le plus. Pour l'exacte raison qu'elle avait spécifié. Quand a la dernière, c’était une amie. Mais même les amis pouvaient voir la vérité derrière le masque. Elle n’était plus le veilleur qui avait commencé environ a la même époque que lui. Elle était chef, d'un autre ordre, a présent.
- Et donc, vous pensez, après analyse complète, que c'est moi qui est le plus sur quand a sa volonté de protéger la ville ? Pourtant, pardonnez moi...enfin excuse moi, j'ai oublié ce que moi même j'avais dis, sur le tutoiement. Excuse moi, mais tu n'as sans doute aucune idée de qui je suis, autre que ce qu'on a pu te raconter.
Il revint vers un fauteuil et posa les mains dessus.
- Mais j'apprécie ta franchise. Je connais tout ces gens. De prêt, je suis moi même membre du conseil après tout. Et j'ai dis plus tot que je faisais confiance aux gens en générale. Mais la confiance n'exclue pas le danger, n'est ce pas ?
Et c’était en ça qu'elle avait peut être eu raison de venir le voir lui. Il leur faisait confiance oui, a tous, pour être des formidables alliés en cas de coup dur.
- Vois tu, le soucis, quand on est avec des gens extraordinaires et qu'on leur fait confiance, c'est qu'on sait qu'ils sont forts. C'est pourquoi je leur fais confiance en tant qu'alliés, et encore plus en tant qu'ennemis.
Il sourit d'un air triste.
- Je fais assez confiance en leur capacités physiques, mentales, sociales, pour savoir pertinemment du danger que chacun d'entre eux pourraient représenter pour la communauté si un jour, Calithéa ou Davian pète un plomb et décide de prendre l'ascendant sur le conseil.
Il n'avait pas donné ces noms la au hasard.
- Mais la raison pour laquelle je fais confiance a ces gens dés le départ, c'est pour la simple et bonne raison que je considère qu'aucun d'entre eux ne pourraient devenir un jour pire que je ne l'ai déjà été dans ma vie.
Il avait perdu toute trace de sourire. Il n’était pas vraiment un grand amateur des secrets, mais ce qu'il venait de dire semblait en être un. Il baissa le menton, l'air de réfléchir.
- A quel point veut tu protéger cet endroit ? Le fais tu pour protéger ton prochain ? Te protéger toi même ? Il n'y a pas de mauvaise réponse, je suis juste curieux. Dans le fond je m'en fiche un peu de la raison. Mais sache également que ce genre d'objets, dans de mauvaises mains, pourraient représenter un risque pour certaines institutions. Et de mon coté, ce n'est pas véritablement la méthode mais le résultat qui m’inquiète. Tu as peut être frappé a la porte du pire d'entre tous.
Ses mains se détendirent.
- Sois rassurée, cependant. Le resultat n'a aucune valeur si il n'y a personne pour l'apprecier. Le bonheur est la conséquence que le resultat doit offrir. Ce n'est pas moi qui instaurera un régime totalitaire, d'un coup, en te piégeant. Je suis certain que tu y as déjà pensé de toute maniere.
Il entendit soudainement qu'on frappait a la porte et se redressa.
- Voila notre repas je crois.
En revanche il sembla un peu soucieux de cette histoire de service. A quel point des veilleurs lui avaient fait croire qu'elle avait besoin de gagner quelque chose, en échange de pouvoir lui parler directement ? Il n'aimait pas trop cette idée. Il considérait justement qu'il était plutôt accessible. D'abord pour les veilleurs bien sur, mais pour les autres également, ensuite.
- Vous auriez juste du venir me voir quand vous vouliez parler, vous auriez gagné du temps. Je sais que je ne suis pas simple a trouver vu que je vais ici et la chaque jour, mais vous me semblez assez maligne pour réussir a m'attraper au détour d'un rempart ou d'une rue. Enfin, soit. Nous sommes ici maintenant.
Elle semblait précautionneuse et il aimait bien ça, mais ca ne changeait en rien au fait que du coup, elle lui faisait confiance a lui. Parce qu'il avait un statut important ? Possible. Parce qu'on avait fait des compliments sur lui ? Peut être. Mais si on demandait aux bonnes personnes, chaque chef de n'importe quelle maison pouvait recevoir des compliments. Mais elle en vint a parler aux différents chefs de maison, et il resta silencieux, en l'écoutant tranquillement.
Elle avait des opinions tranchées, et certaines tirèrent un sourire sur son visage. Peut etre un peu trop tranchées vis a vis de gens qu'elle ne connaissait pas vraiment, mais c’était bien la, la part des politiciens. Ils se devaient d’être vu et comprit, par des gens qui n'échangeraient jamais le moindre mot avec eux. C’était un peu différent ici, car ils étaient beaucoup plus accessible pour l'instant, que dans l'ancien monde. Mais c’était également quelque chose qui allait finir par changer.
Lui savait des informations en plus de ce qu'elle affirmait. Sur Quinn Malery par exemple, mais il n'en fit pas une seule remarque, faisant comme si il n'avait aucune pensée sur le sujet. Il n'en parlerait pas, et surtout pas a elle. Ses opinions étaient bien encrés pour qu'il perde le temps a défendre telle ou telle personne.
- Vous avez l'air d'avoir bien réfléchit a la question.
Il sourit d'avantage, toujours debout derrière le bureau, la ou il était en train de ranger la bouteille, après lui avoir tendit son verre. Puis il s'appuya sur le bois. Calithea était ce qu'elle était, mais il ne doutait pas qu'elle faisait son possible pour les siens. Davian était celui dont il se méfiait le plus. Pour l'exacte raison qu'elle avait spécifié. Quand a la dernière, c’était une amie. Mais même les amis pouvaient voir la vérité derrière le masque. Elle n’était plus le veilleur qui avait commencé environ a la même époque que lui. Elle était chef, d'un autre ordre, a présent.
- Et donc, vous pensez, après analyse complète, que c'est moi qui est le plus sur quand a sa volonté de protéger la ville ? Pourtant, pardonnez moi...enfin excuse moi, j'ai oublié ce que moi même j'avais dis, sur le tutoiement. Excuse moi, mais tu n'as sans doute aucune idée de qui je suis, autre que ce qu'on a pu te raconter.
Il revint vers un fauteuil et posa les mains dessus.
- Mais j'apprécie ta franchise. Je connais tout ces gens. De prêt, je suis moi même membre du conseil après tout. Et j'ai dis plus tot que je faisais confiance aux gens en générale. Mais la confiance n'exclue pas le danger, n'est ce pas ?
Et c’était en ça qu'elle avait peut être eu raison de venir le voir lui. Il leur faisait confiance oui, a tous, pour être des formidables alliés en cas de coup dur.
- Vois tu, le soucis, quand on est avec des gens extraordinaires et qu'on leur fait confiance, c'est qu'on sait qu'ils sont forts. C'est pourquoi je leur fais confiance en tant qu'alliés, et encore plus en tant qu'ennemis.
Il sourit d'un air triste.
- Je fais assez confiance en leur capacités physiques, mentales, sociales, pour savoir pertinemment du danger que chacun d'entre eux pourraient représenter pour la communauté si un jour, Calithéa ou Davian pète un plomb et décide de prendre l'ascendant sur le conseil.
Il n'avait pas donné ces noms la au hasard.
- Mais la raison pour laquelle je fais confiance a ces gens dés le départ, c'est pour la simple et bonne raison que je considère qu'aucun d'entre eux ne pourraient devenir un jour pire que je ne l'ai déjà été dans ma vie.
Il avait perdu toute trace de sourire. Il n’était pas vraiment un grand amateur des secrets, mais ce qu'il venait de dire semblait en être un. Il baissa le menton, l'air de réfléchir.
- A quel point veut tu protéger cet endroit ? Le fais tu pour protéger ton prochain ? Te protéger toi même ? Il n'y a pas de mauvaise réponse, je suis juste curieux. Dans le fond je m'en fiche un peu de la raison. Mais sache également que ce genre d'objets, dans de mauvaises mains, pourraient représenter un risque pour certaines institutions. Et de mon coté, ce n'est pas véritablement la méthode mais le résultat qui m’inquiète. Tu as peut être frappé a la porte du pire d'entre tous.
Ses mains se détendirent.
- Sois rassurée, cependant. Le resultat n'a aucune valeur si il n'y a personne pour l'apprecier. Le bonheur est la conséquence que le resultat doit offrir. Ce n'est pas moi qui instaurera un régime totalitaire, d'un coup, en te piégeant. Je suis certain que tu y as déjà pensé de toute maniere.
Il entendit soudainement qu'on frappait a la porte et se redressa.
- Voila notre repas je crois.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
- Le problème n'était pas de vous trouver mais de faire bonne impression et que vous me preniez au sérieux. Ne vous... te connaissant pas, j'ai préféré mettre toutes les chances de mon côté.
Et savoir en passant comment ses hommes parlait de lui et se comportaient avec lui. Attendre ne l'avait pas gêné, ça lui avait permi d'avancer dans ses recherches et de pofiner sa proposition. Elle ne mâcherait pas ses mots. Ni là dessus ni sur quoi que ce soit d'autre. Elle s'attendait à ce qu'il se vexe ou tente de défendre ses confrères et consoeurs du conseil, mais une fois de plus, il la surpris en bien... Enfin à moitié en bien ce qui était déjà pas mal. Elle ne pensait pas qu'il était le plus à même de protéger la ville, elle virifiait qu'il était le plus à même de se soucier de la population dans son entier.
Elle le laissa retourner vers les fauteuils continuant d'un pas trainant vers la petite bibliothèque qu'elle avait déjà commencé à parcourir un peu plus tôt, passant un doigt sur les tranches anonimes, tirant au hasard un rouleau pour en regarder le titre, curieuse et nonchalante comme un chat. Chaque mot, chaque phrase la confortait dans son choix. Il avait conscience des dangers et pouvait à la fois être ami avec quelqu'un et garder une main en parade au cas d'un coup de poignard dans le dos. ça lui plaisit.
Puis vint sa grande déclaration... Et elle ne put empêcher un éclat de rire de s'échapper. " Pardon. " s'excusa-t-elle aussitôt, écrasant son hilarité du revers de la main. Elle reprit bien vite un visage grave mais un sourire en coin resta malgré tout au bord de ses lèvres et ses yeux sans lumière auraient scintillés de malice s'ils pouvaient encore scintiller.
Personne ne serait jamais pire que ce qu'il avait été dans sa vie. Agrougrou ! Pffahaha ! Sérieusement ? Il allait vraiment comparé ce qu'il avait fait sur terre avec leur vie à tous aujourd'hui ? Le grand commandant Koss allait sortir les violons en accords stridents pour faire monter le mystère et l'angoisse ? Lui dire qu'il avait été vraiment très vilain avec une mèche sur le visage pour assombrir ses yeux ? La main toujours posée sur la bibliothèque, elle s'était tout de même tournée vers lui pour le laisser finir.
- Oh je me sens tout à fait rassurée. " Puis comme une confidence juste avant qu'on tambourine à la porte, en bas. " J'y avais un peu pensé, oui. "
L'interruption ne fut pas longue et elle le laissa descendre en premier, l'accompagnant cependant au cas ou le tout soit complexe à remonter. " Parfait. J'ai une faim de loup. " En bas, elle salua poliment le chargé de commition, sympathique. " Si l'instant s'y prêtait, elle échangerait quelques mots mais rien qui concernait sa conversation avec le commandant avant qu'ils ne soient remonté dans son bureau.
- Besoin d'aide pour ranger quelque chose ? " proposa-t-elle à côté de la rable croulant sous le papier. " J'imagine que le commandant doit passer plus d'un repas dans son bureau. " Et ce ne fut finalement que lorsqu'ils eurent tous les deux quelque chose à manger et une place à peu près définie qu'elle revint à leur discussion première.
- Qu'est-ce qu'on disait déjà ? ... Raisons... Coup d'état... Bonheur... Ah oui ! Tu disais que tu étais sûrement le pire d'entre tous, que tu avais été quelqu'un d'affreux dans une ancienne vie et tu me demandais pourquoi je voulais protéger Azamyr.
De nouveau ce rictus. Elle ne se moquait plus, l'hilarité complètement passée, mais sa grande déclaration l'amusait toujours dans le fond.
- Alors voyons... " Elle compta sur ses doigts. " Je ne sais pas me battre. Je ne sais pas faire pousser des légumes. Je ne sais pas tisser ou construire une maison. Je n'ai aucune envie de chasser ou de faire la cuisine. Et j'adore les massages. " Elle était arrivé au bout de ses cinq doigts et posa les coudes sur le bord de la table pour pose son menton sur ses mains croisées. " Azamyr est le seul havre de paix que nous ayons sur ce monde. Seule dans la nature, ma vie serait beaucoup moins confortable. De même si nos explorateur rencontrent une puissance ennemie. Ou déclenche une malédiction magique ou une série de catastrophe. " Elle eut un nouveua petit sourire en coin. " Vous savez comment reconnaitre les vrai fénéants, non ? Ils travaillent juste assez pour ne pas avoir à en faire plus. "
Et parfois, il lui arrivait occasionnellement d'avoir vraiment envie que les choses se passent bien dans cette ville... De temps en temps... Avant qu'elle ne trouve quelque chose de plus amusant à tester ou que quelqu'un se montre désagréable. Ce qui était nettement plus souvent la norme. Et de toute façon, maintenant que l'obscurité de sa magie avait teint son visage, il ne servait plus à rien de laisser les gens voir sa génrosité. Etrangement, ils étaient bien plus enclins à croire qu'elle était une salope jusqu'aux bouts des ongles.
- Et toi ? Si tu ne veux pas me dire le pire de ce que tu as été, est-ce que tu accepterais au moins de me dire un peu plus en détail pourquoi tu es le pire des choix que j'aurai pu faire ?
Et savoir en passant comment ses hommes parlait de lui et se comportaient avec lui. Attendre ne l'avait pas gêné, ça lui avait permi d'avancer dans ses recherches et de pofiner sa proposition. Elle ne mâcherait pas ses mots. Ni là dessus ni sur quoi que ce soit d'autre. Elle s'attendait à ce qu'il se vexe ou tente de défendre ses confrères et consoeurs du conseil, mais une fois de plus, il la surpris en bien... Enfin à moitié en bien ce qui était déjà pas mal. Elle ne pensait pas qu'il était le plus à même de protéger la ville, elle virifiait qu'il était le plus à même de se soucier de la population dans son entier.
Elle le laissa retourner vers les fauteuils continuant d'un pas trainant vers la petite bibliothèque qu'elle avait déjà commencé à parcourir un peu plus tôt, passant un doigt sur les tranches anonimes, tirant au hasard un rouleau pour en regarder le titre, curieuse et nonchalante comme un chat. Chaque mot, chaque phrase la confortait dans son choix. Il avait conscience des dangers et pouvait à la fois être ami avec quelqu'un et garder une main en parade au cas d'un coup de poignard dans le dos. ça lui plaisit.
Puis vint sa grande déclaration... Et elle ne put empêcher un éclat de rire de s'échapper. " Pardon. " s'excusa-t-elle aussitôt, écrasant son hilarité du revers de la main. Elle reprit bien vite un visage grave mais un sourire en coin resta malgré tout au bord de ses lèvres et ses yeux sans lumière auraient scintillés de malice s'ils pouvaient encore scintiller.
Personne ne serait jamais pire que ce qu'il avait été dans sa vie. Agrougrou ! Pffahaha ! Sérieusement ? Il allait vraiment comparé ce qu'il avait fait sur terre avec leur vie à tous aujourd'hui ? Le grand commandant Koss allait sortir les violons en accords stridents pour faire monter le mystère et l'angoisse ? Lui dire qu'il avait été vraiment très vilain avec une mèche sur le visage pour assombrir ses yeux ? La main toujours posée sur la bibliothèque, elle s'était tout de même tournée vers lui pour le laisser finir.
- Oh je me sens tout à fait rassurée. " Puis comme une confidence juste avant qu'on tambourine à la porte, en bas. " J'y avais un peu pensé, oui. "
L'interruption ne fut pas longue et elle le laissa descendre en premier, l'accompagnant cependant au cas ou le tout soit complexe à remonter. " Parfait. J'ai une faim de loup. " En bas, elle salua poliment le chargé de commition, sympathique. " Si l'instant s'y prêtait, elle échangerait quelques mots mais rien qui concernait sa conversation avec le commandant avant qu'ils ne soient remonté dans son bureau.
- Besoin d'aide pour ranger quelque chose ? " proposa-t-elle à côté de la rable croulant sous le papier. " J'imagine que le commandant doit passer plus d'un repas dans son bureau. " Et ce ne fut finalement que lorsqu'ils eurent tous les deux quelque chose à manger et une place à peu près définie qu'elle revint à leur discussion première.
- Qu'est-ce qu'on disait déjà ? ... Raisons... Coup d'état... Bonheur... Ah oui ! Tu disais que tu étais sûrement le pire d'entre tous, que tu avais été quelqu'un d'affreux dans une ancienne vie et tu me demandais pourquoi je voulais protéger Azamyr.
De nouveau ce rictus. Elle ne se moquait plus, l'hilarité complètement passée, mais sa grande déclaration l'amusait toujours dans le fond.
- Alors voyons... " Elle compta sur ses doigts. " Je ne sais pas me battre. Je ne sais pas faire pousser des légumes. Je ne sais pas tisser ou construire une maison. Je n'ai aucune envie de chasser ou de faire la cuisine. Et j'adore les massages. " Elle était arrivé au bout de ses cinq doigts et posa les coudes sur le bord de la table pour pose son menton sur ses mains croisées. " Azamyr est le seul havre de paix que nous ayons sur ce monde. Seule dans la nature, ma vie serait beaucoup moins confortable. De même si nos explorateur rencontrent une puissance ennemie. Ou déclenche une malédiction magique ou une série de catastrophe. " Elle eut un nouveua petit sourire en coin. " Vous savez comment reconnaitre les vrai fénéants, non ? Ils travaillent juste assez pour ne pas avoir à en faire plus. "
Et parfois, il lui arrivait occasionnellement d'avoir vraiment envie que les choses se passent bien dans cette ville... De temps en temps... Avant qu'elle ne trouve quelque chose de plus amusant à tester ou que quelqu'un se montre désagréable. Ce qui était nettement plus souvent la norme. Et de toute façon, maintenant que l'obscurité de sa magie avait teint son visage, il ne servait plus à rien de laisser les gens voir sa génrosité. Etrangement, ils étaient bien plus enclins à croire qu'elle était une salope jusqu'aux bouts des ongles.
- Et toi ? Si tu ne veux pas me dire le pire de ce que tu as été, est-ce que tu accepterais au moins de me dire un peu plus en détail pourquoi tu es le pire des choix que j'aurai pu faire ?
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Elle avait rigolé, et il n'avait pas perdu son sourire. Il avait l'habitude de cette réaction. Enfin, tout du moins, les rares fois ou il avait parlé de lui, il avait eu un air un peu moqueur. Il se donnait un genre. Il exagérait. Et en plus, pour certain, c’était même difficile de l'imaginer comme quelqu'un de mauvais, quand il passait ses journées a courir partout pour le bien commun. Elle s'excusa et il ne fit pas de geste, continuant a la regarder en souriant. Elle voulait faire bonne impression, pourtant, depuis qu'elle était la, elle était bien porté dans la critique. Elle donnait même l'impression d'avoir retenue depuis un bon moment pas mal de chose qu'elle avait envie de dire. Elle semblait en avoir sacrément gros sur la patate.
Ils furent interrompu par l'arrivée du repas et il se dirigea vers la porte. Avant d'avoir eu le temps de dire quoi que ce soit, elle etait derriere lui, et déscendit a sa suite pour l'aider, visiblement. Un de ses camarades etait la, trempée, avec un panier recouvert de plusieurs couches de tissu pour protéger de la pluie qui avait commencé a tomber fortement.
- Merci, vas vite te mettre a l'abri.
Il remonta, et rien qu'en ouvrant la porte, il avait sentit l'humidité venir se coller a ses vetements. Il la laissa remonter, cette fois devant, et il pu constater qu'en plus d'etre vive d'esprit, elle avait définitivement des courbes a son avantage, meme a travers sa tenue. Une femme définitivement dangereuse a plus d'un titre.
- Visiblement en cette période c'est difficile d'avoir des Moluni, mais le dessert est composé de gâteaux au miel ! J'ai fais ce que j'ai pu ! Tadaaa !
Il fit un geste de la main, comme pour présenter un spectacle, d'un air un peu ridicule et pas du tout adapté a sa façon d’être. Il n'avait clairement pas l'habitude de monter sur scène, ça c’était évident. Le reste du repas etait composé d'un délicieux poteaufeu, et en guise de boisson, une petite bouteille de vin, une de whisky, et du jus d'hyvernas. On approchait de la saison, et il avait prit l'habitude d'en faire garder de coté, dans des stocks, pour sa consommation personnelle.
- Installe toi, je continu de t'écouter, meme si je ne te regarde pas.
Il tira les fauteuils, plus confortable que les chaises, vers la table, qu'il ajusta de maniere a ce qu'avec deux coussins, ils soient a bonne hauteur. Surtout elle qui etait plus petite que lui. Il tira ensuite le siege a sa décharge pour qu'elle puisse s'installer. Elle revint, en meme temps, une fois assise, a la conversation qu'ils avaient plus tot. Et il sourit. Elle ne perdait pas le nord. Mais elle entreprit de répondre en premiere.
- Au moins tu es quelqu'un de lucide. Mais tout ce que tu ne sais pas faire, ce sont des choses dont un esprit comme toi n'aura pas grand mal a en apprendre assez pour devenir utile. En fait, avec ta magie et tes objets, je suis certain que tu dois déjà avoir une certaine importance au cœur de la communauté.
Elle n’était visiblement pas la seule a s’être informé. Mais lui n'avait eu que deux jours pour le faire. Il l'a connaissait cependant d'avant, ils étaient de la même maison. Et en plus d’être lucide, elle était honnête. Parce qu'elle pensait ne pas etre capable de mentir, ou parce qu'elle voulait prouver qu'elle méritait sa confiance ? Elle ne peignait pas forcément portrait très flatteur d'elle même, mais tellement réel qu'il la croyait sur parole. Et sur la dernière partie elle n'avait pas tord. Si ils ne vivaient plus ici, et sans espoir de retourner en arrière, ou iraient ils ?
- Ah, on revient encore a mon sujet...c'est le cœur du sujet, visiblement. Et bien, j'ai compris quand tu as rigolé tout a l'heure que tu ne me prenais pas au sérieux. Mais peut etre que tu ne m'as pas compris. Il y a toujours quelqu'un de pire que soit. J’étais une pourriture, et je le suis peut être toujours, mais sur les choses que j'ai fais, je suis sur qu'on trouvera pire que moi. Enfin, ici, sur Ozena, je n'en suis pas si sur.
Il prit une cuillère et lui tandis l'autre. C’était plus simple pour manger le repas. Ca avait commencé a refroidir et c’était a la parfaite température.
- Tu vas dire que j'en reviens encore et toujours sur mes lubie philosophique...mais qu'est ce qui est le pire dans la vie ? Quelqu'un de mauvais ? De froid et de calculateur ? De colérique ? La haine, la violence ? Tout ca, ce sont des émotions humaines. Et même dans le pire de l'homme, ce dernier est toujours présent. Le cœur continu de battre.
Et il se mit a sourire, comme si ça l'amusait de continuer de parler en énigme.
- Non pour moi le pire, c'est le vide et le néant. Quand tout ce que vous trouvez au fond du cœur d'une personne...c'est l'obscurité profonde d'une absence totale d'émotion. J'ai connu un homme comme ça. Et je pense que c’était la personne la plus forte et surtout la plus dangereuse que j'ai jamais rencontré. J’étais Americain, je peux te dire que j'en ai connu énormément, des gens. Et le soucis, c'est que durant une longue époque de ma vie, j'ai décidé de l'imiter. Et il n'est pas simple de le faire. L'émotion humaine et surtout, la surpasser, aller au delà, c'est quelque chose que nos instincts les plus profonds réfutent. Il faut aimer. Il faut s'énerver, il faut avoir de la haine. Notre cerveau marche ainsi. Et pourtant...j’étais infiniment doué pour lui ressembler.
Il s'en souvenait parfaitement. A tel point qu'une fois enfermé au fin fond de la prison la mieux gardé des Etats-Unis, il avait commencé a avoir peur de lui même. Au point que la folie ne commence à le gagner.
- Le mois d'avant, avec une proposition comme la tienne, il aurait sans doute été prêt a faire n'importe quoi, et l'utiliser de toute les manières possibles pour atteindre son but. Même des choses pour laquelle tu as du directement penser a implanter un système de destruction de ta propre création. Au cas ou. Je me trompe ?
Il la regarda au dessus de son verre.
- Mais je pense que actuellement, j'ai réussis a trouver un équilibre.
Il reprit une cuillère et finalement retrouva son air un peu plus jovial, après s’être petit a petit assombrit durant toute une explication un peu longue.
- Désolé, je crois que je me suis emporté, encore une fois. Quel bavard ! Le repas te plaît ? C'est a moi de poser une question peut etre ? Hummm...
Comme si ils étaient en plein milieu d'un jeu ou ils s'échangeaient des balles du tac au tac.
- Tu m'as fait principalement la liste de toute les personnes envers qui tu n'as aucune confiance. A présent, je suis extrêmement curieux de savoir en qui tu as vraiment confiance. Si ils existent ? Tu m'as parlé de Quinn, mais il doit y avoir d'autres personnes, je me trompe ?
Ils furent interrompu par l'arrivée du repas et il se dirigea vers la porte. Avant d'avoir eu le temps de dire quoi que ce soit, elle etait derriere lui, et déscendit a sa suite pour l'aider, visiblement. Un de ses camarades etait la, trempée, avec un panier recouvert de plusieurs couches de tissu pour protéger de la pluie qui avait commencé a tomber fortement.
- Merci, vas vite te mettre a l'abri.
Il remonta, et rien qu'en ouvrant la porte, il avait sentit l'humidité venir se coller a ses vetements. Il la laissa remonter, cette fois devant, et il pu constater qu'en plus d'etre vive d'esprit, elle avait définitivement des courbes a son avantage, meme a travers sa tenue. Une femme définitivement dangereuse a plus d'un titre.
- Visiblement en cette période c'est difficile d'avoir des Moluni, mais le dessert est composé de gâteaux au miel ! J'ai fais ce que j'ai pu ! Tadaaa !
Il fit un geste de la main, comme pour présenter un spectacle, d'un air un peu ridicule et pas du tout adapté a sa façon d’être. Il n'avait clairement pas l'habitude de monter sur scène, ça c’était évident. Le reste du repas etait composé d'un délicieux poteaufeu, et en guise de boisson, une petite bouteille de vin, une de whisky, et du jus d'hyvernas. On approchait de la saison, et il avait prit l'habitude d'en faire garder de coté, dans des stocks, pour sa consommation personnelle.
- Installe toi, je continu de t'écouter, meme si je ne te regarde pas.
Il tira les fauteuils, plus confortable que les chaises, vers la table, qu'il ajusta de maniere a ce qu'avec deux coussins, ils soient a bonne hauteur. Surtout elle qui etait plus petite que lui. Il tira ensuite le siege a sa décharge pour qu'elle puisse s'installer. Elle revint, en meme temps, une fois assise, a la conversation qu'ils avaient plus tot. Et il sourit. Elle ne perdait pas le nord. Mais elle entreprit de répondre en premiere.
- Au moins tu es quelqu'un de lucide. Mais tout ce que tu ne sais pas faire, ce sont des choses dont un esprit comme toi n'aura pas grand mal a en apprendre assez pour devenir utile. En fait, avec ta magie et tes objets, je suis certain que tu dois déjà avoir une certaine importance au cœur de la communauté.
Elle n’était visiblement pas la seule a s’être informé. Mais lui n'avait eu que deux jours pour le faire. Il l'a connaissait cependant d'avant, ils étaient de la même maison. Et en plus d’être lucide, elle était honnête. Parce qu'elle pensait ne pas etre capable de mentir, ou parce qu'elle voulait prouver qu'elle méritait sa confiance ? Elle ne peignait pas forcément portrait très flatteur d'elle même, mais tellement réel qu'il la croyait sur parole. Et sur la dernière partie elle n'avait pas tord. Si ils ne vivaient plus ici, et sans espoir de retourner en arrière, ou iraient ils ?
- Ah, on revient encore a mon sujet...c'est le cœur du sujet, visiblement. Et bien, j'ai compris quand tu as rigolé tout a l'heure que tu ne me prenais pas au sérieux. Mais peut etre que tu ne m'as pas compris. Il y a toujours quelqu'un de pire que soit. J’étais une pourriture, et je le suis peut être toujours, mais sur les choses que j'ai fais, je suis sur qu'on trouvera pire que moi. Enfin, ici, sur Ozena, je n'en suis pas si sur.
Il prit une cuillère et lui tandis l'autre. C’était plus simple pour manger le repas. Ca avait commencé a refroidir et c’était a la parfaite température.
- Tu vas dire que j'en reviens encore et toujours sur mes lubie philosophique...mais qu'est ce qui est le pire dans la vie ? Quelqu'un de mauvais ? De froid et de calculateur ? De colérique ? La haine, la violence ? Tout ca, ce sont des émotions humaines. Et même dans le pire de l'homme, ce dernier est toujours présent. Le cœur continu de battre.
Et il se mit a sourire, comme si ça l'amusait de continuer de parler en énigme.
- Non pour moi le pire, c'est le vide et le néant. Quand tout ce que vous trouvez au fond du cœur d'une personne...c'est l'obscurité profonde d'une absence totale d'émotion. J'ai connu un homme comme ça. Et je pense que c’était la personne la plus forte et surtout la plus dangereuse que j'ai jamais rencontré. J’étais Americain, je peux te dire que j'en ai connu énormément, des gens. Et le soucis, c'est que durant une longue époque de ma vie, j'ai décidé de l'imiter. Et il n'est pas simple de le faire. L'émotion humaine et surtout, la surpasser, aller au delà, c'est quelque chose que nos instincts les plus profonds réfutent. Il faut aimer. Il faut s'énerver, il faut avoir de la haine. Notre cerveau marche ainsi. Et pourtant...j’étais infiniment doué pour lui ressembler.
Il s'en souvenait parfaitement. A tel point qu'une fois enfermé au fin fond de la prison la mieux gardé des Etats-Unis, il avait commencé a avoir peur de lui même. Au point que la folie ne commence à le gagner.
- Le mois d'avant, avec une proposition comme la tienne, il aurait sans doute été prêt a faire n'importe quoi, et l'utiliser de toute les manières possibles pour atteindre son but. Même des choses pour laquelle tu as du directement penser a implanter un système de destruction de ta propre création. Au cas ou. Je me trompe ?
Il la regarda au dessus de son verre.
- Mais je pense que actuellement, j'ai réussis a trouver un équilibre.
Il reprit une cuillère et finalement retrouva son air un peu plus jovial, après s’être petit a petit assombrit durant toute une explication un peu longue.
- Désolé, je crois que je me suis emporté, encore une fois. Quel bavard ! Le repas te plaît ? C'est a moi de poser une question peut etre ? Hummm...
Comme si ils étaient en plein milieu d'un jeu ou ils s'échangeaient des balles du tac au tac.
- Tu m'as fait principalement la liste de toute les personnes envers qui tu n'as aucune confiance. A présent, je suis extrêmement curieux de savoir en qui tu as vraiment confiance. Si ils existent ? Tu m'as parlé de Quinn, mais il doit y avoir d'autres personnes, je me trompe ?
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Elle eut un sourire un peu moins mordant quand il révéla le contenu de leur repas. " La mise en scène c'est pas ton truc, n'est-ce pas ? " Et ce n'était pas gênant. Elle avait apprit auprès de la meilleur et s'en amusait mais elle préférait les gens qui ne s’embarrassaient pas de flafla. Il aimait s'entendre parler et pousser ses réflexions. Une agréable compagnie pour quelques soirées d'hiver, quand elle avait suffisamment d'esprit pour se prendre la tête.
Sur son trône de coussins, elle sautilla un peu pour y trouver son confort et attendit qu'il finisse de tout organiser à sa convenance. Les jambes croisées, le doigt faisant de petit ronds sur la table de bois, elle patientait de bonne grâce. Se faire servir par l'une des dix personnes les plus importantes de cette ville était un plaisir qui se goûtait et s'appréciait comme le plus doux des vins d'été. Elle regardait ses gestes, les plis de sa tunique noire, la forme de ses mains. Le profile de son visage. Il était marqué. Quelles cicatrices venaient de ce monde et lesquelles de sa vie d'avant ? Quel âge pouvait-il bien avoir ? Trente-cinq ? Quarante ? Effectuait-il encore des travaux de force ou avait-il tout donné à la supervision et aux papiers entassés dans cette pièce ?
- J'ai apporté mon lot de client à Nyméria. " Elle resta évasive mais le compliment glissé sur sa place et sur le rôle de ses enchantements lui faisait plaisir. écouter. échanger. Elle ne considérait pas avoir dépeint un tableau déplaisant d'elle-même. Ses qualités étaient ailleurs. Quant à lui... " Oh je te prend au sérieux. Mais ce que tu as dit était drôle, oui.
- Mais peut etre que tu ne m'as pas compris. Il y a toujours quelqu'un de pire que soit. J’étais une pourriture, et je le suis peut être toujours, mais sur les choses que j'ai fais, je suis sur qu'on trouvera pire que moi. Enfin, ici, sur Ozena, je n'en suis pas si sur.
- ça dépend ta définition de pourriture j'imagine.
A force de pianoter sur son verre, elle avait enfin fait son choix et se servit en jus d'hivernas. Il n'était pas si facile à trouver et elle n'en prenait que rarement, n'ayant pas le réflexe de demander autre chose que du vin alors qu'une consoeur en produisait un excellant. Elle accepta la cuillère qu'il lui tendit et, d'un regard, proposa à Koss de lui servire un verre à son tour tout en l'écoutant continuer sur sa lancer et sur ce qu'il entendait par ses diatribes concernant son âme damnée. Dieu... il aurait bien pu se faire prêtre tant il aimait s'entendre parler de sujets qui pour lui n'avaient rien de concret. Qu'il lui en parle, à elle, avec cette gravité de philosophe était particulièrement drôle. Tout en l'écoutant, elle avait commencer à manger, mastiquant avec un sourire aux lèvres.
- Nulle œuvre n'est parfaite. Encore moins éternelle. " se contenta-t-elle de dire lorsqu'il lui demanda, enrobé dans tous ces mots, si elle avait prévu de piéger son propre travail. Elle l'observait toujours avec attention, la cuillère s'attardant, posée contre sa lèvre du bas. Il variait doucement, de l'ouverture sympathique d'un diner amical à l'ombre de souvenirs qui lui collaient encore au cœur qui ramenaient avec eux leur lot de peur et de nœuds irrésolus. Elle devinait sous la surface des sentiments forts, des souvenirs puissants. Toute une cohorte de pouvoirs latents. Ils s'amusaient tous les deux sur deux tableaux visiblement. l'agréable rencontre et le travail.
- Dieu... La confiance. L'essence du bien et du mal. Tu aurais du te faire prêtre. Tu as du talent pour remuer les concepts éthérés. En fait tu n'es pas pragmatique pour un sou. " rit-elle en échangeant sa cuillère contre la fin de son verre de jus, qu'elle entrepris de remplir de vin. La confiance... " J'imagine que tu veux savoir à qui je serais prête à confier ma vie, ou des choses très importantes ? En vérité je n'ai pas de liste blanche et de liste noire. Ca se fait comme ça. Je prends les gens comme ils sont. A quoi bon demander à un poisson de voler ou à un crocodile de devenir herbivore ? Chacun à quelque chose d'unique. Le reste est une question de choix et de paris. Je ne demanderai pas aux même personne de me prêter de l'argent, de m'écouter quand ça ne va pas fort ou de m'aider dans une bagarre de taverne. " Elle sourit, but une gorgée et reposa le contenant. Elle le regardait dans les yeux. " Comme vous faite confiance à vos amis du conseil en sachant que cela pourrait se terminer un jour, il me semble. "
Elle n'avait aucun lien exclusif et absolu à Azamyr, mais elle aurait pu demander de l'aide à bien des personnes pour bien des sujets différents. Et s'il parlait des personnes auxquelles elle serait prête à confier de petits morceaux de son coeur... là c'était une autre question. Quelques visages traversèrent aussitôt son esprit. Des yeux espiègles. Une longe chevelure brune. Les pétales d'une rose écarlate. Mais elle ne leur faisait confiance que pour être égaux à eux-même... Et d'ailleurs, elle n'avait pas envie d'y réfléchir plus que ça. Elle n'était pas là pour ça.
- Personne ne peut être certain de la façon dont il réagira à l'avenir. Personne ne peut contrôler à coup sûr ses émotions. " Un sourire plus fin éclaira ses traits avec douceur. " Plutôt que d'essayer de prévoir et de calculer, de me poser des questions détachées de toute réalité tangible, je préfère vivre. " En avant sur son siège, elle fit bouger un morceau de légume dans le bouillon du bout de sa cuillère et remonta les yeux vers le Commandant. " Alors non, je ne pense pas que tu sois le pire choix. Ce qui s'est passé dans cette autre vie a pour seule importance ce qu'elle te pousse à être aujourd'hui. j'ai aidé certaines personnes à oublier. Ou à comprendre. Ce qui compte c'est maintenant. " Elle fini sa bouchée et posa les mains sur le bord de la table, l'observant un peu plus en détail comme si elle lisait ce qu'elle était en train de dire sur le visage de son vis à vis.
- Je vois un homme franc, impliqué et malin. Qui aime beaucoup s'entendre parler, mais qui parle vrai. Qui a un point de vu pragmatique sur la nature des gens qui l'entourent sans que ça ne l'horrifie et qui reste bienveillant et soucieux des autres. Un homme qui veut rester accessible et humain, peut-être parce qu'il a joué avec les limites de ce qu'un cœur peut endurer. Qui sait prévoir à long terme sans chercher une perfection mortifère dans la planification. Et qui a conscience de certaines de ses failles les plus évidentes. " Elle lui sourit, ses dents blanches apparaissant de nouveau entre ses lèvres noires. " Autrement dit, quelqu'un qui considère de la même façon les membres des différentes maisons, qui sait que personne n'est infaillible et qui n'a pas plus que ça envie de diriger les autres. ça ne me semble pas si mal pour entamer une collaboration fructueuse, non ?
Sur son trône de coussins, elle sautilla un peu pour y trouver son confort et attendit qu'il finisse de tout organiser à sa convenance. Les jambes croisées, le doigt faisant de petit ronds sur la table de bois, elle patientait de bonne grâce. Se faire servir par l'une des dix personnes les plus importantes de cette ville était un plaisir qui se goûtait et s'appréciait comme le plus doux des vins d'été. Elle regardait ses gestes, les plis de sa tunique noire, la forme de ses mains. Le profile de son visage. Il était marqué. Quelles cicatrices venaient de ce monde et lesquelles de sa vie d'avant ? Quel âge pouvait-il bien avoir ? Trente-cinq ? Quarante ? Effectuait-il encore des travaux de force ou avait-il tout donné à la supervision et aux papiers entassés dans cette pièce ?
- J'ai apporté mon lot de client à Nyméria. " Elle resta évasive mais le compliment glissé sur sa place et sur le rôle de ses enchantements lui faisait plaisir. écouter. échanger. Elle ne considérait pas avoir dépeint un tableau déplaisant d'elle-même. Ses qualités étaient ailleurs. Quant à lui... " Oh je te prend au sérieux. Mais ce que tu as dit était drôle, oui.
- Mais peut etre que tu ne m'as pas compris. Il y a toujours quelqu'un de pire que soit. J’étais une pourriture, et je le suis peut être toujours, mais sur les choses que j'ai fais, je suis sur qu'on trouvera pire que moi. Enfin, ici, sur Ozena, je n'en suis pas si sur.
- ça dépend ta définition de pourriture j'imagine.
A force de pianoter sur son verre, elle avait enfin fait son choix et se servit en jus d'hivernas. Il n'était pas si facile à trouver et elle n'en prenait que rarement, n'ayant pas le réflexe de demander autre chose que du vin alors qu'une consoeur en produisait un excellant. Elle accepta la cuillère qu'il lui tendit et, d'un regard, proposa à Koss de lui servire un verre à son tour tout en l'écoutant continuer sur sa lancer et sur ce qu'il entendait par ses diatribes concernant son âme damnée. Dieu... il aurait bien pu se faire prêtre tant il aimait s'entendre parler de sujets qui pour lui n'avaient rien de concret. Qu'il lui en parle, à elle, avec cette gravité de philosophe était particulièrement drôle. Tout en l'écoutant, elle avait commencer à manger, mastiquant avec un sourire aux lèvres.
- Nulle œuvre n'est parfaite. Encore moins éternelle. " se contenta-t-elle de dire lorsqu'il lui demanda, enrobé dans tous ces mots, si elle avait prévu de piéger son propre travail. Elle l'observait toujours avec attention, la cuillère s'attardant, posée contre sa lèvre du bas. Il variait doucement, de l'ouverture sympathique d'un diner amical à l'ombre de souvenirs qui lui collaient encore au cœur qui ramenaient avec eux leur lot de peur et de nœuds irrésolus. Elle devinait sous la surface des sentiments forts, des souvenirs puissants. Toute une cohorte de pouvoirs latents. Ils s'amusaient tous les deux sur deux tableaux visiblement. l'agréable rencontre et le travail.
- Dieu... La confiance. L'essence du bien et du mal. Tu aurais du te faire prêtre. Tu as du talent pour remuer les concepts éthérés. En fait tu n'es pas pragmatique pour un sou. " rit-elle en échangeant sa cuillère contre la fin de son verre de jus, qu'elle entrepris de remplir de vin. La confiance... " J'imagine que tu veux savoir à qui je serais prête à confier ma vie, ou des choses très importantes ? En vérité je n'ai pas de liste blanche et de liste noire. Ca se fait comme ça. Je prends les gens comme ils sont. A quoi bon demander à un poisson de voler ou à un crocodile de devenir herbivore ? Chacun à quelque chose d'unique. Le reste est une question de choix et de paris. Je ne demanderai pas aux même personne de me prêter de l'argent, de m'écouter quand ça ne va pas fort ou de m'aider dans une bagarre de taverne. " Elle sourit, but une gorgée et reposa le contenant. Elle le regardait dans les yeux. " Comme vous faite confiance à vos amis du conseil en sachant que cela pourrait se terminer un jour, il me semble. "
Elle n'avait aucun lien exclusif et absolu à Azamyr, mais elle aurait pu demander de l'aide à bien des personnes pour bien des sujets différents. Et s'il parlait des personnes auxquelles elle serait prête à confier de petits morceaux de son coeur... là c'était une autre question. Quelques visages traversèrent aussitôt son esprit. Des yeux espiègles. Une longe chevelure brune. Les pétales d'une rose écarlate. Mais elle ne leur faisait confiance que pour être égaux à eux-même... Et d'ailleurs, elle n'avait pas envie d'y réfléchir plus que ça. Elle n'était pas là pour ça.
- Personne ne peut être certain de la façon dont il réagira à l'avenir. Personne ne peut contrôler à coup sûr ses émotions. " Un sourire plus fin éclaira ses traits avec douceur. " Plutôt que d'essayer de prévoir et de calculer, de me poser des questions détachées de toute réalité tangible, je préfère vivre. " En avant sur son siège, elle fit bouger un morceau de légume dans le bouillon du bout de sa cuillère et remonta les yeux vers le Commandant. " Alors non, je ne pense pas que tu sois le pire choix. Ce qui s'est passé dans cette autre vie a pour seule importance ce qu'elle te pousse à être aujourd'hui. j'ai aidé certaines personnes à oublier. Ou à comprendre. Ce qui compte c'est maintenant. " Elle fini sa bouchée et posa les mains sur le bord de la table, l'observant un peu plus en détail comme si elle lisait ce qu'elle était en train de dire sur le visage de son vis à vis.
- Je vois un homme franc, impliqué et malin. Qui aime beaucoup s'entendre parler, mais qui parle vrai. Qui a un point de vu pragmatique sur la nature des gens qui l'entourent sans que ça ne l'horrifie et qui reste bienveillant et soucieux des autres. Un homme qui veut rester accessible et humain, peut-être parce qu'il a joué avec les limites de ce qu'un cœur peut endurer. Qui sait prévoir à long terme sans chercher une perfection mortifère dans la planification. Et qui a conscience de certaines de ses failles les plus évidentes. " Elle lui sourit, ses dents blanches apparaissant de nouveau entre ses lèvres noires. " Autrement dit, quelqu'un qui considère de la même façon les membres des différentes maisons, qui sait que personne n'est infaillible et qui n'a pas plus que ça envie de diriger les autres. ça ne me semble pas si mal pour entamer une collaboration fructueuse, non ?
Koss
Maison de la Terre et du Sang
- Ahah, ahahah ! C'est peut etre vrai.
Sa remarque le fit franchement sourire, cette fois. Elle avait raison. Il parlait beaucoup. Mais elle ne se doutait pas qu'a coté de ça, durant le travail, certains pouvaient le comparer a une porte de prison. Il n’était pas le plus bavard, le plus amical, a première vue. Seuls les veilleurs, et en général ceux qui prenaient du temps, comme Galatéa, a venir prendre un repas avec lui, finissaient par s'en rendre compte. C’était une femme intéressante, a bien des égards, et elle avait de l'esprit.
- Je parle beaucoup en ta présence. Mais c'est peut être simplement que tu me met a l'aise, rien a voir avec le fait que je serais quelqu'un de particulièrement bavard...ce serait a creuser, je n'en suis pas certain moi même...
Il retourna sur son repas, écoutant désormais la réponse a sa propre question. Elle avait raison, la confiance était un terme large, et elle n'avait pas pointé exactement celui auquel il avait pensé. Elle parlait, cependant, et il apprécia le fil des propositions intellectuelles qu'elle faisait. Une femme qui n'établissait pas de listes, qui comptait sur son instinct pour décider en fonction du moment et du besoin.
Il etait un peu différent. Sans doute bien plus calculateur la dessus. Il avait une idée franche sur qui il pouvait compter ou non, et parfois, se basait un peu trop des rumeurs pour se faire un avis. Il compensait avec une habileté assez importante a faire confiance au départ. Comme il l'avait dit a Auraan. La confiance ne se gagnait pas, elle se perdait.
- Je n'aurais pas été jusque la, a vrai. Confier sa vie, ce n'est pas de la confiance, c'est de l'aveuglement. Et je doute qu'une personne n'ai plus d'une ou deux entités pour laquelle il serait prêt, ainsi, a offrir sa vie. Je pensais plus globalement. La confiance est, comme tu l'a dis, quelques choses d'assez vaste. Alors j'aurais plutot voulu savoir, si tu pensais que des gens avaient les compétences pour emmener notre communauté dans la bonne direction. Et je ne parle pas forcément de ceux voués a diriger. Je parle vraiment au global, parmi tous les habitants.
Il y avait plusieurs façons d'inspirer, de diriger. Mais cependant, elle reprit sur le « pire », c'est a dire lui. Réfutant ce qu'il venait d'expliquer, détaillant comment elle voyait celui qu'il était devenu, dorénavant. Il ne savait d'ailleurs pas trop quoi en penser, a la fois flattée, et doutant un peu de la totale véracité de ses propres. A quel point elle y croyait et a quel point elle embellissait le trait pour lui faire plaisir.
- Et bien...fructueuse je ne sais pas, Mais après un tel discours, comment pourrais-je ajouter quoi que ce soit ?
Il tandis son verre en souriant.
- A notre potentielle collaboration, alors.
Il toucha délicatement son verre, en sachant parfaitement qu'elle comprendrait le message a travers sa phrase. Potentielle, car il n'etait encore sur de rien. Ca ne faisait qu'une demi-heure qu'ils discutaient après tout. Il reprit son repas et finalement, décida qu'il avait assez parlé des contours, et songea a revenir sur le sujet principal.
- Tu as l'air d'avoir beaucoup pensé a la question, cependant. Encore plus qu'un simple premier objet. Quand je vous ai entendue, j'avais l'impression que ce n’était qu'une premiere étape.
Il pencha un peu la tete sur le coté :
- Tu sais, l'une des choses a laquelle je pense le plus, en ce moment, c'est la pénibilité de l'emploi. Pas physique, mais mentale. Il y a certes différentes missions a accomplir, mais pour une bonne partie d'entre eux, le métier, actuellement, se résume a rester immobile durant des heures et des heures, en continu. J'essaye de rendre ça le plus confortable possible. Mais ton système serait littéralement une modification complète de cette activité. Est ce que tu as d'autres idées, déjà ?
Puis il fronça un peu les sourcils.
- Et surtout, il y a quelques choses que je n'ai pas demandé, depuis le tout début. Tu attends quelque chose, en échange ?
C’était bien la le sujet épineux. Il se demandait ce qu'une marchande dans l'ame avait en tete. Il doutait, qu'au delà d'assurer sa propre sécurité a travers celle de toute la ville, elle soit prete a confier un tel projet uniquement pour aider. Elle avait peut etre autre chose en tete...
Sa remarque le fit franchement sourire, cette fois. Elle avait raison. Il parlait beaucoup. Mais elle ne se doutait pas qu'a coté de ça, durant le travail, certains pouvaient le comparer a une porte de prison. Il n’était pas le plus bavard, le plus amical, a première vue. Seuls les veilleurs, et en général ceux qui prenaient du temps, comme Galatéa, a venir prendre un repas avec lui, finissaient par s'en rendre compte. C’était une femme intéressante, a bien des égards, et elle avait de l'esprit.
- Je parle beaucoup en ta présence. Mais c'est peut être simplement que tu me met a l'aise, rien a voir avec le fait que je serais quelqu'un de particulièrement bavard...ce serait a creuser, je n'en suis pas certain moi même...
Il retourna sur son repas, écoutant désormais la réponse a sa propre question. Elle avait raison, la confiance était un terme large, et elle n'avait pas pointé exactement celui auquel il avait pensé. Elle parlait, cependant, et il apprécia le fil des propositions intellectuelles qu'elle faisait. Une femme qui n'établissait pas de listes, qui comptait sur son instinct pour décider en fonction du moment et du besoin.
Il etait un peu différent. Sans doute bien plus calculateur la dessus. Il avait une idée franche sur qui il pouvait compter ou non, et parfois, se basait un peu trop des rumeurs pour se faire un avis. Il compensait avec une habileté assez importante a faire confiance au départ. Comme il l'avait dit a Auraan. La confiance ne se gagnait pas, elle se perdait.
- Je n'aurais pas été jusque la, a vrai. Confier sa vie, ce n'est pas de la confiance, c'est de l'aveuglement. Et je doute qu'une personne n'ai plus d'une ou deux entités pour laquelle il serait prêt, ainsi, a offrir sa vie. Je pensais plus globalement. La confiance est, comme tu l'a dis, quelques choses d'assez vaste. Alors j'aurais plutot voulu savoir, si tu pensais que des gens avaient les compétences pour emmener notre communauté dans la bonne direction. Et je ne parle pas forcément de ceux voués a diriger. Je parle vraiment au global, parmi tous les habitants.
Il y avait plusieurs façons d'inspirer, de diriger. Mais cependant, elle reprit sur le « pire », c'est a dire lui. Réfutant ce qu'il venait d'expliquer, détaillant comment elle voyait celui qu'il était devenu, dorénavant. Il ne savait d'ailleurs pas trop quoi en penser, a la fois flattée, et doutant un peu de la totale véracité de ses propres. A quel point elle y croyait et a quel point elle embellissait le trait pour lui faire plaisir.
- Et bien...fructueuse je ne sais pas, Mais après un tel discours, comment pourrais-je ajouter quoi que ce soit ?
Il tandis son verre en souriant.
- A notre potentielle collaboration, alors.
Il toucha délicatement son verre, en sachant parfaitement qu'elle comprendrait le message a travers sa phrase. Potentielle, car il n'etait encore sur de rien. Ca ne faisait qu'une demi-heure qu'ils discutaient après tout. Il reprit son repas et finalement, décida qu'il avait assez parlé des contours, et songea a revenir sur le sujet principal.
- Tu as l'air d'avoir beaucoup pensé a la question, cependant. Encore plus qu'un simple premier objet. Quand je vous ai entendue, j'avais l'impression que ce n’était qu'une premiere étape.
Il pencha un peu la tete sur le coté :
- Tu sais, l'une des choses a laquelle je pense le plus, en ce moment, c'est la pénibilité de l'emploi. Pas physique, mais mentale. Il y a certes différentes missions a accomplir, mais pour une bonne partie d'entre eux, le métier, actuellement, se résume a rester immobile durant des heures et des heures, en continu. J'essaye de rendre ça le plus confortable possible. Mais ton système serait littéralement une modification complète de cette activité. Est ce que tu as d'autres idées, déjà ?
Puis il fronça un peu les sourcils.
- Et surtout, il y a quelques choses que je n'ai pas demandé, depuis le tout début. Tu attends quelque chose, en échange ?
C’était bien la le sujet épineux. Il se demandait ce qu'une marchande dans l'ame avait en tete. Il doutait, qu'au delà d'assurer sa propre sécurité a travers celle de toute la ville, elle soit prete a confier un tel projet uniquement pour aider. Elle avait peut etre autre chose en tete...
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Le doute était quelque chose de rare. Non dans les cœurs mais dans les mots. La plupart des gens savaient. Ils savaient qui ils étaient, ce qu'ils voulaient, ce qu'ils pensaient, ce qu'ils avaient à faire et ce qui devait être fait. Ils savaient ce qui étaient bon pour eux et comment se débrouiller tout seul. Alors quand ce grand commandant bardé de noir avait osé reconnaitre qu'il n'aurait su dire lui-même s'il était bavard ou non, elle avait tiqué. Sans rien dire. Sans changement particulier. Mais un léger mouvement de tête, un regard étonné, étaient venu saluer cet exploit ordinaire.
Confiance mesurée. Doutes positifs. Et il voulait des noms. Des visages, des noms et des faits passaient derrière les orbes d'encre de la jeune femme.
- Hmmm... " Des personnes capable d'emmener la communauté dans la bonne direction. " Il y a ceux qui pourraient faire bouger la communauté... Et même si je ne sais pas quelle serait la bonne direction, j'ai une bonne idée de ce qui ne l'est pas. ... Et sur les trois personnes qui pourraient bien faire bouger le peuple bien plus efficacement que le Conseil, j'en vois deux qui pourraient avoir une influence positive. Peut-être un... Elle s'accorda encore quelques instants de réflexion avant de se décider. " Arakyel, du Jardin Fantastique, serait une bonne gouverneure en temps de stabilité. Le peuple serait heureux de la suivre et elle le lui rendrait. La Haute-Fanatique Némésis plongera tôt ou tard la cité dans une fracture de croyance qui nous coutera cher. Et puis il y a Auraan. " Un léger sourire flotta sur ses lèvres. " Mais il lui manque encore quelques années. Il faut qu'il trouve ses racines avant de déployer son envergure... Enfin. Et toi ? Qui te semble être capable de nous emmener dans la bonne direction ? Et attention. Pas de langue de bois. "
Elle se resservit en vin et, une fois le sujet clos, revint sur celui qui l'avait amené en premier lieu tout en tricotant de la cuillère. L’approbation en demie-teinte qu'il lui porta la fit sourire plus franchement. Il ne se mouillait pas mais il ne réfutait pas non plus ses observations. " A notre potentiel. " répondit-elle toute de velours.
- C'est une première étape. Je voulais que tu comprennes le genre de solutions que je peux apporter, mais le plus intéressant serait de partir de ce dont tu as besoin. Des problèmes que tu rencontre et des craintes que tu as. La seule certitude avec laquelle je viens c'est qu'il faudra penser à une façon de nous protéger des magies extérieures. Mais cela prendra du temps de penser une solution à cette échelle et tout ce à quoi tu pense comme ajouts ou contrainte définira aussi la solution finale. Donc pourquoi ne pas commencer par quelque chose de plus simple. Quelque chose qui te préoccupe aujourd'hui ?
Et voilà qu'ils repartait du côté du Devoir avec souplesse. Il fallait dire que les sujets qu'ils abordaient intéressaient tous la sorcière. Qu'il soit question de son art ou des élucubrations de Koss, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une discussion aussi stimulante avec quelqu'un. C'était comme... retrouvé les débats théologiques qu'elle entendait sans jamais oser y participer, mais cette fois, elle était dedans. Cette même gymnastique grisante que lorsqu'elle retournait un problème de magie et tenait de trouver le bon angle d'approche, mais avec le côté bien plus agréable et détendu d'une rencontre. Le temps filait sans qu'elle ne s'en rende compte et les réponses du Commandant ne la décevaient pas pour le moment.
- On parlera échange après. Je suis surprise. Je n'avais pas vu ça comme ça... " Sa cuillère tapota pensivement le bord du plat, le grattouillant sans qu'elle n'y prête la moindre attention, en un geste répétitif. La pénibilité mentale et le fait que les gars restaient en place... " Donc en fait, pouvoir avoir des alarmes de périmètre permettrait de faire plutôt des patrouilles mobiles et de renforcer des points stratégiques. C'est ça ? ... Si c'est un simple problème d'ennui ou de manque de concentration, j'ai des solutions pour ça... Mais je ne suis pas sûre qu'influer sur les émotions de toutes nos forces armées à longueur de temps soit une bonne idée... A voir. " Elle réfléchissait à voix haute. Quelques pensées et possibilités autre s'égrainèrent. Une bouchée. Quelques idées fusèrent. Travailler sur un manomètre, permettant de mesurer l'intensité magique d'une zone et donc les pouvoirs ou effets indésirables qui pourraient s'y produire. Créer une façon de transmettre instantanément des messages à un destinataire. " Après un premier essai, on peut imaginer beaucoup de choses à faire selon ce dont vous avez besoin.
Elle avait enfin reposé sa cuillère, rassasiée, et se renfonça dans son siège bardé de coussins. Le haut dossier était confortable et le vin doux dans le verre qu'elle tenait.
- Et puisque vous n'allez certainement pas me lâcher avec ça, oui j'attends quelque chose. Surtout de la décence en fait. Je veux ne pas avoir à dépenser un sou de ma poche pour les recherches qui seront nécessaires à la mise en place des enchantements. L'aide des Veilleurs et de leurs ressources pour leur mise en place et leur confection. Quand à mon salaire, cela dépendra de l'ouvrage par lequel nous commencerons. On ne paie pas un ouvrier à la journée comme on le paye au mois... et je ne suis pas un ouvrier. " ajouta-t-elle avec un sourire entendu.
Confiance mesurée. Doutes positifs. Et il voulait des noms. Des visages, des noms et des faits passaient derrière les orbes d'encre de la jeune femme.
- Hmmm... " Des personnes capable d'emmener la communauté dans la bonne direction. " Il y a ceux qui pourraient faire bouger la communauté... Et même si je ne sais pas quelle serait la bonne direction, j'ai une bonne idée de ce qui ne l'est pas. ... Et sur les trois personnes qui pourraient bien faire bouger le peuple bien plus efficacement que le Conseil, j'en vois deux qui pourraient avoir une influence positive. Peut-être un... Elle s'accorda encore quelques instants de réflexion avant de se décider. " Arakyel, du Jardin Fantastique, serait une bonne gouverneure en temps de stabilité. Le peuple serait heureux de la suivre et elle le lui rendrait. La Haute-Fanatique Némésis plongera tôt ou tard la cité dans une fracture de croyance qui nous coutera cher. Et puis il y a Auraan. " Un léger sourire flotta sur ses lèvres. " Mais il lui manque encore quelques années. Il faut qu'il trouve ses racines avant de déployer son envergure... Enfin. Et toi ? Qui te semble être capable de nous emmener dans la bonne direction ? Et attention. Pas de langue de bois. "
Elle se resservit en vin et, une fois le sujet clos, revint sur celui qui l'avait amené en premier lieu tout en tricotant de la cuillère. L’approbation en demie-teinte qu'il lui porta la fit sourire plus franchement. Il ne se mouillait pas mais il ne réfutait pas non plus ses observations. " A notre potentiel. " répondit-elle toute de velours.
- C'est une première étape. Je voulais que tu comprennes le genre de solutions que je peux apporter, mais le plus intéressant serait de partir de ce dont tu as besoin. Des problèmes que tu rencontre et des craintes que tu as. La seule certitude avec laquelle je viens c'est qu'il faudra penser à une façon de nous protéger des magies extérieures. Mais cela prendra du temps de penser une solution à cette échelle et tout ce à quoi tu pense comme ajouts ou contrainte définira aussi la solution finale. Donc pourquoi ne pas commencer par quelque chose de plus simple. Quelque chose qui te préoccupe aujourd'hui ?
Et voilà qu'ils repartait du côté du Devoir avec souplesse. Il fallait dire que les sujets qu'ils abordaient intéressaient tous la sorcière. Qu'il soit question de son art ou des élucubrations de Koss, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une discussion aussi stimulante avec quelqu'un. C'était comme... retrouvé les débats théologiques qu'elle entendait sans jamais oser y participer, mais cette fois, elle était dedans. Cette même gymnastique grisante que lorsqu'elle retournait un problème de magie et tenait de trouver le bon angle d'approche, mais avec le côté bien plus agréable et détendu d'une rencontre. Le temps filait sans qu'elle ne s'en rende compte et les réponses du Commandant ne la décevaient pas pour le moment.
- On parlera échange après. Je suis surprise. Je n'avais pas vu ça comme ça... " Sa cuillère tapota pensivement le bord du plat, le grattouillant sans qu'elle n'y prête la moindre attention, en un geste répétitif. La pénibilité mentale et le fait que les gars restaient en place... " Donc en fait, pouvoir avoir des alarmes de périmètre permettrait de faire plutôt des patrouilles mobiles et de renforcer des points stratégiques. C'est ça ? ... Si c'est un simple problème d'ennui ou de manque de concentration, j'ai des solutions pour ça... Mais je ne suis pas sûre qu'influer sur les émotions de toutes nos forces armées à longueur de temps soit une bonne idée... A voir. " Elle réfléchissait à voix haute. Quelques pensées et possibilités autre s'égrainèrent. Une bouchée. Quelques idées fusèrent. Travailler sur un manomètre, permettant de mesurer l'intensité magique d'une zone et donc les pouvoirs ou effets indésirables qui pourraient s'y produire. Créer une façon de transmettre instantanément des messages à un destinataire. " Après un premier essai, on peut imaginer beaucoup de choses à faire selon ce dont vous avez besoin.
Elle avait enfin reposé sa cuillère, rassasiée, et se renfonça dans son siège bardé de coussins. Le haut dossier était confortable et le vin doux dans le verre qu'elle tenait.
- Et puisque vous n'allez certainement pas me lâcher avec ça, oui j'attends quelque chose. Surtout de la décence en fait. Je veux ne pas avoir à dépenser un sou de ma poche pour les recherches qui seront nécessaires à la mise en place des enchantements. L'aide des Veilleurs et de leurs ressources pour leur mise en place et leur confection. Quand à mon salaire, cela dépendra de l'ouvrage par lequel nous commencerons. On ne paie pas un ouvrier à la journée comme on le paye au mois... et je ne suis pas un ouvrier. " ajouta-t-elle avec un sourire entendu.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il connaissait bien évidemment chacun des noms qu'elle avait cité, mais elle avait l'air de mieux les connaître que lui. Arakyel, il l'avait rencontré une ou deux fois, avait participé a une de ses soirées, sans rester bien longtemps. Il n'avait pas d'avis sur elle. Il ne la prenait pas véritablement au sérieux. Pas dans le sens qu'il aurait fallu en tout cas. Il voyait globalement dans quelle direction elle allait, il en avait vu beaucoup des comme elle. Le danger, c’était qu'il y avait si peu de monde, qu'il suffisait qu'elle en touche une seule petite partie pour devenir un problème. Elle était depuis longtemps annoté dans sa tête.
La religion était un autre problème dont il ne voulait pas s'approcher. Lui en avait toujours été loin. Dieu n'aidait personne, il regardait de loin comme une vague promesse. C’était une perte de temps, a ses yeux. Ce n’était pas lui qui pourrait aider ses veilleurs. En revanche, une folle pouvait assombrir le cœur des hommes les plus malheureux. Et c’était l'inverse d'Arakyel. Tant qu'ils n’étaient que trois cent a peine, il n'avait pas de crainte. Mais a mille ? A dix mille ? La religion était comme une boule de neige, les cœurs se parlaient entre eux.
- Auraan...hum...
C’était de lui qu'il avait le plus de doutes. Et pour le coup, il était sur de mieux le connaître qu'elle. Si on parlait purement en potentiel alors probablement que oui. Mais il avait vu un peu plus loin que ce qu'Auraan avait voulu montrer. C’était un homme brisé. Il avait une chance de se remettre, mais avant de penser a plus large, il aurait besoin, avant tout, de se retrouver lui même. Il était perdu.
- Merci d'avoir partager ces noms. Je te soupçonne d’être du genre a maquiller la vérité au milieu de leurres, mais étrangement, je veux bien te croire pour ces trois la. Et tu semble avoir une facilité a les donner, alors tu dois vraiment avoir confiance en leurs potentiels. J'aurais bien plus de mal a pouvoir effectuer le même exercice.
Il ferma un instant les yeux, l'air de réfléchir. Quelqu'un capable de les mener ? Est ce qu'il avait vraiment envie ? Mais il avait parlé d'une inspiration, pas d'un vrai guide. Il haussa les épaules, et désigna la femme en face de lui.
- Toi, par exemple, je pense que tu en serais assez capable.
Il commença a racler son bol.
- Je connais Auraan, et je pensais le connaître encore plus avant qu'il vienne me parler, il y a quelques soirs. Et après cet échange avec lui, j’etais vraiment étonné de la manière dont il m'a parlé de toi, mais maintenant je comprend. Je ne connais pas tes qualités, ni tes défauts. Tes forces, tes faiblesses, et pourtant, en seulement quelques échanges, j'arrive a voir un certain ensemble.
Il sourit, sans en rajouter d'avantage. Peut etre qu'elle le questionnerait, maintenant ou après, mais il ne savait meme pas si il avait envie d'en dire beaucoup plus. Il avait établi plus de contours et de songes, durant cette soirée, que depuis longtemps. Il aimait bien échanger, mais parfois, il valait mieux rester muet. Elle parti ensuite sur ce qu'il avait dit. Les choses a améliorer. Évoquant des gardes mobiles. Et de la magie. Il secoua la main et lacha sur un ton plus ferme qu'il ne l'aurait vraiment voulu, peut etre un peu sec.
- Pas de magie sur les hommes. Jamais.
Il la fixa d'un œil curieux, se demandant si pour elle, cette idée était normale ou non. La magie agissait comme une drogue, brouillait les sens. Quand c’était sur soi même, c’était différent. Mais sur autrui, ça ne pouvait pas être autre chose que quelque chose de parfaitement temporaire. Au dela, l'indépendance de l'esprit était rendue nulle. Ses veilleurs ne seraient plus jamais vraiment autonomes.
- En vérité, le summum serait un système de protection totalement autonome. Des surveillances diminués. Les hommes pourraient passer d'avantage de temps a la perfection et l'apprentissage de ce qu'il est nécessaire de connaître pour protéger au maximum un groupe de personnes. Un peu comme l'armée moderne des pays les plus développés de l'ancien monde. Plus on monde en qualité, plus le temps d'action diminue pour privilégier l'entrainement. Le nombre permet de faire ça. Par un roulement plus large. Mais ici c'est impossible, il faudrait donc d'autres méthodes, ou continuer d'user l'esprit et le corps des veilleurs. Le jour ou un vrai danger arrivera, il ne sera pas facile d’être au maximum de nos compétences, tant l’inactivité est une habitude. Nous sommes bons dans le mouvement, pas le calme. C'est le propre de l'homme.
Il repoussa son bol et sourit.
- Quand a ce que vous voulez, je ne peux rien dire en terme de salaire, car je ne sais pas si vous pensez que nous sommes payés cher, et si c'est le cas vous faites erreurs. Pour le coup du développement de tes...nos projets, si ils se mettent en place, bien évidemment que ce sera nous qui auront la charge de le financer. C'est notre devoir. A vrai dire, si le système est efficace, nous devrions tous participer a sa conception.
Il croisa les bras et recula sa chaise, souriant plus grand :
- Tiens, faisons une pause, parlons d'un autre sujet, quelque chose qui te passe par la tete.
Aussi étonnant que cela pouvait etre, ca semblait encore etre une sorte de...lubie ? Ou bien un test.
La religion était un autre problème dont il ne voulait pas s'approcher. Lui en avait toujours été loin. Dieu n'aidait personne, il regardait de loin comme une vague promesse. C’était une perte de temps, a ses yeux. Ce n’était pas lui qui pourrait aider ses veilleurs. En revanche, une folle pouvait assombrir le cœur des hommes les plus malheureux. Et c’était l'inverse d'Arakyel. Tant qu'ils n’étaient que trois cent a peine, il n'avait pas de crainte. Mais a mille ? A dix mille ? La religion était comme une boule de neige, les cœurs se parlaient entre eux.
- Auraan...hum...
C’était de lui qu'il avait le plus de doutes. Et pour le coup, il était sur de mieux le connaître qu'elle. Si on parlait purement en potentiel alors probablement que oui. Mais il avait vu un peu plus loin que ce qu'Auraan avait voulu montrer. C’était un homme brisé. Il avait une chance de se remettre, mais avant de penser a plus large, il aurait besoin, avant tout, de se retrouver lui même. Il était perdu.
- Merci d'avoir partager ces noms. Je te soupçonne d’être du genre a maquiller la vérité au milieu de leurres, mais étrangement, je veux bien te croire pour ces trois la. Et tu semble avoir une facilité a les donner, alors tu dois vraiment avoir confiance en leurs potentiels. J'aurais bien plus de mal a pouvoir effectuer le même exercice.
Il ferma un instant les yeux, l'air de réfléchir. Quelqu'un capable de les mener ? Est ce qu'il avait vraiment envie ? Mais il avait parlé d'une inspiration, pas d'un vrai guide. Il haussa les épaules, et désigna la femme en face de lui.
- Toi, par exemple, je pense que tu en serais assez capable.
Il commença a racler son bol.
- Je connais Auraan, et je pensais le connaître encore plus avant qu'il vienne me parler, il y a quelques soirs. Et après cet échange avec lui, j’etais vraiment étonné de la manière dont il m'a parlé de toi, mais maintenant je comprend. Je ne connais pas tes qualités, ni tes défauts. Tes forces, tes faiblesses, et pourtant, en seulement quelques échanges, j'arrive a voir un certain ensemble.
Il sourit, sans en rajouter d'avantage. Peut etre qu'elle le questionnerait, maintenant ou après, mais il ne savait meme pas si il avait envie d'en dire beaucoup plus. Il avait établi plus de contours et de songes, durant cette soirée, que depuis longtemps. Il aimait bien échanger, mais parfois, il valait mieux rester muet. Elle parti ensuite sur ce qu'il avait dit. Les choses a améliorer. Évoquant des gardes mobiles. Et de la magie. Il secoua la main et lacha sur un ton plus ferme qu'il ne l'aurait vraiment voulu, peut etre un peu sec.
- Pas de magie sur les hommes. Jamais.
Il la fixa d'un œil curieux, se demandant si pour elle, cette idée était normale ou non. La magie agissait comme une drogue, brouillait les sens. Quand c’était sur soi même, c’était différent. Mais sur autrui, ça ne pouvait pas être autre chose que quelque chose de parfaitement temporaire. Au dela, l'indépendance de l'esprit était rendue nulle. Ses veilleurs ne seraient plus jamais vraiment autonomes.
- En vérité, le summum serait un système de protection totalement autonome. Des surveillances diminués. Les hommes pourraient passer d'avantage de temps a la perfection et l'apprentissage de ce qu'il est nécessaire de connaître pour protéger au maximum un groupe de personnes. Un peu comme l'armée moderne des pays les plus développés de l'ancien monde. Plus on monde en qualité, plus le temps d'action diminue pour privilégier l'entrainement. Le nombre permet de faire ça. Par un roulement plus large. Mais ici c'est impossible, il faudrait donc d'autres méthodes, ou continuer d'user l'esprit et le corps des veilleurs. Le jour ou un vrai danger arrivera, il ne sera pas facile d’être au maximum de nos compétences, tant l’inactivité est une habitude. Nous sommes bons dans le mouvement, pas le calme. C'est le propre de l'homme.
Il repoussa son bol et sourit.
- Quand a ce que vous voulez, je ne peux rien dire en terme de salaire, car je ne sais pas si vous pensez que nous sommes payés cher, et si c'est le cas vous faites erreurs. Pour le coup du développement de tes...nos projets, si ils se mettent en place, bien évidemment que ce sera nous qui auront la charge de le financer. C'est notre devoir. A vrai dire, si le système est efficace, nous devrions tous participer a sa conception.
Il croisa les bras et recula sa chaise, souriant plus grand :
- Tiens, faisons une pause, parlons d'un autre sujet, quelque chose qui te passe par la tete.
Aussi étonnant que cela pouvait etre, ca semblait encore etre une sorte de...lubie ? Ou bien un test.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
La sorcière fronça un sourcil amusé en l'entendant la juger ainsi. Elle souffla un éclat de rire par le nez. Personne ne croyait à sa franchise. Encore moins depuis août... Mais elle s'y faisait petit à petit. Il n'y avait pas de retour arrière possible alors autant embrasser les ombres et y danser que de vouloir à tout pris s'en débarrasser. La vérité finirait peut-être par être une délicieuse frivolité pour elle. Ce n'était pas encore le cas cependant.
Mais alors quand il répondit à la question à son tour, elle cligna plusieurs fois des yeux, à ce point éberluée qu'elle ne pensa même pas à rire.
Sérieusement... Quoi ?
Elle ? Faire bouger les gens ? Pitié ! Encore aurait-il fallut qu'elle se lève avant l'heure du déjeuner. Et les masses c'était pas son truc. Un par un les gens étaient intéressant. En groupe, ils devenaient stupides, dangereux et inintéressants pour toute autre chose qu'une force de groupe. Elle ? Sérieusement ? La voix d'un autre homme lui revint, la promesse de ce qui l'attendait si elle empruntait un chemin et s'y perdait en route. La mise en garde d'un esprit à la fois sage et brisé qui avait peut-être vu quelque chose qu'elle ne connaissait pas elle-même et qui lui revenait en pleine gueule aujourd'hui ?
Elle mit quelques instants à réussir à se concentrer à nouveau sur les mots de Koss. Il parlait d'Auraan... De ce qu'il avait pu dire sur elle. Et sur ce que lui-même voyait... Elle soutint son regard, tandis qu'il souriait. Déstabilisée pour la première fois de l'entretient, elle l'observa avec plus d'attention. Ses traits. Les marques sur sa peau. Etait-elle si prévisible ? Elle laissa là le sujet pour le moment. Elle n'avait pas envie de pousser sur ce chemin. Pas encore ?
La véhémence dont il fit preuve pour qu'aucune magie ne soit utilisé sur ses homme ne l'étonna pas vraiment... Comme tous les autres sur ce point. Elle ne lui dirait pas comment elle connaissait le nom d'une part non négligeable de ses hommes. Tout le monde n'était pas aussi ouvert d'esprit que Rhys. Au moins son scepticisme eu le don de la remettre droit dans ses bottes. ça c'était une réaction normale. Elle sourit et inclina la tête avec déférence. Libre à lui, elle n'argumenterait pas.
- Aucune surveillance n'est infaillible. Nous avons déjà trouvé des pierres qui dissipe toute magie et un sorcier doué pourra toujours créé des interférences avec le bon entrainement. Mais soulager tes hommes devrait être possible. Nous devrons parler plus en détails des lieux et des raisons des tours de garde. Il pourrait y avoir plusieurs solutions différentes si ce sont des portes, des bâtiments, des zones ou sur les remparts.
Elle reposa son verre vide. Combien en avait-elle bu ? Autant qu'elle en avait eu envie et c'était le plus important.
- Oh chéri. Ne t'inquiète pas. Ma demande ne trouera pas les portes du conseil. " Sur un sourire plus insolent, elle repoussa son siège pour se relever. Elle fit le tour de la table, passa derrière lui en lui coulant un regard cryptique. " Vous êtes toujours aussi versatile avec vos rendez-vous de travail ? " Elle ressurgit de l'autre côté de son siège pour s'approcher de la cheminée. Elle posa un genou au sol pour tisonner les buche et le faire repartir. " Beaucoup de choses me passent par la tête en permanence, mais si tu veux tout savoir, je me posais deux questions. Qui a eu l'idée débile d'autoriser une grande expédition en pleine saison des pluies alors que l'hiver est presque là ? Et est-ce que le Commandant Koss sait danser ? " Elle se redressa, se frottant les mains pour en ôter la suie. " Les loisirs du bas peuple d'Azamyr sont-ils les mêmes qu'en haut de notre très vaste pyramide ? Visiblement, nous avons au moins le goût du vin en commun. " Ajouta-t-elle en désignant les diverses bouteilles qu'il avait fait monté, curieuse et particulièrement grandiloquente à propos de la différence entre les classes sociales pour l'instant presque inexistantes en ville.
Mais alors quand il répondit à la question à son tour, elle cligna plusieurs fois des yeux, à ce point éberluée qu'elle ne pensa même pas à rire.
Sérieusement... Quoi ?
Elle ? Faire bouger les gens ? Pitié ! Encore aurait-il fallut qu'elle se lève avant l'heure du déjeuner. Et les masses c'était pas son truc. Un par un les gens étaient intéressant. En groupe, ils devenaient stupides, dangereux et inintéressants pour toute autre chose qu'une force de groupe. Elle ? Sérieusement ? La voix d'un autre homme lui revint, la promesse de ce qui l'attendait si elle empruntait un chemin et s'y perdait en route. La mise en garde d'un esprit à la fois sage et brisé qui avait peut-être vu quelque chose qu'elle ne connaissait pas elle-même et qui lui revenait en pleine gueule aujourd'hui ?
Elle mit quelques instants à réussir à se concentrer à nouveau sur les mots de Koss. Il parlait d'Auraan... De ce qu'il avait pu dire sur elle. Et sur ce que lui-même voyait... Elle soutint son regard, tandis qu'il souriait. Déstabilisée pour la première fois de l'entretient, elle l'observa avec plus d'attention. Ses traits. Les marques sur sa peau. Etait-elle si prévisible ? Elle laissa là le sujet pour le moment. Elle n'avait pas envie de pousser sur ce chemin. Pas encore ?
La véhémence dont il fit preuve pour qu'aucune magie ne soit utilisé sur ses homme ne l'étonna pas vraiment... Comme tous les autres sur ce point. Elle ne lui dirait pas comment elle connaissait le nom d'une part non négligeable de ses hommes. Tout le monde n'était pas aussi ouvert d'esprit que Rhys. Au moins son scepticisme eu le don de la remettre droit dans ses bottes. ça c'était une réaction normale. Elle sourit et inclina la tête avec déférence. Libre à lui, elle n'argumenterait pas.
- Aucune surveillance n'est infaillible. Nous avons déjà trouvé des pierres qui dissipe toute magie et un sorcier doué pourra toujours créé des interférences avec le bon entrainement. Mais soulager tes hommes devrait être possible. Nous devrons parler plus en détails des lieux et des raisons des tours de garde. Il pourrait y avoir plusieurs solutions différentes si ce sont des portes, des bâtiments, des zones ou sur les remparts.
Elle reposa son verre vide. Combien en avait-elle bu ? Autant qu'elle en avait eu envie et c'était le plus important.
- Oh chéri. Ne t'inquiète pas. Ma demande ne trouera pas les portes du conseil. " Sur un sourire plus insolent, elle repoussa son siège pour se relever. Elle fit le tour de la table, passa derrière lui en lui coulant un regard cryptique. " Vous êtes toujours aussi versatile avec vos rendez-vous de travail ? " Elle ressurgit de l'autre côté de son siège pour s'approcher de la cheminée. Elle posa un genou au sol pour tisonner les buche et le faire repartir. " Beaucoup de choses me passent par la tête en permanence, mais si tu veux tout savoir, je me posais deux questions. Qui a eu l'idée débile d'autoriser une grande expédition en pleine saison des pluies alors que l'hiver est presque là ? Et est-ce que le Commandant Koss sait danser ? " Elle se redressa, se frottant les mains pour en ôter la suie. " Les loisirs du bas peuple d'Azamyr sont-ils les mêmes qu'en haut de notre très vaste pyramide ? Visiblement, nous avons au moins le goût du vin en commun. " Ajouta-t-elle en désignant les diverses bouteilles qu'il avait fait monté, curieuse et particulièrement grandiloquente à propos de la différence entre les classes sociales pour l'instant presque inexistantes en ville.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il hocha doucement la tête. Il n’était très certainement pas un expert de la magie comme elle, mais il étudiait. Il apprenait. Il s'informait. Le pouvoir c’était la connaissance. Et si il voulait s'améliorer, il était sur et certain qu'elle était la personne la plus a même de le faire. Elle n'avait rien répondu a sa phrase précédente, mais il avait eu le sentiment qu'elle avait été déstabilisé. Elle l'avait regardé avec des yeux ronds, surprise. Et aprés sa phrase suivante, lui, décida d'y revenir un peu, il n'avait pas terminé.
- J'en suis bien conscient, Galatéa. Tu as raison, mais pas que sur la magie. Rien est infaillible. Les hommes, les machines avant. Les meilleurs sécurités ont toujours un point faible. Je suis bien placé pour le savoir.
Ca avait été son travail, après tout. D'imaginer comment passer au delà des sécurités les plus sophistiqué. Il avait volé les plus grandes banques du monde, avait quasiment réussi a s'échapper de la prison la plus sécurisé des Etats-Unis. Ça ne c’était joué a rien. Un véritable prestidigitateur des moyens de défense. Une bonne préparation une étude concentrée, c’était la clé.
- Oh et quand a la magie, je ne suis pas contre l'utliser. Mais je sais ce que donne une source extérieur a l'homme, sur son organisme. Je ne pense pas que cela fasse une vraie plu value sur le long terme. Encore moins pour quelque chose que nous pouvons régler autrement. Si j'ai des veilleurs capables d'utiliser la magie, alors ce sera eux la source et j'autorise cette utilisation. A vrai dire, si tu voulais collaborer plus étroitement avec nous, je ne serais pas contre une instructrice temporaire pour certain de nos collaborateurs qui n'ont naturellement pas le temps de développer leurs talents.
Il n'etait pas sur qu'elle accepte. Etre une sorte d'inventrice, cela n'avait rien a voir avec le fait d’être une professeur. Et il commençait lentement mais sûrement a la cerné. Elle voulait de la stimulation physique et cérébrale. L'ennuie etait l'un de ses pires adversaires. Donner des cours ne serait peut être pas a son goût, mais il aurait eu tord de ne pas proposer.
Il la regarda poser un énième verre. Lui n'avait pas bu tant que ça, et pourtant la bouteille avait vite descendu. Elle avait une sacrée descente. Elle se leva, le contourna, de façon un peu trop proche pour être honnête, et il ne bougea pas, l'air indifférent a une certaine provocation qu'elle mettait clairement en place. Elle alla s'occuper de la cheminée, qui n'avait pas tant besoin d'etre activée que ça. Elle cherchait comme a se donner une contenance nécessaire a son mouvement, pour le justifier ?
- Je n'avais pas dis, je crois, que c’était un rendez-vous de travail...
Il lui retourna son sourire, en poussant légèrement sur ses jambes pour faire reculer son siége et continua de la regarder sans honte. Pas sans indifférence, mais pas non plus de façon trop insistante pour être gênant. Il savait doser, le propre d'un homme sans doute mur, malgré un corps qu'il etait difficile de notifier en terme d'age. Après tout, on ne retournait pas toujours dans une enveloppe proportionnelle a son age sur terre. Il avait l'air d’Être dans une trentaine bien solidifié. La fleur de l'age.
- L'idée n'est pas si idiote tu sais ? Je suis ici depuis un bon nombre d'années. Et il n'y avait pas eu, dans ma mémoire en tout cas, un projet plus important que celui ci, en terme d'exploration. Leurs membres s’ennuie, je pense. Le projet est solide, l'attente pesante. Ils se sont décidés maintenant. Ils ne partiront pas six mois, je suppose que ce sera l'affaire de quelques semaines tout au plus. En vérité, vu le nombre qu'ils sont, ca ne change pas énormément de chose pour la communauté, et c'est la seule chose qui m'importe a l'heure actuelle.
Quand a la seconde, il feinta un air outré, comme si la question était une honte a son honneur. Si il savait danser ? Lui ? Le jeune Noah savait danser, bien sur. La d’où il venait, les soirées n'offraient pas grand chose d'autre pour aller draguer l'annexe féminine. Le plus âgé Koss, en revanche, n'avait pas goutter au mouvement de la musique depuis un long moment. Avant la prison, sans aucun doute.
- J'ai eu dans mes jeunes années l'occasion de goûter a la fievre de la piste de danse si tu veux tout savoir.
Il avait fait volontaire une tournure de phrase un peu vieillot comme pour marquer l'age en question, d'un air vraiment amusé. Il se leva et plissa tranquillement le tissu de sa tenue, comme s'attendant a ce qu'elle le gene.
- Sachez, mademoiselle Galatéa, que bien avant d'etre Koss, j'etais jeune aussi. De la « street » comme disait pas mal de mes connaissances.
Il ricana.
- N'attendez pas a ce que je vous propose une ferveur incroyable, mais je me débrouille.
- J'en suis bien conscient, Galatéa. Tu as raison, mais pas que sur la magie. Rien est infaillible. Les hommes, les machines avant. Les meilleurs sécurités ont toujours un point faible. Je suis bien placé pour le savoir.
Ca avait été son travail, après tout. D'imaginer comment passer au delà des sécurités les plus sophistiqué. Il avait volé les plus grandes banques du monde, avait quasiment réussi a s'échapper de la prison la plus sécurisé des Etats-Unis. Ça ne c’était joué a rien. Un véritable prestidigitateur des moyens de défense. Une bonne préparation une étude concentrée, c’était la clé.
- Oh et quand a la magie, je ne suis pas contre l'utliser. Mais je sais ce que donne une source extérieur a l'homme, sur son organisme. Je ne pense pas que cela fasse une vraie plu value sur le long terme. Encore moins pour quelque chose que nous pouvons régler autrement. Si j'ai des veilleurs capables d'utiliser la magie, alors ce sera eux la source et j'autorise cette utilisation. A vrai dire, si tu voulais collaborer plus étroitement avec nous, je ne serais pas contre une instructrice temporaire pour certain de nos collaborateurs qui n'ont naturellement pas le temps de développer leurs talents.
Il n'etait pas sur qu'elle accepte. Etre une sorte d'inventrice, cela n'avait rien a voir avec le fait d’être une professeur. Et il commençait lentement mais sûrement a la cerné. Elle voulait de la stimulation physique et cérébrale. L'ennuie etait l'un de ses pires adversaires. Donner des cours ne serait peut être pas a son goût, mais il aurait eu tord de ne pas proposer.
Il la regarda poser un énième verre. Lui n'avait pas bu tant que ça, et pourtant la bouteille avait vite descendu. Elle avait une sacrée descente. Elle se leva, le contourna, de façon un peu trop proche pour être honnête, et il ne bougea pas, l'air indifférent a une certaine provocation qu'elle mettait clairement en place. Elle alla s'occuper de la cheminée, qui n'avait pas tant besoin d'etre activée que ça. Elle cherchait comme a se donner une contenance nécessaire a son mouvement, pour le justifier ?
- Je n'avais pas dis, je crois, que c’était un rendez-vous de travail...
Il lui retourna son sourire, en poussant légèrement sur ses jambes pour faire reculer son siége et continua de la regarder sans honte. Pas sans indifférence, mais pas non plus de façon trop insistante pour être gênant. Il savait doser, le propre d'un homme sans doute mur, malgré un corps qu'il etait difficile de notifier en terme d'age. Après tout, on ne retournait pas toujours dans une enveloppe proportionnelle a son age sur terre. Il avait l'air d’Être dans une trentaine bien solidifié. La fleur de l'age.
- L'idée n'est pas si idiote tu sais ? Je suis ici depuis un bon nombre d'années. Et il n'y avait pas eu, dans ma mémoire en tout cas, un projet plus important que celui ci, en terme d'exploration. Leurs membres s’ennuie, je pense. Le projet est solide, l'attente pesante. Ils se sont décidés maintenant. Ils ne partiront pas six mois, je suppose que ce sera l'affaire de quelques semaines tout au plus. En vérité, vu le nombre qu'ils sont, ca ne change pas énormément de chose pour la communauté, et c'est la seule chose qui m'importe a l'heure actuelle.
Quand a la seconde, il feinta un air outré, comme si la question était une honte a son honneur. Si il savait danser ? Lui ? Le jeune Noah savait danser, bien sur. La d’où il venait, les soirées n'offraient pas grand chose d'autre pour aller draguer l'annexe féminine. Le plus âgé Koss, en revanche, n'avait pas goutter au mouvement de la musique depuis un long moment. Avant la prison, sans aucun doute.
- J'ai eu dans mes jeunes années l'occasion de goûter a la fievre de la piste de danse si tu veux tout savoir.
Il avait fait volontaire une tournure de phrase un peu vieillot comme pour marquer l'age en question, d'un air vraiment amusé. Il se leva et plissa tranquillement le tissu de sa tenue, comme s'attendant a ce qu'elle le gene.
- Sachez, mademoiselle Galatéa, que bien avant d'etre Koss, j'etais jeune aussi. De la « street » comme disait pas mal de mes connaissances.
Il ricana.
- N'attendez pas a ce que je vous propose une ferveur incroyable, mais je me débrouille.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Il lui fallait quelques instants pour absorber l'énormité que le commandant lui avait lancer à la figure et la façon dont il changeait sans cesse de sujet - potentiellement pour la déstabiliser - lui permit de ne pas y passer le nouvel an. Quand il lui demanda de devenir instructrice, cela la surpris également, mais cette fois, elle parvint à ne rien laisser paraitre et un amusement sournois succéda tout de suite à son premier mouvement.
- Deux piliers de notre belle communauté me demande de devenir professeur en moins d'un mois... Je dois avoir peur pour Azamyr ou me remettre grandement en question ? " Ce n'était ni un oui, ni un non. Elle ne comptait pas s'engager dans un échane de service avant même de voir où aboutissait son projet... Et encore plus avant de savoir si elle avait envie de tenter le coup ou non. Elle savait être capable d'aider des néophites à progresser dans le contrôle et la compréhension de leur pouvoir, elle avait déjà du le faire un certain nombre de fois pour utiliser les capacités d'autres personnes dans ses propres enchantements. Mais ça lui avait toujours rapporter à elle. Faire ça pour rien - ou pour un peu d'argent ce qui lui faisait à peu près le même effet - était bien moins tentant d'un coup.
En deux phrases, ils avaient changé les règles de la soirée. Alors comme ça il ne considérait pas cette entrevue comme une visite de travail ? De dos, le regard sur les flammes, elle avait désagréablement froncé les sourcils. Sérieusement, Auraan lui avait-il raconté en détail leur entretien d'une façon peu flateuse pour elle ? La prenait-il pour une roulure qui finirait dans ses draps quoi qu'il se passe ce soir ? Elle en aurait été plus déçue qu'étonnée. Elle aimait bien leurs échanges de coups pour l'instant. Une moue lui vint lorsqu'il la contredit au sujet de l'absurdité d'explorer alors que la saison des pluie commençaient et que l'eau comme la température allait brutalement chutée. " Oui. Comme ça nous n'auront absolument aucune chance d'organiser une mission de secour s'ils ne reviennent pas. On s'en fiche. " Elle haussa les épaules avec l'habitude d'avoir le dernier mot, même si elle dérogeait à ses propres convictions pour ça.
Les doigts de sa main gauche, discrètement noircis par la cheminé, se tenaient à une fine distance de sa robe pour ne pas la tâcher. Il avait mordu à la première provocation s'amuser à ses dépend était moins drôle que prévu, ne put-elle que constater lorsque le Commandant se leva avec élégance. Elle le guetta, ne faisant qu'un pas vers lui, menton levé et sourire chafouin. Le contrôle simple du guerrier lui donnait envie de sortir une griffe juste pour le voir réagir. Ce n'était pas sa faute, il la provoquait indirectement.
- Vous parlez en vieil homme, Commandant. Les échecs ou le go seraient peut-être plus indiqués ? " Il s'approcha sans qu'elle ne recule, ajustant sa tenue pour la rendre plus souple.
- Sachez, mademoiselle Galatéa, que bien avant d'etre Koss, j'etais jeune aussi. De la « street » comme disait pas mal de mes connaissances.
Elle siffla un éclat de rire en même temps qu'il rit de ses propres manières désuettes.
- Je vois. Donc ça vous vient de votre époque mauvais garçon, quand vous apparteniez à la plèbe. En reste-t-il quelque chose dans ces vieux os ?
- N'attendez pas a ce que je vous propose une ferveur incroyable, mais je me débrouille.
Elle scruta son visage, arrivé à une distance raisonnable. Ses mains se frottèrent encore l'une contre l'autre. Elle ne faisait pas mine de vouloir combler l'espace entre eux d'une quelconque manière.
- Je n'attends rien du tout étant donné que cet entretient devait être consacré au travail. " souffla-t-elle, la mine toujours féline, les yeux étrécis. " Et peut-être que je ne suis pas aussi expérimenté que toi, mais il me semble qu'il manque un peu de musique pour ce genre d'activité.
- Deux piliers de notre belle communauté me demande de devenir professeur en moins d'un mois... Je dois avoir peur pour Azamyr ou me remettre grandement en question ? " Ce n'était ni un oui, ni un non. Elle ne comptait pas s'engager dans un échane de service avant même de voir où aboutissait son projet... Et encore plus avant de savoir si elle avait envie de tenter le coup ou non. Elle savait être capable d'aider des néophites à progresser dans le contrôle et la compréhension de leur pouvoir, elle avait déjà du le faire un certain nombre de fois pour utiliser les capacités d'autres personnes dans ses propres enchantements. Mais ça lui avait toujours rapporter à elle. Faire ça pour rien - ou pour un peu d'argent ce qui lui faisait à peu près le même effet - était bien moins tentant d'un coup.
En deux phrases, ils avaient changé les règles de la soirée. Alors comme ça il ne considérait pas cette entrevue comme une visite de travail ? De dos, le regard sur les flammes, elle avait désagréablement froncé les sourcils. Sérieusement, Auraan lui avait-il raconté en détail leur entretien d'une façon peu flateuse pour elle ? La prenait-il pour une roulure qui finirait dans ses draps quoi qu'il se passe ce soir ? Elle en aurait été plus déçue qu'étonnée. Elle aimait bien leurs échanges de coups pour l'instant. Une moue lui vint lorsqu'il la contredit au sujet de l'absurdité d'explorer alors que la saison des pluie commençaient et que l'eau comme la température allait brutalement chutée. " Oui. Comme ça nous n'auront absolument aucune chance d'organiser une mission de secour s'ils ne reviennent pas. On s'en fiche. " Elle haussa les épaules avec l'habitude d'avoir le dernier mot, même si elle dérogeait à ses propres convictions pour ça.
Les doigts de sa main gauche, discrètement noircis par la cheminé, se tenaient à une fine distance de sa robe pour ne pas la tâcher. Il avait mordu à la première provocation s'amuser à ses dépend était moins drôle que prévu, ne put-elle que constater lorsque le Commandant se leva avec élégance. Elle le guetta, ne faisant qu'un pas vers lui, menton levé et sourire chafouin. Le contrôle simple du guerrier lui donnait envie de sortir une griffe juste pour le voir réagir. Ce n'était pas sa faute, il la provoquait indirectement.
- Vous parlez en vieil homme, Commandant. Les échecs ou le go seraient peut-être plus indiqués ? " Il s'approcha sans qu'elle ne recule, ajustant sa tenue pour la rendre plus souple.
- Sachez, mademoiselle Galatéa, que bien avant d'etre Koss, j'etais jeune aussi. De la « street » comme disait pas mal de mes connaissances.
Elle siffla un éclat de rire en même temps qu'il rit de ses propres manières désuettes.
- Je vois. Donc ça vous vient de votre époque mauvais garçon, quand vous apparteniez à la plèbe. En reste-t-il quelque chose dans ces vieux os ?
- N'attendez pas a ce que je vous propose une ferveur incroyable, mais je me débrouille.
Elle scruta son visage, arrivé à une distance raisonnable. Ses mains se frottèrent encore l'une contre l'autre. Elle ne faisait pas mine de vouloir combler l'espace entre eux d'une quelconque manière.
- Je n'attends rien du tout étant donné que cet entretient devait être consacré au travail. " souffla-t-elle, la mine toujours féline, les yeux étrécis. " Et peut-être que je ne suis pas aussi expérimenté que toi, mais il me semble qu'il manque un peu de musique pour ce genre d'activité.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Visiblement elle avait une vraie mauvaise opinion de l'exploration. Ça le fit sourire, même si il ne lâcha pas de commentaire supplémentaire sur le fait d'explorer. Mais il ne pu s’empêcher de vouloir renchérir sur le contour. Elle n'avait pas spécialement l'air concerné par le fond, plutôt par la forme. Elle avait l'air de vraiment tenir a cette communauté. De façon égoïste ou non. Il se fichait de la motivation, l'importance c’était de voir a quel point elle voulait aider, la raison n’était pas le sujet.
- Tu as l'air inquiète, tu as des gens qui te sont chers dans cette expédition ?
Il n'y aurait pas de sauvetage. Si personne ne revenait, alors ils n'auraient d'autres choix que de renforcer la zone qu'ils avaient déjà pu sécuriser. Pas le choix, ils auraient perdu une dizaine de valeureux explorateurs, et le moral serait en berne. Les espoirs seraient ternis. Mais a part peut être une partie des habitants, ceux qui savaient n'avait aucun doute sur le sujet. Il se leva en faisant bouger légèrement ses épaules, sans rien préciser. Elle le savait aussi, sa phrase le sous entendait.
- Ahah, figure toi que j'ai toujours été bon aux échecs. Quand a mon age, je suis peut être bien plus vieux que tu ne le crois ? De ce que nous savons, un homme de quatre vingts ans peut se réincarné dans un corps de trente, et inversement.
Mauvais garçon, oui il l'avait été. Mais pas assez pour venir presser un contact physique comme l'aurait fait la grande majorité des hommes sous ses ordres quand il etait sur terre. Lui n'avait pas connu énormément de femme. Uniquement celles qui avaient marqués son cœur. Par la forme ou par les actes. Les actes, pour lui, c’était la quintessence d'une relation. Avec Galatéa, ils en étaient loin.
- La plèbe, je n'irais pas jusque la. Maintenant c'est toi qui va me vexer. Je dirais plutot...hum...le mauvais coté de la pièce ?
Il éclata cette fois réellement de rire, sans retenue, d'une voix grave mais restant douce a l'oreille. Pas quelque chose qui faisait mal a l'oreille. Plutôt quelque chose qui donnait confiance. Il tourna les yeux vers les siens, un bref instant, avant de se détourner totalement de la ou elle était, et d'aller vers la fenêtre. Dehors, le temps ne s'arrangeait pas. Il ne pleuvait pas tant que ça en octobre, mais visiblement, ce soir la, c’était bien décidé de rehausser les nappes phréatiques.
- La musique, ce n'est pas forcément qu'autour de soi, ca peut etre a l'intérieur, tu ne crois pas ? Je peux m'occuper de le faire juste comme ça.
Il leva un doigt et l'agita dans l'air.
- Dam, dam dam dam, dam, dam dam dam.
Une mélodie de valse visiblement, une danse qu'il venait pourtant de déterminer comme étant bien loin de ce qu'il connaissait. Il continua un petit moment, puis sourit en ouvrant de nouveau les yeux, se tournant dos a la fenêtre.
- Par chez moi, le soir, on écoutait du vieux Jazz, comme a l'ancienne. L'humanité est bien étrange. L'évolution et la mode est une boucle. J'en ai fais les frais, figure toi que j'ai même appris a jouer de la trompette, j’étais dans un petit groupe quand j’étais adolescent. Ça remonte.
Et il n'avait pas fait beaucoup de représentation, ayant pour la plupart de cette période de sa vie perdu du temps en maison d’arrêt pour jeune. Mais même la bas, il avait continuer d'apprendre. Avec pour la plupart du temps les mêmes personnes, a l'intérieur ou a l'extérieur.
- Désolé, c'est quand même moins amusant. J'ai bien compris que tu tais vexée. Pour la soirée travail, je veux dire. Je ne dis pas ça parce que tu es une femme ou parce que je considère que tu n’étais pas assez importante pour que je me concentre sincèrement.
Il passa les mains dans son dos et s'appuya contre la vitre, l'air prêt a basculer dans le vide.
- Disons juste que pour moi, ce n'est pas un travail. C'est juste...ma vie.
Il haussa légèrement les épaules, l'air d’être particulièrement sincère. Il ne différenciait pas les « loisirs » du travail. Tout était a part entière dans son quotidien et ce qu'il aimait faire. Et si il avait trouvé que c’était un fardeau, il n'aurait pas accepté. C’était un plaisir.
- On pourra toujours danser une autre fois...a moins que je fasse venir plusieurs veilleurs de leurs postes avec des instruments exprés pour nous... ?
Il lui fit un sourire plus malin, sans bouger du fond de la piece.
- Tu as l'air inquiète, tu as des gens qui te sont chers dans cette expédition ?
Il n'y aurait pas de sauvetage. Si personne ne revenait, alors ils n'auraient d'autres choix que de renforcer la zone qu'ils avaient déjà pu sécuriser. Pas le choix, ils auraient perdu une dizaine de valeureux explorateurs, et le moral serait en berne. Les espoirs seraient ternis. Mais a part peut être une partie des habitants, ceux qui savaient n'avait aucun doute sur le sujet. Il se leva en faisant bouger légèrement ses épaules, sans rien préciser. Elle le savait aussi, sa phrase le sous entendait.
- Ahah, figure toi que j'ai toujours été bon aux échecs. Quand a mon age, je suis peut être bien plus vieux que tu ne le crois ? De ce que nous savons, un homme de quatre vingts ans peut se réincarné dans un corps de trente, et inversement.
Mauvais garçon, oui il l'avait été. Mais pas assez pour venir presser un contact physique comme l'aurait fait la grande majorité des hommes sous ses ordres quand il etait sur terre. Lui n'avait pas connu énormément de femme. Uniquement celles qui avaient marqués son cœur. Par la forme ou par les actes. Les actes, pour lui, c’était la quintessence d'une relation. Avec Galatéa, ils en étaient loin.
- La plèbe, je n'irais pas jusque la. Maintenant c'est toi qui va me vexer. Je dirais plutot...hum...le mauvais coté de la pièce ?
Il éclata cette fois réellement de rire, sans retenue, d'une voix grave mais restant douce a l'oreille. Pas quelque chose qui faisait mal a l'oreille. Plutôt quelque chose qui donnait confiance. Il tourna les yeux vers les siens, un bref instant, avant de se détourner totalement de la ou elle était, et d'aller vers la fenêtre. Dehors, le temps ne s'arrangeait pas. Il ne pleuvait pas tant que ça en octobre, mais visiblement, ce soir la, c’était bien décidé de rehausser les nappes phréatiques.
- La musique, ce n'est pas forcément qu'autour de soi, ca peut etre a l'intérieur, tu ne crois pas ? Je peux m'occuper de le faire juste comme ça.
Il leva un doigt et l'agita dans l'air.
- Dam, dam dam dam, dam, dam dam dam.
Une mélodie de valse visiblement, une danse qu'il venait pourtant de déterminer comme étant bien loin de ce qu'il connaissait. Il continua un petit moment, puis sourit en ouvrant de nouveau les yeux, se tournant dos a la fenêtre.
- Par chez moi, le soir, on écoutait du vieux Jazz, comme a l'ancienne. L'humanité est bien étrange. L'évolution et la mode est une boucle. J'en ai fais les frais, figure toi que j'ai même appris a jouer de la trompette, j’étais dans un petit groupe quand j’étais adolescent. Ça remonte.
Et il n'avait pas fait beaucoup de représentation, ayant pour la plupart de cette période de sa vie perdu du temps en maison d’arrêt pour jeune. Mais même la bas, il avait continuer d'apprendre. Avec pour la plupart du temps les mêmes personnes, a l'intérieur ou a l'extérieur.
- Désolé, c'est quand même moins amusant. J'ai bien compris que tu tais vexée. Pour la soirée travail, je veux dire. Je ne dis pas ça parce que tu es une femme ou parce que je considère que tu n’étais pas assez importante pour que je me concentre sincèrement.
Il passa les mains dans son dos et s'appuya contre la vitre, l'air prêt a basculer dans le vide.
- Disons juste que pour moi, ce n'est pas un travail. C'est juste...ma vie.
Il haussa légèrement les épaules, l'air d’être particulièrement sincère. Il ne différenciait pas les « loisirs » du travail. Tout était a part entière dans son quotidien et ce qu'il aimait faire. Et si il avait trouvé que c’était un fardeau, il n'aurait pas accepté. C’était un plaisir.
- On pourra toujours danser une autre fois...a moins que je fasse venir plusieurs veilleurs de leurs postes avec des instruments exprés pour nous... ?
Il lui fit un sourire plus malin, sans bouger du fond de la piece.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
- Oui. Et de bons clients. " Elle haussa les épaules. Partir était le choix de chacun. Elle ne leur demanderait pas de rester. Elle ne leur demanderait pas non plus de faire attention à eux. Soit ils savaient soit ils ne méritaient pas son attention. Et s'il ne revenait pas... Peut-être qu'elle irait les chercher par la peau du cul à l'extérieur des murs. Peut-être qu'elle oublierait. Dans un cas comme dans l'autre, l'avis des autres lui importerait peu, mais elle préfèrerait ne pas avoir à marcher sous la neige. Déjà marcher en pleine nature avait l'air d'être une plaie par temps doux.
Se jauger. Se juger. Se provoquer. Se répondre. Il voulait savoir ce à quoi elle pensait. Elle voulait savoir à quoi il jouait. La danse était déjà bien entamée, à leur corps défendant. Une danse d'égo et d'esprit. De contact et d'approche. Il était à un pas. Elle l'observait... Le mauvais côté de la pièce. " Tsss ! " rit-elle en un sifflement court. Une dérision qui flotta encore un moment sur ses traits, révélant ses dents blanches. Un regard d'une étrange connivence. Avait-ils été du même côté de cette fameuse pièce ? " Il fallait en posséder au moins une pour faire ce genre de comparaison. " Il n'y avait aucun misérabilisme dans ses mots, le mordant de son ton amenant bien plus une nouvelle forme de provocation.
Et soudain, il se détourna pour aller s'appuyer à la fenêtre sous le regard de la jeune femme qui ne l'avait suivit que de la tête. Les carreaux épais dégoulinaient de pluie. Les bougies et le feu accrochaient les gouttes et leurs tracés changeants. L'eau tombait si drue sur la fenêtre exposée au vent que par moment on avait l'impression d'un flot continue. Un bruit blanc irrégulier, bien plus piquant que le ressac de l'océan sur le sable, criblait le cristal rocheux servant de verre.
- Tu es mélomane. C'est une jolie mélodie. " constata-t-elle, ne reconnaissant visiblement pas la mélodie archétypale qu'il venait de poser.
Elle retourna du côté de l'âtre. Sa robe blanche laissait tout un ballet de rouges, d'or et de sang danser au gré des ombres de son drapé. Après avoir jeté un regard aux flammes sans que le moindre reflet ne soit visible sur ses yeux vides, elle s'appuya de l'épaule contre la cheminée, tournée du côté du Commandant. Le dos et le côté dorés par la chaleur du feu plutôt que de se mettre au plus près de l'humidité extérieure qui d'ici peu ne les laisserait plus en paix pour de longs mois, elle écoutait son hôte. " Du Jazz. " nota-t-elle avec un hochement de tête pour en savourer l'accent.
- Et bien ça nous fait au moins un point commun. " Elle se redressa à la mention du travail, s'approchant de lui en quelques pas lents. " Mais je ne suis pas vexée. Je me demandais surtout ce qu'Auraan t'avait dit à mon sujet. Je te trouve parfaitement concentré. " En tout cas à son avis à elle. Le crochet discret d'un sourire remonta une seconde le coin de sa bouche. " Je t'ai dit que je venait aussi pour apprendre à te connaitre, non ? Savoir de quoi tu as besoin et définir un premier défi pour mettre mon avis à l'épreuve des actes n'est qu'une des deux faces de te fameuse pièce.
Elle leva les yeux, un moue passant sur ses traits. " Je croyais que tu avais la musique à l'intérieur de toi. Ou tu ne faisait que te venter ? " Il ne parlait de veilleurs que pour la chahuté, c'est ce qu'elle décida de croire. De toute façon, elle ne réclamerait pas cet honneur qui n'en était pas un. Il ne manquerait plus qu'il s'amuse à faire venir Auraan, Vino ou même Milo. Elle tendit plutôt une main, paume vers le haut, lui servant de nouveau un sourire pointu. " Parler n'exclus pas de bouger si te débrouiller te suffit ce soir. " Sa robe de laine était suffisamment épaisse pour l'avoir protéger de la chaleur du feu, mais elle avait aussi emmagasiner la température en surface, le tissus particulièrement chaud. " Je me demandais. Tu as des noms en tête quand tu parlais d'aider les Veilleurs à parfaire leur maîtrise de leurs pouvoirs ? "
Se jauger. Se juger. Se provoquer. Se répondre. Il voulait savoir ce à quoi elle pensait. Elle voulait savoir à quoi il jouait. La danse était déjà bien entamée, à leur corps défendant. Une danse d'égo et d'esprit. De contact et d'approche. Il était à un pas. Elle l'observait... Le mauvais côté de la pièce. " Tsss ! " rit-elle en un sifflement court. Une dérision qui flotta encore un moment sur ses traits, révélant ses dents blanches. Un regard d'une étrange connivence. Avait-ils été du même côté de cette fameuse pièce ? " Il fallait en posséder au moins une pour faire ce genre de comparaison. " Il n'y avait aucun misérabilisme dans ses mots, le mordant de son ton amenant bien plus une nouvelle forme de provocation.
Et soudain, il se détourna pour aller s'appuyer à la fenêtre sous le regard de la jeune femme qui ne l'avait suivit que de la tête. Les carreaux épais dégoulinaient de pluie. Les bougies et le feu accrochaient les gouttes et leurs tracés changeants. L'eau tombait si drue sur la fenêtre exposée au vent que par moment on avait l'impression d'un flot continue. Un bruit blanc irrégulier, bien plus piquant que le ressac de l'océan sur le sable, criblait le cristal rocheux servant de verre.
- Tu es mélomane. C'est une jolie mélodie. " constata-t-elle, ne reconnaissant visiblement pas la mélodie archétypale qu'il venait de poser.
Elle retourna du côté de l'âtre. Sa robe blanche laissait tout un ballet de rouges, d'or et de sang danser au gré des ombres de son drapé. Après avoir jeté un regard aux flammes sans que le moindre reflet ne soit visible sur ses yeux vides, elle s'appuya de l'épaule contre la cheminée, tournée du côté du Commandant. Le dos et le côté dorés par la chaleur du feu plutôt que de se mettre au plus près de l'humidité extérieure qui d'ici peu ne les laisserait plus en paix pour de longs mois, elle écoutait son hôte. " Du Jazz. " nota-t-elle avec un hochement de tête pour en savourer l'accent.
- Et bien ça nous fait au moins un point commun. " Elle se redressa à la mention du travail, s'approchant de lui en quelques pas lents. " Mais je ne suis pas vexée. Je me demandais surtout ce qu'Auraan t'avait dit à mon sujet. Je te trouve parfaitement concentré. " En tout cas à son avis à elle. Le crochet discret d'un sourire remonta une seconde le coin de sa bouche. " Je t'ai dit que je venait aussi pour apprendre à te connaitre, non ? Savoir de quoi tu as besoin et définir un premier défi pour mettre mon avis à l'épreuve des actes n'est qu'une des deux faces de te fameuse pièce.
Elle leva les yeux, un moue passant sur ses traits. " Je croyais que tu avais la musique à l'intérieur de toi. Ou tu ne faisait que te venter ? " Il ne parlait de veilleurs que pour la chahuté, c'est ce qu'elle décida de croire. De toute façon, elle ne réclamerait pas cet honneur qui n'en était pas un. Il ne manquerait plus qu'il s'amuse à faire venir Auraan, Vino ou même Milo. Elle tendit plutôt une main, paume vers le haut, lui servant de nouveau un sourire pointu. " Parler n'exclus pas de bouger si te débrouiller te suffit ce soir. " Sa robe de laine était suffisamment épaisse pour l'avoir protéger de la chaleur du feu, mais elle avait aussi emmagasiner la température en surface, le tissus particulièrement chaud. " Je me demandais. Tu as des noms en tête quand tu parlais d'aider les Veilleurs à parfaire leur maîtrise de leurs pouvoirs ? "
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