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Looking for the breath of a life || Lacrima (terminé)
Lacrima Sîn
Maison du Ciel et du Souffle
Histoire
The colors of a sinner
Il était une fois, un petit garçon dans un monde gris… Un monde gris comme cette ville immense, ces gens… Cette atmosphère étouffante, qui brûlerait ses poumons jusqu’à le laisser mourant. Où se trouvait la joie, dans ce monde perfide ? Seule la violence régnait, à seulement quelques rues de là où il vivat, là où il dormait et se nourrissait. Il n’y avait pas de lumière, pas de couleurs, seulement une brume épaisse où l’on se perd.
Oh et il s’est trop perdu, ce gamin au visage si naïf.
Il a suivi les ombres, s’est mêlé à elles.
Il apprit d’elles,
d’une en particulier.
Une grande ombre, forte, robuste et vile. Elle contrôlait des pantins, des idiots, des pions, elle se lie, discute avec ses sombres compères. Elle ne cherchait que l’argent, la puissance, éliminer les autres et gagner. Elle était tel un prince qui voulait la couronne, qui serait prêt à tuer sans honneur le roi pour prendre le trône. Et pourtant, d’un sourire amusé, elle parlait à ce garçon comme à un ami, malgré la différence d’âge, malgré leurs silhouettes si différentes. L’ombre l’appréciait, parce que malgré son visage androgyne, ses traits innocents, il ne se laissait pas piétiner, il cherchait à rester debout.
Parce qu’il avait quelque chose à protéger.
Quelqu’un qui méritait qu’il se donne à fond.
Ce n’était pas un père, ce n’était pas une mère. Non, le garçon a peut-être été abandonné, ou peut-être qu’il est juste orphelin. Il ne savait pas, on lui a juste dit qu’ils sont partis faire un voyage, qu’ils ne reviendront jamais, qu’il ne devrait pas y penser. Son grand-père lui a raconté cette histoire et il le croyait, tous ses mots étaient à ses yeux, des vérités. Le gamin l’aimait trop pour douter. Le gamin y était particulièrement attaché.
Alors il l’aidera.
Il gagnera de l’argent pour ne pas être un poids.
Même s’il fallait se mêler aux ombres, apprendre des pires, faire des actes vils, voler, dealer. L’âge n’avait pas sa place dans cette fosse aux lions.
Il fallait montrer les crocs,
sinon on se faisait dévorer.
---
Il était une fois un garçon dans un monde rouge… Un monde rouge comme ce cadavre, cette lame qu’il tenait en main. Cette flaque qui peignait le sol abondamment, avec des détails immondes qui se reflétaient dans ses yeux. Tuer est aussi facile ? L’ignorance, le jugement, l’ego, une surestime de soi, cela peut prendre une vie. Même si l’homme a une plus grande carrure, même s’il est plus fort. La chair est épaisse, mais quand on sait où planter la lame, de quelle façon le faire, on se rend compte que la Mort n’est jamais loin. À quel point un être vivant est fragile, tel un vase qu’on pourrait briser si aisément.
Oh, le gamin a perdu son regard naïf.
Il commence à devenir une ombre.
Il était trop avide,
la somme était trop belle.
La grande ombre lui avait proposé un échange alléchant, une vie contre de l’argent. Le petit garçon pensait à son grand-père, son état de santé qui se dégradait, il pensait à sa seule famille et à sa propre survie. Il n’a pas pensé aux conséquences, il n’a pas eu de regrets, il était satisfait, il en souriait. Et son cœur devenait plus sombre, se tournait vers un chemin où il n’y avait aucune lumière pour le guider.
Parce qu’il avait quelqu’un à préserver.
Une raison de se donner à fond.
C’était un travail immonde, sale et ensanglanté dans lequel il se plongeait. Oui, le garçon s’y abandonnait, peut-être parce qu’il n’avait pas conscience de ce qu’il y avait à côté. Des autres possibilités. Il avait pris le chemin le plus rapide, celui qui le mènerait vers ses désirs. Le seul chemin qu’on lui a jamais proposé.
Et il n’a pas regardé en arrière,
il a avancé sans peine.
Même s’il devait devenir une ombre, devenir l’une des pires, faire des actes aussi vils, toujours plus vicieux. Il se battait dans cette fosse aux lions.
Il montrait les crocs,
dévorait les autres.
---
Il était une fois un jeune homme dans un monde bleu… Un monde bleu comme le ciel, comme ses yeux qui pleurent. Cette gamine qu’il aperçoit dans une ruelle face à deux cadavres. Elle s’étouffe dans ses larmes, a des remontées, les yeux vides, elle semble lamentable. Pitoyable. Un insecte qui se fait dévorer par le monde. Un insecte que personne ne voulait, qui était tout simplement ignoré.
Oh et il l’a vu, encore et encore.
Jusqu’à qu’elle soit toujours seule aux portes de la mort.
Il a eu pitié,
il l’a emmené.
En elle, il y avait un peu de lui, il y a perçu un douloureux souvenir, un reflet bien laid. Le jeune homme avait perdu sa famille, il avait perdu ce qu’il y avait de plus précieux à ses yeux. Il n’avait plus rien, que du sang sur les mains. Ce fut suffisant pour avoir de l’empathie, cette chose qu’il croyait avoir perdue, cette chose qui s’est éveillée de nouveau en lui. Ce fut suffisant pour qu’il la prenne sous son aile, sous son toit, qu’il lui offre à manger, un lit, une chance de survivre.
Parce qu’il se sentait seul lui aussi…
Il avait besoin de compagnie.
C’était un choix qu’il aurait dû remettre un peu plus en question. Le jeune homme était si jeune, ce n’était même pas un adulte, tout juste un adolescent qui vivait bien grâce à des contrats teintés de rouges. À son talent morbide, son talent pour tuer. Mais il faisait si froid… L’hiver semblait éternel, le frigorifiant à chaque heure, chaque minute, chaque seconde où il respirait.
Il l’a aidé,
dans l’espoir de lui aussi se sauver.
Même s’il était une ombre, qu’il était ignoble, égoïste et qu’il n’avait pas les compétences. Il n’aura qu’à déguiser la fosse aux lions.
Il lui cachera ses crocs,
se retiendra de la dévorer.
---
Il était une fois, un jeune homme dans un monde jaune… Un monde jaune comme le soleil, comme la lumière… Ce sourire qui l’accueillait tous les jours, qui le réchauffait par sa simple vision. Ce visage qui dessinait la naïveté, l’innocence, les restes de la beauté humaine. Une petite fleur qui le soutenait, une petite fleur qui l’appelait papa.
Oh, le jeune homme goûtait de nouveau au bonheur.
Il goûte à la joie une nouvelle fois.
C’était sa fille,
il l’aimait à en mourir.
Il avait tout sacrifié, il se fichait de devoir s’offrir si c’était pour lui garantir une vie plus tranquille. Le jeune homme avait perdu sa virginité, sa dignité, le peu d’estime de lui-même qui lui restait ainsi que son sommeil. Il avait abandonné tout ça, pour qu’elle apprenne des choses utiles et saines, qu’elle ait un peu plus de confort, pour que son sourire continue de réchauffer son cœur. Tant pis, c’est ce qu’il se disait, tant pis.
Parce qu’il avait de nouveau quelqu’un à protéger.
Une nouvelle raison de se donner à fond.
Mais en même temps, il était submergé par les doutes, par le poids de ses actions. Par tous les cadavres qu’il avait piétinés, par leurs âmes qui hurlaient, qui venaient le hanter. Il remettait en question ce qu’il était, il voyait en ses victimes, un parent comme lui, un enfant comme elle. Et ses pas tremblaient sur son chemin.
Il commençait à regarder en arrière,
à être effrayé de ce qu’il voyait.
L’ombre qu’il était s'est mise à vaciller, elle tentait de toucher la lumière alors qu'elle se trouvait si laide, si vile. Mais le jeune homme n’arrivait pas à quitter la fosse aux lions.
Et il perdait ses crocs,
ne parvenait plus à dévorer.
---
Il était une fois, un homme dans un monde noir….
Noir.
Rouge.
Bleu.
Gris.
R o u g e.
Pourquoi ?
Pourquoi.
Pourquoi.
Il hurle.
Les rues sont grises, le sol est rouge, le ciel est bleu, le jaune n’est plus. Le soleil est parti, le lys a fané, baignant dans son sang, marqué par la pire souffrance pour une jeune fille. Il n’y a plus de sourire, faux, vrai, le masque est tombé. La rage consume l’ombre, dans un cri de désespoir, dans des larmes inarrêtables.
Il veut que ça s’arrête.
Il veut rêver.
Il veut que le monde soit faux, que tout ne soit qu’une illusion.
P a r p i t i é…
Qu’il prenne sa place.
Qu’il soit celui qui subit, qu’il soit celui qui se prend le fouet.
S’il a un prix à payer pour ses actes, qu’il soit le seul à payer.
Ne prenez pas son trésor.
Ne le privez pas de lumière.
Rendez-la…
Qui que ce soit…
Rendez-lui.
Mais il ne connaissait que trop bien la réalité… Il ne savait que trop bien, ce que ce corps froid signifiait, il ne savait que trop bien à quel point l’être humain est fragile.
Il était vil.
Laid.
Ignoble.
Vicieux.
L’un des pires…
Il était un lion dans cette immense fosse.
Il a montré les crocs tant de fois…
Il les a montrés une dernière fois..
Une seule.
Dans la plus grande sauvagerie, dans la plus grande détresse. Il n’était pas poussé par l’argent, par l’envie de rendre la vie meilleure pour un proche. Il n’avait plus personne, il n’avait pas de raisons. Seulement animé par un désir de vengeance pur, par une violence des plus sanglantes, par une folie meurtrière, une envie de les faire payer, de les faire regretter leur moindre battement de cœur, leur seule existence.
…
Mais dans cette folie, dans ces tourments….
Que restait-il après ?
Il y avait encore et toujours des larmes qui coulaient, un trou béant dans la poitrine qui ne s’arrêtait pas de saigner.
Ah et il se le demandait, encore et encore.
Dans cette solitude si pesante, dans ce monde étouffant.
Que restait-il ?
…
Une chose.
Une promesse.
Celle qu’il deviendra meilleur pour elle, qu’il aura une vie dont il sera fier, qu’il fera les efforts nécessaires, qu’il sortira de ce chemin pour être heureux.
C’est ce qu’elle souhaitait…
Ah… Mais pour ça...
Que restait-il ?
Une clé…
Une simple clé.
Un dernier espoir.
Une seconde vie, une nouvelle chance.[/i][/color]
- Palier de pouvoir:
- Palier 1 : Maîtrise de la lumière
- Chronologie générale:
- AN 4160 : Année de naissance de Lacrima, premiers cris et premiers pleurs, il ne restera pas longtemps avec ses parents et ne connaîtra jamais leurs visages.
AN 4169 : Élevé par son grand-père non loin des rues, les sombres de la ville, la vie est assez difficile dans un monde qui semble rejeter notre existence. Lacrima aime particulièrement son grand-père et refuse d’être un poids pour lui, il fait tout son possible pour l’aider dans le quotidien et malgré son jeune âge, dès qu’il en a la possibilité, il cherche un endroit où travailler, même si cela l’a mené dans ces fameux pires quartiers. Il se met aussi à voler, cachant tout cela à son grand-père derrière un joli sourire d’enfant.
AN 4170 : Il traîne un peu trop dans les quartiers malfamés, ça lui attire parfois beaucoup d’ennuis, il s’est déjà battu plusieurs fois, refusant toujours de perdre. Il rencontre cette même année un chef de gang, celui-ci semble l’apprécier et malgré une différence d’âge assez importante, on pourrait croire qu’une amitié naît entre eux. Ce fameux « ami », décide de lui apprendre à se battre, à utiliser une arme, se défendre ou prendre une vie, il lui propose même des petits boulots pas bien rémunérés, mais pour Lacrima c’était plus que suffisant et il ne refusait jamais. Il faisait juste attention à ne jamais toucher à de la drogue ou à une mauvaise substance et à ce que son grand-père ne se doute de rien.
AN 4172 : On lui propose pour la première fois un contrat… Un contrat pour tuer quelqu’un, son « ami » lui dit que même en étant un enfant, s’il utilise bien sa tête et ce qu’il lui a appris, il pourra parfaitement se débrouiller. La somme était bien trop alléchante pour que Lacrima refuse, et sans se douter qu’il se fait tester pour voir s’il est un jouet utile, il accepte le travail. Pour la première fois, il a tué, une réussite qui l’avait choqué et à la fois… Il n’avait étrangement aucun regrets, un peu trop calme face à un cadavre pour un gamin de 12 ans. Il pensait seulement à ce qu’il pouvait offrir à sa famille, presque flatté par ses propres capacités.
AN 4173 : On continue de lui proposer ce genre de contrats et il se met à se tourner vers une sombre carrière dans la criminalité.
AN 4175 : Son grand-père meurt le plongeant alors dans une profonde dépression. Il n’a plus envie de rien, plus envie de sortir et dans cet appartement, il se sent particulièrement seul. C’est son « ami » qui vient le chercher, récupérer son jouet, Lacrima continue de vivre, mais sans raisons, juste parce que c’est aussi naturel que respirer. Il sombre peu à peu, perdant empathie et joie, il sourit seulement pour mieux appâter ses victimes, pour tromper les gens autour de lui, il fait ça par automatisme, apprenant du gang avec lequel il traîne bien trop.
AN 4176 : Un jour de pluie, dans une ruelle, il voit une gamine devant deux cadavres, s’il l’ignore au début, et ce, pendant plusieurs jours, lorsqu’il la voit aux portes de la mort, il décide de la prendre sous son aile. Il ne sait pas trop pourquoi il a fait ça, mais, en voyant les yeux de l’enfant aussi vides que les siens à la mort de sono grand-père, il a retrouvé une once d’empathie.
Les débuts sont particulièrement difficiles avec l’enfant, il ne sait pas du tout comment s’y prendre, ayant été élevé par un vieillard et seulement entouré des pires. Il était trop jeune pour se prétendre père et il était ironique qu’un tueur à gages veuille sauver une vie. Mais Lacrima se sentait à cette période particulièrement seul, il se rendait plus ou moins compte qu’il n’était qu’un jouet pour son « ami » et qu’il était dans une fosse aux lions où il pouvait se faire tuer à n’importe quel instant. Il avait besoin de compagnie, il cherchait à combler ce si grand vide dans sa vie.
AN 4177 : La relation entre Lacrima et la petite Lys a énormément évolué. Les deux s’entendent finalement à merveille, ayant trouvé l’un dans l’autre, une famille, une chaleur qu’ils recherchaient. Lacrima commence réellement à se conduire comme un jeune père, depuis le jour où Lys l’a appelé papa, même si ce fut étrange pour un gosse de 17 ans, il en était ravie. Il se raccrochait à ce nouveau titre, il faisait plus attention à son langage et cherchait à lui donner une vie meilleure, il avait trouvé un appartement plus éloigné des mauvais quartiers, même si c’était plus cher, même si pour le conserver, il devait encore plus donner. Il cherche à la préserver de son « monde » et il voulait tellement son bonheur qu’il s’est mis à vouloir toujours plus, avide d’argent il a commencé à demander d’autres boulots, à vendre son propre corps dans un club et à se ruiner la santé. L’argent avec lequel ils vivaient était particulièrement sale, mais ce n'était pas grave à ses yeux, ses propres douleurs et sa propre santé n’avait plus d’importance, il était satisfait derrière son sourire faux tant qu’il la voyait rire.
FIN AN 4177 : Pour la première fois, il a refusé de tuer quelqu’un, face à sa victime, il a tremblé et s’est résigné. Lacrima à force de goûter et comprendre l’amour d’un enfant pour son parent, se met à douter de ses actions, de son métier. Il voit en ses victimes des gens comme lui, il refait preuve d’empathie. Il refait plusieurs fois l’erreur et commence à perdre des clients et l’argent avec. Cela le ronge d’angoisse et il ne sait plus trop où aller, il se rend compte que ce chemin n’est pas le bon, mais est persuadé qu’il est trop tard pour se retourner, effrayé à l’idée de prendre une voie inconnue. Il commence à y avoir une certaine tension entre lui et le chef du gang, Lacrima est forcé de donner plus de temps à ses autres petits boulots, il ne voit plus le bout et sa fatigue physique et mentale devient bien trop visible, inquiétant grandement sa fille.
AN 4178 : La Grande Sélection commence et Lacrima y entrevoir un espoir, pas pour lui, mais pour Lys. Il se dit que peut-être dans cet autre-monde, elle y trouverait une meilleure vie, où elle n’aura pas à rester auprès d’un père criminel aux multiples vices. Il commence aussi à avoir peur que son « ami » sache pour Lys et se mette à l’utiliser pour faire pression. Il se met donc à chercher une clé dans cet unique but.
AN 4180 : Il parvient enfin à en trouver une… Après des mois de renseignements, à chercher, il a trouvé une clé, ou plutôt, il l’a dérobé à un cadavre, non pas qu’il l’avait tué, il en aurait été capable pourtant, c’était juste un miracle, un hasard un peu trop beau pour être vrai. Mais pour lui, c’était la preuve que Lys méritait une nouvelle vie. Pourtant en rentrant lorsqu’il lui a donné, elle a refusé, se mettant à lui crier dessus. Elle ne voulait pas d’une vie sans lui, elle ne voulait pas y aller seule. Sans hésiter, la demoiselle l’a confronté lui faisant comprendre qu’elle avait grandi, qu’elle voyait dans ses mensonges, qu’elle se doutait de ce qu’il faisait, de comment il gagnait de l’argent. Lacrima n’a pas su répliquer, et silencieusement, il l’a écouté, le visage rempli de honte. Pourtant après avoir dit ce qu’elle pensait, Lys l’a pris dans ses bras et lui a demandé une chose, une promesse : qu’il quitte la voie de la criminalité et de la dépravation pour trouver le vrai bonheur avec elle, tous les deux dans cet autre monde. Ils se sont donc tous les deux mis à chercher de façon plus « légale » une deuxième clé.
AN 4184 : Lys n’est toujours pas rentrée, Lacrima s’inquiète énormément, pendant plusieurs jours, il va la chercher longuement, jusqu’à ce que, dans une sombre ruelle, il découvre son cadavre baignant toujours dans son sang, le corps marqué de plusieurs coups et d’une agression sexuelle. Sa tête devient complètement vide et il plonge dans un profond désespoir. Il ne cherche qu’une chose, la vengeance. Il a mis du sien pour retrouver le ou les responsables, utilisant de l’argent pour obtenir des informations ou d’autres viles façons pour remonter les traces. Il y parvient après un long moment et dans une folie sanguinaire, il a fait un carnage tuant aussi les familles des responsables, il n’a épargné personne en plus de les avoir fait souffrir avant de mourir. Après cela, il a jeté les armes et a pensé à prendre sa propre vie, cependant, il trouvait ça lâche, il pouvait au moins tenir sa promesse envers sa fille. Il a utilisé la clé qu’il avait gardée de côté pour elle, et ainsi aller à Ozéna pour tenter une nouvelle vie.
---
AN 113 : Son arrivée à Ozéna est assez difficile, il n’est pas encore très sûr d’avoir sa place ici et il est fortement perturbé par la différence entre les deux mondes. Il est vide et brisé, mais tente d’avancer, au début, il ne savait pas trop comment s’y prendre pour s’adapter, ni même vers quoi se tourner, lui qui ne connaissait que des métiers pas très propres et… inexistants à Ozéna. Étrangement, il s’est tourné vers la religion et donc, le culte de la déesse Tydéa, il n’avait jamais été croyant auparavant, mais en découvrant Ozéna, sa beauté et sa diversité, en voyant de réelles traces de magie, et de merveilleux, il s’y est penché et s’est mis à prier. Probablement qu’aussi, en tant que pécheur, il pensait que cela pourrait l’aider à se repentir, que c’était la meilleure solution.
AN 114 : Lacrima s’intègre de plus en plus autant dans ce nouveau monde que dans le culte, devenant même prêtre, il était particulièrement investi dans ses fonctions, pourtant une part de lui cherche à prier pour les autres dieux, à ne pas faire la différence. Après tout, tous apportaient quelque chose non ?
AN 116 : Avec l'aide d’autres prêtres, ils parviennent à créer un nouveau culte : Le Prieuré des Dieux, un culte qui accorde à chaque Dieu, le respect qui leur était dû. Le Conseil ayant accepté, il faisait désormais partie d’une faction qui lui correspondait bien plus, devenant l’un des Hauts-prêtres, il était décidé à faire honneur aux gens qui avaient placé leur confiance en lui. À côté, il avait développé une passion depuis son arrivée : l’écriture, ainsi, il continuait de contribuer d’une autre manière à la cité.
AN 118 : Lacrima profite des festivités comme tout le monde tout en essayant de chercher d’autres fidèles pour le culte, même s’il reste assez discret, ne cherchant pas à brusquer ou à offenser qui que ce soit. Et si la vie continue, il ne peut s’empêcher de se demander si un jour tout prendra fin.
- Inventaire:
- - une dague qu'il cache sous ses vêtements, certaines habitudes ne partent pas
-Du papier et de quoi écrire, prendre des notes
-Des bouquins
-Un collier avec le sceau du Prieuré inscrit
-Une broche avec une plume où y est gravé le mot : Lys
Physique
Ses pas sont lents, discrets, accompagnant l’élégance de sa silhouette, de ses gestes. Lacrima se distingue par sa longue chevelure blanche, une couleur si pure qui rappelle la neige, avec quelques mèches aux couleurs saphir. Tout cela s’accorde avec son teint si pâle, presque cristallin, comme s’il n’avait jamais été baigné par les rayons du soleil et pourtant… Dès qu’il en a l’occasion, il sort prendre l’air, profite de cette chaleur qu’il n’avait pas sur Terre. Observant de ses yeux perçants le monde autour de lui… Oui ses yeux… Si son regard est extrêmement doux, ses traits semblent naturellement hostiles, soulignés par un trait bleu sur ses paupières, on dirait qu’il voit à travers tout votre être, que c’est votre âme qu’il perçoit. Ils sont d’une couleur unique, un violet un peu profond, un peu clair, qui change en fonction de la lumière, un mélange hypnotisant entre l’améthyste et l’indigo. Lacrima se distingue naturellement, probablement parce qu’il est un fae, et qu’ils sont réputés pour cette incroyable palette de couleurs dont ils sont peints.
C’est quelque chose qui lui est toujours un peu étrange.
Lui qui autrefois était recouvert de couleurs ternes, fades.
Ah et cette taille ! Et bien, s’il a définitivement grandi par rapport à sa vie sur Terre… Il ne reste pas si grand pour un fae, la plupart de ses compères le dépasse… Non pas qu’il soit petit, il fait malgré tout 1m87 et il a un corps athlétique, même si cela reste plus svelte par rapport à d'autres faes . Enfin, ce n’est pas quelque chose qui le dérange vraiment, c’est juste que, sans ses teintes particulières et ses oreilles légèrement pointues, on aurait bien du mal à croire de quelle race il est.
Mais tout ça, c'est seulement ce qu'on voit. Lacrima fait toujours en sorte de bien s'habiller, de couvrir le plus sa peau. Pas qu'il soit frileux... Seulement qu'il n'est pas fier de ses cicatrices, des marques qui recouvrent son corps, les marques de son passé, celles qui lui rappellent qui il était. Il a tout simplement honte de son corps, les beaux vêtements, l'élégance, ça lui sert de bouclier face à son miroir.
C’est quelque chose qui lui est toujours un peu étrange.
Lui qui autrefois était recouvert de couleurs ternes, fades.
Ah et cette taille ! Et bien, s’il a définitivement grandi par rapport à sa vie sur Terre… Il ne reste pas si grand pour un fae, la plupart de ses compères le dépasse… Non pas qu’il soit petit, il fait malgré tout 1m87 et il a un corps athlétique, même si cela reste plus svelte par rapport à d'autres faes . Enfin, ce n’est pas quelque chose qui le dérange vraiment, c’est juste que, sans ses teintes particulières et ses oreilles légèrement pointues, on aurait bien du mal à croire de quelle race il est.
Mais tout ça, c'est seulement ce qu'on voit. Lacrima fait toujours en sorte de bien s'habiller, de couvrir le plus sa peau. Pas qu'il soit frileux... Seulement qu'il n'est pas fier de ses cicatrices, des marques qui recouvrent son corps, les marques de son passé, celles qui lui rappellent qui il était. Il a tout simplement honte de son corps, les beaux vêtements, l'élégance, ça lui sert de bouclier face à son miroir.
Caractère
Un sourire se dessine, avec douceur, avec bienveillance, comme un gardien qui veille sur nous, un ami qu’on connaît depuis des années, un père, une connaissance à qui on pourrait se confier.
Mais il s’agit aussi d’un masque.
Un masque qu’il a appris à porter, qu’il se force à garder.
Un masque pour cacher les larmes, pour retenir la colère.
Pour cacher qui il était.
Son sombre passé.
Lacrima prend soin des autres, Lacrima est protecteur, il sacrifiera aisément sa personne. Parce qu’il aime voir les gens heureux, il aime donner, aider, il n’hésitera jamais. Il a appris à le faire, il a appris à se mettre de côté, à voir en autrui, plus qu’un étranger, mais quelqu’un qui a des émotions comme lui. Il a appris l’empathie envers les autres, à moins se méfier…
C’est à Elle qu’il doit ça.
Lacrima écoute, Lacrima discute, il rejoint la ronde, s’y faufile avec facilité. Il a appris à danser et oui il aime ça. Il apprécie converser, apprendre à connaître les autres, rire de simples sujets. Il est bien plus expressif qu’on ne le pense, il n’est pas toujours hypocrite, pas toujours faux.
Mais ses lèvres, elles, sont scellées.
Il y a toujours cette ligne invisible qu’il a tracée.
Cette distance qu’il a imposée.
C’est pour cacher qui il était.
Son sombre passé.
Lacrima se distingue par ses gestes, par son apparence, par cette élégance, cette politesse qui lui donne ce côté noble. Comme s’il venait d’un milieu riche, d’une éducation stricte avec un vocabulaire trop raffiné. Il a simplement appris à mieux se comporter, à limiter les jurons qui sortaient trop facilement, cette impulsivité dont il faisait preuve si souvent…
C’est à Elle qu’il doit ça.
Un sourire se dessine, avec douceur, avec bienveillance, ses pas sont silencieux, mélancoliques, pourtant, il marche droit, sans jamais flancher.
C’est ce qu’il veut faire croire.
Seul face au miroir, il se regarde…
Un sourire se brise, avec douleur, alors que dans ses yeux, règne, une triste lueur. Il a envie de crier, juste se recroqueviller dans un coin, sans personne pour voir ses faiblesses. Pour voir qui il est, à quel point il est en miettes, à quel point il est laid. Les larmes sèchent, et la haine qu’il a envers lui-même ne disparaît pas avec. Il se bat contre cette ombre, ce démon, celui qu’il perçoit dans la glace.
Son reflet...
Un être minable, un homme rancunier, trop sanguin, trop perfide, trop vil. Quelqu’un qui a trop de vices, le cœur trop sombre, les épaules trop lourdes, les mains en sang, le regard sans pitié malgré toutes les atrocités qu’il a fait.
Quelqu’un que tu as été.
Une part de ton passé.
Tu ne demandes pas le pardon, tu cherches simplement à te racheter, à mener une vie dont tu serais fier…
Réaliser son rêve à Elle.
Oui…
C’est tout ce que tu souhaites.
Facts : Toujours à l’écoute – il est très réservé mais très ouvert et sociable – il apprécie les bonnes rencontres et les discussions simples autour d’un verre – il aime boire tout court – il tient très bien l’alcool d’ailleurs - il garde toujours une distance avec les autres- déteste parler de lui et esquive toujours le sujet– il a peur de perdre quelqu’un –il a peur de s'attacher - très peu aucune d’estime de lui-même – très élégant et poli – ça ne veut pas dire qu’il ne sort pas de gros mots, il évite juste un maximum d’être grossier – son passé le hante – pour lui tout le monde a une deuxième chance – a souvent une expression nostalgique – quand il est seul il perd complètement son sourire – très protecteur – mieux vaut ne pas l’énerver – il a quelques réflexes sanguins même s’il parvient toujours à se reprendre – il est plus impulsif qu’on ne le croit – hypocrite en un sens – très faux – très trop bon menteur – très secret – quand on veut en apprendre plus sur lui il est très vite mal à l’aise et sait plus où se mettre – parfois bien trop premier degrés – il a cependant le rire facile – mature (surtout au vu de son âge) – il refuse de blesser/tuer encore – il aime apprendre des choses et s’instruire – il a encore ce besoin de sentir qu’il n’est pas en manque d’argent, sinon il stresse – très gourmand – il prend soin de son corps et de son physique – plutôt bon cuisinier – adore les plantes/fleurs, il aime bien apprendre le langage des fleurs – c’est quelqu’un de curieux mais il a toujours beaucoup de mal de sortir de sa zone de confort – il essaye de changer ça – adore les arts, il aime assister à des représentations, il chantonne beaucoup – dessine comme un pied – il a clairement pas la main verte et ça lui brise le coeur – parfois dans la lune – très rancunier (oui on dirait pas)
Mais il s’agit aussi d’un masque.
Un masque qu’il a appris à porter, qu’il se force à garder.
Un masque pour cacher les larmes, pour retenir la colère.
Pour cacher qui il était.
Son sombre passé.
Lacrima prend soin des autres, Lacrima est protecteur, il sacrifiera aisément sa personne. Parce qu’il aime voir les gens heureux, il aime donner, aider, il n’hésitera jamais. Il a appris à le faire, il a appris à se mettre de côté, à voir en autrui, plus qu’un étranger, mais quelqu’un qui a des émotions comme lui. Il a appris l’empathie envers les autres, à moins se méfier…
Lacrima écoute, Lacrima discute, il rejoint la ronde, s’y faufile avec facilité. Il a appris à danser et oui il aime ça. Il apprécie converser, apprendre à connaître les autres, rire de simples sujets. Il est bien plus expressif qu’on ne le pense, il n’est pas toujours hypocrite, pas toujours faux.
Mais ses lèvres, elles, sont scellées.
Il y a toujours cette ligne invisible qu’il a tracée.
Cette distance qu’il a imposée.
Son sombre passé.
Lacrima se distingue par ses gestes, par son apparence, par cette élégance, cette politesse qui lui donne ce côté noble. Comme s’il venait d’un milieu riche, d’une éducation stricte avec un vocabulaire trop raffiné. Il a simplement appris à mieux se comporter, à limiter les jurons qui sortaient trop facilement, cette impulsivité dont il faisait preuve si souvent…
C’est à Elle qu’il doit ça.
Un sourire se dessine, avec douceur, avec bienveillance, ses pas sont silencieux, mélancoliques, pourtant, il marche droit, sans jamais flancher.
C’est ce qu’il veut faire croire.
Seul face au miroir, il se regarde…
Un sourire se brise, avec douleur, alors que dans ses yeux, règne, une triste lueur. Il a envie de crier, juste se recroqueviller dans un coin, sans personne pour voir ses faiblesses. Pour voir qui il est, à quel point il est en miettes, à quel point il est laid. Les larmes sèchent, et la haine qu’il a envers lui-même ne disparaît pas avec. Il se bat contre cette ombre, ce démon, celui qu’il perçoit dans la glace.
Son reflet...
Un être minable, un homme rancunier, trop sanguin, trop perfide, trop vil. Quelqu’un qui a trop de vices, le cœur trop sombre, les épaules trop lourdes, les mains en sang, le regard sans pitié malgré toutes les atrocités qu’il a fait.
Quelqu’un que tu as été.
Une part de ton passé.
Tu ne demandes pas le pardon, tu cherches simplement à te racheter, à mener une vie dont tu serais fier…
Réaliser son rêve à Elle.
Oui…
C’est tout ce que tu souhaites.
Facts : Toujours à l’écoute – il est très réservé mais très ouvert et sociable – il apprécie les bonnes rencontres et les discussions simples autour d’un verre – il aime boire tout court – il tient très bien l’alcool d’ailleurs - il garde toujours une distance avec les autres- déteste parler de lui et esquive toujours le sujet– il a peur de perdre quelqu’un –
À propos de toi
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Sîn LacrimaÂge
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Maison du ciel et du souffleMétier
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Neuvillette - Genshin ImpactInvité
Invité
Bienvenue à toi !
Enfin des fidèles pour ma Némésis
J'ai hâte d'en savoir plus à son propos !
Enfin des fidèles pour ma Némésis
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Ozéna
Staff
Validé !
Bienvenue sur Ozéna !
On a trouvé ta fiche vraiment chouette et la façon d'écrire était aussi originale que plaisante ! On accueille enfin le second fondateur du Prieuré des Dieux, voilà qui promet un groupement religieux en pleine expansion
Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde.
N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !
Bonne chance et surtout amuse-toi bien !
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