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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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Psy pour Psy - Eos & Psyché

Dim 24 Mar 2024 - 16:22
Eos Saysanasy
Maison des Maintes Eaux

Psy pour Psy

03 Novembre 118

Les murs hantés de la maison vont me rendre fou.
J'essaye de me remettre de ce cauchemar, mais rien y fait: L'odeur de sang contre le mur de l'entrée, la cuisine vidée de son ameublement, et définitivement le premier étage ou les effluves, les couleurs, les textiles, tout garde le souvenir comme une tâche tenace impossible à enlever. Forcé de dormir sur le canapé comme un foutu invité surprise, et de jour encore, incapable de ne pas regarder les oreillers avec un mélange de colère et d'un sentiment de culpabilité insupportable. L'écriteau fait à la va vite toujours sur la porte, la solitude avec mes propres pensées me font ruminer pendant des heures, tournant les choses en boucles sans qu'un son ne sorte, à part le bruits des pleurs lorsque tout devient trop fort...

Je passe dans la salle de bain, sentant bien que nager allait devenir obligatoire bientôt, surprenant mon reflet aux yeux pochés et d'un rouge trahissant leur activité majoritaire en ce moment.

Tellement d'heures perdues, et rien ni personne qui puisse entendre mon désespoir.
Car à qui le dire? J'avais fauté. Peut-être pas professionnellement (quoi que? Que verrait les gens?), peut-être pas si gravement ... quoi que, l'hallucination collective était-elle un argument suffisant pour contourner le consentement? Et d'ailleurs, quoi penser des risques encourus? Rien que de penser à l'éventualité d'une grossesse, fruit de tout ce foutoir, les larmes reviennent, inarrêtables...
C'est un cauchemar.

Il fallait sortir, crier quelque part, loin du monde, loin du cabinet, loin de mes patients et de toute l’effervescence que la ville portait encore de la sinistre veille. Trop de choses à porter, et pas de refuge...
Je m'habille à la va vite et m'enfuis comme un voleur de ma propre maison, hasardant mes pas, remontant le canal direction autre part. Si seulement ma famille avaient été là avec moi, j'aurais pleuré dans les bras de Mya et Noi, Axel m'aurait nourri en espérant que ça m'aide, Sam apportant les plus belles fleurs du jardin, Dinah et Ujin m'auraient motivé ensuite à reprendre pied et, le cœur moins lourd, la positivité de Maja aurait pu m'arracher un sourire. Mais mes mères, mes pères et mes adelphes étaient nulle part ici, gardés par le vieux monde, peut-être à des milliers d'années lumières, inconscients d' à quel point je sombrais sans eux.

Les pavés se font happer par ma marche rapide, la respiration inégale entre les sanglots que je réprime et le rythme que je tiens qui semble plus être une fuite dans un calme relatif qu'une simple ballade de santé. Les gens autour ne semble pas remarquer mon trouble, malgré quelques regards que je prie être ceux d'inconnus du cabinet ou même de moi. Le soleil continue sa course malgré les nuages menaçants qui le cache, et la populace cherche de quoi se nourrir tandis que je les fuis, arrivant enfin à une porte qui emmène aux champs extérieurs de la ville.

Asphyxié par l'urbanisme que j'aime habituellement, je me retrouve devant des gardes sur le qui vive qui m'interdisent rapidement l'accès. Qui peut les blâmer? Entre la bête sauvage dans les murs, le meurtre et l'incendie de la grange, la sortie est plus que tendue. Mais la veine est avec moi, l'un des deux comparses me reconnaît du jour d'avant et accepte que je sorte, ayant confiance que je n'avais rien à me reprocher de tout cela et convainquant son collègue que me laisser une heure ne leur ferait pas tord. Je l'en remercie d'un hochement de tête, incapable d'ouvrir la bouche sans pleurer, il me prévient tout de même que la pluie s'approche, et qu'il ne me laisserait qu'une heure de liberté, peu ou proue que l'on puisse délimiter une heure dans un monde sans horloge. J'hoche de nouveau la tête, reconnaissant malgré si peu de temps, et cours presque jusqu'aux premiers champs d'une herbe haute ou je me perd, ne pouvant retenir mes sanglots et mon mal-être.

Accroupi dans l'herbe qui me cache, entendant de loin la pluie avancer à grand pas, je laisse les pleurs me traverser à coup de violents spasmes, incapable de contrôler plus l'angoisse, la colère et la peur jusqu'à ce que les premières gouttes du ciel se mélangent aux eaux salées qui inondent déjà mon visage. Et les grosses gouttes s'écrasent d'abord autour de moi, puis m'encerclent et finalement se pulvérisent contre ma chemise, en faisant rapidement un torchon transparent trempé, découvrant au regard omniscient des nuages mon dos encore écorché et la morsure sur mon trapèze frissonnant. Je titube, me relevant, l'eau gouttant de mes cheveux pendant près de mes yeux englués, et me dirige vers un arbre non loin au feuillage encore suffisant pour m'abriter un petit peu. La douche continue comme le torrent de mes émotions et, arrivé à l'écorce protectrice, je finis par crier ma rage et mon impuissance à ses racines muettes.

"POURQUOI?! "

Pourquoi moi, pourquoi elle, pourquoi ça? Pourquoi la mort, et l’agression, et le poison...
Je lève un poing rageur vers l'arbre qui me protège et arrête immédiatement mon geste.
Au creux du tronc, une fourrure blanche et mouillée me regarde, aussi apeuré qu'on puisse l'être à quelqu'un qui hurle sous une pluie battante.

Eos Saysanasy
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Dim 24 Mar 2024 - 19:01
Eos Saysanasy
Maison des Maintes Eaux

Psy pour Psy

03 Novembre 118

Le regard que me lance l'animal coupe court à mon accès de rage, à mes larmes, court-circuitant tout sous une expression de surprise. La bête aurait pu me sauter au visage, acculé dans son tronc où elle n'avait pas dû se réfugier depuis longtemps vu les gouttes encore intactes sur les plumes étanches qu'il rabroue d'un coup, ne me quittant pas du regard. Je baisse doucement mon poing, en reformant une main délicate que je range le long de mon corps.

"Pardon."

Je murmure, d'un ton coupable. Des animaux comme ça, j'en ai déjà vu dans Azamyr, se faufilant dans les ruelles, dormant derrière les fenêtres ou voletant dans les parcs. Inoffensifs et connu du public, rien pour m'inquiéter et pourtant... Je l'ai menacé, sans faire exprès. Mais l'animal ne semble pas m'en vouloir, de grands yeux noirs au regard curieux maintenant, la posture moins sur la défensive, et comme... Une expression d'écoute?

Nous nous regardons un instant comme ça, puis je relève ma mains pour la poser à l’extrémité du trou, espérant que le petit bec sortant de la fourrure ne veuille pas m'enlever une phalange de peur. Après un regard sur mes capillaires, puis sur mon visage, une patte griffue se risque à avancer, suivie d'une épaule, et il me semble percevoir une respiration avant que la bête ne me regarde de nouveau. Toujours d'une voix basse, je m'excuse à mi-mot:

"Je n'ai rien à manger pour toi. Je suis juste... Seul."

Seul dans une situation désespérée, étriquée, sous une pluie qui ne se décide pas à s'arrêter comme pour laver ce que j'ai recraché dans la plaine, à parler à un animal bien plus stable mentalement que je ne le suis...
Son corps effilé se rapproche encore, et sens de nouveau mes doigts avant d'y apposer sa tête. Je grattouille la fourrure entre les oreilles miniatures, sentant les larmes me revenir. Une telle confiance envers quelqu'un qui lui avait fait peur... Était-ce un miroir de ce qui s'était passé aux premiers instants de ce mois de novembre maudit? Etais-je aussi gentil et naïf que lui?
Les caresse semble lui satisfaire, parce que son corps sort doucement du trou pour s'appuyer plus contre mes doigts, et finalement se coule sur mon bras. Je n'ose pas bouger, regardant le corps se lover contre ma poitrine pourtant bien mouillé, sentant la chaleur de la fourrure se reporter contre mon cœur battant. Et mes yeux fuient encore devant tant de gentillesse envers mon désespoir, comme si l'animal avait compris que rien allait.

"Je suis désolé, je... suis perdu. Et je ne sais pas à qui parler."

Les yeux ténébreux se tournent vers moi dans un regard interrogateurs, alors je continue, m'asseyant contre l'écorce, les bras chargés du précieux fardeau que le destin me donnait comme psychologue.

"Je suis désespéré... J'ai fais une grosse bêtise. J'ai eu très peur et j'ai fais du mal à une personne. Enfin, je crois que j'ai mal fais... Mais je ne peux pas en être sûr. Et je ne peux pas demander à un humain sous peine d'être puni ou jugé... Et je ne peux pas lui demander."

Mon index file machinalement contre le poitrail incroyablement doux du psy improvisé, et dessous je sens un roucoulement doux. Voilà au moins quelqu'un qui appréciait ce que je lui donne...
Je reprend, les yeux dans le vide, quelque part sur les remparts de la ville douchée.

"C'est une ex-patiente. Elle est venue pour des problèmes de comportement. Des problème de violence... J'ai cru qu'elle ne pourrait pas être violente tant qu'elle avait un projet... Mais j'avais tord. Et maintenant j'ai peut-être laissé partir une psychopathe dans une expédition importante parce que... Parce qu'elle m'a convaincue?"

Je revois son visage mutin, sa façon de se foutre de moi... Son regard embrumé... Et ferme les yeux, essayant de détruire cette dernière vision.

"Elle a voulu me cambrioler. Rentrer chez moi et voler du sang que je lui avait promis, si elle revenait. Mais je ne pensais jamais la revoir. Je n'avais pas ce qu'elle cherchait, en tout cas pas en l'état où elle le voulait..."

Inconsciemment un frisson me prend. Me voilà pour une bonne crève... Je déglutit péniblement.

"Elle m'a attaqué, tu vois."

La morsure me fait mal, et je bouge un peu de contre l'arbre.

"Je n'avais pas de quoi me défendre. Les vampyres... Ont une force exceptionnelle. Et je ne suis pas un colosse non plus. J'étais tétanisé... Et puis j'ai... Je l'ai embrassé."

Je baisse les yeux sur l'adorable auditeur dont les plumes chatouillent ma main qui le soutient. Il a l'air si calme, en écoutant des choses si graves... Comprend-t-il seulement? Qu'importe. Vider mon sac calmement me fait du bien, un peu.

"Et puis je ne sais pas, je me suis senti petit à petit si embrumé, et en même temps si... attirée vers elle. Elle est très belle tu sais mais... Je ne sais pas. C'est étrange d'être attiré par un agresseur. Et un syndrome de Stockholm, ça ne se forme pas sous un seul  baiser de défense, tu vois?"

L'animal roucoule maintenant bien plus fort, emplissant l'air d'une chaleur réconfortante qui on fait arrêté, à un moment que je ne situe pas, mes larmes de couler. Je prend le risque de rouler mes doigts sur sur dos, et passé une oreille surprise se tournant vers moi, le corps duveteux se laisse faire, peluche docile de réconfort. Je souris doucement, lui envoyant un compliment:

"Tu es meilleur psy que moi on dirait... Quel calme olympien!"

Plus que moi, l'animal devrait avoir un prénom de dieu grec. Quelque chose de bien plus cérébral que la déesse de l'Aurore, ou même celui de l'Amour que j'aurais dû représenter. Non, il aurait dû avoir celui de l'esprit... Psyché. Je souris bêtement de ma pensée: Noi serait fier de voir que j'ai retenu mes leçons de sa part. Bien que ce soit inutile. L'animal est bloqué là, il a eu peur, il cherche du support sous cet orage pluvieux. Il disparaîtra sûrement une fois les larmes des cieux calmées... Je profite du contact qui a vraiment calmé mes sensations, bien que la situation reste la même.

"Enfin bref, j'ai répondu a chacun de ses baisers, apprécié chaque caresse... J'en voulait plus. C'est là que ça pêche. Elle n'étais pas consciente de ce qu'elle faisait, j'aurais dû juste la repasser par la fenêtre par où elle est rentrée comme une malpropre."

L'idée de voir l’héritière se vautrer dans la ruelle me donne un nouveau sourire, presque un rire, de courte durée. Ce n'était pas ce qu'il s'était passé.

"Au lieu de ça... J'ai abusé du pouvoir que j'avais sur elle. Délier le vrai du faux... Généralement je sais le faire. Mais là... Je n'en sais. Je n'étais pas dans mon état normal, j'étais persuadé que ses mots étaient vrais... Mais j'ai dis des choses que je sais fausses aussi, maintenant..."

Un pincement au cœur me fige, et je baisse mes yeux pour voir Psyché piquer ma chemise au niveau de ma poitrine où une feuille a élu domicile. J'esquisse un nouveau sourire et avoue:

"Tu as raison... Elles n'étaient pas totalement fausses. Elles étaient vraies, quand je les ai dites. C'est tout le problème: Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est magie et illusion?"

Mes yeux se perdent ensuite vers les arbres au loin.

"Elle est loin maintenant. Elle est partie là où aucune carte n'a été écrite, là où je ne peux pas l'atteindre, et elle non plus. J'ai peur de dormir, j'ia peur de laisser quelque chose ouvert mais..."

Ma voix meurt devant le constat qui m'écorche la bouche. Je grimace, et murmure, presque plus pour moi-même que pour le psy:

"J'aurais eu besoin de parler de tout ça avec elle. Ne pas savoir son point de vue, ne pas pouvoir dire pardon, ne pas savoir quelle folie l'a poussée à... ça me rend... impuissant et fou."

Une voix hélant me fait me redresser, et l'animal dresse grand ses oreilles en direction des remparts. Au loin, les deux gardes à l'entrée semble fouiller les environs du regard. Je me dresse, un peu anxieux de savoir si mon retard est assez grand pour me faire punir, et relâche l'animal qui glisse à mes pieds.

"Bon, la séance est finie... Je dois partir, Psyché. Merci pour ton aide, je me sens mieux. Et je ne peux même pas te payer."

Je jette un regard contrit à l'animal qui penche la tête, le regard interrogateur, et je me détourne de lui pour courir dans l'herbe en hélant à mon tour:

"Je suis là!"

Dans ma course, un bruit derrière moi me fait frissonner. Un bruit étrange, comme si on me suivait. La peur s'empare de moi un instant, imaginant n'avoir pas vu un animal dangereux me coursant, et lorsque des serres m'attrape à l'épaule, je crie. Mon regard affolé se tourne vers le contact et, reconnaissant la fourrure blanche, me calme pour un regard perplexe. Je ralentit, ouvrant les bras pour y voir s'enfoncer la bête donc les yeux de jais me jettent un regard cette fois mécontent. Mais pas le temps de m'occuper de la note de Psyché tout de suite. Je cours donc avec lui dans mes bras jusqu'aux gardes qui m'ont vu revenir, et m'excuse:

"Je n'ai pas entendu avec la pluie, je suis désolé."

Les regards fermés des gardes se tournent vers la bête et j'ajoute:

"Il était dans l'arbre, j'ai voulu le laisser dehors mais il m'a rattrapé... Je ne sais pas quoi en faire."

L'un des garde détaille la fourrure et les plumes tandis que l'autre hasarde un gant contre le bec qui se laisse faire.

"C'est un bel ibouris que vous avez là. Il y en a partout dans la cité, un de plus un de moins... Gardez le, il a l'air gentil comme bestiau."

Je regarde Psyché qui se tourne vers moi, les oreilles dressée et les yeux plongeant dans les miens. Un psy pour un psy... Autant l'avoir avec moi que d'angoisser seul se soir en le laissant se mouiller dehors. Je me tourne alors vers les gardes et les salue avec un sourire:

"Merci beaucoup messieurs, pour la ballade et le conseil... En espérant que la pluie se calme et votre garde plus calme!"

Les casques se hochent et je rentre sur les pavés glissants, Psyché lové contre mon cœur plus léger.

Eos Saysanasy
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