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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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"Music is the strongest form of magic" — Ovidio.

Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang







Histoire

3 Mai 4154, naissance de Juan Ovidio Porras. Il est le fils unique d’un couple d’enseignants. Des gens éclairés, qui lui apprennent l’importance du savoir, de l’Histoire et des livres, fussent-ils des pages sur des écrans (sa mère aime bien préciser « l’Histoire avec un grand H », celle qui est faite de petites histoires individuelles). Des gens effrayés, pourtant, que les guerres et l’état du monde ont rendu profondément croyants. Ils prient, chaque jour que Dieu fait, et essaient d’inculquer la même foi à la chair de leur chair. Pour eux, la science et la religion se complètent, elles ne s’opposent pas. « Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre. » La mère, Evelia, avait des citations pour tout.

Avec ses grands yeux noirs et ses bouclettes brunes, Juan est un enfant curieux et dynamique, qui n’aime pas rester enfermé et se fait facilement des amis. Des amis pour la vie, croit-il, avec toute la naïveté de l’enfance. Seulement, au fil des ans, il prend peu à peu conscience que même s’il y a pire que son mode de vie, que son quartier, il y a bien mieux. La maladie lui enlève l’un de ses meilleurs copains, Luis, et il en vient à douter de ce Dieu qui ne fait rien, qui ne les aide pas, qui ne guérit ni la Terre ni les enfants qui tombent malades sans raison. Alors qu’il prie, hein. Il prie comme on lui dit de le faire.

Barcelone, Santa Barcelona comme elle est souvent appelée désormais, mégalopole comme il y en a plusieurs en Espagne, est on ne peut plus cosmopolite. Porte d’accès vers la France, sur la route de l’Afrique, elle est plus que jamais une plaque tournante des trafics en tout genre. Les réseaux pullulent, rois dans une cité-État, et certains décident de s’installer dans le Sud de la ville, là où résident la famille Porras. Ses parents n’étaient visiblement pas effrayés pour rien… Ils n’ont cependant pas les moyens de partir dans les quartiers de haute sécurité, plus au Nord. Ils ne vivent pas dans les bas-quartiers, à l’Est, mais leur sort se dégrade de plus en plus, ils le savent.

Au milieu, c’est toute une génération qui grandit sans trop savoir quelle est sa place ni ce que sera son avenir. Dans la folie de ce monde, le jeune Ovidio, désormais jeune adolescent, trouve des moments de répits dans la musique. Des fichiers audios trouvés par hasard sur des micro-cartes de son père. Des fichiers d’un autre temps mais qui attirent la curiosité de Juan. Cuivres chaudes, le piano qui s’emballe et la langue qui chante, il peut rester des heures à découvrir, avide, tous les sons qui s’offrent à lui. Quand il en parle à son père, c’est comme s’il redécouvrait son paternel. Celui-ci peut rester des heures, passionné, à lui citer des noms d’artistes et de musiques qui ont résonné des siècles auparavant. Une histoire musicale qui s’est changée – pour ne pas dire appauvrie – au fil des temps.

Heureusement, dans cette Terre qui s’effondre, on chante toujours, on danse toujours, de quoi garder le moral. Seulement, ce n’est pas la priorité. Pour personne. Il faut travailler pour vivre, pour survivre. Les Porras peuvent quand même se permettre des petits plaisirs et du haut de ses 13 ans, Juan reçoit sa première guitare. Un ami de la famille l’aide même à faire ses gammes, lui faisant découvrir des sons plus rocks, qui contrastent avec le flamenco tant prisé par son père. Peu importe, Juan veut tout découvrir, tout jouer. Il se réfugie là-dedans pendant quelques temps… jusqu’à l’accident.

La faute à pas d’chance !
Qui aurait pu prévoir ?
Tout le monde.

Une balle perdue au beau milieu de la rue, suite à une course poursuite, et son père est touché au poumon droit. Il se trouvait simplement là, à rentrer de son travail. Lui qui a toujours été partisan du « Ne jouons pas les héros, faisons notre vie tranquillement, dans notre coin... ». Même rester dans son coin n’a pas suffi à le mettre hors de danger. Car le danger est venu frapper à leur porte. Deux jours plus tard, il décédait.

Juan avait alors quasi 17 ans. Sa mère se réfugia d’autant plus dans la prière, de manière excessive, déraisonnée, oubliant presque ce fils au visage d’ange, qui n’avait pour lui plus que sa guitare et les vieux fichiers de musique de son père, qu’il passait en boucle dans son casque audio. Pour Juan, écouter cette musique c’était faire vivre encore un peu l’âme de son père, Andrés Porras.

Les mois passent et il comprend assez vite qu’il ne devra compter que sur lui-même pour se sortir de là. Sa guitare comme une arme, il pousse les portes de cafés et autres clubs plus ou moins prisés. Il rejoint des groupes, il se met à faire entendre sa voix et reçoit des pourboires progressivement plus conséquents. Il présente bien, son allure plaît, il commence par le comprendre.

En parallèle, il fait des livraisons. C’est venu un peu comme ça. Il n’a pas peur de filer à toute berzingue au milieu de la circulation. Chaque minute de gagnée augmente son bénéfice sur la course, c’est tout ce qu’il retient. Il n’a pas peur de prendre des risques. La vitesse, il adore ça et il fait le taf. Petit à petit, il passe de livraison pour des entreprises à des livraisons plus… particulières. Il s’en fout, tant que ça paie.

À 19 ans, il rêve de faire de grandes scènes, d’être reconnu pour sa musique. Mais la musique n’est pas la préoccupation des grands de ce monde. Chacun lutte pour sa survie. Le pognon est le maître mot. Juan n’y échappe pas. Il rêve d’un avenir sur lequel il aura une incidence. Un avenir qui mérite d’être vécu.

À 20 ans, il intègre par la petite porte un réseau qui le dépasse. Il est toujours livreur, « juste » livreur. Il dit pas non quand on lui propose de devenir plus. De faire de la surveillance. Il apprend à se défendre, à se battre au couteau et toutes autres magouilles utiles. Capter la fréquence des flics, décrypter certains codes utilisés par le réseau. Il est intelligent, curieux d’en savoir plus et veut gagner du pognon. Comme tout le monde. Le temps passe et il se fait sa petite réputation, dans le milieu comme dans la musique. Le costume lui va bien, ses bouclettes et ses yeux sombres font chavirer les cœurs… même ceux de femmes (et pas que…) plus âgées. Il en joue, car elles ne sont pas avares de gros pourboires et de cocktails offerts. Il n’a pas de fausse pudeur, Juan, il comprend bien qu’avec elles, il peut s’enrichir d’autant plus. Il joue les escortes (et plus encore, parfois). Il découvre une vie de luxe qu’il savoure à pleines dents. Tantôt aux bras de ces dames, tantôt planqué pour s’assurer de la réussite d’une « livraison » faite de poudre blanche et autres cachets miracles, il fait ce qu’il faut pour réussir. Pour se faire du fric.

À 24 ans, il est devenu un vrai caméléon, sa guitare comme billet d’entrée pour bien des clubs huppés et autres soirées privées auxquelles il n’aurait jamais eu accès, sans ça. La musique le transporte, l’alcool l’enivre et les substances qui transitent de partout dans ces soirées ont vite fait de lui faire oublier toute la merde, au-delà. Il aime cette vie, même si elle file à toute vitesse et qu’il s’y perd un peu, parfois.

Un soir d’avril 4180, il est auprès de Beatriz Cárdenas, la femme d’un riche chef d’entreprise qui voyage sans cesse aux quatre coins du monde et l’oublie. « Toi, tu ne m’oublies pas », qu’elle lui susurre à l’oreille du bout de ses lèvres surmaquillées d’un rouge qu’il mettra du temps à faire partir. « Jamais. » Pourquoi l’oublierait-il ? Elle n’est pas pire que d’autres qu’il a connu, elle paie bien, elle lui fait des cadeaux en veux-tu en voilà (cette montre… rahlalala, une merveille). Quand c’est à son tour d’aller sur la scène, sa guitare à la main, Juan sait parfaitement attirer les regards. Il s’amuse à chanter une sérénade d’un autre temps, ne regardant qu’elle, et enchaîne avec des chansons plus récentes, des reprises, surtout, et quelques originales qu’il arrive à faire connaître, à force. Après plus d’une heure de tour de chants, il est applaudit et s’abreuve de cette petite gloire.

Le reste de la soirée passe bien trop vite. Au réveil, ce qui lui saute aux yeux c’est la douceur des draps et lui, à moitié dénudé, une gueule de bois des enfers. Au loin, une voix qui vient de l’étage du dessous, dans le duplex de cette cher Beatriz. Madame a la belle vie, et même s’il n’en est qu’un instrument épisodique, Juan ne se plaint pas d’y goûter de temps en temps. Il lui faut de bonnes longues minutes avant de se redresser et plus encore pour se rendre vers la salle de bain. Au passage, il voit une porte à demi-ouverte, dans le couloir. Une pièce qu’il n’a jamais eu la chance de voir... Mais la porte est ouverte. Elle l’appelle. Alors il entre. C’est un bureau. Sans doute celui de Monsieur Cárdenas. Juan ne se fait pas prier, il observe avidement des yeux, tout d’abord, avant que ses mains encore embuées ne touchent et piquent, sans trop de raison, un stylo en argent. Euphorique, il contourne le bureau et ne perd pas une miette de tout ce qui s’y trouve… dont un tiroir fermé à clé. La curiosité est trop forte, comme toujours, et il remercie le ciel de l’avoir fait musicien, et bien trop curieux. Il a appris depuis bien longtemps à crocheter les serrures. Il a un médiator dans sa poche et travaille avec la pointe ultra fine du stylo. Il lui faut plusieurs minutes, tendant l’oreille, et « clic ». La serrure cède. Dedans, de la paperasse et… une boite.

Il se fait pas prier, il la prend, referme le tiroir et s’en va glisser ses trouvailles dans son sac à dos, posé au pied du lit. Peu lui importe les conséquences. S’il vivait en craignant les conséquences, il s’arrêterait de vivre.

Plusieurs heures plus tard, quand il est enfin entre les quatre murs de son studio, il ouvre la boite. Sur le dessus, le logo de TLC. Dedans, une clé. Une PUTAIN DE CLÉ. Brillante, flambant neuf, parfaitement emballée. Une de ces clés dont tout le monde parle. Une clé pour un aller sans retour ! Est-ce que le mari avait prévu de la donner à sa femme ? Est-ce qu’il comptait la garder pour lui ? Voilà deux ans que les gens les cherchent de partout et lui, musicien inconnu, escorte et livreur au milieu de nulle part, le voilà qui en a une entre ses mains ? N’est-ce pas un signe du destin ?

Il n’a aucune raison de s’en détourner. Aucune raison de réfléchir. Rien ne le retient particulièrement. Il envoie un message à sa mère qui ne cesse de dépérir depuis la mort de son mari et… se coupe le doigt.

[…]

« Votre nom ?
- J… Ovidio Por... Paz. Ovidio Paz. »

Nouvelle vie. Ces deux mots retentissent en lui quand il décide de prendre son deuxième prénom et de changer de nom. Personne ne lui dira quoi que ce soit, ici.

L’arrivée sur Ozéna est… déstabilisante (et un peu effrayante, mais il l’admettra pas). C’est le moins qu’on puisse dire. Nu. Changé et sans repère. Il lui faut plusieurs semaines pour assimiler clairement tout ce qui l’entoure. Plus encore pour s’accepter lui-même. Son teint mat, ses cheveux bruns et ses yeux noirs ont laissé place à une peau nettement plus claire, des cheveux qui vont de gris à blanc et des yeux rouges.

Ici, il a tout à réapprendre, ou presque. Il découvre un monde si différent de celui qu’il a quitté (et c’est une très bonne chose), une organisation qui se veut égalitaire et des personnes qui ne sont plus tout à fait humaines. Comme lui. Il est une Chimère et il lui faudra du temps pour saisir tout ce que cela implique.

Au début, ce qui le rassure, ce qui l’aide, c’est son mentor, c’est sa maison. Parce qu’il reste un être sociable, fait de rires et de contacts. Tant qu’il peut rire et faire rire, tout n’est pas perdu. Tant qu’il peut chanter aussi. Tant qu’il peut… jouer ? Il se débrouille mais parvient à obtenir un premier instrument, qui rappelle vaguement une guitare. C’est un challenge d’appréhender de nouvelles sonorités mais l’effort qu’il y met l’aide à s’ancrer sur cette nouvelle planète pleine d’espoir. Quand il ne va pas de droite à gauche pour aider les uns à décharger, les autres à installer ou à servir, il s’entraîne à jouer dans les Jardins exotiques. C’est d’ailleurs là qu’il fait la connaissance d’une Lekeo plus téméraire que les autres, et possible attirée par sa musique. Désormais, il la croise de façon aléatoire quand il passe par les jardins, et c’est toujours un plaisir. Il la surnomme Liki.

Étant du genre à aller vers les autres, son goût du risque et son éternelle curiosité le poussent à rejoindre un groupe d’explorateurs qui tente de braver l’inconnu par delà les limites d’Azamyr. Il les accompagne à plusieurs reprises pour des sorties en bordure de l’univers connu.

Aussi, lorsqu’il prend connaissance du projet d’Astrados Druncar, qui souhaite monter une guilde pour aller bien plus loin et découvrir les secrets d’Ozéna, il fait en sorte d’en être. Sa volonté d’être utile, sa capacité à ne pas tourner le dos au danger et son agilité le font devenir recrue. Ayant déjà l’expérience de plusieurs sorties à l’extérieur, il parvient à évoluer en quelques mois en tant qu’explorateur. C’est tout récent et cela s’est fait naturellement. S’il n’est pas le plus costaud, ni le plus héroïque, il est du genre à faire de son mieux et à toujours assez bien s’en sortir.

Et quand il n’est pas à la guilde, il se promène en ville, ou dans les brasseries de celle-ci. Il a fini par y avoir ses habitudes et fait quelques tours de chants, pour le plaisir de la musique, le plaisir de performer et dérider bien des visages (et pour retrouver une petite célébrité dont il ne peut se passer, il faut croire…). Il joue des balades espagnoles qu’il a en tête, certaines chansons ‘d’avant’ (il arrive qu’on le lui demande), mais aussi de nouveaux textes dont certains qu’il improvise sur l’instant, s’amusant des gens face à lui. Et si d’autres musiciens se joignent à lui où que l’on danse, il en est d’autant plus heureux.


Palier de pouvoir:

Chronologie générale:

Inventaire:




Physique

Depuis qu’il est venu sur Ozéna, Ovi a eu le temps de se faire à sa nouvelle apparence. Au début, il se trouvait… trop pâle, vieilli. Ses cheveux bruns et sa peau hâlée lui ont manqué. Et puis, il n’a pu que s’y faire. Si ses cheveux se sont nettement éclaircis pour ce gris-blanc étonnant, si ses yeux sont devenus rouges, c’est comme pour marquer la nouvelle personne qu’il est devenu. Juan, l’espagnol, est resté de l’autre côté du portail. Le chimérique Ovidio, désormais, c’est lui. Il a conservé le tatouage minimaliste d’une petite guitare par dessus quelques notes de musique qu’il s’est fait faire, adolescent, sur l’avant-bras. Ça, la venue sur Ozéna n’a pas pu le lui enlever.

Toujours un peu plus grand que la moyenne, il a gagné en musculature, particulièrement depuis son entrée au sein de la Guilde. Il n’est pas une montagne de muscles, mais il a des nerfs à revendre, c’est certain. Il est agile, rapide dans ses mouvements de bras quand il s’agit d’attaquer à la dague. Lorsqu’il part en expédition, il est fréquent de le voir revêtu d’une veste longue noire dont il rabat la capuche sur ses cheveux souvent trop visibles.

Sinon, il ne craint pas la couleur et s’amuse à attirer d’autant plus les regards dans des tenues colorées, farfelues, de rouge ou de bleu, souvent. Il aime cercler ses yeux de noir, quand il performe, afin de faire ressortir la couleur de ses pupilles. A son cou, un gros médaillon qui brille, qu’il a acheté sur un coup de tête au marché, peu de temps après son arrivée à Azamyr. Un métal brillant mais dont il ne sait pas bien le nom, au centre une pierre et des gravures en décoration. Il ne connaît pas l’histoire de ce médaillon mais le porte tout le temps. Quand on lui demande d’où il vient, il raconte mille histoires plus farfelues les unes que les autres, jamais les mêmes, à son auditoire.

Quelques cicatrices se sont apposées sur son corps, au fil des années, une sur son torse, vers le poumon droit, une autre sur le haut de la cuisse gauche. Comme des blessures de guerre pour qui douterait qu’un chanteur tel que lui aille réellement au combat.


Caractère

Ovidio aime être vu. Plus encore, il aime être écouté. Entendu. Surtout quand il chante. Car plus que les illusions, pour lui, son pouvoir – aime-t-il le croire – ce sont ses mots et ses chansons. Il a besoin de l’attention des autres et il a lui-même à en donner. Il aime se mêler à la foule, il aime interagir avec tout le monde, sans se soucier du comment ni du parcours. Certains diront qu’il manque de tact, d’autres qu’il en fait trop, il s’en moque. Il est du genre à s’imposer et à vouloir dérider les autres. Même s’il ne tombe pas bien à propos.

Quand il n’a pas d’instrument entre les mains, il cherche toujours à agir, à faire quelque chose. C’est en cela que son rôle d’explorateur peut tomber sous le sens. S’il faut se porter volontaire, s’il faut foncer tête baissée, il le fera. Il peut revenir roué de coups, blessé, ce n’est pas grave. C’est son côté inconscient (voire chercheur de gloire). Il est sans doute bien moins bon combattant qu’il n’est musicien, mais il fait de son mieux.

Son pouvoir de chimère l’aide par bien des aspects autant qu’il le perturbe, encore aujourd’hui. Il ne sait plus ce que c’est que rêver la nuit, lui qui rêvait tant, enfant, en espérant une vie meilleure. Il se console en se disant qu’il a sa vie meilleure – ou du moins, bien différente, bien plus libre – et qu’il n’a plus besoin de rêver, alors. C’est faux, mais il n’y peut rien. Il s’amuse alors de ses illusions ou de ses bons mots. S’il ne rêve plus la nuit, s’il ne peut pas dormir auprès de quelqu’un (trop dangereux), son imaginaire est toujours là, tournant à plein régime, et ses mains se font baladeuses sur tous genres de corps. Il a besoin de contacts. Tous genre de contacts. Il est simplement réglé comme une horloge quand il s’agit de quitter le ou les corps à ses côtés, quand la nuit s’impose. Cela règle tout autant la question de l’attachement. Il préfère papillonner comme il l’entend.

Ovidio veut toujours aller trop vite. Trop en faire. Se précipiter sans prendre le temps. Cela aide quand il joue les amuseurs et les chanteurs, ayant une petite phrase pour celui-ci, pour celle-là. Il improvise avec facilité et fluidité. Seulement, à d’autres moments, il devrait s’arrêter, se poser… il n’y arrive pas et cela lui joue des torts.

« La Lyko… ? Hmm, non. Pas pour moi. »

(C’est faux. Bien sûr que c’est faux. Ovi ne recule jamais devant une expérimentation. Un nouveau plat, un nouveau son, un nouveau goût, bien sûr qu’il teste. La Lykoris ? Bien sûr qu’il a testé. Et plus encore.)

(Mais n’en parlons pas.)


À propos de toi

Hoy, moi c'est Adja. Avec Kaël nous débarquons dans votre chouette univers pour faire vivre de belles aventures à nos loustics, tout en croisant une jolie gamme de personnages et autres plumes hautes en couleurs. Dispo les soirs, sans être une machine de guerre je passe assez régulièrement. Au plaisir de vous rencontrer !




Informations


Nom & Prénom

Ovidio Paz (parfois Ovi)

Âge

[age="4154"], né à Barcelone

Race

Chimère

Maison

Maison de la Terre et du Sang

Métier

Explorateur & Amuseur public

Feat

Astarion (Baldur's Gate)


Ovidio Paz
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Ezechyel de Angelis
Maison des Maintes Eaux

Un ami barde, presque aussi charmant. On va avoir de quoi faire, toi et moi !

Bienvenue sur Ozéna cher camarade mwaha
Ezechyel de Angelis
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Ozéna
Staff

Quelques modifications



Bienvenue parmi nous, Ovidio !

Nous avons beaucoup apprécié notre lecture de ta fiche ( et ce feat est-ce que je dois en parler, hein, non je vais pas le faire ça vaut mieux ). Nous avons hâte de voir l'évolution de notre petit explorateur !

Il y a juste un tout petit point à modifier. La guilde des explorateurs est créée en 118, donc il n'est pas possible pour Ovidio de l'avoir rejoint en 113. On te laisse modifier ça, c'est du détail mais forcément ça a son importance et dès que c'est bon, fais nous signe pour la validation  love
Ozéna
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Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang

@Ezechyel de Angelis : Rooooh, un autre musicien, c'est trop bien ! On aura matière à faire ensemble, c'est certain ! cute

@Ozéna : Oups, navrée de l'erreur, c'est corrigé, j'espère que ça ira. Merci de votre patience vis-à-vis de mes questions sur le Discord.
Ovidio Paz
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Ozéna
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Validé !



Bienvenue sur Ozéna ! hype  

C'est parfait pour nous, tu peux officiellement rejoindre l'aventure !

(Et ce feat, je confirme, mama)

Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde.

N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !

Bonne chance et surtout amuse-toi bien !  
Ozéna
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