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[FB] - Une première danse - Emilia
Yumeko
Maison de la Terre et du Sang
“Vous êtes pensives dernièrement. Quelque chose vous dérange ?”
Dos tourné à son bureau, Yumeko regarde la ville et les quelques passants arpentant les rues, certains courant pour rejoindre leur lieu de travail, ou d’entraînement, d’autres flânant tranquillement, profitant de la fraîcheur de la matinée. Le silence s’installe dans la pièce pendant plusieurs secondes avant qu’elle ne se retourne en souriant vers la jeune humaine.
“Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? Et si jamais c’était effectivement bel et bien le cas alors je dois vraiment très mal le cacher pour que vous vous en soyez rendu compte.
- Ce n’est pas très gentil… Je ne suis peut-être pas la plus attentive mais je fais des efforts. Et vous le savez.
- Oui, tu as raison, pardon. Dis-moi donc alors, qu’est-ce qui dans mon comportement te fais penser qu’il y a… Quelque chose ?”
Une lueur amusée brille dans les yeux de la chimère alors qu’elle se penche légèrement en avant, plantant ses yeux sombres dans le regard azur de sa partenaire, une expression de réflexion prenant place sur son visage.
“Je… Ne sais pas vraiment. Une impression. Plusieurs petites choses que vous ne faites pas normalement, des inattentions à d’autres moments… Tout ça.”
L’éclat amusé se change en un sourire radieux, Yumeko se lève, quitte son bureau et vient se placer devant l’humaine, posant un doigt sur son front.
“Attention, tu fronces les sourcils. Tu ne voudrais pas voir de vilaines rides apparaitres prématurément n’est-ce pas ?”
Se faisant elle la contourne, rejoint l’autre côte de son bureau et s’arrête devant un secrétaire sur lequel trône un petit coffre en bois, quelques pages de parchemins, une plume et de l’encre.
“Pour te répondre non, tout va bien, rien ne me dérange simplement… Je pense. À la suite, au présent, à de nouvelles découvertes et apprentissages… À tout un tas de petites choses qui pour l’instant ne vous concernent. Mais je te connais, mademoiselle est curieuse et va vouloir en savoir plus.” Elle se retourne et plante de nouveau ses yeux dans ceux de son interlocutrice. “J’aimerai essayer de travailler un nouvel aspect de ce que je vous enseigne.
- Vous cherchez un professeur ? Mais… Vous pensez pouvoir trouver de quoi vous convenir en ville ? C’est… Enfin…” L’humaine se mord la lèvre, s’empêchant de continuer sa phrase
“Je sais à quoi tu penses et je suis bien loin d’être irréprochable. Sur terre bon nombres de gens auraient eu des choses à m’apprendre. Mais ici… C’est peut-être un peu plus dur, je te l’accorde.”
Nouveau silence, la jeune humaine recule de quelques pas et vient s’appuyer sur le bureau, ses yeux ne quittent pas la chimère qui s’est retournée et griffonne quelques mots sur un parchemin. En quelques secondes la lettre est écrite et fermée, solidement maintenue par un sceau en cire arborant l’emblème de l’établissement.
“C’est pour ça que je pense essayer une nouvelle chose. Une nouvelle approche. Tu connais un peu les mercenaires de la ville ?” La question est accueillie par une expression de surprise.
“Quelques-uns… Excusez-moi mais je ne suis pas sûre de voir le point commun entre les deux.
- Moi je le vois ne t’inquiète pas. Une malakim avec un sabre ?
- Ça me parle vaguement… Mais je vois encore moins quel rapprochement vous avez pu faire…
- Tu sais où elle habite ? Tu pourrais lui apporter cette lettre ? Avant que tu ne te fasse des idées il n’y a rien de particulier dessus, juste une invitation à me rendre visite pour discuter d’une offre que j’aimerais lui faire. Si tu ne sais pas ce n’est pas grave on trouvera bien quelqu’un pour lui apporter.
- Vous ne comptez pas me dire pourquoi n’est-ce pas ? En tout cas je n’ai aucune idée d’où elle peut bien habiter, dans le quartier Est sans doute.”
Le temps de finir sa phrase, le parchemin s’est retrouvé entre ses mains et Yumeko est retournée s’asseoir à son bureau, la secrétaire est fermée, les papiers et le kit d’écriture ont retrouvé leur place à l’intérieur. Avec un petit soupir résigné elle quitte la pièce, s’aventure dans la rue et attrapant le premier coursier disponible, lui glissant la lettre, quelques pièce et l’information de la délivrer au plus vite à la personne dont le nom figure dessus, une dénommée Emilia habitante du quartier Est.
Dos tourné à son bureau, Yumeko regarde la ville et les quelques passants arpentant les rues, certains courant pour rejoindre leur lieu de travail, ou d’entraînement, d’autres flânant tranquillement, profitant de la fraîcheur de la matinée. Le silence s’installe dans la pièce pendant plusieurs secondes avant qu’elle ne se retourne en souriant vers la jeune humaine.
“Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? Et si jamais c’était effectivement bel et bien le cas alors je dois vraiment très mal le cacher pour que vous vous en soyez rendu compte.
- Ce n’est pas très gentil… Je ne suis peut-être pas la plus attentive mais je fais des efforts. Et vous le savez.
- Oui, tu as raison, pardon. Dis-moi donc alors, qu’est-ce qui dans mon comportement te fais penser qu’il y a… Quelque chose ?”
Une lueur amusée brille dans les yeux de la chimère alors qu’elle se penche légèrement en avant, plantant ses yeux sombres dans le regard azur de sa partenaire, une expression de réflexion prenant place sur son visage.
“Je… Ne sais pas vraiment. Une impression. Plusieurs petites choses que vous ne faites pas normalement, des inattentions à d’autres moments… Tout ça.”
L’éclat amusé se change en un sourire radieux, Yumeko se lève, quitte son bureau et vient se placer devant l’humaine, posant un doigt sur son front.
“Attention, tu fronces les sourcils. Tu ne voudrais pas voir de vilaines rides apparaitres prématurément n’est-ce pas ?”
Se faisant elle la contourne, rejoint l’autre côte de son bureau et s’arrête devant un secrétaire sur lequel trône un petit coffre en bois, quelques pages de parchemins, une plume et de l’encre.
“Pour te répondre non, tout va bien, rien ne me dérange simplement… Je pense. À la suite, au présent, à de nouvelles découvertes et apprentissages… À tout un tas de petites choses qui pour l’instant ne vous concernent. Mais je te connais, mademoiselle est curieuse et va vouloir en savoir plus.” Elle se retourne et plante de nouveau ses yeux dans ceux de son interlocutrice. “J’aimerai essayer de travailler un nouvel aspect de ce que je vous enseigne.
- Vous cherchez un professeur ? Mais… Vous pensez pouvoir trouver de quoi vous convenir en ville ? C’est… Enfin…” L’humaine se mord la lèvre, s’empêchant de continuer sa phrase
“Je sais à quoi tu penses et je suis bien loin d’être irréprochable. Sur terre bon nombres de gens auraient eu des choses à m’apprendre. Mais ici… C’est peut-être un peu plus dur, je te l’accorde.”
Nouveau silence, la jeune humaine recule de quelques pas et vient s’appuyer sur le bureau, ses yeux ne quittent pas la chimère qui s’est retournée et griffonne quelques mots sur un parchemin. En quelques secondes la lettre est écrite et fermée, solidement maintenue par un sceau en cire arborant l’emblème de l’établissement.
“C’est pour ça que je pense essayer une nouvelle chose. Une nouvelle approche. Tu connais un peu les mercenaires de la ville ?” La question est accueillie par une expression de surprise.
“Quelques-uns… Excusez-moi mais je ne suis pas sûre de voir le point commun entre les deux.
- Moi je le vois ne t’inquiète pas. Une malakim avec un sabre ?
- Ça me parle vaguement… Mais je vois encore moins quel rapprochement vous avez pu faire…
- Tu sais où elle habite ? Tu pourrais lui apporter cette lettre ? Avant que tu ne te fasse des idées il n’y a rien de particulier dessus, juste une invitation à me rendre visite pour discuter d’une offre que j’aimerais lui faire. Si tu ne sais pas ce n’est pas grave on trouvera bien quelqu’un pour lui apporter.
- Vous ne comptez pas me dire pourquoi n’est-ce pas ? En tout cas je n’ai aucune idée d’où elle peut bien habiter, dans le quartier Est sans doute.”
Le temps de finir sa phrase, le parchemin s’est retrouvé entre ses mains et Yumeko est retournée s’asseoir à son bureau, la secrétaire est fermée, les papiers et le kit d’écriture ont retrouvé leur place à l’intérieur. Avec un petit soupir résigné elle quitte la pièce, s’aventure dans la rue et attrapant le premier coursier disponible, lui glissant la lettre, quelques pièce et l’information de la délivrer au plus vite à la personne dont le nom figure dessus, une dénommée Emilia habitante du quartier Est.
Emilia Słoneczko
Maison du Ciel et du Souffle
Il n'y avait de toute façon pas énormément besoin de réfléchir pour savoir exactement a qui s'adresser quand on évoquait les mercenaires de la ville. De ce qu'elle en savait, ils étaient en tout et pour tout actuellement deux. Au moins le marché n’était pas bouché, mais au vu de la demande, si ils avaient été d'avantage, ça aurait pu poser soucis. Un homme comme Vadim avec ses compétences particulières n’était pas spécialement recherché par la population.
C’était aussi pour ça qu'Emilia ne se présentait jamais comme mercenaire. Elle était une aide, une sorte de femme a tout faire qui pouvait participer a de nombreuses taches. Il était bien plus commun pour elle de travailler a aider les plantations ou a récolter des plantes. Mais désormais elle avait des taches plus fixes, notamment avec Arakyel, et potentiellement bientôt avec Anastasia. Cette dernière avait l'air aussi intéressée, mais elle n'avait pas la même faculté a demander quelque chose que la dryade.
Quand elle avait trouvé la lettre, elle l'avait relue plusieurs fois pour être certaine d'en avoir bien compris tout les tenant et aboutissant. Une invitation. Rien d’extrêmement compliqué a comprendre, surtout que les mots étaient tissés avec une certaine douceur dans le poignet qui lui donnait l'impression qu'elle avait affaire a une femme. Une intuition.
Elle s’était envolé après s’être préparée et habillée, afin de ne pas faire attendre un rendez-vous qui sortait pourtant de nulle part. C’était l'habitude, sans doute, de ne laisser passer aucune opportunité de travailler, au risque de ne pas avoir de travail du tout. La première année, elle avait du faire plus que se serrer la ceinture. Mais vu d’où elle venait, ça ne l'avait jamais empêché de vivre correctement. Se priver, se restreindre, c’était juste la normalité, et désormais, le fait d'avoir de quoi manger a chaque repas était presque ce qui la mettait un peu mal à l'aise.
Elle portait un pantalon noir un peu bouffant qu'elle avait commandé pour qu'il soit fait sur mesure par une couturiere du quartier est, ou elle avait du rester un moment pour que toute ses mesures soient prises. Elle avait des proportions assez avantageuses mais pas forcément facile a recouvrir.
Notamment dans le dos avec ces grandes ailes qui nécessitaient des découpes particulières pour qu'elle puisse passer ses ailes sans que ce soit trop compliqué chaque matin. Aujourd'hui c’était une chemise blanche qu'elle pouvait refermer sur plusieurs hauteurs différentes avec un lacet. Elle n’était pas du genre a garder un décolleté plongeant de toute façon, et il n'y avait que le premier niveau qui était ouvert pour la laisser respirer.
C’était une tenue assez classe, restant neutre, parfaite pour le travail qui ne nécessitait pas d'aller s'enfoncer dans des marais ou des forets humides. Elle n'allait clairement pas emporter ça en expédition. Celle qui arrivait bientôt. En revanche, l'arme qui etait attaché solidement entre ses ailes allait bel et bien la suivre, comme elle la suivait absolument partout depuis qu'elle l'avait d'abord fabriqué elle meme, puis obtenu chez un forgeron une version bien amélioré. Elle pouvait encore obtenir mieux, elle le savait. Mais ce serait pour une autre fois, quand elle aurait d'avantage de fond.
Elle posa le pied dans le quartier ou se trouvait l'adresse. Comme partout, il n'y avait pas grand monde, mais c’était difficile de voir un endroit avec de nombreuses personnes quand on était trois cent habitants dans une ville pouvant en accueillir des dizaines de milliers. Ce serait peut être un jour le cas. Si elle avait su la longévité de sa vie, de sa race, elle aurait pu songer qu'elle aurait l'opportunité de le voir. Mais ça lui aurait aussi signifié a quel point elle allait voir les gens aller et venir comme une poussière au cœur de sa longue vie.
Elle arriva devant le bâtiment en question. Il ne sortait pas du lot, mais avait une devanture dont le nom de l'enseigne était mis en valeur. Le rêve d'un soir était un nom assez charmant. Elle aurait bien travaillé a chanter dans un établissement portant ce nom. Ça avait un coté poétique. Elle n’était pas certaines des activités qui s'y déroulaient, en revanche. Peut etre un restaurant, ou bien un hotel particulier. Bien qu'un hotel ne devait pas avoir grande utilité dans un endroit ou le tourisme n'existait pas et qu'il n'y avait qu'une seule communauté.
- Bonjour... ?
Elle avait pénétré a l'intérieur, a l'accueil, cherchant une présence pour se présenter. Elle avait sorti la lettre d'une petite sacoche autrement bien fermé hermétiquement qu'elle portait en bandoulière, très serré pendant le vol pour ne pas qu'elle bouge au vent. Elle s’arrêta en tendant le cou, pour voir le sol en bois poli qui lui rappelait quelque chose sans qu'elle ne puisse vraiment mettre le doigt dessus. Elle n'avait pas les connaissances pour pouvoir déterminer le style et la provenance de cette architecture interne. Mais elle trouvait ça mignon.
Quand quelqu'un arriva enfin, elle tendit la lettre doucement. Comme a son habitude, elle n’était pas femme a donner confiance, avec son visage pale souligné par l’épaisseur de ses lèvres, et de la rougeur de ses pupilles, intenses, écarlate, comme un oiseau de proie. Et même avec les ailes repliées, elle gardait une stature qui pouvait impressionner. Son air neutre, froid, achevait de la rendre aimable comme une porte de prison. Si elle avait su que sourire aurait pu arranger toute ses relations, elle aurait fait des efforts. Comme le disait le dicton, on avait pas deux fois la chance de faire une bonne première impression.
- Je suis mademoiselle Sl...enfin, je suis Emilia. J'ai reçu une lettre m'annonçant qu'on avait du travail pour moi. Merci de m'avoir invité.
Avant même de savoir a qui elle s'adressait, elle s'inclina bien bas, en signe du respect qu'elle avait toujours pour tout ceux qu'elle rencontrait ou presque.
- J’espère être a la hauteur de vos attentes.
C’était aussi pour ça qu'Emilia ne se présentait jamais comme mercenaire. Elle était une aide, une sorte de femme a tout faire qui pouvait participer a de nombreuses taches. Il était bien plus commun pour elle de travailler a aider les plantations ou a récolter des plantes. Mais désormais elle avait des taches plus fixes, notamment avec Arakyel, et potentiellement bientôt avec Anastasia. Cette dernière avait l'air aussi intéressée, mais elle n'avait pas la même faculté a demander quelque chose que la dryade.
Quand elle avait trouvé la lettre, elle l'avait relue plusieurs fois pour être certaine d'en avoir bien compris tout les tenant et aboutissant. Une invitation. Rien d’extrêmement compliqué a comprendre, surtout que les mots étaient tissés avec une certaine douceur dans le poignet qui lui donnait l'impression qu'elle avait affaire a une femme. Une intuition.
Elle s’était envolé après s’être préparée et habillée, afin de ne pas faire attendre un rendez-vous qui sortait pourtant de nulle part. C’était l'habitude, sans doute, de ne laisser passer aucune opportunité de travailler, au risque de ne pas avoir de travail du tout. La première année, elle avait du faire plus que se serrer la ceinture. Mais vu d’où elle venait, ça ne l'avait jamais empêché de vivre correctement. Se priver, se restreindre, c’était juste la normalité, et désormais, le fait d'avoir de quoi manger a chaque repas était presque ce qui la mettait un peu mal à l'aise.
Elle portait un pantalon noir un peu bouffant qu'elle avait commandé pour qu'il soit fait sur mesure par une couturiere du quartier est, ou elle avait du rester un moment pour que toute ses mesures soient prises. Elle avait des proportions assez avantageuses mais pas forcément facile a recouvrir.
Notamment dans le dos avec ces grandes ailes qui nécessitaient des découpes particulières pour qu'elle puisse passer ses ailes sans que ce soit trop compliqué chaque matin. Aujourd'hui c’était une chemise blanche qu'elle pouvait refermer sur plusieurs hauteurs différentes avec un lacet. Elle n’était pas du genre a garder un décolleté plongeant de toute façon, et il n'y avait que le premier niveau qui était ouvert pour la laisser respirer.
C’était une tenue assez classe, restant neutre, parfaite pour le travail qui ne nécessitait pas d'aller s'enfoncer dans des marais ou des forets humides. Elle n'allait clairement pas emporter ça en expédition. Celle qui arrivait bientôt. En revanche, l'arme qui etait attaché solidement entre ses ailes allait bel et bien la suivre, comme elle la suivait absolument partout depuis qu'elle l'avait d'abord fabriqué elle meme, puis obtenu chez un forgeron une version bien amélioré. Elle pouvait encore obtenir mieux, elle le savait. Mais ce serait pour une autre fois, quand elle aurait d'avantage de fond.
Elle posa le pied dans le quartier ou se trouvait l'adresse. Comme partout, il n'y avait pas grand monde, mais c’était difficile de voir un endroit avec de nombreuses personnes quand on était trois cent habitants dans une ville pouvant en accueillir des dizaines de milliers. Ce serait peut être un jour le cas. Si elle avait su la longévité de sa vie, de sa race, elle aurait pu songer qu'elle aurait l'opportunité de le voir. Mais ça lui aurait aussi signifié a quel point elle allait voir les gens aller et venir comme une poussière au cœur de sa longue vie.
Elle arriva devant le bâtiment en question. Il ne sortait pas du lot, mais avait une devanture dont le nom de l'enseigne était mis en valeur. Le rêve d'un soir était un nom assez charmant. Elle aurait bien travaillé a chanter dans un établissement portant ce nom. Ça avait un coté poétique. Elle n’était pas certaines des activités qui s'y déroulaient, en revanche. Peut etre un restaurant, ou bien un hotel particulier. Bien qu'un hotel ne devait pas avoir grande utilité dans un endroit ou le tourisme n'existait pas et qu'il n'y avait qu'une seule communauté.
- Bonjour... ?
Elle avait pénétré a l'intérieur, a l'accueil, cherchant une présence pour se présenter. Elle avait sorti la lettre d'une petite sacoche autrement bien fermé hermétiquement qu'elle portait en bandoulière, très serré pendant le vol pour ne pas qu'elle bouge au vent. Elle s’arrêta en tendant le cou, pour voir le sol en bois poli qui lui rappelait quelque chose sans qu'elle ne puisse vraiment mettre le doigt dessus. Elle n'avait pas les connaissances pour pouvoir déterminer le style et la provenance de cette architecture interne. Mais elle trouvait ça mignon.
Quand quelqu'un arriva enfin, elle tendit la lettre doucement. Comme a son habitude, elle n’était pas femme a donner confiance, avec son visage pale souligné par l’épaisseur de ses lèvres, et de la rougeur de ses pupilles, intenses, écarlate, comme un oiseau de proie. Et même avec les ailes repliées, elle gardait une stature qui pouvait impressionner. Son air neutre, froid, achevait de la rendre aimable comme une porte de prison. Si elle avait su que sourire aurait pu arranger toute ses relations, elle aurait fait des efforts. Comme le disait le dicton, on avait pas deux fois la chance de faire une bonne première impression.
- Je suis mademoiselle Sl...enfin, je suis Emilia. J'ai reçu une lettre m'annonçant qu'on avait du travail pour moi. Merci de m'avoir invité.
Avant même de savoir a qui elle s'adressait, elle s'inclina bien bas, en signe du respect qu'elle avait toujours pour tout ceux qu'elle rencontrait ou presque.
- J’espère être a la hauteur de vos attentes.
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