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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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[Terminée] Ya dead? Yeah, man. ~Evelyne Ashford~

Evelyne Ashford
Maison de la Flamme et de l'Ombre







Histoire


TW : maladie, mort, suicide, drogues/dépendances, humour nul

Tout n’est que cycle. La vie, la mort, l’amour, l’art, vous, moi… surtout moi. Un cycle certes passionnant, mais un foutu cycle tout de même. Vous savez ce qu’ils disent ; « chassez le naturel, il revient au galop ». « Après la pluie vient le beau temps ». « On rigole, on rigole, mais on ne voit pas le fond du bol ».

Prenez moi, par exemple. Ma vie ne semble être qu’un éternel recommencement de hauts et de bas, ce qui est particulièrement ironique si l’on prend en considération le fait que mon charmant géniteur n’avait de cesse de me répéter que, je cite, « Y a vraiment quelque chose qui tourne pas rond chez toi ». Mais nous aurons l’occasion de revenir sur mon paternel, ne vous en faites pas.

Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Bien que j’en garde autant de souvenirs que de ma première fois sur le pot, ma jeune enfance a été heureuse aux côtés de ma mère principalement, mon père -eh bien, nous y sommes revenus encore plus tôt que je ne l’imaginais- étant trop occupé à s’enrichir sur le dos des pauvres gens et de la planète pour m’accorder une once d’attention. Ce qui, avec le recul, s’avéra être la seule constante dans mon histoire par ailleurs -comme je l’ai déjà, je l’espère, rendu explicite- sinueuse.

Seulement voilà, il n’est de bons récits sans rebondissements et le mien en est -un peu trop si vous voulez mon avis- truffé. Pas de monomythe dans notre cas, hélas, mais plutôt un arc de descente aux enfers. Presque littéralement, à vrai dire. Mais pas autant que celui de ma pauvre mère, emportée par la maladie à l'aube de ma propre vie dans une lente et pénible agonie nous laissant, mon ainé et moi, à la charge -visiblement peu charitable- du patriarche de la famille. Et si j’étais trop jeune pour me rappeler distinctement cette période, je me souviens en revanche très clairement de l’absence d’affliction de ce dernier, dont le deuil a été bien trop rapide à mon goût...

Dire que cet événement a été le début de la relation conflictuelle qui m’a opposée toute ma vie à celui qui m’a -probablement involontairement- transmis ses gênes serait un aussi doux euphémisme que de dire que son entreprise n’avait pas un effet extrêmement positif sur l’environnement -ce qui constitue en réalité une litote, comme mes professeurs à l’université ne cessaient de me le répéter, mais vous avez saisi l’idée-. C’est à ce moment que j’ai perdu tout le respect que j’avais pour lui, ou plutôt que je décidai que je n’en aurais jamais à son égard.

La suite ? Eh bien, la suite est ce qu’il se produit logiquement lorsque vous laissez une jeune fille avec un nom influent et de l’argent faire son deuil sans figure parentale ; ce que l’on appelle communément « partir en sucette ». Celui qui m’a transmis son nom n’accorde aucune importance à ma vie ? Qu’à cela ne tienne, je ferai tout ce que je peux pour compliquer la sienne.

Oh, bien sûr, tout n’était pas tout noir. Il y avait bien sûr quelques lumières au tableau -oui, on en est là-. À commencer par Charles, mon frère, mon phare. Son amour -le seul qui me restait- a été ma béquille pendant des années. Et puis il y a eu Madame Jeanne, ma nourrice. Je dois lui reconnaître avoir fait preuve d’une patience presque infinie à mon égard. Mais c’était bien peu pour contenir le constant besoin d’attention qu’avait provoqué la disparition simultanée de mes deux parents, le premier trop accaparé qu’il était par sa propre vie et bien vite envoyé loin de moi pour suivre les traces de son infâme père -lui qui en avait un-, et la seconde trop… faible pour réellement me contenir. Et les pathétiques tentatives du « chef de famille » d’apaiser ma colère en cédant au moindre de mes caprices ne faisaient qu’empirer la situation.

Mais, hélas, la vie n’est qu’un cycle. Et j’allais apprendre à la dure que ma mère ne serait pas la seule personne à disparaître sous mes yeux, loin de là. Je dois bien avouer que lorsque Madame Jeanne est décédée, je n’ai éprouvé que peu de chagrin. Oh, ne vous méprenez pas, cela m’a affectée. Mais disons qu’en comparaison, les deux événements n’eurent pas vraiment le même impact. Ou en tout cas un impact différent. Vous savez, quand on est en pleine adolescence et dans une situation aussi particulière que la mienne, on est relativement malléable. Il n’est pas impossible que cette mésaventure ait été à l’origine de mon… appétence un peu particulière pour ce sujet un chouïa controversé qu’est la mort.

En plus d’être une enfant terrible, je devenais ainsi également une enfant bizarre.
Ce qui, pour être tout à fait honnête, m’importait autant que le sort des affaires de ma famille.

Mais ce n’était hélas pas le cas du chef de ladite famille qui, vraisemblablement terrassé par l’incroyable charge mentale que lui imposait ma garde -c’est peut-être également à cette époque que j’ai développé un goût prononcé pour le sarcasme. Qui sait ?-, a décidé de prendre la voie de la facilité -pour changer- et de ne plus avoir à supporter ladite charge en m’envoyant croupir dans ce qui s’apparentait à mes yeux à une prison pour sales gosses.

Je n’irai pas jusqu’à dire que je ne le méritais pas. Mais pas loin.

Le problème de la prison, c’est qu’on peut facilement s’y sentir seule. Si je n’étais pas particulièrement épanouie au foyer Ashford, j’avais au moins la liberté de faire ce que je voulais -ou du moins je me l’octroyais, mais ne jouons pas sur les mots-. L’institut auquel j'ai été envoyée était réputé pour remettre les jeunes délinquants dans le droit chemin, et je dois avouer qu’ils employaient les moyens pour. Seulement voilà, si Mark Ashford et son armée de sbires n’avaient pas réussi à m’inculquer le respect de l’autorité, une paire d’éducateurs pour mauvaise graine n’y parviendraient certainement pas non plus. On ne va pas se mentir, la période fut légèrement compliquée pour moi. En constante opposition avec l'autorité et en pleine phase d’exploration de ma nouvelle fascination macabre, on ne peut pas dire que je faisais partie des « popular kids ». Privée de ma liberté et dépourvue d’interactions sociales, c’est le moment où je commençai à développer des idées peu réjouissantes.

Et puis, par un hasard tellement miraculeux qu’il aurait presque pu me faire croire en Dieu -mais n'exagérons rien-, arriva Alice. Par quel prodige une personne aussi incroyable a décidé de s’arrêter sur son chemin pour s’acoquiner de moi, je ne saurai sans doute jamais l’expliquer, mais je pense pouvoir affirmer qu’elle m’a sauvé la vie en m’empêchant de m’engouffrer dans un chemin duquel je ne serais sans doute jamais ressortie. Et si je persistais en parallèle à explorer les recoins du thème de la mort, passant le plus clair de mon temps seule à me documenter sur son approche dans les différentes civilisations et sa symbolique extrêmement étendue, son caractère solaire déteignit sur moi à mesure que nous nous liions d’amitié.

Les années qui suivirent furent, de toutes celles qui ont composé ma courte vie sur Terre, sans aucun doute celles qui se rapprochèrent le plus de la notion de bonheur. Bien sûr, une rencontre, aussi fortunée soit-elle, ne suffit pas à réparer tous les dommages causés par une enfance aussi chaotique, et mes débordements nous ont valu leur lot de problèmes. Mais le lien profond qui nous unissait, couplé aux contacts réguliers avec Charles qui trouvait toujours le temps de me soutenir malgré la pression qui pesait constamment sur ses épaules pour la succession des affaires Ashford, m’ont permis de traverser les deux années d’institut et d’en ressortir vivante, voire grandie, ce qui soit dit en passant tient une fois encore du miracle.

À la sortie du centre, j’étais une nouvelle personne. Sous l’impulsion d’Alice, je me lançai dans une chaîne de vidéos sur internet au sujet de ma toute nouvelle lubie -qui, si l’on s’y penche un tant soit peu, n’était pas si éloignée de la précédente- : l’exploration de lieux abandonnés, les creepy pastas et, globalement, tout ce qui pouvait avoir trait à des morts mystérieuses et inexpliquées.

Sans vouloir faire preuve de vanité, j’ai eu à mon époque mon petit succès avec ces vidéos. Il faut croire que les gens sont friands de ce genre d’histoires, même s’ils s’en défendent.

Et après c’est moi la weirdo.

J’ai même, incitée à la fois par Alice et par Charles, repris mes études. Bon, soyons honnête, c’était surtout pour suivre ma meilleure -et seule- amie dans ses frasques d’obtenir un diplôme, mais ça compte tout de même. Si j’aurais préféré l’Histoire, bien plus en raccord avec mes propres passions, je me suis finalement résignée à suivre cette dernière dans une fac d’Arts. Tout d’abord parce que je ne voulais pas qu’on soit séparées, et surtout -soyons honnêtes- parce que Charles s’était proposé de payer pour.

Et quand c’est gratuit, c’est toujours meilleur.

Les quelques temps passés à l’université furent une véritable épiphanie. Contre toutes attentes -à commencer par les miennes-, j’obtins rapidement de très bons résultats. Et surtout, j’étais pour la première fois de ma vie dépourvue de chaînes entravant ma liberté. Avec Alice, nous avons brillé. Fort. Tant et si bien que rapidement, notre duo a trouvé de nouveaux adeptes, devant alors un groupe. J’ai eu, durant cette période, un bref aperçu de ce à quoi les gens « normaux » peuvent prétendre.

Mais, hélas, la vie n’est qu’un cycle.
Je me tue pourtant à vous le répéter.

Imaginons un peu. Nous sommes le 31 décembre. Vous avez décidé de célébrer comme il se doit le réveillon avec vos nouveaux amis. Vous réalisez alors que sur le chemin de la fête où vous vous rendez se trouve, à un petit crochet près, un site d’urbex particulièrement juteux, un site dont vous avez entendu parler à maintes reprises. Une sombre histoire de culte satanique où seraient morts une dizaine d’étudiants dans des circonstances particulièrement ombreuses. Il me semble tout à fait évident que le détour va de soi. Après tout, cela ne représenterait qu’une petite heure de retard à une fête qui devrait de toute façon s’étendre jusqu’au bout de la nuit. Et, surtout, du contenu d'une valeur inestimable pour votre chaîne. Et de toute façon, vous le voulez. Non, vous en avez besoin. Alors ils acceptent.

Bien.

Pas bien.

Transie d’excitation, je suis la première à sortir de la voiture lorsque nous arrivons sur le site, sous les quolibets de mes amis qui se jouent depuis toujours de mon excentrique passion pour les lieux et les histoires macabres. Je sens déjà l'adrénaline abreuver mon corps. Juste le temps de faire trois pas, avant que le crissement de quatre pneus sur l’asphalte et l’effroyable bruit de la tôle froissée ne m’amènent à subitement me retourner. Juste à temps pour être témoin de l’inénarrable.

Bon. Il est l’heure pour les âmes sensibles de passer leur chemin. Je ne suis pas particulièrement fière de la suite de cette histoire, qui n’est pour être honnête qu’une longue descente aux enfers. Des quatre personnes qui m'accompagnaient ce soir-là, seule Alice « survécut ».
Notez les guillemets.
Aucune des excuses proférées à son chevet ne lui ont fait reprendre conscience. Mais après tout, comment l’auraient-elles pu, si elle ne pouvait de toute façon pas les entendre ? Il fallait se rendre à l'évidence. Alice ne reviendrait pas. Alors ça a dérapé. J’ai dérapé. Elevant l’instabilité qui me caractérisait déjà depuis toujours au rang d’art. Et très franchement, les états dans lesquels j'ai dès lors commencé à régulièrement me retrouver ne lui auraient sans doute pas plu. Mais quelle importance ? Elle n'était pas là pour -ou du moins pas en capacité de- les voir, et ma joie de vivre s’était évaporée dans cette voiture ce soir de réveillon, et ma volonté avec.

Et puis, le coup de grâce. Je dois vous avouer que je ne l’avais pas vu venir, celui-là. Normalement, dans ce satané cycle que suit la vie, il y a des hauts entre chaque bas. Mais pas cette fois. Alors que je touchais déjà le fond, la malédiction qui me frappait avala la dernière personne à qui j’accordais de l’importance. Un coup de fil obscur, suivi d'un silence, et Charles disparaissait lui aussi. Quelques temps auparavant, j’aurais maudit notre géniteur de l’avoir embarqué dans les magouilles qui gangrénaient les affaires Ashford sans pouvoir le protéger. Mais il était déjà trop tard. Le chagrin ne fit qu'aggrandir le trou béant qui trônait crânement au milieu de ma poitrine. J’avais perdu mon âme, et ce que je m’injectais ou ingurgitais pour tenter vainement de m'arracher à ce cruel cycle de vie m’en éloignait toujours plus, même si cela me rapprochait peut-être un peu plus à chaque fois de ceux que j’avais déjà perdus.

Le cycle devint quotidien.

Le reste de mon court passage sur Terre est plutôt flou pour être honnête, partagé entre des murs blancs, des pilules blanches, des gens en blanc, des lumières blanches au bout d’un long tunnel et idées noires. Mes bras et mon estomac s’en souviendront bien malgré eux. Quelques temps après, Alice est partie pour de bon. Je crois. Je n'ai jamais pu lui dire au revoir. Charles n’a jamais été retrouvé. Mark Ashford a achevé de ruiner la famille avant d’être jeté en prison pour corruption -entre autres-.

Le problème de la prison, c’est qu’on peut facilement s’y sentir seul.
Bien sûr, tant pis, dommage.
Pourris-y.

Quant à moi, je dépérissais doucement mais sûrement dans un ersatz d'existence amputé des rares personnes ayant jamais compté à mes yeux. Oh, j'ai essayé de m'en sortir. Plusieurs fois, même, tentant de me remémorer au moment du shoot -ou peut-être était-ce après ?- cette époque où j'ai failli être heureuse. Mais que voulez-vous, la vie, comme l'addiction, est un putain de cycle. Un jour de pénurie de… euh… substance récréative, je m’introduisis dans le bureau de feu le chef de famille afin d’y trouver un reliquat des débauches dont lui et ses collègues jouissaient à l’époque faste. Et il faut croire que, pour une fois dans ma vie, la chance m’a souri -même si très franchement, si on compte sérieusement les points, j'ai l'impression de m'être fait rouler dans cette histoire-.

J’ai commencé par mettre la main sur une bouteille d’une valeur inestimable. Je crois qu'il me devait bien ça. Sa meilleure bouteille en paiement pour mon enfance et mon adolescence. Bon deal, non ? Mais j'ai surtout mis la main sur l’une de ces fameuses clefs de ces escrocs de The Last Cured. Une clef supposée nous transporter dans un autre monde. Un monde meilleur. Un monde où les conséquences de l'activité de la famille Ashford n'existeraient pas. Un monde où, peut-être, les souvenirs disparaissaient eux aussi.

On ne va pas se mentir.
La décision ne fut pas très difficile à prendre.
Particulièrement après trois verres de ce merveilleux et antique whisky.

Peut-être que là-bas, la vie est une ligne droite ?
Qui sait.

-----------

Bon. La mauvaise nouvelle, c’est que les souvenirs n’ont pas disparu. La bonne c’est qu’a priori pour l’instant, je n’ai pas vu l’ombre d’un cycle aux alentours -pas même un vélo, c’est pour dire-. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’apparemment dans ce monde, tout le monde n’est pas humain. Et voyez-vous, je ne sais pas si c’est le pur fruit du hasard ou si les Dieux d’Ozéna sont particulièrement taquins, mais j’ai été pour ma part « réincarné » en une espèce de Nécromanciens comme dans mes rêves les plus fous.

Les débuts furent passablement laborieux. L’état mental dans lequel je me trouvais avant d’utiliser la clef, sans compter sur le fait que je me retrouvais dans un monde complètement différent de celui d’où je venais, ont rendu l’adaptation particulièrement compliquée. Mais avec l’aide des prêtres là pour accompagner les nouveaux arrivants, j’ai pu commencer à me reconstruire. Doucement, évidemment. Vous pouvez me croire, je ne suis pas près de me lier à nouveau avec quelqu’un. Mais vous imaginez sans doute ce que j’ai ressenti lorsque j’ai découvert qu’il existait un groupe d’aventuriers dont le job est d’aller explorer les endroits mystérieux d’Ozéna, en dehors des murs d’Azamyr et donc loin des vivants…

Palier de pouvoir:

Chronologie générale:

Inventaire:




Physique & Caractère


Physique :
De prime abord, Evelyne est une jeune femme correspondant parfaitement aux critères de beauté généralement répandus sur Terre. Une silhouette fine, un visage angélique, une longue et soyeuse chevelure d’ébène, toute la panoplie est au rendez-vous. Cependant, en y prêtant plus attention, on peut mettre le doigt sur nombre de détails dérangeants. Sa silhouette fine nous apparaît finalement presque rachitique, tenant plus de l’anorexie qu’autre chose, ses traits sont tirés et de profonds cernes encadrent des yeux souvent perdus dans le vide d’un teint un peu trop livide pour une vivante. Mais pas autant que sa peau, dont la carnation ferait pâlir de jalousie passer Casper le fantôme pour un Portugais particulièrement bronzé.

Oh, bien sûr, Evelyne possède un charme certain. Mais en y prêtant attention on réalise qu’il tient plus de son charisme que de son physique à proprement parler. L’attitude altière, la Nécromancienne semble occuper plus d’espace que sa frêle silhouette ne le laisserait penser à l’origine. Quand il n’est pas occupé à scruter vaguement l’horizon, son regard, s’il se pose sur vous, peut vous transpercer avec force, et si vous réussissez le tour de force de lui en arracher un vous pourrez être témoin de son sourire si envoûtant qu’il lui aurait valu d’être brûlée pour sorcellerie à un autre âge -et dans un autre monde-.

Tout comme ses vêtements, à vrai dire. Evelyne semble tout droit sortie d’une autre époque, affectionnant particulièrement -et presque uniquement- les longues robes noires, du moins quand elle n’a pas besoin d’un accoutrement plus confortable -pour partir en exploration par exemple-, qui restera dans tous les cas dans des tons extrêmement sombres. Ce qui, soit dit en passant, s’avère pratique pour les enterrements, mais beaucoup moins pour les mariages.

Caractère:

Soyons honnêtes, Evelyne n’est pas exactement une personne excessivement agréable à côtoyer. Et pour cause. Habituée dès son plus jeune âge à toujours obtenir ce qu’elle voulait, la jeune femme est l’incarnation ultime de l’enfant pourri gâté. Elle n’en fait systématiquement qu’à sa tête et rechigne à se plier à une quelconque forme d’autorité. À l’exception de ses supérieurs de la guilde des aventuriers, dont l’exclusion lui coûterait sans doute plus que sa fierté, essayer de lui refuser quoi que ce soit est peut-être l’unique moyen de vous attirer son ire, doublée parfois même de malédictions proférées à votre encontre -bien qu’elle se soit assagie sur ce dernier point maintenant qu’elle vit dans un monde où la probabilité d’existence des Dieux est bien plus élevée-.

En parlant des Dieux, Evelyne est bien évidemment une fidèle d’Enos. Bien que discrète dans la pratique de sa foi, la Nécromancienne est persuadée que sa mue dans cette race au passage du portail ne peut être uniquement le fruit du hasard. Et puis, divinité ou non, nul ne peut nier l’existence de la Mort elle-même. Mort qui a joué -et qui joue toujours- un rôle extrêmement important dans sa Vie -ironiquement-. Evelyne est affublée d’une fascination particulièrement malsaine pour celle-ci ainsi que tout ce qui y renvoie de près ou de loin, et ce depuis la disparition de sa nourrice alors qu’elle n’avait que seize ans. À ce stade, elle ne se rend même plus compte d’à quel point son obsession pour un thème aussi redouté peut paraître dérangé.

Peut-être autant que sa tendance plus que prononcée à être « dans la lune » -pour le dire poliment-. Evelyne passe le plus clair de son temps l’esprit ailleurs, et il n’est pas rare qu’elle réponde carrément à côté de la plaque. Les raisons de cette déconnexion à la réalité ne sont pas vraiment claires, et personne n’a encore osé lui demander, de peur de se retrouver maudit sur cinq générations ou plus simplement qu’elle réponde en indiquant la météo du jour. Est-ce qu’elle se considère tellement au-dessus des autres qu’elle ne daigne pas les écouter attentivement, ou bien a-t-elle développé un lien si fort avec les Limbes qu'elle a décidé d'y vivre à mi-temps ? A moins que, plus simplement, son cerveau soit branché différemment, ou trop endommagé…

Les événements tragiques qui ont parsemé sa vie, et en particulier la perte d’Alice et de Charles, en ont fait quelqu’un de difficilement abordable. Traumatisée par l’effet qu’ont eu sur elle ces mésaventures et l’influence sur son comportement et son bien-être, Evelyne refuse désormais catégoriquement de se lier plus que superficiellement aux autres, terrifiée à la pensée de revivre la douleur qu’elle a ressentie à la disparition de sa meilleure amie. Ce cocktail d’excentricités lui forge une personnalité que peu de gens se donnent la peine d’essayer de déchiffrer, et c’est très bien ainsi.

Mais notre gothique en puissance possède tout de même quelques qualités -oui, y en faut bien-. Plutôt intelligence, elle comprend rapidement ce qu’on lui explique et est dotée d’une insatiable curiosité -du moins pour peu que le sujet l’intéresse un tant soit peu-. Désabusée par son enfance bourgeoise, elle possède également un sens de l’humour grinçant et une maîtrise du sarcasme qui peut désarçonner les plus valeureux d’entre nous et faire sourire les plus grincheux. Autre conséquence d’avoir été élevée dans la haute société, Evelyne est une experte des conventions et codes sociaux. Du moins l’était sur Terre, mais ses capacités d’apprentissage et son expérience en la matière lui donnent un avantage certain même sur Ozéna.


Liens

Charles Ashford - son frère - Depuis son plus jeune âge il prenait soin d'elle et c'était comme si il était le seul à pouvoir la comprendre. Il a officiellement disparu à l'âge de 22 ans, quand elle n'en avait elle-même que 19. Ce fut l'événement le plus tragique de sa vie et il ne se passe pas un instant sans qu'elle ne ressente le déchirement de leurs séparations.

Alice Dahlia - sa meilleure amie - Alice a partagé beaucoup de son amour et de sa joie de vivre à Evelyne. Elles se sont soutenues l'une et l'autre dans les événements de la vie, loin de leurs familles qui les avaient toutes les deux respectivement "abandonnées". Suite à un accident de la route Alice a été mise dans le coma, puis annoncée décédée 5 ans plus tard. Evelyne a toujours des remords concernant cet accident, pensant que c'est sa faute ou espérant parfois avoir péri à sa place ou au moins avec ses amies.

Gwennic Estrellas - sa pire ennemie - La sang-mêlée lui tape sur le système, avec sa bonne humeur , son excentricité, toutes ces couleurs et tout le bruit qu'elle produit. Sa faculté de lire dans les pensées est sûrement la raison pour laquelle elle la déteste encore plus.


À propos de toi

  Coucou ! C'est un chouette forum que vous avez là.




Informations


Nom & Prénom

Evelyne Ashford

Age

26 ans

Race

Nécromancienne

Maison

Flamme et Ombre

Métier

Exploratrice (érudite)

Feat

OC - Inconnu


Evelyne Ashford
Icône :
[Terminée] Ya dead? Yeah, man. ~Evelyne Ashford~ 0c0c0c
Messages :
38
Job :
Exploratrice (érudite)
Guilde • Organisation :
Guilde des Explorateurs
Feat :
OC
Multicomptes :
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Azys :
500
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Ozéna
Staff

Validé !



Bienvenue sur Ozéna !

La vie est un cycle, pas vrai ? En espérant que celui d'Ozéna soit plus clément avec Evelyne, j'ai beaucoup apprécié ma lecture de ta fiche et j'ai hâte de voir ce que va faire notre petite exploratrice !

Te voilà presque fin prête à commencer ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race, avant de pouvoir te lancer dans le monde. Il est également très important de remplir ton profil, ce qui te permettra de réclamer quelques azys dans le Comptoir, ça se prend toujours  hype

N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Pour faire une demande de RP ou de liens, n'hésite pas à te rendre juste ici ou sur le discord !

Bonne chance et surtout amuse-toi bien !  
Ozéna
Icône :
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Messages :
1456
Job :
Univers
Feat :
Inconnu
Azys :
2036

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