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[Dispensaire] Dors, je veille
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
12 novembre 118
Il faisait moche. C'était une constante. Moche et froid.
A chaque fois qu'elle avait repris conscience depuis l'incendie, son regard était tombé sur du gris maussade. Ce n'était qu'assez tardivement qu'elle avait compris qu'il s'agissait du plafond de la chambre dans laquelle elle séjournait. Malheureusement, lorsque son regard brumeux avait enfin trouvé la fenêtre, le ciel à l'extérieur n'était qu'à peine mieux. Un dégradé de gris plus ou moins insipide. Il n'y avait pas un arbre de visible. Seulement un bout de mur vaguement verdâtre lézardé d'un orange limace. Toujours le même foutu pan de mur pendant qu'on changeait ses pansements. Toujours le même foutu pan de mur qu'elle mangeait ce gruau pour lequel elle avait pris tous ces risques.
Depuis la veille, mis à part pour son bras et son dos, elle avait obtenu des soigneurs de s'occuper elle-même de la vérification et du nettoyage de ses blessures restantes. Ils vérifiaient toujours mais étant donné son passé d'aide soignante dans le dispensaire du couvent, ils n'avaient trouver que bien peu à redire. Le matin, c'était un sujet de tension, mais le soir ça avait soulagé sa dignité et la patience de ceux sensé prendre soin d'elle. Elle ne supportait pas d'être aussi impuissante. Ce qui s'était passé à ce moment... Inutile de remuer le couteau dans la plaie, elle l'avait déjà trop fait. En plus elle réussissait à passer presque une journée complète sans s'écrouler de fatigue. C'était plutôt une bonne chose.
Restait qu'il faisait moche. Maintenant elle les agaçait en demandant sans cesse quand ils la laisseraient sortir. Mais ils étaient encore frileux. Tout ça parce qu'elle avait encore mal à la poitrine. Enfin c'était son interprétation.
Ce matin, après avoir contemplé le bout de mur par la fenêtre et reçu un refus clair des soigneurs pour sortir se mettre à l'extérieur quelques heures, elle avait contemplé l'intérieur de son royaume. Par delà l'édredon énorme et les couvertures fourrées qui la tenaient au chaud malgré l'absence de chauffage dans sa chambre, il n'y avait guère que la place pour une petite table et une chaise, un coffre sans verrou et un fauteuil pas trop inconfortable pour les visiteurs qu'elle n'avait pas. On lui avait dit que certains étaient déjà passé quelques fois, mais elle n'était pas réveillée ou pas en état. Alors elle avait demandé à ce qu'on le mette juste sous la fenêtre pour qu'elle puisse au moins profiter un peu de l'air extérieur à la verticale... Pas aujourd'hui. Il pleuvait.
La sorcière soupira et se redressa, ramenant une fourrure sur ses épaules en plus de la couverture de laine qui l'enveloppait entièrement. Elle ramassa le petit montage de bois entourant un fragment de cristal bleu qui trônait sur sa table de nuit, à côté du livre relié que quelqu'un lui avait déposé. Elle dédaigna cependant le volume pour prendre plutôt sa brosse. Debout, ses cheveux blancs défaits ne lui arrivaient qu'à peine au niveau des omoplates. La traine qui lui battait les flanc jusqu'aux fesses avait été brulée en trop d'endroits pour ne pas subir une coupe drastique. Elle avait maigri, mais rien de bien dramatique étant donné les circonstances.
Chargée et emmitouflée, elle traversa l'immensité des trois pas qui la séparaient du fauteuil. Heureusement, le parquet était plutôt tiède. Elle n'avait pas à risquer de se casser la figure en portant des chaussons. Elle s'assit dans le fauteuil, le froid de l'autre côté de la vitre particulièrement perceptible sur sa pommette encore sensible de la brûlure qu'elle avait reçue. Le verre lui renvoya en transparence, un visage fantomatique. Trop pâle, des yeux trop noirs, une pommette encore rosâtre. Les joues creuses. Des tâches brun clair autour du nez, vestige des ecchymoses qui entouraient la fracture et son œil.
Peu importe.
Elle serra un peu plus le grigri en bois dans sa main, Une lueur bleuté se répandit le long des arabesques mystiques gravées dans le bois et le son d'une guitare hispanisante jouée avec maestria. Avec un sourire un peu plus serein, elle reposa l'objet vaguement ovale sur ses genoux et commença simplement à se coiffer en écoutant la voix d'Ovidio rejoindre la guitare, claire et forte comme s'il s'était trouvé dans la pièce auprès d'elle.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Les événements récents avaient eu pour résultats que plus personnes n'avaient de temps. Il etait devenu clair, en une brève période, que ce qu'ils pensaient pour acquis ne l'etait pas. Ils avaient eu beau en parler, la réalité dépassait généralement l'imagination. Et quand ils avaient évoqués froidement, devant la cheminée de la plus haute tours des remparts, ce futur incertain, ni l'un ni l'autre n'avait sans doute cru que ca allait arriver aussi vite. Et pourtant, le résultat était qu'il se trouvait désormais dans le hall du dispensaire ou Galatéa se reposait depuis un bon moment a présent.
- Vous etes encore la, commandant ?
Il tourna la tete vers une jeune femme qui devait s'occuper des blessés. Et hocha distraitement la tete. C'etait une question qu'on lui posait a longueur de journée, comme si c'etait surprenant qu'il ai décidé de venir veiller sur une amie. Ou peut etre pour lui passer un savon. C'etait au choix. Enfin, pour l'instant, a chaque fois qu'il avait mit les pieds ici, il l'avait trouvé endormie.
- Vous pouvez y aller, alors.
Il hocha la tete, et prit le couloir qui le dirigeait vers sa chambre. Il faisait froid ici, mais ce n’était pas une très bonne période pour avoir eu bon nombres de ressources mis a mal par les événements. Mais il songea, en s’arrêtant devant une chambre vide, que faire une ou deux cheminées n'aurait pas été du luxe.
Sans doute que l'odeur pour des malades aurait été difficile a canaliser entièrement. Et qu'il fallait éviter trop d'entrée de microbe. On avait pas encore les moyens technologiques pour faire des pièces totalement sécurisés vis a vis de ça. Si un jour quelqu'un parvenait a refaire de l’électricité avec une énergie propre, peut etre que tout changerais. Mais il se perdait en songe et la pièce du fond l'appelait.
Il s'arreta devant la porte et machinalement, posa la main sur la poignet mais s’arrêta. Il y avait un peu de bruit de l'autre coté. Etait elle enfin reveillée ? Il savait qu'elle avait des phases d'eveil, mais jamais quand il avait le temps de passer. Il avait passé plusieurs nuits dans sa chambre, quand il avait eu un peu de temps, assit dans le fauteuil ou il avait meme plusieurs fois fini par s'endormir. Il avait réfléchis a la raison pour laquelle il venait autant, sans parvenir a mettre le doigt dessus. Sans comprendre que c'etait car elle lui rappelait une certaine personne.
Il hésita soudainement, sans doute un peu gauchement, avant de pousser légérement la porte. La bienséance lui aurait demandé de frapper, mais a chaque fois qu'il l'avait fait au début, on lui avait dit de ne pas faire de bruit, tant ca résonnait dans le couloir. Alors il avait prit l'habitude de le faire ainsi, jetant juste un œil pour vérifier qu'elle n'etait pas dans une position indélicate. Et finalement, il pénétra très silencieusement dans la piece et referma :
- ….Je suis un peu déçu...tu m'a piqué mon fauteuil, Galatéa.
Il resta a la porte, observant la jeune femme assise, et eu intérieurement un petit soulagement. Il s’était senti coupable de l'avoir laissé seule aprés les flammes, puis de ne pas avoir pu l'atteindre a temps avant qu'elle ne suive l'un des coupables. Elle semblait en plutot bonne santé. C'etait tout ce qui comptait.
- Et je vois que tu as adopté un nouveau style. Ca te va bien, les cheveux comme ça. Par contre, ton tatoueur as raté, tu as le visage tout marqué.
Il sourit légérement dans sa barbe approchant, et lacha finalement, avec un soulagement véritablement dans la voix :
- Je suis heureux que tu sois reveillé. Que tu ailles bien.
- Vous etes encore la, commandant ?
Il tourna la tete vers une jeune femme qui devait s'occuper des blessés. Et hocha distraitement la tete. C'etait une question qu'on lui posait a longueur de journée, comme si c'etait surprenant qu'il ai décidé de venir veiller sur une amie. Ou peut etre pour lui passer un savon. C'etait au choix. Enfin, pour l'instant, a chaque fois qu'il avait mit les pieds ici, il l'avait trouvé endormie.
- Vous pouvez y aller, alors.
Il hocha la tete, et prit le couloir qui le dirigeait vers sa chambre. Il faisait froid ici, mais ce n’était pas une très bonne période pour avoir eu bon nombres de ressources mis a mal par les événements. Mais il songea, en s’arrêtant devant une chambre vide, que faire une ou deux cheminées n'aurait pas été du luxe.
Sans doute que l'odeur pour des malades aurait été difficile a canaliser entièrement. Et qu'il fallait éviter trop d'entrée de microbe. On avait pas encore les moyens technologiques pour faire des pièces totalement sécurisés vis a vis de ça. Si un jour quelqu'un parvenait a refaire de l’électricité avec une énergie propre, peut etre que tout changerais. Mais il se perdait en songe et la pièce du fond l'appelait.
Il s'arreta devant la porte et machinalement, posa la main sur la poignet mais s’arrêta. Il y avait un peu de bruit de l'autre coté. Etait elle enfin reveillée ? Il savait qu'elle avait des phases d'eveil, mais jamais quand il avait le temps de passer. Il avait passé plusieurs nuits dans sa chambre, quand il avait eu un peu de temps, assit dans le fauteuil ou il avait meme plusieurs fois fini par s'endormir. Il avait réfléchis a la raison pour laquelle il venait autant, sans parvenir a mettre le doigt dessus. Sans comprendre que c'etait car elle lui rappelait une certaine personne.
Il hésita soudainement, sans doute un peu gauchement, avant de pousser légérement la porte. La bienséance lui aurait demandé de frapper, mais a chaque fois qu'il l'avait fait au début, on lui avait dit de ne pas faire de bruit, tant ca résonnait dans le couloir. Alors il avait prit l'habitude de le faire ainsi, jetant juste un œil pour vérifier qu'elle n'etait pas dans une position indélicate. Et finalement, il pénétra très silencieusement dans la piece et referma :
- ….Je suis un peu déçu...tu m'a piqué mon fauteuil, Galatéa.
Il resta a la porte, observant la jeune femme assise, et eu intérieurement un petit soulagement. Il s’était senti coupable de l'avoir laissé seule aprés les flammes, puis de ne pas avoir pu l'atteindre a temps avant qu'elle ne suive l'un des coupables. Elle semblait en plutot bonne santé. C'etait tout ce qui comptait.
- Et je vois que tu as adopté un nouveau style. Ca te va bien, les cheveux comme ça. Par contre, ton tatoueur as raté, tu as le visage tout marqué.
Il sourit légérement dans sa barbe approchant, et lacha finalement, avec un soulagement véritablement dans la voix :
- Je suis heureux que tu sois reveillé. Que tu ailles bien.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Les yeux perdu sur les nuances de gris particulièrement déprimantes à l'extérieur de sa chambre, Galatéa ne sursauta même pas à cause de l'ouverture de la porte. Son corps lui-même avait décidé qu'elle n'avait pas d'énergie à perdre à être surprise et sa tête s'était tout naturellement tournée vers le nouvel arrivant face auquel elle cilla. Un grand homme barbu et charpenté se tenait sur le seuil. Mais surtout, un visage qui éveilla instinctivement en elle une tension et un soulagement mêlés. Un sourire en coin leva le bord de sa bouche.
Fauteuil. Cheveux. Tatoueurs. " Hé... " Elle porta la main à son nez, toujours sensible bien qu'il ne soit pas douloureux. Mais c'est qu'il parlait vite tout de même. Le voyant approcher, elle s'appuya des deux mains sur les bras du fauteuil pour se remettre debout, alors que la guitare jouait ses dernières notes. N'ayant pas pris en compte qu'en plus de la brosse qu'elle avait à la main, le petit enchantement musical reposait toujours sur ses genoux, l'objet de bois cliquetas au sol avant même qu'elle ne se soit entièrement mise sur pieds.
- Zut... "
Un froncement de sourcils, mais elle trouva déjà son équilibre tout en retenant la couverture et la fourrure dans lesquelles elle était emmitouflée. Et son tout premier visiteur méritait plus d'attention que cet objet magique, c'était dire ! Elle voyait enfin quelqu'un qui n'était pas un médecin. Un visage ami. Elle démêlerait la boule qu'elle avait au ventre plus tard. Pour l'heure, c'était le rayon de soleil qu'elle guettait à chaque fois qu'elle ouvrait les yeux et regardait ce foutu bout de mur terne.
- Je t'en prie, dit moi qu'aucun tatoueur n'est venu roder ici pendant que je dormais...
Le sourire de la sorcière fut inhabituellement simple et rayonnant lorsqu'elle tendit un bras en avançant d'un pas pour serrer le Commandant de toute leur petite armée contre elle. Elle aurait été capable de se mettre sur la pointe des pieds, elle l'aurait surement fait. Il avait encore sur lui l'odeur froide de l'extérieur pour vivifier celle de sa peau. Un parfum de liberté. " C'est un peu grâce à toi. " Même en disant qu'elle avait une tête affreuse et en entrant sans frapper, il lui avait sauvé la vie ce soir là. Certes, le résultat final avait été mitigé, mais là dessus, elle avait fait ses choix.
Elle recula précautionneusement. Si assise elle paraissait encore passablement d'équerre, la voir bouger avec cette lenteur prudente ne pouvait cacher la fragilité de sa condition. Pourtant, ses billes complètements noires restaient vives. Où au moins incisives.
- Je suis heureuse de te voir aussi. Si je devais être totalement honnête je dirais même que je suis heureuse de voir quelqu'un.
Repoussant l’édredon qui coula à moitié de l'autre côté du matelas, elle s'assit sur le bord du matelas et lui désigna successivement, la place près d'elle et le fauteuil comme on concède une prise de guerre. Le bout de bois enchanté était resté où il se trouvait. Non qu'elle n'y tienne pas, mais il était hors de question qu'elle se penche pour le ramasser sans être entièrement certaine de pouvoir se redresser avec un minimum de dignité. Faible, d'accord, mais ce n'était pas nécessaire d'en faire étalage.
- J'imagine que ce n'est pas la première fois que tu vient dans cette chambre si tu as eu le temps de faire graver tes initiales dans le fauteuil ? " Son visage retrouvait un peu de sa malice féline.
Fauteuil. Cheveux. Tatoueurs. " Hé... " Elle porta la main à son nez, toujours sensible bien qu'il ne soit pas douloureux. Mais c'est qu'il parlait vite tout de même. Le voyant approcher, elle s'appuya des deux mains sur les bras du fauteuil pour se remettre debout, alors que la guitare jouait ses dernières notes. N'ayant pas pris en compte qu'en plus de la brosse qu'elle avait à la main, le petit enchantement musical reposait toujours sur ses genoux, l'objet de bois cliquetas au sol avant même qu'elle ne se soit entièrement mise sur pieds.
- Zut... "
Un froncement de sourcils, mais elle trouva déjà son équilibre tout en retenant la couverture et la fourrure dans lesquelles elle était emmitouflée. Et son tout premier visiteur méritait plus d'attention que cet objet magique, c'était dire ! Elle voyait enfin quelqu'un qui n'était pas un médecin. Un visage ami. Elle démêlerait la boule qu'elle avait au ventre plus tard. Pour l'heure, c'était le rayon de soleil qu'elle guettait à chaque fois qu'elle ouvrait les yeux et regardait ce foutu bout de mur terne.
- Je t'en prie, dit moi qu'aucun tatoueur n'est venu roder ici pendant que je dormais...
Le sourire de la sorcière fut inhabituellement simple et rayonnant lorsqu'elle tendit un bras en avançant d'un pas pour serrer le Commandant de toute leur petite armée contre elle. Elle aurait été capable de se mettre sur la pointe des pieds, elle l'aurait surement fait. Il avait encore sur lui l'odeur froide de l'extérieur pour vivifier celle de sa peau. Un parfum de liberté. " C'est un peu grâce à toi. " Même en disant qu'elle avait une tête affreuse et en entrant sans frapper, il lui avait sauvé la vie ce soir là. Certes, le résultat final avait été mitigé, mais là dessus, elle avait fait ses choix.
Elle recula précautionneusement. Si assise elle paraissait encore passablement d'équerre, la voir bouger avec cette lenteur prudente ne pouvait cacher la fragilité de sa condition. Pourtant, ses billes complètements noires restaient vives. Où au moins incisives.
- Je suis heureuse de te voir aussi. Si je devais être totalement honnête je dirais même que je suis heureuse de voir quelqu'un.
Repoussant l’édredon qui coula à moitié de l'autre côté du matelas, elle s'assit sur le bord du matelas et lui désigna successivement, la place près d'elle et le fauteuil comme on concède une prise de guerre. Le bout de bois enchanté était resté où il se trouvait. Non qu'elle n'y tienne pas, mais il était hors de question qu'elle se penche pour le ramasser sans être entièrement certaine de pouvoir se redresser avec un minimum de dignité. Faible, d'accord, mais ce n'était pas nécessaire d'en faire étalage.
- J'imagine que ce n'est pas la première fois que tu vient dans cette chambre si tu as eu le temps de faire graver tes initiales dans le fauteuil ? " Son visage retrouvait un peu de sa malice féline.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Dire qu'elle n'etait pas en forme etait un euphémisme, mais au moins elle avait gardait son air espiegle. Et elle semblait plus...lumineuse. Peut etre que c'etait la teinte naturelle de son visage, et qu'habituellement elle avait accentué le coté sombre de ses levres. Ou bien c'etait qu'il etait content de la voir et qu'il avait moins cette sensation d'obscurité en la regardant. Regard qui la suivi quand elle se leva, et qu'elle manqua de tomber, avant le petit appareil sur ses genoux, sur lequel il posa un œil vraiment curieux. La musique avait atteint ses oreilles.
- ...Mais c'est...
Il se souvint de la premiere fois dans son bureau, quand ils avaient mimés cette danse sans pouvoir profiter d'un accompagnement musicale. Et bien visiblement, elle avait tenue sa promesse, et avait crée un petit outil magique permettant d'enregistrer, sans doute, de la musique. Ou alors peut etre que c'etait un bruit venu d'ailleurs, en direct ? Sans avoir la moindre information précise, il songea qu'elle etait vraiment ingénieuse pour avoir développé ça aussi rapidement.
- … ?
Il n'eut pas le temps d'y réfléchir totalement que les bras de Galatéa se refermèrent sur lui. Un peu surpris de prime abord, il la serra finalement dans ses bras a son tour, aussi bien pour apprécier de la voir réveiller que pour soutenir son corps qui semblait a la limite de s’effondrer de nouveau. Elle avait véritablement forcé, c’était clair.
- Je ne sais pas de qui tu parles, mais en tout cas, je n'ai pas amené mes aiguilles et mon matériel.
Fit il en ironisant, maintenant le contact un peu plus, reniflant son odeur dans ses cheveux avec une satisfaction qui le surpris lui même. Il ignora totalement la remarque qu'elle fit sur le fait qu'il l'avait sorti de cette baraque en flammes, ou encore qu'il avait remué ciel et terre pour la retrouver. Il espérait qu'elle ne connaisse pas tout les détails, pas la peine qu'elle n'en sache plus que ce dont elle avait besoin de savoir sur le sujet.
- Je suis a la fois flattée, et vexée que n'importe qui d'autres aurait fait l'affaire.
Il lui sourit en la laissant reculer, mais ne la lâcha pas spécialement. Il avait l'impression qu'au moindre souffle, elle allait tomber par terre. Alors il continua de la soutenir jusqu'à ce qu'elle pousse l’édredon pour s'asseoir sur le bout du lit. Il la poussa légèrement pour qu'elle soit plus stable, et pas juste au rebord, et relâcha finalement son bras.
- Je suis venu une ou deux fois, m'assurer que tu ne t'étouffais pas dans ton oreiller. Mais comme il y avait la queue a chaque fois, alors j'ai décidé de ne plus trop revenir.
Un fieffé mensonge, dans la mesure ou il n'avait vu qu'une personne, une fois, et qu'il était venu littéralement tout les jours ou presque. Pour dissimuler son visage, il se pencha plutot pour ramasser l'objet. Et le porta jusqu'à son oreille, avec la meme curiosité. Avec une pointe d'incertitude :
- Tu ne m'en avais pas parlé, de ça. Je ne pensais pas que tu avais déjà autant avancée sur ce projet, tu es définitivement pleine de surprises.
Il revint debout devant elle, hésita, et se mit assit juste a coté, continuant d'écouter la musique, mais en lui tendant l'objet, cependant :
- Enfin, toi qui fini souvent a dormir dans mon bureau, je suppose que c'est de bonne guerre que j'ai récupéré un fauteuil ici, non ?
Il la laissa le récupéré, et, dans un sourire taquin, ajouta tranquillement :
- Vraiment, tu es lumineuse, ca te donne un coté tout feu tout flamme qui tranche avec ton habituel sarcasme neutre. Si j'avais su, je t'aurais proposé une torche bien avant. Qu'elle folie.
Il n'avait pas pu garder les derniers mots dans sa bouche, bien qu'il se soit juré de ne pas la réprimander. Ca pouvait attendre.
- ...Mais c'est...
Il se souvint de la premiere fois dans son bureau, quand ils avaient mimés cette danse sans pouvoir profiter d'un accompagnement musicale. Et bien visiblement, elle avait tenue sa promesse, et avait crée un petit outil magique permettant d'enregistrer, sans doute, de la musique. Ou alors peut etre que c'etait un bruit venu d'ailleurs, en direct ? Sans avoir la moindre information précise, il songea qu'elle etait vraiment ingénieuse pour avoir développé ça aussi rapidement.
- … ?
Il n'eut pas le temps d'y réfléchir totalement que les bras de Galatéa se refermèrent sur lui. Un peu surpris de prime abord, il la serra finalement dans ses bras a son tour, aussi bien pour apprécier de la voir réveiller que pour soutenir son corps qui semblait a la limite de s’effondrer de nouveau. Elle avait véritablement forcé, c’était clair.
- Je ne sais pas de qui tu parles, mais en tout cas, je n'ai pas amené mes aiguilles et mon matériel.
Fit il en ironisant, maintenant le contact un peu plus, reniflant son odeur dans ses cheveux avec une satisfaction qui le surpris lui même. Il ignora totalement la remarque qu'elle fit sur le fait qu'il l'avait sorti de cette baraque en flammes, ou encore qu'il avait remué ciel et terre pour la retrouver. Il espérait qu'elle ne connaisse pas tout les détails, pas la peine qu'elle n'en sache plus que ce dont elle avait besoin de savoir sur le sujet.
- Je suis a la fois flattée, et vexée que n'importe qui d'autres aurait fait l'affaire.
Il lui sourit en la laissant reculer, mais ne la lâcha pas spécialement. Il avait l'impression qu'au moindre souffle, elle allait tomber par terre. Alors il continua de la soutenir jusqu'à ce qu'elle pousse l’édredon pour s'asseoir sur le bout du lit. Il la poussa légèrement pour qu'elle soit plus stable, et pas juste au rebord, et relâcha finalement son bras.
- Je suis venu une ou deux fois, m'assurer que tu ne t'étouffais pas dans ton oreiller. Mais comme il y avait la queue a chaque fois, alors j'ai décidé de ne plus trop revenir.
Un fieffé mensonge, dans la mesure ou il n'avait vu qu'une personne, une fois, et qu'il était venu littéralement tout les jours ou presque. Pour dissimuler son visage, il se pencha plutot pour ramasser l'objet. Et le porta jusqu'à son oreille, avec la meme curiosité. Avec une pointe d'incertitude :
- Tu ne m'en avais pas parlé, de ça. Je ne pensais pas que tu avais déjà autant avancée sur ce projet, tu es définitivement pleine de surprises.
Il revint debout devant elle, hésita, et se mit assit juste a coté, continuant d'écouter la musique, mais en lui tendant l'objet, cependant :
- Enfin, toi qui fini souvent a dormir dans mon bureau, je suppose que c'est de bonne guerre que j'ai récupéré un fauteuil ici, non ?
Il la laissa le récupéré, et, dans un sourire taquin, ajouta tranquillement :
- Vraiment, tu es lumineuse, ca te donne un coté tout feu tout flamme qui tranche avec ton habituel sarcasme neutre. Si j'avais su, je t'aurais proposé une torche bien avant. Qu'elle folie.
Il n'avait pas pu garder les derniers mots dans sa bouche, bien qu'il se soit juré de ne pas la réprimander. Ca pouvait attendre.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
- ça va... " souffla-t-elle lorsqu'elle sentit le bras du commandant la repousser un peu plus sur le lit pour qu'elle soit mieux assise. Un petit coup à l'orgueil qu'elle préféra prendre sur le ton de la plaisanterie, malgré l'acidité de cette constatation. " Je ne suis pas encore complètement impotente. Il s'installa près d'elle et ce fut oublié.
Rien de bien grave entre deux réflexions. De toute façon, il en aurait fallu beaucoup plus pour entamer son humeur, elle était trop heureuse de recevoir du monde et trop reconnaissante de le voir lui. En plus, elle était presque certaine qu'il mentait sur son nombre de venues. Les soigneurs lui avaient dit qu'elle avait eut peu de visite, mais ils avaient quand même mentionné Koss et Alden, même s'ils n'avaient pas pensé à lui dire que le commandant été venu, venu et venu encore pendant qu'elle dormait. " Je t'en prie, je compte mes proches sur les doigts d'une seule main et les soigneurs m'ont dit que certains n'étaient pas venu. La file d'attente était courte, j'en suis sûre. " Elle s'était faite plus verte qu'elle ne l'aurait voulu. L'absence d'Arakyel s'était faite sentir. Mais il n'y était pour rien. Elle leva une main, un mouvement d’apaisement en guise d'excuse. Peu importe. Se plaindre auprès de celui qui était venu était sacrément inélégant.
- Et oui. ça fait parti de mes nombreux talents.... Hé ! ce n'est arrivé qu'une fois. " sourit-elle en riant. Ce fauteuil lui avait peut-être sauvé la vie pour ce qu'elle en savait. " Mais si ça suffit pour en faire mon fauteuil je ne suis pas contre. Je pourrais dire à tes hommes où me déposer quand ils m'escorte hors d'un endroit où je ne devrait pas être. " récupéra l'objet qu'elle examina avec loin, vérifiant chaque ligne, chaque gravure et chaque couleur pour s'assurer que la chute ne l'avait pas endommagé. Un sourire satisfait au bruit des compliments qu'elle ne s'attendait pas à entendre. Il était vraiment flatteur à la limite du faux cul, mais c'était si bon à entendre. Lumineuse et flamboyante... Ouais, une vaste blague, le fourbe. Une expression plus carnassière lui remonta au visage lorsqu'elle releva la tête pour répondre du tac au tac.
- Une folie qui a permis de sauver les réserves de bois pour cet hiver. " Et qui l'avait aussi mise en danger plus gravement que jamais. Elle ne se souvenait pas précisément de tout. Les soigneurs lui avaient dit que cela pouvait mettre du temps à revenir. Que le choc avait été assez rude. Étant donné les extrémités émotionnelles et magiques auxquelles elle s'était contrainte, ça ne l'étonna pas vraiment. Elle ne comptait pas dire à tu tête que son esprit n'était pas aussi affuté qu'il n'y paraissait de toute façon. " Moi qui croyais que tu m'aurais au moins remercié pour avoir encore quelque chose d'autre que tes subordonner à mettre dans ta jolie cheminée... " Elle passa une main dans ses cheveux pour les relever en chignon, mais leur manque de longueur ne lui permis pas de serrer comme elle en avait l'habitude. Ils commencèrent tout de suite à glisser, les mèches s'échappant pour revenir en pagaille sur ses épaules.
- Tu ne veux pas plutôt me dire comment ça se passe en ville ? Et ne t'inquiète pas trop pour ton investissement, je reprendrai mes recherches pour un système d'alarme dès que je sortirais d'ici.
Elle jouait les bravaches mais la situation était bien plus complexe en réalité. Ce qui s'était passé, le risque qu'elle avait pris et les raisons de son geste tournaient autour d'elle comme les brumes d'un mauvais rêve après le réveil. Elle n'était pas sûr de... grand chose en vérité. Ni sur ce qui s'était passé, ni sur ce qu'elle en ferait. Elle était loin d'avoir fait le tour du sujet et les options lui semblaient innombrables. En attendant, elle donnait le change. Elle était plutôt douée pour ça.
Rien de bien grave entre deux réflexions. De toute façon, il en aurait fallu beaucoup plus pour entamer son humeur, elle était trop heureuse de recevoir du monde et trop reconnaissante de le voir lui. En plus, elle était presque certaine qu'il mentait sur son nombre de venues. Les soigneurs lui avaient dit qu'elle avait eut peu de visite, mais ils avaient quand même mentionné Koss et Alden, même s'ils n'avaient pas pensé à lui dire que le commandant été venu, venu et venu encore pendant qu'elle dormait. " Je t'en prie, je compte mes proches sur les doigts d'une seule main et les soigneurs m'ont dit que certains n'étaient pas venu. La file d'attente était courte, j'en suis sûre. " Elle s'était faite plus verte qu'elle ne l'aurait voulu. L'absence d'Arakyel s'était faite sentir. Mais il n'y était pour rien. Elle leva une main, un mouvement d’apaisement en guise d'excuse. Peu importe. Se plaindre auprès de celui qui était venu était sacrément inélégant.
- Et oui. ça fait parti de mes nombreux talents.... Hé ! ce n'est arrivé qu'une fois. " sourit-elle en riant. Ce fauteuil lui avait peut-être sauvé la vie pour ce qu'elle en savait. " Mais si ça suffit pour en faire mon fauteuil je ne suis pas contre. Je pourrais dire à tes hommes où me déposer quand ils m'escorte hors d'un endroit où je ne devrait pas être. " récupéra l'objet qu'elle examina avec loin, vérifiant chaque ligne, chaque gravure et chaque couleur pour s'assurer que la chute ne l'avait pas endommagé. Un sourire satisfait au bruit des compliments qu'elle ne s'attendait pas à entendre. Il était vraiment flatteur à la limite du faux cul, mais c'était si bon à entendre. Lumineuse et flamboyante... Ouais, une vaste blague, le fourbe. Une expression plus carnassière lui remonta au visage lorsqu'elle releva la tête pour répondre du tac au tac.
- Une folie qui a permis de sauver les réserves de bois pour cet hiver. " Et qui l'avait aussi mise en danger plus gravement que jamais. Elle ne se souvenait pas précisément de tout. Les soigneurs lui avaient dit que cela pouvait mettre du temps à revenir. Que le choc avait été assez rude. Étant donné les extrémités émotionnelles et magiques auxquelles elle s'était contrainte, ça ne l'étonna pas vraiment. Elle ne comptait pas dire à tu tête que son esprit n'était pas aussi affuté qu'il n'y paraissait de toute façon. " Moi qui croyais que tu m'aurais au moins remercié pour avoir encore quelque chose d'autre que tes subordonner à mettre dans ta jolie cheminée... " Elle passa une main dans ses cheveux pour les relever en chignon, mais leur manque de longueur ne lui permis pas de serrer comme elle en avait l'habitude. Ils commencèrent tout de suite à glisser, les mèches s'échappant pour revenir en pagaille sur ses épaules.
- Tu ne veux pas plutôt me dire comment ça se passe en ville ? Et ne t'inquiète pas trop pour ton investissement, je reprendrai mes recherches pour un système d'alarme dès que je sortirais d'ici.
Elle jouait les bravaches mais la situation était bien plus complexe en réalité. Ce qui s'était passé, le risque qu'elle avait pris et les raisons de son geste tournaient autour d'elle comme les brumes d'un mauvais rêve après le réveil. Elle n'était pas sûr de... grand chose en vérité. Ni sur ce qui s'était passé, ni sur ce qu'elle en ferait. Elle était loin d'avoir fait le tour du sujet et les options lui semblaient innombrables. En attendant, elle donnait le change. Elle était plutôt douée pour ça.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il continua d'observer le petit objet, en l'écoutant parler. Il savait bien qu'elle pouvait se débrouiller, mais elle devait accepter qu'on s'occupe un minimum d'elle. Il savait qu'elle avait de multiples fréquentations, mais doutait qu'elle n'accepte qui que ce soit de vraiment s'imposer dans sa vie. Elle lui semblait trop indépendante pour ça. Il l'observa du coin de l’œil, et eu un petit sourire mutin qui s'afficha discrètement sur les lèvres qu'on ne voyait qu'a moitié :
- Parce que tu fini souvent dans des endroits ou tu n'as pas a être ? Fais attention, on dit souvent que je ne suis pas quelqu'un de très commode.
Le sujet revint quasiment naturellement, directement, droit sur les evenements récents qui lui avaient valu de finir au fin fond de son lit pendant un moment. Il leva les yeux au ciel. Il devait vraiment lui répondre ? Sauver le bois, sans doute qu'elle y avait servit. Mais il aurait préféré qu'elle reste tranquille, meme si ils avaient du passer un hiver encore plus difficile que ce qu'ils avaient actuellement. Les hommes peuvent toujours s'en sortir. Sauf quand ils sont morts.
- A l'avenir, évite quand même de te jeter dans des entrepôts en feu, ou des portails allant personne ne sait ou. Ca peut etre utile, je te l'accorde...mais ce n'est quand même pas la meilleure solution. Je préfére t'avoir entiere, et que nous ayons un peu froid.
Mais il n'allait pas non plus trop la blâmer. Après tout, elle s'en etait sorti, et ils avaient reussi a neutraliser l’hémorragie, au moins un minimum, pour se retrouver dans la situation actuelle. Situation qu'elle etait curieuse de connaître. La connaissant, ça devait l'observer de savoir les résultats de sa petite mésaventure. Les scientifiques étaient comme ça. Après une expérience, il fallait un résultat, positif ou négatif.
- Ce n'est pas facile, pour tout te dire. Les événements ont un peu bousculés les certitudes. Chez tout le monde. De mes capitaines, chez les veilleurs, jusqu'au plus récent arrivant parmi les citoyens.
Il raconta brièvement le résumé des événements qui avaient eu lieu récemment.
- Nous sommes dans une sorte d'immobilisme qui me semble pourtant indispensable. Les explorateurs ne sont aps encore revenu. La méfiance a gagner plusieurs crans. C'est assez logique, maintenant on sait que l'esprit humain le plus classique a suivi notre nouvelle...mutation, si je puis dire.
Il soupira en posant finalement l'objet sur les genoux de Galatéa et se releva pour se diriger vers une autre partie de la pièce. C’était exactement ce dont ils avaient parlés lors de leurs premières vraies rencontres. Ainsi, ils n’étaient pas spécialement démuni par les événements. Ils l'avaient prévu. Mais prévoir c’était une chose, agir, une toute autre.
- Le conseil voudra sans doute t'entendre. Bien qu'on a une grosse idée de tout les événements, tu es celle qui s'est approché le plus prêt de son épicentre. Au moins durant un moment.
Mais il aimait de moins en moins l’atmosphère, et il était un peu inquiet des réactions des différents chefs de maison. Diviser autant une communauté déjà si petite, ca pouvait craindre des affrontements, dans le futur, pour la position des siens. Quand on etait plus une ville, mais une maison, les autres se retrouvaient a empiéter chez nous.
- Mais tu n'as pas besoin de te prendre la tete. Si tu veux manger quelque chose, je te raménerais ça. Quelque chose qui te fait vraiment envie. Ne te fais pas prier, c'est ma tournée.
Il se retourna pour la regarder, debout dans la piece en face du lit :
- Je préfére que la belle soit bien en vie devant ma cheminée, plutot que dans ma cheminée.
Et il soupira, l'air d'enfin accepter qu'il pouvait réspirer, aprés l'avoir retrouvé dans un si mauvais état.
- Parce que tu fini souvent dans des endroits ou tu n'as pas a être ? Fais attention, on dit souvent que je ne suis pas quelqu'un de très commode.
Le sujet revint quasiment naturellement, directement, droit sur les evenements récents qui lui avaient valu de finir au fin fond de son lit pendant un moment. Il leva les yeux au ciel. Il devait vraiment lui répondre ? Sauver le bois, sans doute qu'elle y avait servit. Mais il aurait préféré qu'elle reste tranquille, meme si ils avaient du passer un hiver encore plus difficile que ce qu'ils avaient actuellement. Les hommes peuvent toujours s'en sortir. Sauf quand ils sont morts.
- A l'avenir, évite quand même de te jeter dans des entrepôts en feu, ou des portails allant personne ne sait ou. Ca peut etre utile, je te l'accorde...mais ce n'est quand même pas la meilleure solution. Je préfére t'avoir entiere, et que nous ayons un peu froid.
Mais il n'allait pas non plus trop la blâmer. Après tout, elle s'en etait sorti, et ils avaient reussi a neutraliser l’hémorragie, au moins un minimum, pour se retrouver dans la situation actuelle. Situation qu'elle etait curieuse de connaître. La connaissant, ça devait l'observer de savoir les résultats de sa petite mésaventure. Les scientifiques étaient comme ça. Après une expérience, il fallait un résultat, positif ou négatif.
- Ce n'est pas facile, pour tout te dire. Les événements ont un peu bousculés les certitudes. Chez tout le monde. De mes capitaines, chez les veilleurs, jusqu'au plus récent arrivant parmi les citoyens.
Il raconta brièvement le résumé des événements qui avaient eu lieu récemment.
- Nous sommes dans une sorte d'immobilisme qui me semble pourtant indispensable. Les explorateurs ne sont aps encore revenu. La méfiance a gagner plusieurs crans. C'est assez logique, maintenant on sait que l'esprit humain le plus classique a suivi notre nouvelle...mutation, si je puis dire.
Il soupira en posant finalement l'objet sur les genoux de Galatéa et se releva pour se diriger vers une autre partie de la pièce. C’était exactement ce dont ils avaient parlés lors de leurs premières vraies rencontres. Ainsi, ils n’étaient pas spécialement démuni par les événements. Ils l'avaient prévu. Mais prévoir c’était une chose, agir, une toute autre.
- Le conseil voudra sans doute t'entendre. Bien qu'on a une grosse idée de tout les événements, tu es celle qui s'est approché le plus prêt de son épicentre. Au moins durant un moment.
Mais il aimait de moins en moins l’atmosphère, et il était un peu inquiet des réactions des différents chefs de maison. Diviser autant une communauté déjà si petite, ca pouvait craindre des affrontements, dans le futur, pour la position des siens. Quand on etait plus une ville, mais une maison, les autres se retrouvaient a empiéter chez nous.
- Mais tu n'as pas besoin de te prendre la tete. Si tu veux manger quelque chose, je te raménerais ça. Quelque chose qui te fait vraiment envie. Ne te fais pas prier, c'est ma tournée.
Il se retourna pour la regarder, debout dans la piece en face du lit :
- Je préfére que la belle soit bien en vie devant ma cheminée, plutot que dans ma cheminée.
Et il soupira, l'air d'enfin accepter qu'il pouvait réspirer, aprés l'avoir retrouvé dans un si mauvais état.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Pas commode... Ouais. "Je ne vendrai pas la mèche." avait-elle sourit, lui rendant son air gaillard. Dire qu'elle avait tenté de faire les choses correctement et d'attendre d'avoir un rendez-vous officiel pendant plus d'un mois pour le rencontrer. Ils pouvaient bien en rire maintenant qu'elle avait échangé plus de deux mots avec lui. Il était loin d'être le plus antipatique des habitants qu'elle avait rencontré jusque là. Très loin, même.
Puis, évidemment, le sujet principal de sa présence ici - et sûrement celle de Koss aussi - était venu sur le tapis avec le plus grand naturel. Oui ouii... Elle s'attendait à ce qu'on lui dise qu'elle avait été inconséquente. Elle l'avait été. Et en même temps le regrettait-elle ? Pas vraiment. Elle regrettait en revanche d'avoir failli y passer et la peur qu'elle avait ressenti. Tout était encore brouiller, aussi se contentat-t-elle de maintenir son air bravache de chat trop malin pour se faire avoir et de le laisser avancer sur l'état de la ville. Son sourire disparut en l'écoutant, de plus en plus pensive au fur et à mesure qu'il lui résumait les derniers évènements. Au bout du compte, elle ne pu que hocher la tête. Elle en aurait bien ri mais à peine gardait-elle le crochet d'un sourire jaune.
- Je ne peux pas vraiment dire que ça m'étonne... Mais je suis prête à parier que toi non plus.
Ils avaient déjà parlé de tout ça. Des choses à faires et à ne pas faire. Des habitudes humaines et de celles qu'il fallait prendre en compte dans leurs choix. Elle posa les mains sur le petit objet de bois en en caressa pensivement les gravures. Elle aurait du agir plus vite. Ses études de terrains avaient pris trop de temps. Ses essaies avec Khaïr et Ovidio étaient restés trop en surface. Elle aurait du leur en demander plus. Les choses auraient peut-être été différentes.
Pour la première fois elle expérimentait la responsabilité d'être dans la position de la personne qui avait la capacité de changer les choses. Elle n'avait pas été assez bonne. Ou Azamyr n'avait pas été suffisament bonne pour elle ? Trop de choses à processer en même temps.
- Je répondrai à leur questions si je le peux. " Autant qu'elle le pourrait. Elle aurait récupérer sa mémoire d'ici quelques jours de toute façon. Les médecins le lui avaient dit. La préoccupation de cette question n'était pas si facile à cacher alors qu'il mettait en parti le doigt là où ça faisait mal. Elle s'assombrit et s'étendit avec précaution pour reposer l'enchantement musical muet sur sa table de nuit. " Oh nom de... Oui ! " L'exclamation de plaisir anticipé lui échapa du fond du coeur. Elle s'était légèrement redressée et elle n'allait pas se faire prier ! Qu'il compte sur elle !
- Du Moluni au miel et une nympheuse au beurre ! " Elle n'avait pas hésiter une seconde. ... Et se rendant compte de son propre emportement en le voyant se retourner, elle ajouta sans se dégonffler. " La nourriture est à mourir ici, et pas dans le bon sens du terme...
Et voilà qu'il lui rappelait une fois de plus qu'elle ferai mieux de ne pas mourir. Plus... Ce soupire. Elle cilla, surprise, et détourna la tête, remettant ses cheveux derrière son oreille. Ce n'était pas... habituel. Il semblait s'être sincèrement inquiété et de vouloir lui faire plaisir juste parce qu'il en avait envie. Elle n'était pas de ces femmes dont on s'inquiétait du bien être. On ne prenait pas soin d'elle. Elle ne laissait pas vraiment l'occasion aux autres de prendre soin d'elle. Elle n'en avait pas besoin.
- Me retrouver dans ce confortable fauteuil devant ta cheminée devrait être de l'ordre de l'envisageable. " dit-elle maladroitement en revenant à lui, le ton se voulant joueur mais ne parvenant pas tout à fait à s'oter de l'esprit qu'elle lui revaudrait ça. Elle ne trouvait pas vraiment quoi dire d'autre. Mine de rien elle s'était peu à peu décalée vers la tête du lit et retappait son oreiller.
- Je ne sais pas si tu avais en tête de me donner des nouvelles de ma parcelle de terrain, mais les médecins m'ont passé le mot hier avec d'autres messages qui m'étaient destinés. Enfin la nouvelle dont tu es certainement déjà au courant. Pour ma parcelle et leur contre-proposition de m'offrir une grande parcelle à l'extérieur des murs, surveillée par les Veilleurs commre Ozénys. Visiblement ils sont persuadés que je vais faire exploser des trucs et mettre les alentours en danger. " Elle gloussa d'un air moqueur. Rester là, sans dossier, lui demandait plus de force qu'elle n'en avait. Elle s'appuya contre la tête de lit et remonta les jambes sur le bord du matelas sans toute fois se remettre sous les couvertures. " Ils me préfèrent le plus loin possible d'eux et du centre névralgique de la cité. Je devrais peut-être dire vous, je ne sais pas... "
C'était dit sans agressivité ni ranqueur. Une question dans le regard. Comme pour le reste, elle ne savait pas encore quoi penser de tout ça. Elle ne savait pas si elle allait accepter leur offre ou au contraire s'en tenir à la parcelle qu'elle visait et faire une croix sur tout ce qu'elle projetais de faire pour rapprocher les quartiers et mettre la magie au service de leur communauté d'une façon plus globable et plus en accord avec le Conseil. Savoir s'il s'était finalement dit qu'il ne vallait mieux pas l'avoir à cet endroit alors que Chandler avait surement balancé que c'était pour un rassemblement de mage n'était qu'une goutte dans l'océan. De toute façon, la perspective d'être pleinement acceptée et reconnue pour sa contribution à l'effort de découvertes magiques était visiblement un cul de sac.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Elle avait beau sourire, et continuer de donner le change, il l'observait avec un œil circonspect, ne souriant plus du tout. Elle n'avait pas l'air de se rendre compte. Soit elle etait complètement inconsciente, ce qui etait assez probable, soit elle n'avait pas du tout assez d'experience. Il s'arreta en la fixant. Il ne savait pas ce qu'elle avait fait dans sa vie, et elle se retrouvait au milieu d'une crise importante. Forcément qu'elle ne savait sans doute pas exactement comment gérer. Il se sentit un peu idiot. Elle semblait si forte, qu'il n'avait pas imaginé, jusque la, qu'elle improvisait beaucoup.
- ...Tu n'es pas obligé de faire semblant de rire, avec moi, tu sais ? Si tu as eu peur, tu peux simplement le dire.
Il n'etait pas sur que la phrase soit la meilleure mais ca définissait le fond de sa pensée. Elle n'avait pas besoin de se faire passer pour quelqu'un, avec lui, elle pouvait etre elle même. Simplement elle même. Mais lors de son exclamation concernant la nourriture, la, il avait entraperçut ses véritables envies. Elle devait sans doute s'écouter beaucoup, mais néanmoins faire semblant dans son attitude. C'etait ce qu'il imaginait, en tout cas.
- Je prend note de votre commande, madame, et vous serez servit bientôt. Mais ne mangez pas trop de miel, si je peux vous donner ce conseil. Vous pourriez le regréter.
Il etait dos a elle, mais eu un petit sourire en coin. Elle evoqua son terrain, alors, et il devait avouer qu'il ne savait pas quoi lui répondre. La plupart des membres du conseil seraient sans doute contre offrir un contre pouvoir de la sorte, et c'etait surtout la raison pour laquelle elles etaient envoyés vers l'extérieur de la ville. Mais il avait quand même été surpris sur un point :
- Qu'est ce que tu as racontés a Chandler pour qu'il te soutienne ? Ce type est amoureux de sa propre personne, et je le soupçonne de s'admirer le soir devant son miroir avant de dormir, pour apaiser son cœur. J'avoue me demander si tu ne lui a pas jeté un sort pour qu'il décide d'etre une voix de soutien pour toi.
Il se retourna pour la regarder, alors qu'elle s’était replacé plus confortablement sur son lit. Il voyait bien qu'elle était fatiguée, rien que d'avoir parlé un peu comme ça. Mais il était quand même curieux d'avoir une réponse. Il lui semblait qu'elle était de ces gens qui sont soit tout blanc soit tout noir. Généralement, ses relations, soit l'appréciait, soit la détestait. Il avait connu des gens comme ça. C’était toujours compliqué a gérer.
Il contourna négligemment le lit, et ramena la couverture un peu sur elle, avant de s'appuyer contre le mur derrière lui, et de croiser les bras. Et sembla hésiter. Elle lui donnait l'impression d’être dans un jeu permanent, et il ne pouvait s’empêcher de croire qu'elle pensait qu'il n’était la que pour gagner quelque chose. Ce n’était pas le cas.
- Je suis désolé, Galatéa. C'est arrivé par ma faute. J'ai perdu le fil des événements, et je n'aurais pas du te laisser ainsi aprés t'avoir sorti de cette grange. A deux, en combinant nos compétences, nous aurions été beaucoup plus efficace, j'ai sans doute manqué de confiance en toi.
Il se sentait un peu coupable. Mais c'etait surtout car il avait cru la perdre durant une petite période, quand il l'avait vu disparaître dans ce portait. Il se passa la main sur le visage, fébrilement, en tentant de faire la part des choses.
- N’oublie pas que je ne suis pas venu la pour te parler de cette histoire. Ni de ta parcelle ou de je ne sais pas quoi. Je voulais juste etre sur que tu ailles bien. Et je suis soulagé de voir que c'est le cas.
Il se redressa du mur et s'écarta un peu. Elle etait sans doute fatiguée et il ne voulait pas abuser de son temps de repos.
- Je t'apprécie beaucoup, tu sais ? Et j'etais très inquiet de ne plus avoir de squatteuse devant ma cheminée. Tu...tu es mon amie, et je ne suis pas le seul. Les gens...ne sont pas forcément avec toi juste parce qu'ils veulent y gagner quelque chose. Enfin si, je considére que ta présence est un bon gain.
Il n'avait jamais été doué pour les déclarations comme celle la. Malgré qu'il pouvait etre extrêmement éloquent. Il s'éloigna un peu :
- Je ne vais pas te déranger plus longtemps, tu devrais dormir un peu. Je repasserais.
- ...Tu n'es pas obligé de faire semblant de rire, avec moi, tu sais ? Si tu as eu peur, tu peux simplement le dire.
Il n'etait pas sur que la phrase soit la meilleure mais ca définissait le fond de sa pensée. Elle n'avait pas besoin de se faire passer pour quelqu'un, avec lui, elle pouvait etre elle même. Simplement elle même. Mais lors de son exclamation concernant la nourriture, la, il avait entraperçut ses véritables envies. Elle devait sans doute s'écouter beaucoup, mais néanmoins faire semblant dans son attitude. C'etait ce qu'il imaginait, en tout cas.
- Je prend note de votre commande, madame, et vous serez servit bientôt. Mais ne mangez pas trop de miel, si je peux vous donner ce conseil. Vous pourriez le regréter.
Il etait dos a elle, mais eu un petit sourire en coin. Elle evoqua son terrain, alors, et il devait avouer qu'il ne savait pas quoi lui répondre. La plupart des membres du conseil seraient sans doute contre offrir un contre pouvoir de la sorte, et c'etait surtout la raison pour laquelle elles etaient envoyés vers l'extérieur de la ville. Mais il avait quand même été surpris sur un point :
- Qu'est ce que tu as racontés a Chandler pour qu'il te soutienne ? Ce type est amoureux de sa propre personne, et je le soupçonne de s'admirer le soir devant son miroir avant de dormir, pour apaiser son cœur. J'avoue me demander si tu ne lui a pas jeté un sort pour qu'il décide d'etre une voix de soutien pour toi.
Il se retourna pour la regarder, alors qu'elle s’était replacé plus confortablement sur son lit. Il voyait bien qu'elle était fatiguée, rien que d'avoir parlé un peu comme ça. Mais il était quand même curieux d'avoir une réponse. Il lui semblait qu'elle était de ces gens qui sont soit tout blanc soit tout noir. Généralement, ses relations, soit l'appréciait, soit la détestait. Il avait connu des gens comme ça. C’était toujours compliqué a gérer.
Il contourna négligemment le lit, et ramena la couverture un peu sur elle, avant de s'appuyer contre le mur derrière lui, et de croiser les bras. Et sembla hésiter. Elle lui donnait l'impression d’être dans un jeu permanent, et il ne pouvait s’empêcher de croire qu'elle pensait qu'il n’était la que pour gagner quelque chose. Ce n’était pas le cas.
- Je suis désolé, Galatéa. C'est arrivé par ma faute. J'ai perdu le fil des événements, et je n'aurais pas du te laisser ainsi aprés t'avoir sorti de cette grange. A deux, en combinant nos compétences, nous aurions été beaucoup plus efficace, j'ai sans doute manqué de confiance en toi.
Il se sentait un peu coupable. Mais c'etait surtout car il avait cru la perdre durant une petite période, quand il l'avait vu disparaître dans ce portait. Il se passa la main sur le visage, fébrilement, en tentant de faire la part des choses.
- N’oublie pas que je ne suis pas venu la pour te parler de cette histoire. Ni de ta parcelle ou de je ne sais pas quoi. Je voulais juste etre sur que tu ailles bien. Et je suis soulagé de voir que c'est le cas.
Il se redressa du mur et s'écarta un peu. Elle etait sans doute fatiguée et il ne voulait pas abuser de son temps de repos.
- Je t'apprécie beaucoup, tu sais ? Et j'etais très inquiet de ne plus avoir de squatteuse devant ma cheminée. Tu...tu es mon amie, et je ne suis pas le seul. Les gens...ne sont pas forcément avec toi juste parce qu'ils veulent y gagner quelque chose. Enfin si, je considére que ta présence est un bon gain.
Il n'avait jamais été doué pour les déclarations comme celle la. Malgré qu'il pouvait etre extrêmement éloquent. Il s'éloigna un peu :
- Je ne vais pas te déranger plus longtemps, tu devrais dormir un peu. Je repasserais.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Peur ? .... Peur. Quelle idée ? Un rire froid lui échappa et elle secoua la tête un bref instant. Elle n'avait pas peur. Elle n'aurait pas du avoir peur. Que pouvait-il en savoir, lui de toute façon ? Il avait sauté dans un brasier pour la tirer des flammes et semblait s'en foutre comme de sa première paire de chaussettes. Elle baissa un instant les yeux sur ses mains, sur ses bandages et laissa cette affreuse assertion de côté pour passer à la suite.
- Et non. Je n'utilise pas la magie pour contraindre les gens à m'apprécier ou à me soutenir. Ma vie serait bien plus proche de celle de Némésis, notre chère Haute Prêtresse d'Ekaris... " Elle eut un sifflement de gorge qui pouvait s'apparenter à un rire moqueur et une petite quinte de toux vint le souligner avant qu'elle ne puisse poursuivre. " Je ne peux pas dire que j'ai confiance en lui. Nos échanges n'ont pas été cordiaux jusque là, mais on a fini par trouver un terrain d'entente.
Loin d'imaginer les aprioris de Koss à son sujet, ni la réalité quasi-systématique qui se cachait derrière, elle n'avait que la vérité à offrir. Comme l'a plupart du temps.
- J'ai réussi à lui faire comprendre que la magie pouvait être dangereuse et certains évènements sont venus appuyé cette réalisation. " Les veilleurs n'ayant pas été mêlés au cas Dyani, elle ne précisa pas lesquels précisément. " Et puis je lui en ai dit un peu plus qu'à toi. Je pensais faire un lieu de savoir sur cette parcelle. Il a du en parler remarque. Un lieu d'apprentissage, de partager et d'expérimentation magique. Hors du contrôle gouvernemental. Un lieu neutre. Là aussi on a trouvé un terrain d'entente qui satisfaisait plutôt Chandler. A voir s'il aurait respecté sa parole au bout du compte... ça n'a pas vraiment plut au reste du conseil de toute façon.
Elle soupira et cilla lorsque la couverture fut un peu plus ajustée sur elle. Elle suivit le mouvement de Koss qui s'appuya contre le mur et ne dit pas un mot. C'était... gentil... Quant à ses mots, elle resta interdite. La bouche entrouverte, elle le dévisageait sans qu'aucune petite pique dont elle avait l'habitude ne vienne à le mordre ou à le tester. Un ami... Ovidio aussi avait dit ça. Ils avaient peut-être encore l'image de cette demoiselle fragile qui avait franchie le portail bien des années auparavant. Celle d'aujourd'hui n'était plus vraiment la même.
Elle ne répondit rien. Mais lorsqu'il fit le tour du lit pour regagner la porte, elle prit une inspiration pour le retenir.
- Koss. " Elle s'était redressée, appuyée sur un bras pour se tendre vers lui. La bouche à demie ouverte, diverses choses se bousculaient pour sortir. Des aveux sur sa condition. Sur le fait qu'elle n'allait pas si bien que ça. Qu'elle regrettait son geste. Qu'elle n'était plus entièrement certaine que prendre un tel risque pour l'équilibre de leur ville soit une bonne idée ? Au final, le premier mot qui se sortit de la mêlé fut bref. " Merci. " de l'avoir sauvée des flammes ? De lui dire tout ça ? D'être venu ? Seulement merci.
Elle se détendit, sans sourire. Elle était réellement fatiguée, il avait raison. Mais contre toute attente, un moment comme celui-ci était précieux. Peut-être avait-il raison et que d'autres viendraient demander quelques nouvelles. Le plus probable n'était pas vraiment cette fin là. Une seule journée piégée entre quatre murs avait déjà été trop long.
- Tu repasseras ?
- Oui.
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