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Bienvenue sur Ozéna

Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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Le commandant Koss

Lun 1 Jan 2024 - 23:05
Koss
Maison de la Terre et du Sang







Histoire



An 4150, Camden Philadelphie :

Seul le bruit du tic-tac de l'horloge parvenait à rythmer les coups de fourchette que le jeune garçon appliquait dans son bol de façon concentré. Pas grand chose de vraiment nourrissant. Il avait généralement choisi de manger une marque de céréale qu'il aimait bien, en utilisant l'argent déposé sur le petit meuble a coté de l'entrée qu'il trouvait deux ou trois fois par semaine, rare preuve du passage de son père dans l'appartement. Avec ça, il avait de quoi descendre les marches de l'immeuble, et du haut de ses six ans, partait à la supérette au coin de la rue pour acheter ce dont il avait besoin pour les deux ou trois prochains jours.

Il était bien connu dans le quartier, et de toute manière, quand on avait la réputation de son père dans Camden pour se précéder, personne n'avait la moindre envie de poser le doigt sur toi sans être soi fou, soit avoir une véritable envie de mourir. Comme le quartier appartenait plus ou moins au gang, il trouvait toujours quelqu'un pour l'aider dans ses achats, et a payer.

Il allait à l'école, comme tous les gamins, mais même la bas, il n’était pas très entouré. Il y avaient ceux qui avait peur de lui, et ceux qui avaient trop de respect pour venir vraiment lui parler. Sans doute une consigne parentale. Il n’était pas le plus doué, ni le plus mauvais, mais une chose parvenait déjà a ressortir de ses compétences, c’était sa logique. Il parvenait très souvent à résoudre les problèmes basiques qui lui étaient présentés en prenant des chemins auquel on n'avait pas forcément pensé. Logique et ingénieux, inspiration de son père sans aucun doute.

Les rares discussions qu'il avait durant cette période, c’était souvent à la sortie de l'école. Une maman qui venait lui parler discrètement en lui glissant un bout de papier. « Tu pourrais demander à ton père de m'obtenir ça ? Je lui payerais la somme habituelle », avant de filer rapidement. Il était fier de ça. D'avoir une utilité. Ainsi, il rentrait, comme ce jour la, et empilait les quelques bouts de papier avant de se servir un bol de céréale, et de manger en regardant la pendule tourner. Il avait une fascination pour ça, pour le temps. Peut importe les événements, ce qu'il faisait, dans un lieu ou un autre, l'horloge tournait toujours a la même vitesse. Et souvent, une fois le bol fini, il se surprenait a taper du doigt sur la table de bois, au rythme de l'aiguille.

La porte s'ouvrit à la volée, et son père entra. Il n’était pas seul. Une demi douzaine d'hommes, la plupart costauds et qui auraient pu paraître intimidant pour tout autre gamin que lui, firent irruption. Mais pas pour lui, car il les connaissait tous. Il bondit sur ses pieds, en attrapant son bol avec le réflexe de celui qui ne veut, et surtout, ne doit pas déranger. Il s'écarta, et le dernier entrant lui tapota la tête gentiment, alors que son père lui lançait un regard neutre.

- Noah, va dans ta chambre.

- ...Les papiers, ici, ils...

- File.

Il n'ajouta rien et s’exécuta, disparaissant dans le couloir, puis dans sa petite chambre. Il ne ferma cependant pas la porte entièrement, pour pouvoir écouter. C’était la, ce moment ou son père commençait a évoquer ses idées pour le prochain plan. Visiblement, cette fois ci, ça allait être un bon coup.

Quand il décidait de participer lui même, c’était qu'il y avait un bon paquet a se faire. Son père était malin. Intelligent. Il était sans doute le plus faible physiquement de tous les hommes désormais assit dans la cuisine, et pourtant c’était lui qui dirigeait. Il savait que pour se faire écouter, respecter, il fallait être ferme mais juste, faire en sorte que tout ceux sous ses ordres soient satisfait de leurs conditions et de ce que cela rapportait. Il ne marcherait jamais a la peur, car il n'en avait pas spécialement les capacités.

Dans ce monde, il ne servait à rien d'apprendre des choses trop compliqués pour soit. L'importance, c’était de développer à l’extrême les compétences innés que l'on avait reçu à la naissance. Ce fut la leçon la plus importante que son père lui inculqua durant sa vie.


***

An 4159, Philadelphie:

La ruelle était sombre et humide. Il pleuvait depuis trois jours sans interruption. Et pourtant, toute la petite équipe était rassemblée pour écouter le plan. Il était la, accroupit, en tenant un bout de papier ou plusieurs schémas se trouvaient dessinés. Ce n’était pas un gros coup. Une bijouterie. Ils avaient roulé un moment pour s'éloigner du quartier et partir dans un endroit un peu plus riche de Philadelphie. Ils avaient moins de soutien, mais avaient aussi plus à y gagner.

- Y'a une caméra ici à faire sauter d'abord. De toute façon les flics vont être prévenu a un moment ou a un autre. L'important c'est qu'on ne voit aucun visage. Et utiliser bien les vestes rembourrés, comme ça, ça modifie vos mensurations physiques et si on se fait repérer par une autre caméra, ce sera plus difficile de...

- Et pourquoi on l'écoute lui ?

Il releva la tête, interrompu dans ses indications. Plusieurs des garçons autour firent de même. Il était à la tête d'un groupe de jeune adulte, dont aucun n'avaient vingt ans. Cette place, il l'avait mérité. Il avait quitté l'école à dix ans. Cela ne lui convenait pas. Ne lui convenait plus. Sans compter que le gang de son père avait tellement prit de l'ampleur qu'il se sentait surveiller par la police a chaque coin de rue. Il avait décidé qu'aider son paternel était la chose la plus logique pour lui.

Durant les deux premières années, il avait participer a compter le butin, et a répartir le plus équitablement possible l'argent entre les membres du gang et l'investissement pour l’agrandir. Son père, bien que ne l'ayant jamais dit, avait été assez impressionné pour qu'a douze ans, il le fasse participer a un tout petit coup, la récupération de l'argent dans un appart appartenant a un gang rival. Ils étaient arrivés a dix contre deux et le petit n'avait même pas mit les pieds dans le bâtiment. Mais c'est comme ça qu'il avait commencés. Et petit a petit, a quinze ans désormais, il était désormais a la tête d'une petite bande effectuant des taches de moyennes importances. L'important était de fournir des fonds pour le groupe.

- C'est Koss le chef, alors on l'écoute.

- Koss hein ? Ah oui, c'est ton surnom maintenant. Pfff, qu'est-ce que je branle la moi...

C’était le plus âgé du groupe. Il avait fait une sale bourde dans un coup précédent, et s’était fait rétrogradé dans le groupe de Koss. Mais être dirigé par un gamin de quinze ans n’était pas pour lui plaire. Aussi il se leva et sortit son flingue.

- Je vais vous montrer moi, comment on braque une bijouterie, les mômes. Y'en a pour cinq minutes.

Il se retourna et partie vers la sortie de la ruelle. Koss sauta souplement sur ses jambes et le suivi aussitôt en pestant. Le pire qu'il pouvait arriver était que son désormais sous-fifre ne tue quelqu'un. Ça, plus que tout, Koss se le refusait. Ce n’était qu'un moyen de gagner de l'argent, les autres n'avaient rien demandé. Les tuer pour ça ne mènerait à rien, sinon a la chute du gang. Les tueurs étaient toujours traqués plus violemment.

Ce qui devait arriver, arriva. Un désastre. La police fut sur eux en moins de huit minutes. Comme il n'y avait pas eu le tour de la rue avant le casse, ils n'avaient pas vu la voiture en bas du quartier. Bientôt, ils courraient dans tous les sens, et ne restait que Koss et le plus âgé. Le chef du groupe était persuadé qu'en utilisant son partenaire non désiré comme appât, il pouvait s'en sortir. Mais était ce ainsi qu'on devenait un vrai chef ? En usant de ses subalternes pour monter au sommet ? Pas de son point de vue. C’était peut être une erreur.

- Tourne à droite.

Lui fit demi-tour, et couru droit vers le barrage qui s’était formé. Un instant plus tard, il était allongé sur le sol, les mains dans le dos, entendant ses droits alors qu'une demi-douzaine d'armes de poings étaient braquées sur lui.

Ça lui coûta la prison.

**

An 4160, prison pour mineurs:

Un dernier coup au foie le fit tomber, et il lâcha un grognement. Un simple bruit, mais les quatre hommes qui étaient en train de le passer à tabac lâchèrent des exclamations amusées.

- Ah ! Il parle en fait ! Je pensais que ta salope de mère t'avait coupé la langue !

Il se redressa en s'appuyant contre le mur. Une goutte de sueur roula le long de son front, et vint se mélanger avec le sang qui se trouvait à la commissure de ses lèvres, pour continuer d'une traînée rougeâtre le long de son menton encore glabre. Depuis qu'il était la, il avait toujours réussi a éviter ce type. Un gros latinos qui avait fait de cette aile de la prison pour mineur de Philadelphie son chez lui. Mais visiblement, la chance l'avait abandonné pour cette fois.

Ça faisait dix minutes qu'il se faisait tabasser, et pas une seule fois il n'avait essayé de rendre les coups. Le latinos avait dix huit ans. Encore un peu a tirer, et il serait déplacé dans un complexe pour adulte. Il profitait de ses dernières années, peut être même ses derniers mois, pour se défouler. Mais la jubilation avait laissé place a la frustration. Le muet, comme il était appelé, n'avait jamais essayé de se défendre de toute la session. Et déjà il entendait le bruit de course des gardiens qui avaient fini par remarquer l'absence des cinq jeunes hommes.

- Merde, on se tire.

Aussitôt, les autres s’éloignèrent dans la direction opposée, ne laissant que Koss encore à genoux, le souffle court. Une seconde plus tard, il était salement plaqué contre le mur, menotté les deux poignets derrière la nuque. Mais au lieu d’être tiré violemment, on le remit debout doucement. Un des gardes avait fait un signe de l'autre.

- C'est pas un mauvais gamin, va y mollo, regarde dans quel état il est, en plus.

On le prit au niveau des menottes pour le diriger, l'un des deux le soutenant par la taille, et ils se dirigèrent ainsi vers l'infirmerie. Bientôt il fut priq en charge et les deux surveillants s’éloignèrent dans le couloir.

- C'est Koss, le fils d'un baron de la pègre de Camden. Je l'ai jamais entendu parler. Il sort que pour manger, il profite même pas de ses sorties dans la cours, sauf celles obligatoires. Si tu veux mon avis il doit pas être très malin.

- ...Tu crois ? Il à pas l'air con, pourtant. Il est juste né dans la mauvaise famille.

Mais chacun avait bien vu en fermant la porte de l'infirmerie, après avoir lancé un dernier regard envers le prisonnier. Comme si c’était la réalisation de qui avait réellement gagné l'affrontement qui venait d'avoir eu lieu dans le couloir.

Il souriait.

**

An 4176, Pénitencier de haut sécurité de Philadelphie:

La vie en prison n'avait pas particulièrement changé, mais c’était sa population qui était différente. Ici, dans le pénitencier de Eastern States Philadelphia Max, c’était un combat au quotidien, contre lequel il était difficile de survivre seul. Ou il n'y avait quasiment que des ennemis. Ou les forts dévoraient les faibles. Et pour Koss, pas question de finir dévoré.

Depuis son tout premier séjour en prison, il avait compris une premiere chose. Pour survivre dans ce monde, la force ou l'esprit ne suffisait pas, il fallait lier les deux. Et aujourd'hui, prêt de vingt ans après son premier passage à tabac dans ce couloir de la prison pour jeune de Camden, il n’était plus le même. Il avait gardé son sang froid imperturbable, et sa vivacité d'esprit, mais il y avait rajouté la musculature pour l'accompagner, et l'esprit martial qui allait avec. Il n'avait jamais rechigné à l'effort, et dés qu'il était sorti, il s’était mis au sport et aux arts martiaux. Dans le seul but d'augmenter le respect qu'on pouvait lui accorder.

Il n'avait jamais atteint la musculature de certains des sous fifres de son père qu'il avait vu rentré dans la petite cuisine, a l'époque, mais il était sec et tracé, avec une bonne force de frappe, et surtout, la vitesse et la technique pour l'accompagner. Esquiver le combat au maximum, l'achever le plus vite possible quand il était inévitable.

Quand il avait été décidé qu'il allait etre incarcéré pour la perpétuité, il avait aussitôt commencé a élaboré une stratégie pour vivre le plus confortablement possible. La sécurité avant tout. Car un mort arrivait vite entre ces murs.

Il avait commencé par rassembler les plus faibles. Ceux qui pour diverses raisons étaient maltraités. Il en avait fait sa bande. Chacun isolé, ils ne valaient pas grand chose, mais tous ensemble, ils avaient pu dissuader le niveau moyen de la criminalité de s'en prendre a eux. Il s’était ensuite lié d'amitié avec ces derniers. Les moins extrêmes. Ceux qui n’étaient pas trop instables, et n'avaient pas énormément d'ambition.

Ensuite, ne restait plus qu'a faire peur a un ou deux des caids les plus importants, et avec cette technique, il pouvait quasiment dormir sur ses deux oreilles. Il etait un caïd a part entière dans la prison, mais du genre non violent. A vrai dire, comme a chaque fois, il quittait a peine sa cellule. Il s’entraînait, et quand il ne le faisait pas, il méditait. Le seul bruit que l'on pouvait entendre en passant devant sa porte, c’était un bruit sec, répété, semblable au tic tac d'une horloge.

**

Il s'en voulait. Il avait dépassé la limite qu'il s’était lui même imposé des années auparavant. Ça avait été une opération banale. Il contrôlait quasiment le gang, a ce moment la, pendant que son père était désormais trop vieux et malade pour totalement gérer l'organisation. Il avait la confiance de tous. Il avait toujours su comment gérer des personnes, comment imposer une autorité. Il avait hérité du charisme de son père. Il avait la voix grave, de celle que l'on écoute quand elle parle. Il donnait confiance.

Tout avait dérapé. C’était une très grande banque, mais a cette heure, il n'y aurait pas du y avoir du monde. Quelques membres du personnel. Une ou deux personnes tout au plus. Ils s’étaient retrouvés avec une trentaine d'otages. La situation dégénéra, plusieurs de ses hommes prirent peur. Il avait beau être qui il était, il sentit ce jour la, la crainte et l'adrénaline comme jamais.

Les forces de l'ordre prirent d’assaut la banque après prêt de trente heures de négociations. Il ne voulait pas être pris. Car il savait que cette fois, il n'y aurait pas de retour en arrière. Il ne voulait pas finir sa vie enfermée. Alors il avait ouvert le feu. Il avait répondu a l'assaut, s’était défendu.

Deux otages, utilisés comme bouclier par deux de ses gars, avaient été tués dans la manœuvre.

Sa faute.

Il avait vu le regard du flic, qui s’était pris une balle dans le dessous de la mâchoire, se brouiller alors que la moitié de sa tête explosait dans un geyser de sang.

Sa faute.

**

Ils s’étaient tous faits attrapés, sans exception. Et c’était lui qui avait pris la plus grosse peine. La peine capitale. Il aurait sans doute préféré passer dans le couloir de la mort, il n'avait eu que la perpétuité. Séparé de la totalité de ses hommes, il était seul dans l'une des prisons les plus dures du pays. Et malgré les tentatives, personne ne s'échappait.

Dans sa cellule, ou le soleil ne venait jamais l'éclairer, il se retrouvait prostré, le front contre le mur, dés que la solitude lui permettait de laisser place a toute sa détresse.

Bam, bam, bam.

Généralement, on pouvait entendre ce bruit. Plus qu'un simple petit bruit, c’était un véritable coup du plat de la main qui secouait la cellule, encore et encore. Certain jour, les gardes venaient vérifier qu'il n’était pas devenu fou, et pourtant, a la seconde ou il sortait, pour rejoindre la cours ou le réfectoire, il redevenait Koss, l'homme ultra charismatique que la plupart des autres détenues, après plusieurs années a le côtoyer, avaient fini par respecter, voir même l'écouter pour la plupart, comme un mentor, un grand frère, un chef.

Bam, bam, bam.

Durant sa troisième année après son arrivée, une évidence fut bien obligée d’être notée par les gardiens et le personnel de la prison. Depuis que Koss était la, il y avait deux évolutions notables. La première, c'est que les bagarres entre détenues de l'aile ou il se trouvait s’étaient divisés par cinq.
L'autre, plus inquiétante pour eux, c'est que ce fait entraînait une bien plus grande solidarité des détenues face a eux. Il y avait toujours des émeutes, mais plus espacé, et généralement plus difficile a contrer car moins aléatoire. Comme si ils étaient désormais plus organisés. Sans jamais aller très loin et risquer qu'un garde n'ouvre vraiment le feu. On aurait dit que les détenues testaient la sécurité de l'endroit.

Bam, Bam, bam.

Koss avait compris. Il avait fauté. Bien plus qu'il ne l'aurait jamais voulu. Il s’était rendu compte, au fin fond de l'enfer de l'enfermement, qu'il n'avait jamais contrôlé sa vie. C'est sa vie qui l'avait contrôlé. Depuis toujours, il avait simplement suivi les traces qu'on avait posé devant lui. Mais désormais, il avait compris. Il ne trouverait pas la paix s'en s’être racheté. Il devait être meilleur, faire plus. Et pour cela, il n'y avait qu'une seule solution.

Bam, bam, bam.

Il devait sortir d'ici.

**

An 4179, Pénitencier de haut sécurité de Philadelphie:

Le plan était simple. Ils avaient pu établir a peu prêt la meilleure façon de sortir en établissant un itinéraire ou les gardes ne seraient pas forcément en grand nombre. Il avait dit aux gars qu'il comptait emmener. Pas de morts. Il y en aurait sans doute, mais il refusait que ça vienne de lui ou de l'un des hommes. C’était la condition qu'il avait mise. La plupart des surveillants étaient des pourritures qui les traitaient tous comme des chiens. Mais ça restait leur travail. Il en avait assez fait comme ça. Il ne pouvait pas rallonger la note, dorénavant.

La phase un ne partirait pas deux. C’étaient les autres ailes qui lanceraient le soulèvement. Ils avaient passé la semaine précédente a la provocation et a échauffer les esprits des uns et des autres, provoquant bagarres sur bagarres. Et comme prévu, tout avait pété un samedi soir, au moment de la distribution des repas, une grosse bagarre générale éclata dans le réfectoire. Des gardes furent pris a partie, des clés volés, et petit a petit, toute la prison fut concerné.

Chacun prit la voix qu'on lui avait établie. Ils étaient tous séparés, pour ne pas faire comprendre qu'ils travaillaient de concert et avaient un plan plus précis. Ça les aurait désignés comme cibles prioritaires, ce qui ne devait arriver qu'au dernier moment.

Et pourtant, petit a petit, comme a chaque soulèvement, tous se firent reprendre un par un. Quasiment tous sauf Koss. Il avait réussi à improviser, comme d'habitude, et avait changé d'itinéraire jusqu'à parvenir dans un couloir proche de ce qu'ils avaient cru être la sortie, uniquement protégé par une porte fermé de façon hermétique.

- Ouvre toi...

Il avait dit ça a voix basse, en s'y précipitant, et en se cramponnant aux barreaux. Rien à faire, comme prévu, alors il commença à tourner la tête à droite et à gauche. Un peu plus loin gisait un détenu qui avait prit une balle, mais avait visiblement eu le temps de poignarder son bourreau avec un surin, qui n'avait tenu que quelques mètres avant de rendre l’âme à son tour. Il s'approcha, suivant la traîner de sang suintante qui marquait son passage, et tomba accroupit, fouillant jusqu'à mettre la main sur une unique clé. Il la prit avec une frénésie jamais connue chez lui jusque la, et l'arracha du trousseau du geôlier avant de bondir de nouveau jusqu'à la porte et de l'enfoncer dans la première serrure qu'il trouva. Il y en avait qu'une seule, alors que la porte semblait fermée électroniquement. Il avait de la chance. C'est ce qu'il cru.

Il tourna, sans succès. La clé avait du jeu a l'intérieur. Elle était trop petite. Ou bien la serrure n’était en fait pas prévue pour une clé classique. Il poussa un hurlement de rage en essayant de la tourner de plusieurs façons, avant d'appuyer le plus fort qu'il pouvait vers le bord de la serrure comme pour activer un cliquetis salvateur. Pour tout résultat, sa main dérapa et s'écorcha profondément. La clé était solide. Et coupante, elle l'avait parfaitement entaillé de part en part. Sans que cela ne lui arrache la moindre douleur. Il continuait encore et encore, les larmes aux yeux. Il n'avait jamais perdu son sang froid. Jusqu’à aujourd'hui.

Alors que les gardiens arrivèrent, ils tombèrent sur un homme, a genoux devant la porte, agrippant fébrilement la clé. En proie a ses peurs. A cette solitude, qui ne l'avait jamais quitté. A cette terreur de l'enfermement. Loin du soleil. Loin de l'odeur de son quartier, loin de la seule photo de sa mère qu'il avait jamais vu, dans un coin de la petite cuisine, unique reflet de la famille qu'il n'avait jamais eu.

**

Une seule journée, dans sa cellule, ou il pesa le pour et le contre quant au fait de se suicider. Il y avait eu des morts, de chaque coté. Il n'aurait plus jamais une chance comme ça. Et même si il l'avait, a quoi bon ? Il n'avait aucun moyen de passer les premières sécurités, sans parler de toute celles derrière dont il n'avait aucune idée. Il allait mourir dans cette cage obscure, loin du monde, loin de sa liberté.

Il se souvint de la clé uniquement quand il se retrouva au parloir, face a deux personnes se présentant comme étant d'une organisation soit disant célèbre dont il n'avait absolument jamais entendu parler. Il n’était de toute façon pas très a l'écoute. Il l'a sorti de sa poche, fantôme de qui il était vraiment, quand on la lui demanda. Elle était encore couverte de son propre sang, séché par les heures qui avaient passé. Il eut un simple frisson. Quand une phrase fut prononcé.

- Vous allez sortir d'ici et venir avec nous.

Il ne se souvint pas vraiment de la suite. Comme hagard, hébété par la tournure que venait de prendre ce qu'il avait songé comme étant sa dernière journée sur terre. Le passage des sécurités. Comment il s’était retrouvé inondé par le soleil et la chaleur de la nature. Et un seul dernier souvenir lui revenait encore, quand il y pensait. Alors qu'il allait entamer le processus, on lui avait posé une simple question. Son nom.

- … ?

Il avait longuement réfléchi. Ou peut être un seul instant. Son prénom, celui donné par sa mère, seul vestige qu'il pourrait emmener dans cette nouvelle opportunité. Avait il été un homme mauvais, durant sa vie ? Pas quelqu'un de bon en tout cas, mais il avait parfois franchi la ligne de son propre code. Celle qui l'avait fait se considérer lui même comme quelqu'un de mauvais. Il devait laver son nom. Son vrai nom, celui qui il était aujourd'hui. Alors tout naturellement, il avait répondu.

- Koss.

**

An 116, Rempart de la ville:

Il était assis sur une caisse en bois, au sommet des remparts. Il faisait nuit noire, le ciel étant affreusement nuageux ce soir la. Seule son épaisse cape l’empêchait d'avoir vraiment froid. Pour le reste, seul son corps, solide et désormais habitué a tout type de climat, faisait le reste.

Il jouait avec un petit objet, rond, qui tenait dans le creux de sa main, ressemblant a une montre a gousset. C’était l'un des rares biens vraiment précieux qu'il gardait avec lui en toute occasion.

C’était le lendemain. Il était désormais commandant. Il avait déjà été chef, dans sa vie, plusieurs fois. Mais jamais cela n'avait eu une signification aussi éloigné de ce qu'il ressentait maintenant. Il avait eu des gens sous sa responsabilité, mais ils travaillaient pour lui, pour l'extension de son empire. Rien a voir avec le fait d'avoir des gens qui le suivaient, des frères et sœurs d'armes, travaillant pour un but totalement dénué d'objectif lucratif.

Il ferma les yeux un instant et se souvint.

C’était deux ou trois ans après son arrivée dans ces terres. Il était déjà avec les veilleurs depuis un petit moment, et il avait eu vent d'une ronde qui avait été prise a partie par des créatures féroces. Un couple de Racca, qui visiblement n'avaient pas compris qu'ils étaient sur le territoire des nouveaux colons. Les veilleurs étaient en grande difficulté.

Ils avaient déboulé sur son ordre, alors qu'il avait improvisé un plan. Il n'avait jamais voulu jouer les chefs, se mettre en avant, et avait toujours respecter l'autorité. Mais cette fois la, son esprit, son corps, avaient fonctionné avant sa modestie. Personne n'avait redit la moindre chose, et tous avaient exécutés son plan.

Il revoyait, après le combat, le visage de ceux qu'ils avaient sauvés. Ils avaient beau avoir effectué un bon travail d'équipe, ce fut lui qui fut féliciter par ses camarades, remercier pour leur vie, par ses désormais frères et sœurs d'armes. Ses compagnons de vie. Et jamais au grand jamais il n'avait ressenti une plus grande joie, une plus grande fierté que ce jour la. Ce n’était qu'une action parmi les innombrables que lui et son ordre effectuaient au quotidien, mais pour lui, c’était plus que ça encore.

Pour la première fois de sa vie, il avait eu la sensation d’être le maître de sa vie, de son destin.

Il était monté en grade suite a cette prouesse, puis encore, et encore, jusqu'à se retrouver ce soir la, sur ces remparts. Avait il réussi a se racheter pour la vie qu'il avait éteinte ? Il se le demandait. Souvent.

Puis il ouvrit l'objet rond, et en eut la réponse. Il y avait un bout de papier a l'intérieur, plié en de nombreuses fois pour pouvoir tenir. En le dépliant, c’était un dessin. De sa mère. Il avait payé quelqu'un pour le lui faire, une fois arrivé, et lui avait demandé, encore et encore, de recommencer, en se basant sur les indications qu'il lui donnait, pour s'approcher au plus prêt du souvenir lointain de la photo, dans la petite cuisine.

Puis en dessous du papier, gravé dans l'objet. Il y avait un nom. «Koss ».

Car il ne devait jamais oublier.

Il avait encore beaucoup a faire.

Palier de pouvoir:

Chronologie générale:

Inventaire:




Physique & Caractère

Koss est physiquement un homme dans la moyenne. Il mesure à peine plus d'un mètre quatre-vingt, et dispose d'une musculature sèche et tracés, obtenue au fil d'un long entraînement de plusieurs années durant sa première vie sur terre. Lors du passage, restant humain, il n'a pas subi une très grande évolution.

Son visage à les traits durcit par les intempéries, renforçant son regard bleu acier. Il garde en permanence attaché des cheveux mi-long sombres, dans un chignon ferme lui donnant une allure d'un artiste martial des anciens temps.

Sa barbe de la même couleur recouvre jusqu'au dessus de sa pomme d'Adam, sur une longueur d'une poignée de centimètres qui s’efforce de garder tailler le plus proprement possible.

Koss est un homme fort et droit, qui ne baisse jamais la tête et ne rentre jamais le cou dans ses épaules. Sa posture est digne et fière, son dos large et rassurant.

C'est un être ultra charismatique, que tout le monde écoute et aime écouter. Il est calme et raisonné, parfois peut être un peu trop secret vis à vis des autres. Pas un grand bavard, il sait cependant dire ce qu'il pense à une poignée des personnes les plus proches de lui.

Ainsi il est facilement apprécié et respécté. A l'inverse, il impose une crainte assez important pour que personne ne soit très très proche de lui jusque la.

C'est un bourreau de travail, qui ne semble avoir absolument pas le temps pour autre chose que s'occuper de l'ordre qu'on lui a confier. Ainsi, fonder une famille semble etre impensable pour lui, tout comme avoir le moindre loisir. De son point de vu, c'est le prix à payer pour avoir eu l'honneur d'endosser de telle responsabilités.

Il est ingénieux, extrêmement créatif et vif d'esprit.

Il sait prendre des décisions difficiles, en essayant d'avoir le moins de regret possible, et , il est bien déterminé a représenté ses veilleurs, ses frères et sœurs d'armes, et les défendre eux et leurs intérêt devant les autres membres du conseil.

C'est un homme passablement dur, mais très juste, et inspirant pour les plus jeunes veilleurs prenant leurs roles parmi eux.

C'est un homme comme il y en à peu, qui a obtenu son rang par son travail, ses efforts et sa droiture. ]


Liens

Koss n'est pas un homme à avoir énormément de lien. Tout du moins pas pour le moment.

Ses liens, se sont les veilleurs, qui sont ses frères et sœurs d'armes, et qu'il considère comme sa famille.


À propos de toi

Pret a continuer mon activité  4282798970




Informations


Nom & Prénom

Koss

Âge

[age="4144"]

Race

Humain

Maison

Maison de la Terre et du Sang

Métier

Commandant des Veilleurs

Feat

OC Witcher • @littleulvar


Koss
Icône :
Le commandant Koss 0c0c0c
Messages :
45
Job :
---
Guilde • Organisation :
---
Feat :
---
Azys :
630
https://lastcured.forumactif.com/t454-journal-du-commandanthttps://lastcured.forumactif.com/t451-inventaire-de-koss#3418https://lastcured.forumactif.com/t432-reputation-de-koss
Jeu 4 Jan 2024 - 20:40
Ozéna
Staff

Quelques modifications



Hello à toi ! hello

Du coup pour Koss, il y a quelques petites choses qu'on aimerait que tu modifies.

Tout d'abord il y a ses pouvoirs, les pouvoirs en tant que tels sont ok, mais c'est le fait que tu précises qu'il est plus rapide que ses paires humains ou non. Plus rapide que les autres humains oui, mais pas que certaines autres races comme les métamorphe par exemple. Donc il faudrait nuancer cette partie-là en retirant le "ou non", après humain.
Pour la guérison, c'est ok aussi mais on voulait éclaircir avec toi le fait qu'il ne pouvait pas guérir de blessures graves en quelques minutes. Des petites coupures ou une entorse légère en quelques minutes c'est ok, mais le reste lui demandera plusieurs heures de repos pour guérir.

Concernant son caractère on a lu également que "peu de personne le détesterait ou lui en voudrait" du fait de son charisme et de sa propension à inspirer la crainte. On voulait également préciser que les réactions des autres personnages seront libres et qu'ils pourront tout de même détester ou ne pas apprécier Koss s'ils le désirent. Même s'il est charismatique, etc.

On a lu que tu voulais lui faire jouer le rôle de mentor de la plupart des recrues, ce qui ne sera pas possible du tout. Il a déjà énormément de travail de par son poste de commandant, il ne pourra donc pas jouer le rôle de mentor pour la plupart des recrues. Il pourra être le mentor d'une recrue de temps en temps (genre une fois par an) si la recrue est vraiment douée, si c'est une recrue prometteuse, mais c'est tout.

On espère que les petits changements qu'on demande t'irons ! Si tu as des questions, n'hésites pas  coeur  
Ozéna
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Jeu 4 Jan 2024 - 21:43
Koss
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C'est fait o/
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Ven 5 Jan 2024 - 10:39
Ozéna
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Validé !



Bienvenue sur Ozéna ! walk

Voici donc notre commandant prêt à prendre ses fonctions !

N'oublie pas que pour ta monture, tu devras en acheter une dans la boutique afin de l'utiliser en jeu !

Bon courage à toi ih

Te voilà presque fin prêt à débuter ton aventure. Il te faudra d'abord aller recenser ton avatar, ainsi que ton métier, ton pays d'origine et ta race avant de pouvoir te lancer dans le monde.

N'oublie pas de poster ton journal de bord également, cela te permettra de suivre tes jeux, mais également d'avoir un résumé de tes relations. Tu pourras également poster ton inventaire afin d'avoir un visuel sur tes achats de la boutique et ainsi faciliter la prise en compte de ces derniers lors de tes jeux, par les MJs.

Bonne chance et surtout amuse-toi bien !

Ozéna
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