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[Event 3-1] Les flammes de l'insurrection
Ezechyel de Angelis
Barde iconique
Ezechyel entendait le tonnerre gronder dans chacune des respirations de sa dirigeante. À raison, Feyre commençait à perdre patience, la peur de se retrouver sans vivres pour l'hiver devenant de plus en plus concrète et devant cette catastrophe imminente, le barde se sentait… inutile. Une sensation étrange, presque inconnue, car le triton brillait autant par son charme que par son ingéniosité, sans compter sa chance ridiculement haute, à croire qu'un Dieu ou qu'une Déesse l'avait pris en pitié lors de son passage du portail. Non, Ezechyel n'était qu'insolence et précipitation, là où la situation demandait réflexion et sérieux. Tout ce qu'il n'était capable d'offrir, sans être capable de compenser cet inévitable manque par une marque d'affection envers Feyre. Il la connaissait assez pour reconnaître là où il ne devait pas mettre les pieds et résista à l'envie pressante de la rassurer. La situation était apocalyptique et nier sa gravité ne ferait qu'attiser les flammes dansant dans la poitrine de la sirène. Il opina lentement du chef, obéissant sans vergogne aux semblants d'ordres qui lui étaient donnés avant de se tourner vers la Fae à laquelle il proposa son bras. « On dirait que je vais avoir besoin de vous un peu plus longtemps, Mademoiselle. ».
Sans plus de cérémonies, Ezechyel se mit en route vers le second cellier accompagné de sa lanterne ambulante, sa belle de jour qui rayonnait de haine ainsi que la nymphe la plus particulière qui lui avait été donnée de croiser. Il l'observa gambader d'un point A à un point B, les pieds aussi légers que si elle marchait sur l'air, qui ne l'empêchèrent pourtant pas de se faire remarquer à nouveau par sa maladresse. Cette dernière arracha un sourire au barde qui dut se retenir de s'esclaffer, craignant un retour de bâton de Feyre qui se serait bien demandé ce qu'il y avait de si drôle dans une situation aussi tendue, et il n'aurait pu la blâmer. Zora était un véritable personnage de foire à sa manière, sans même le vouloir et sa capacité à danser entre les aléas d'une vie aussi chaotique forçait le respect du musicien tandis qu'il l'observait, les bras remplis de fruits. Son regard erra jusqu'à Khioné qu'il salua d'un geste de main tout juste poli, se demandant de quel sobriquet elle allait bien pouvoir l'affubler cette fois. Quant à la remarque de la nymphe, cela le plongea dans l'interrogative. « Maintenant que j'y pense, je suis surpris de n'avoir croisé aucun autre dirigeant sur notre chemin. ». L'envie de s'attarder sur la question le titilla, mais il n'en fit rien. Il n'était pas l'heure de remettre en question le sérieux des autres Maisons, quand bien même, ils étaient abandonnés à leur triste sort.
La Fae lui tenant toujours le bras, il décida de s'engager dans le cellier après avoir adressé un signe de tête à Zora et Feyre, leur indiquant qu'il s'y dirigeait. À l'intérieur, les vivres subsistaient encore, pour combien de temps, il l'ignorait. Le triton se pencha en avant, plissant les yeux dans l'obscurité pour tenter d'apercevoir un semblant de présence, une personne pouvant être à l'origine de cet enfer, quand un éclair de lucidité le fit se retourner vers l'être de lumière. « Dites-moi, ce ne sont pas vos sœurs qui manipulent les ombres ? Enfin, pas que je souhaite vous accuser de quoi que ce soit bien évidemment. Simplement une... interrogation. ». Une question rhétorique, car Ezechyel savait très bien que les Unseelies maniait les ténèbres aussi bien que les Seelies la lumière. L'idée qu'il puisse ainsi être pris au piège, avoir potentiellement amené le loup dans la bergerie le fit monter en tension et alors qu'il se redressait, une cagette de légumes dans les bras, il sentit une force le retenir en arrière. Il poussa sur ses jambes, sans que la gauche réussisse à obéir à l'impulsion, avant de s'apercevoir qu'une racine d'ombre venait de s'enrouler autour de cette dernière, l'enserrant presque jusqu'aux hanches. Un sourire tremblant naquit sur ses lèvres tandis qu'il mettait son destin entre les mains d'inconnus, hésitant un instant à chanter de toutes ses forces pour se défaire de cette emprise. Fort heureusement, il avait l'habitude qu'on l'attrape sans crier gare. « On touche avec les yeux. ». D'une main ferme, il donna un coup de poing sur la racine pour la faire lâcher prise, avant de s'apercevoir que contrairement aux autres, elle ne se réduisait pas en poussière. S'il s'attendait à ce que la Fae obtempère pour lui venir en aide, rien ne lui disait qu'elle n'allait pas le trahir ou en profiter pour prendre la poudre d'escampette. Alors, il ferma les yeux, se concentrant sur sa voix qu'il fit plus forte, résonnant contre les murs du cellier. « UN PETIT COUP DE MAIN ? »
Sans plus de cérémonies, Ezechyel se mit en route vers le second cellier accompagné de sa lanterne ambulante, sa belle de jour qui rayonnait de haine ainsi que la nymphe la plus particulière qui lui avait été donnée de croiser. Il l'observa gambader d'un point A à un point B, les pieds aussi légers que si elle marchait sur l'air, qui ne l'empêchèrent pourtant pas de se faire remarquer à nouveau par sa maladresse. Cette dernière arracha un sourire au barde qui dut se retenir de s'esclaffer, craignant un retour de bâton de Feyre qui se serait bien demandé ce qu'il y avait de si drôle dans une situation aussi tendue, et il n'aurait pu la blâmer. Zora était un véritable personnage de foire à sa manière, sans même le vouloir et sa capacité à danser entre les aléas d'une vie aussi chaotique forçait le respect du musicien tandis qu'il l'observait, les bras remplis de fruits. Son regard erra jusqu'à Khioné qu'il salua d'un geste de main tout juste poli, se demandant de quel sobriquet elle allait bien pouvoir l'affubler cette fois. Quant à la remarque de la nymphe, cela le plongea dans l'interrogative. « Maintenant que j'y pense, je suis surpris de n'avoir croisé aucun autre dirigeant sur notre chemin. ». L'envie de s'attarder sur la question le titilla, mais il n'en fit rien. Il n'était pas l'heure de remettre en question le sérieux des autres Maisons, quand bien même, ils étaient abandonnés à leur triste sort.
La Fae lui tenant toujours le bras, il décida de s'engager dans le cellier après avoir adressé un signe de tête à Zora et Feyre, leur indiquant qu'il s'y dirigeait. À l'intérieur, les vivres subsistaient encore, pour combien de temps, il l'ignorait. Le triton se pencha en avant, plissant les yeux dans l'obscurité pour tenter d'apercevoir un semblant de présence, une personne pouvant être à l'origine de cet enfer, quand un éclair de lucidité le fit se retourner vers l'être de lumière. « Dites-moi, ce ne sont pas vos sœurs qui manipulent les ombres ? Enfin, pas que je souhaite vous accuser de quoi que ce soit bien évidemment. Simplement une... interrogation. ». Une question rhétorique, car Ezechyel savait très bien que les Unseelies maniait les ténèbres aussi bien que les Seelies la lumière. L'idée qu'il puisse ainsi être pris au piège, avoir potentiellement amené le loup dans la bergerie le fit monter en tension et alors qu'il se redressait, une cagette de légumes dans les bras, il sentit une force le retenir en arrière. Il poussa sur ses jambes, sans que la gauche réussisse à obéir à l'impulsion, avant de s'apercevoir qu'une racine d'ombre venait de s'enrouler autour de cette dernière, l'enserrant presque jusqu'aux hanches. Un sourire tremblant naquit sur ses lèvres tandis qu'il mettait son destin entre les mains d'inconnus, hésitant un instant à chanter de toutes ses forces pour se défaire de cette emprise. Fort heureusement, il avait l'habitude qu'on l'attrape sans crier gare. « On touche avec les yeux. ». D'une main ferme, il donna un coup de poing sur la racine pour la faire lâcher prise, avant de s'apercevoir que contrairement aux autres, elle ne se réduisait pas en poussière. S'il s'attendait à ce que la Fae obtempère pour lui venir en aide, rien ne lui disait qu'elle n'allait pas le trahir ou en profiter pour prendre la poudre d'escampette. Alors, il ferma les yeux, se concentrant sur sa voix qu'il fit plus forte, résonnant contre les murs du cellier. « UN PETIT COUP DE MAIN ? »
- Résumé:
- Ezechyel se rend au deuxième cellier, s'amuse silencieusement du comportement de Zora, puis salue Khioné. Il rentre dans le cellier accompagné de la Fae, s'aperçoit des dégâts et décide de commencer à faire des allers-retours avec des caisses de vivres quand une grande paranoïa le gagne et l'empêche de se rendre compte qu'il est en train d'être fait prisonnier par les racines. Quand il tilte, c'est déjà trop tard et la racine est enserrée autour de sa jambe gauche, presque jusqu'à sa hanche.
Jet de dés :
94 (1er jet, tenter d'attirer les foules et de les coordonner avec sa belle gueule)
66 (2e jet, nager très vite en direction de la maison des maintes eaux)
97 (3e jet, trouver une source de lumière pour s'occuper des racines noires)
1 (4e jet, trouver l'origine des racines)
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Pendant de longues minutes, face au Grenier Nord, la chaîne des présents continue son œuvre. Un seau, puis un autre, puis encore un autre… ainsi de suite. Il chante, Ovidio, cet air qui lui est venu spontanément, comme un pansement sur l’effort et l’émotion qui montent. Ils ne sont que des fourmis devant l’ampleur de l’incendie, et même si les élémentaires au plus près de la bâtisse font au mieux, les flammes persistent.
Quelques sacs de grains sont sauvés, de ce qui se transmet dans la rangée des porteurs de seaux, mais cela ne fait que renforcer l’inquiétude. Ici on parle d’une vingtaine de sacs, plus loin dix, plus loin encore cinq. Peu importe combien il y en a, ce n’est pas assez, et cette perspective est loin de faire taire l’affolement qui gronde depuis que la dirigeante de la Maison des Maintes Eaux est partie précipitamment. Ce qui n’est qu’une rumeur se transforme en quasi-certitude : ce n'est pas qu'un incendie.
Le chant devient progressivement un simple fredonnement jusqu’à n’être plus rien du tout. Comme des robots minuscules devant des flammes et une situation qui les dépassent. Ce n’est plus qu’une question de temps pour que le bâtiment voisin soit touché lui aussi.
Soudain, c’est un autre dirigeant de maison qui surgit, sans qu’Ovidio sache comment il est arrivé là. Sa voix claque, les ordres avec. Sur le devant de la chaîne, certains s’écartent pour aller chercher les haches et autres outils demandés. Notre chanteur, lui, s’avance alors pour aider à décaler les quelques sacs de grains encore au sol, qu’il aide à rassembler avec les autres, les écartant des possibles débris qui finiront forcément par tomber, tant par l’incendie que la destruction de la maison.
La chaleur est étouffante, au plus proche de l’incendie et les flammes qui refusent de diminuer semblent les narguer, adversaire dangereux à l’origine inconnue… Il agrippe l’un des seaux qui arrivent à lui et le déverse au mieux. Cela semble si dérisoire. Il secoue la tête, essayant de garder autant que possible l’once d’optimisme qui l’habite, généralement, et remarque que Davian Oxénur est dans une discussion animée avec un homme dont l’apparence trahit sans mal la nature de faucheur. Ils paraissent préoccupés et s’ils parlent à voix basse la curiosité de notre rossignol s’éveille naturellement. La situation est-elle si grave ?
Davian s’écarte alors de son interlocuteur et se tourne vers les présents. En quelques mots, il questionne… non, il ordonne. Il y a besoin de volontaires aguerris pour surveiller le Cellier central. « Le Cellier central ? » Si Ovidio interroge, c’est surtout pour lui-même. Les autorités craignent donc d’autres incendies ? Mais que se passe-t-il, en vérité ?
Déjà, deux Veilleurs s’avancent, sans l’ombre d’une hésitation. Ovidio les fixe l’espace de deux secondes et, spontanément, les rejoint. « Je viens avec vous ! » Ce n’est pas une question. C’est une affirmation. Si l’un des Veilleurs paraît le reconnaître comme le plaisantin qui vient parfois leur chanter des chansons légères sur le rempart, l’autre le toise d’un : « On a dit des volontaires aguerris. »
Le Paz lui rend son regard en biais et fait remarquer : « Vous pensez réellement que c’est le moment de faire rouler vos muscles et faire la fine bouche ? » Il se tourne vers celui qui semble l’avoir identifié et ajoute, avec un sourire fier. « Je ne vous l’apprends pas, je suis explorateur. Je sais me défendre, ne craignez rien pour moi. »
Est-ce grâce à ses arguments ou pour simplement ne pas perdre plus de temps ? Toujours est-il que le faucheur, toujours très essoufflé, fait apparaître un portail sans un mot, et les invite de la tête à le franchir. Comme pour approuver ses dires, Ovidio est le premier à foncer dedans. Ce n’est pas la première fois qu’il profite des talents d’un faucheur, mais cela ne rend pas l’expérience plus agréable pour autant.
Quand enfin il rouvre les yeux, il est devant le Cellier central. De concert, les deux Veilleurs et lui tournent sur eux-mêmes, pour inspecter les environs. A vue d’œil… il n’y a personne.
« C’est bien calme. »
Sans doute est-ce une bonne chose ?
Quelques sacs de grains sont sauvés, de ce qui se transmet dans la rangée des porteurs de seaux, mais cela ne fait que renforcer l’inquiétude. Ici on parle d’une vingtaine de sacs, plus loin dix, plus loin encore cinq. Peu importe combien il y en a, ce n’est pas assez, et cette perspective est loin de faire taire l’affolement qui gronde depuis que la dirigeante de la Maison des Maintes Eaux est partie précipitamment. Ce qui n’est qu’une rumeur se transforme en quasi-certitude : ce n'est pas qu'un incendie.
Le chant devient progressivement un simple fredonnement jusqu’à n’être plus rien du tout. Comme des robots minuscules devant des flammes et une situation qui les dépassent. Ce n’est plus qu’une question de temps pour que le bâtiment voisin soit touché lui aussi.
Soudain, c’est un autre dirigeant de maison qui surgit, sans qu’Ovidio sache comment il est arrivé là. Sa voix claque, les ordres avec. Sur le devant de la chaîne, certains s’écartent pour aller chercher les haches et autres outils demandés. Notre chanteur, lui, s’avance alors pour aider à décaler les quelques sacs de grains encore au sol, qu’il aide à rassembler avec les autres, les écartant des possibles débris qui finiront forcément par tomber, tant par l’incendie que la destruction de la maison.
La chaleur est étouffante, au plus proche de l’incendie et les flammes qui refusent de diminuer semblent les narguer, adversaire dangereux à l’origine inconnue… Il agrippe l’un des seaux qui arrivent à lui et le déverse au mieux. Cela semble si dérisoire. Il secoue la tête, essayant de garder autant que possible l’once d’optimisme qui l’habite, généralement, et remarque que Davian Oxénur est dans une discussion animée avec un homme dont l’apparence trahit sans mal la nature de faucheur. Ils paraissent préoccupés et s’ils parlent à voix basse la curiosité de notre rossignol s’éveille naturellement. La situation est-elle si grave ?
Davian s’écarte alors de son interlocuteur et se tourne vers les présents. En quelques mots, il questionne… non, il ordonne. Il y a besoin de volontaires aguerris pour surveiller le Cellier central. « Le Cellier central ? » Si Ovidio interroge, c’est surtout pour lui-même. Les autorités craignent donc d’autres incendies ? Mais que se passe-t-il, en vérité ?
Déjà, deux Veilleurs s’avancent, sans l’ombre d’une hésitation. Ovidio les fixe l’espace de deux secondes et, spontanément, les rejoint. « Je viens avec vous ! » Ce n’est pas une question. C’est une affirmation. Si l’un des Veilleurs paraît le reconnaître comme le plaisantin qui vient parfois leur chanter des chansons légères sur le rempart, l’autre le toise d’un : « On a dit des volontaires aguerris. »
Le Paz lui rend son regard en biais et fait remarquer : « Vous pensez réellement que c’est le moment de faire rouler vos muscles et faire la fine bouche ? » Il se tourne vers celui qui semble l’avoir identifié et ajoute, avec un sourire fier. « Je ne vous l’apprends pas, je suis explorateur. Je sais me défendre, ne craignez rien pour moi. »
Est-ce grâce à ses arguments ou pour simplement ne pas perdre plus de temps ? Toujours est-il que le faucheur, toujours très essoufflé, fait apparaître un portail sans un mot, et les invite de la tête à le franchir. Comme pour approuver ses dires, Ovidio est le premier à foncer dedans. Ce n’est pas la première fois qu’il profite des talents d’un faucheur, mais cela ne rend pas l’expérience plus agréable pour autant.
Quand enfin il rouvre les yeux, il est devant le Cellier central. De concert, les deux Veilleurs et lui tournent sur eux-mêmes, pour inspecter les environs. A vue d’œil… il n’y a personne.
« C’est bien calme. »
Sans doute est-ce une bonne chose ?
- Résumé:
- A gardé sa position dans la chaîne, avant de se rapprocher pour aider décaler les sacs de grains au sol. Remarque la discussion animée entre Davian et le faucheur et se propose pour aller aider au Cellier central, accompagné de deux Veilleurs. Fonce droit dans le portail jusqu'à arriver devant le Cellier, où tout est calme.
(vu avec MJ)
L'inconnu
Maître du jeu
Les flammes de l'insurrection
Davian & Niels
Quartier Nord - Grenier
Davian, incertain sur la manière dont il devait organiser la suite des efforts, est ébranlé dans sa seule certitude par l'irruption du forgeron bien connu de sa propre Maison. Effectivement, la maison dont tu viens de surgir, Niels, n'est qu'à quelques minutes tout au plus de céder à son tour aux assauts des flammes, et rien ne garantit qu'elle pourra être abattue à temps... Mais elle est elle-même dangereusement proche de trois autres.
- "Oui, j'en suis..." Davian s'interrompt dans sa phrase, hésitant, le regard rivé vers ta maison. "Je ne sais pas. Si on accepte de laisser brûler votre maison, c'est trois autres qu'il faudra abattre pendant ce temps là. Mais si on décide d'abattre la vôtre, et qu'on n'y arrive pas à temps, c'en est fini de la moitié du quartier..."
Son poing se serra de frustration. Il n'était pas souvent victime de l'indécision, mais les enjeux et l'urgence de la situation rendait ce choix particulièrement compliqué. D'autant plus qu'entre une option ou l'autre, il ne s'agissait de guère plus qu'un pari, un pari qui pouvait coûter de nombreuses vies et la ruine de son quartier.
Ce n'est pas un énième craquement menaçant qui l'extirpe de sa brève réflexion, mais la voix forte d'un triton, arrivé derrière vous, près de la rivière, sans qu'aucun de vous deux ne le remarque.
- "Monsieur Oxénur ? C'est Feyre Sarynx qui m'envoie, elle convie tous les dirigeants à une réunion d'urgence dans la salle du Conseil dans les plus brefs délais."
Surpris par celui qu'il n'avait pas entendu arriver, Oxénur sursaute légèrement, quelque peu tendu par la situation actuelle.
- "Maintenant ?! C'est pas vrai..." Il poussa un soupir agacé. "J'espère au moins qu'elle a quelque chose d'utile à dire cette fois." ajoute-t-il à voix un peu plus basse, avant de se tourner vers toi. "Niels, si vous voulez être utile, ouvrez un portail dans la réserve de notre Quartier Général. Les hommes que j'ai envoyé chercher des outils ne devraient pas tarder à y arriver. Prenez tout ce que vous pouvez, et ramenez les hommes ici. Chaque seconde compte." Il jette un dernier regard au bâtiment enflammé et à ta maison qui ne tardera pas à subir le même sort. "Je vais faire au plus vite, mais pour ce qu'il faut abattre, je m'en remets à vous. Jugez selon la progression des flammes d'ici votre retour, et guidez les hommes en conséquence. Je compte sur vous."
Sur ce, ne te laissant pas réellement le temps d'objecter quoi que ce soit, il tourne les talons et hèle un autre faucheur occupé à éloigner les sacs de grains sauvés du grenier incandescent, avant de lui ordonner de créer un portail vers la Salle du Conseil, dans lequel il s'engouffre sans attendre.
- Informations:
Objectifs:
- Sauver le grenier✘
- Sauver une partie du grain
- Eviter la propagation de l'incendieCouleurs:
- Davian Oxénur: #424083
- Le triton messager: #105289
Feyre, Ezechyel & Zora
Quartier Ouest - Second Cellier
La jeune fae se décompose légèrement face au ton quelque peu singulier de la sirène et à son autorité naturelle rendue d'autant plus écrasante par la colère qui bouillonnait en elle.
- "Je ... euh ... Je ne sais pas exactement... Un peu moins d'une dizaine je dirais" balbutie-t-elle péniblement.
Sur les ordres de leur dirigeante, trois membres de la Maison des Maintes Eaux, dont la dryade qui était venue vous chercher devant le grenier en flammes, se dispersent en direction des trois autres coins de la ville pour accomplir cette tâche cruciale : celle de partager la seule faiblesse connue contre ce mal qui envahit les Celliers de la ville les uns après les autres... Une initiative qui pourrait certainement sauver une partie des réserves de vivres d'Azamyr.
Votre arrivée devant le second Cellier est marquée par une seconde catastrophe gracieusement offerte par notre très chère nymphe. Si la situation est pourtant désespérée et que ton arrivée n'a pas été exactement l'aide espérée par la dryade, Khioné semble incapable de t'en tenir rigueur, son regard désapprobateur s'effaçant en te voyant revenir les bras pleins de fruits et le cœur plein de bonne volonté.
- "Peut-être que Calithéa pourra nous aider à l'identifier en effet, mais les témoins n'ont pas été capables de me donner beaucoup de détails sur son apparence. Mais pour l'heure, il faut sauver autant de nourriture que possible." Elle pointa du bout de sa canne la porte béante du Cellier. "Je n'ai pas la moindre idée de ce qui se trouve là dedans, et je ne sais pas comment l'arrêter. La magie verte n'a aucun effet, tout ce que j'y ai opposé s'est flétri en quelques secondes comme une plante qui fane..."
Et alors qu'elle montre l'entrée, Ezechyel, tu la franchis sans perdre de temps, trainant plus ou moins de force ta nouvelle compagne par le bras. Ton interrogatoire envers cette dernière est coupé court quand les sombres racines décident que ce beau triton a l'air plus alléchant encore que les caisses de légumes. Ton appel à l'aide, presque un cri, surprend la fae qui t'accompagne, avant qu'elle puisse te répondre.
Elle baisse les yeux sur les racines qui progressent inexorablement le long de tes jambes. Cédant à la panique, elle sautille sur place comme pour éviter de subir le même sort que toi, et entre deux cabrioles, elle essaie de frapper de ses petits poings les ombres envahissantes, laissant échapper ça et là de petites étincelles de lumière involontaires qui n'ont pas grand effet sur les racines, sinon que de les faire changer légèrement d'apparence pendant une fraction de seconde.
Pendant ce temps, dehors, Khioné se retourne brusquement en entendant ton appel au secours.
- "Gabriel ?! Mais qu'est-ce-qui t'arrives là dedans ?"
Elle n'a pas le temps d'entrer dans le bâtiment qu'une autre voix, fluette, retentit derrière elles. Une autre fae, qu'absolument personne n'a entendu venir, prend timidement la parole, et s'adresse à toi, Feyre.
- "Pardon Madame Sarynx, mais j'ai un message urgent de Monsieur Oxénur pour vous. Il appelle tous les dirigeants à se rejoindre au plus vite dans la salle du Conseil."
- Informations:
Objectifs:
- Surveiller Zora de plus près ou la ligoter
- SauverGabrielEzechyel
- Sauver les vivres du second CellierCouleurs:
- La fae lampe torche: #bfa000
- Khioné: #6e96af
- La messagère fae: #73651b
Ovidio & ses deux camarades Veilleurs
Quartier Central - Grand Cellier
Ovidio, tu franchis en tout premier le portail que le faucheur ouvre avec peine – si bien qu'il manque de s'évanouir, une fois le dernier Veilleur passé, d'avoir fait tant d'efforts en si peu de temps – et tu constates ... le calme plat. Méthodiques, les deux Veilleurs avec toi font le tour du bâtiment, vérifiant chaque potentiel point d'entrée du Cellier Central, sans remarquer la moindre effraction.
Vous vous regroupez et l'un des deux, un jeune vampyre dans le milieu de la vingtaine, s'adresse à vous.
- "Pour l'instant il n'y a aucune trace d'intrusion. On va se répartir pour..."
Il est interrompu au beau milieu de sa phrase par une légère bourrasque de vent, suivi d'un bruit sourd. Juste derrière lui, à peine à un mètre de la porte d'entrée du Cellier, une malakim vient de se poser lourdement sur le sol, portant dans ses bras une femme enveloppée dans un manteau sombre à la capuche relevée. Vous ne distinguez pas ses traits ni aucune caractéristique physique notable à son sujet, si ce n'est la peau très pâle de sa main et d'étranges motifs noirs, impossibles à identifier à cette distance, qui la parcourent, alors qu'elle tend le doigt dans votre direction en s'adressant à la malakim.
Ni une ni deux, les Veilleurs qui t'accompagnent dégainent leurs armes et le vampyre hèle d'une voix autoritaire les deux femmes.
- "Eh, fallait s'en douter, ça ne pouvait pas rester si simple que ça" lance la malakim dans votre direction d'un ton désinvolte.
Alors qu'elle termine sa phrase, dans ses mains se matérialise une imposante hache à deux mains, à l'apparence éthérée caractéristique des armes malakims. La sienne, à sa couleur, semble presque être faite de lumière du soleil qu'on aurait compressé jusqu'à la rendre tangible, mais sans dégager le moindre éclat dans cette journée où le temps maussade s'accorde avec le drame qui se joue dans la ville.
Pendant ce temps, votre second adversaire a dégagé ses deux mains de son ample vêtement et s'accroupit jusqu'à poser les deux paumes sur le sol.
- "Vous ne nous arrêterez pas, pas plus que les autres Veilleurs avant vous..." crache-t-elle à son tour d'une voix rauque, presque d'outre-tombe.
Des volutes sombres jaillissent de ses manches et viennent caresser ses mains, longer ses doigts... Jusqu'à atteindre le sol de pierre où elles forment une dizaine de serpents d'ombre qui progressent en reptations vers chacun d'entre vous. Il ne faudra pas plus de trois ou quatre secondes pour qu'ils n'atteignent l'endroit où vous vous tenez.
- Informations:
Objectifs:
- Protéger le Grand Cellier
- Arrêter les deux femmesCouleurs:
- Ennemie malakim: #8b2e00
- Ennemie encapuchonnée : #663399
Koss & Vex
Quartier Central - Entrepôt de bois
Réagissant à l'exclamation triomphale de l'élémentaire de feu, Koss, tu te précipites dans sa direction pour asséner un dernier coup au faucheur incapacité, faisant chuter le masque de tissu qui recouvrait la moitié inférieure de son visage. Ta force n'étant pas celle de Vex, tu mets définitivement hors d'état de nuire le malfaiteur, t'assurant par là qu'il ne se relèvera pas pour vous poignarder dans le dos... et perdant également tout espoir d'en apprendre davantage sur l'emplacement actuel de Galatéa et sur la nature des plans de vos ennemis.
Tu reconnais toutefois vaguement cet homme. Non pas que tu le connaisses personnellement, mais comme la plupart des autres citoyens de la ville, tu as déjà croisé sa route en quelques occasions. Son nom t'échappe pour l'instant, mais tu te souviens l'avoir déjà vu parcourir la ville, transportant des biens d'un bout à l'autre de la ville, et parfois en dehors. Il s'agit d'un des employés de la Maison de la Flamme et de l'Ombre affecté à la logistique, amené à visiter tous les quartiers et à rencontrer de nombreuses personnes. Et pourtant, tu te souviens de sa nature effacée, distante, renfermée, et tu l'aurais difficilement imaginé en train de saccager les réserves de la ville.
Mais autour de vous, la situation, une fois encore, presse. Vex, après ton impressionnante démonstration de force physique, ta concentration se retourne très vite vers ton élément de prédilection, qui s'insinue une fois encore à un endroit où personne ne le veut.
Dans la moitié gauche de l'entrepôt, où le feu avait déjà été allumé à votre arrivée, de timides flammes se sont propagées le long de la trainée de ce liquide visqueux contenu dans le tonneau, que le faucheur a répandu à la hâte parmi les rangées de stères, une sur deux. Le feu est quelque chose que tu connais très bien, et tu es tout de suite capable de voir qu'il n'est pas encore assez vivace pour avoir enflammé le bois lui-même, se contentant pour l'instant de consumer la substance qui y avait été versée. En revanche, ce qui te surprend, ce sont des petits crépitements, comme des étincelles jaillissant de ci de là sans raison apparente.
Dans la seconde moitié, celle où vous vous trouvez, vous avez interrompu les malfrats avant qu'ils n'aient le temps de terminer leur sinistre ouvrage : aucune flamme n'est encore allumée.
Cependant, un autre détail attire ton attention... A tes pieds gît le tonneau, à moitié fracassé sur le sol pendant la chute du faucheur qui le portait. Dans ce liquide inconnu qui s'en répand, ressemblant fortement à de l'huile, tu vois de petites particules brillantes. Mais ce n'est pas ce petit éclat singulier, tel celui de paillettes dans la pénombre, qui t'intrigue, mais plutôt une sensation étrange que tu n'arrives pas à identifier précisément et qui vient faire appel à ta nature elle-même.
Par chance, cet attraction inexplicable te permet, en observant la flaque huileuse sur le sol, de remarquer qu'autour du tonneau, là où la substance avait été brusquée par la chute, les particules qui s'y trouvent semblent s'agiter, et commencent pour certaines à crépiter légèrement, de la même manière que ce que tu avais pu constater de l'autre côté de l'entrepôt.
- Informations:
Objectifs:
- Découvrir la localisation de Galatéa✘- Découvrir les plans ennemis✘
- Arrêter l'incendie de la moitié gauche de l'entrepôt
- Empêcher l'incendie de la moitié droite de l'entrepôt
Galatéa
Quartier Central - Salle du Conseil
Une fois encore, Galatéa, tu franchis un portail de faucheur. Ca deviendrait presque une habitude, et ça commencerait presque à ressembler à une addiction, tout particulièrement d'emprunter des portails qui ne te sont pas destinés.
Une fois que te quitte le léger malaise qui accompagne pour toi ce voyage instantané, tu te retrouves dans un cadre radicalement différent. Au lieu d'un sol de pierre poussiéreux, tu te tiens sur un plancher impeccable. Au lieu de murs de briques grossières, tu es entourée de jamony finement taillée, de lambris lustré, et d'immenses fenêtres de verre. Au lieu de stères de bois entassées, tu ne vois qu'un mobilier élégant et minutieusement ciré.
Tu reconnais cet endroit pour l'avoir déjà vu en quelques occasions où il était ouvert au public. Il s'agit de la salle du Conseil.
A deux mètres devant toi, se trouve ta némésis, le nymphe toujours drapé de son manteau grenat. En entendant tes pieds sur le sol, il prend la parole.
- "C'était moins une, cette gar..." Il se retourne vers toi et s'arrête net en constatant que tu n'es pas le faucheur qu'il s'attendait à voir. "Encore toi ?!"
A cette exclamation, un second protagoniste que tu n'avais pas eu le loisir de remarquer dans la précipitation, s'empare d'une arbalète, chargée, qu'il pointe dans ta direction. Le nymphe glisse la main à l'intérieur de son manteau, vers sa hanche gauche. Un sifflement métallique retentit, le son sans équivoque d'une lame qui quitte son fourreau. Une dague à la main, il avance vers toi d'un pas résolu.
- "Cette fois c'est la dernière !"
- "Attendez !" crie l'autre voix derrière lui. "Ce n'est pas ce qui était convenu !"
- "Silence !" retorque le nymphe d'une voix intransigeante. "Cette chienne a failli tout ruiner, et..." Il s'interrompt brusquement, laissant sa phrase en suspens, comme si une idée venait de lui traverser l'esprit. Son expression change et la colère laisse place à une lueur malveillante dans son regard. "... et tu nous seras utile d'une autre manière." Il tourne la tête vers son acolyte. "Attache lui les poignets dans le dos, assieds là à l'écart et garde un œil sur elle."
Il fait mine de s'éloigner, avant de s'arrêter, et de te dévisager lentement des pieds à la tête.
- "Prends l'opsite prévue pour Sarynx et laisse la près d'elle, pour l'instant."
A ces mots, son acolyte t'intime de ne pas tenter quoi que ce soit de stupide pendant que le nymphe vous surveille d'un regard mauvais. Il s'empare d'une corde parmi d'autres sur le pupitre central de la salle, et t'attache fermement les mains dans le dos avant de t'emmener et de te faire asseoir sur une des chaises où siège d'ordinaire un des membres du Conseil. Sur le bureau juste devant toi, il pose une pierre ovale de couleur azur.
Pour la première fois, tu as l'occasion d'observer ton nouveau tortionnaire, pendant que le nymphe s'éloigne vers une fenêtre pour guetter vers l'avant du bâtiment. D'une stature et d'une corpulence moyenne, la tête coiffée de bois rappelant ceux d'un jeune daim, un sang-mêlé tout juste sorti de l'adolescence t'observe attentivement, l'arbalète de nouveau dans les mains. S'il n'a pas l'air moins dévoué au chaos et à la ruine que celui que tu devines être son chef, il n'arbore pas la même expression haineuse que lui, et il a même l'air quelque peu fébrile. Ses mouvements semblent nerveux, son œil balaie fréquemment l'espace autour de lui, et il semble en proie à un maelstrom de sentiments intenses, hostiles, et conflictuels.
- Informations:
Objectifs:
- T'échapper
- Plonger dans la situation désastreuse suivanteCouleurs:
- Le "Chef" nymphe: #b50022
- L'acolyte sang-mêlé: #00995b
Récapitulatif
Et voilà, votre longue réso !
J'ai remanié un peu la structure pour qu'on s'y retrouve tous un peu plus facilement, et que vous puissiez aller directement à ce qui vous concerne.
J'ai également ajouté des objectifs et leur progression pour garder un suivi de vos prouesses !
Comme d'habitude, direction Discord si vous avez des questions ou envie d'entreprendre une action héroïque !
Fin du tour : dimanche 7 juillet
Invité
Invité
À peine l'échange entre Davian et Niels commencé que le chef de maison était interrompu par un triton venant de derrière lui, l'obligeant à s’absenter des lieux pour se rendre à une réunion d'urgence du conseil.
Le spectre donna quelques directives à la hâte au forgeron, lui laissant le champ libre pour juger et agir au mieux.
Les habitudes de l'ancien soldat avaient la vie dure. Les directives énoncées par son supérieur, Niels claqua son plus beau garde-à-vous.
“ [...]Je compte sur vous."
“ Bien chef ! ” , mais à peine avait-il eu le temps de saluer son chef, que ce dernier partait déjà appelant un autre faucheur non loin pour lui faire un portail.
Niels, ahuri par la vue du dos déjà tourné de Davian, se mit à l’action.
* Bon… et bien… on s’y met j’imagine ! * Esquissant d’un geste rapide un portail vers la réserve de la Maison de la Flamme et de l’Ombre, il s’exclama à l’attention du veilleur qui accompagnait précédemment Davian jusque là “ Bon, on se bouge, tu l’as entendu, trouve des masses et des haches dans la réserve, si tu croises du monde, on les embarque avec nous, y’a le feu là, je vous rejoins très vite pour le faire dans l’autre sens ! “ Finit-il en désignant son portail ouvert.
La situation était critique, beaucoup trop de monde trainait encore dans les parages du grenier qui menaçait de s’effondrer. Le forgeron prit alors la décision de se concentrer d’abord sur ici, dans un premier temps, puis il irait lui même à la réserve faire les portails dans l’autre sens.
La vitesse, la mesure et le pragmatisme étaient de mise. Sa maison semblait être finalement la meilleure option en réquisitionnant suffisamment de monde aux alentours, elle tomberait bien plus vite que les trois autres… La question était de motiver le plus de bougres possible aux environs.
Tant pis pour sa maison, elle était cuite de toute façon.
Le veilleur s’engouffra dans le portail.
Après avoir pris un petit instant pour élaborer son plan, il l’avait et devait agir ainsi :
- Faire évacuer les gens aux alentours, et trouver des volontaires sur place pour commencer à détruire sa maison.
- Trouver 3 autres volontaires pour prendre son premier portail, puis le deuxième qu’il ferait.
- Partir à son tour vers les réserves et y rassembler le plus d’outils possible pour continuer la destruction de la maison.
Ses vieilles années de service et de commandement en tant qu’officier n’avaient pas dû se rider tant que ça, pensa-t-il.
* Ok lez’go ! *
Il s’exclama à nouveau à l’attention du plus grand nombre, gravitant autour du grenier.
“ HOHE ! HOHE !!! Tout Le MONDE ! ECOUTEEEEEZ MOI !!! “ Commença-t-il en hurlant pour se faire entendre du mieux qu’il le pouvait. Une fois l’attention du plus grand nombre obtenue, il poursuivit :
“ Le grenier va céder d’un moment à l’autre, ceux qui n’ont rien à faire là, partez d’ici et dans le calme ! Pour ceux qui ont des outils ou de quoi défoncer une baraque, mettez-vous au travail et VITE ! Vous avez entendu votre chef avant, elle doit Tomber ! “ Tout en continuant sa directive, il désigna sa propre maison. “ Il me faudrait aussi 3 volontaires pour récupérer des outils dans la réserve ! “
Sur ces paroles, il vit 4 hommes arrivés à sa rencontre. Niels fit signe au plus proche d’emprunter son premier portail encore actif, “ Comme convenu, rassemblez le plus d’outils possible : Masses, hache, tout ça, Allez c’est parti ! “ Dit-il d'une voix pressée.
Une fois le premier des 4 hommes franchi le portail, il esquissa rapidement le second portail et fit signe à deux des trois hommes encore présent de le franchir à leur tour.
Le faucheur disparut à son tour dans sa propre fumée pour se rendre vers les réserves de sa maison.
Il espérait juste que les hommes près du grenier aient commencé à détruire la maison qu’il avait indiqué, le temps était compté.
Le spectre donna quelques directives à la hâte au forgeron, lui laissant le champ libre pour juger et agir au mieux.
Les habitudes de l'ancien soldat avaient la vie dure. Les directives énoncées par son supérieur, Niels claqua son plus beau garde-à-vous.
“ [...]Je compte sur vous."
“ Bien chef ! ” , mais à peine avait-il eu le temps de saluer son chef, que ce dernier partait déjà appelant un autre faucheur non loin pour lui faire un portail.
Niels, ahuri par la vue du dos déjà tourné de Davian, se mit à l’action.
* Bon… et bien… on s’y met j’imagine ! * Esquissant d’un geste rapide un portail vers la réserve de la Maison de la Flamme et de l’Ombre, il s’exclama à l’attention du veilleur qui accompagnait précédemment Davian jusque là “ Bon, on se bouge, tu l’as entendu, trouve des masses et des haches dans la réserve, si tu croises du monde, on les embarque avec nous, y’a le feu là, je vous rejoins très vite pour le faire dans l’autre sens ! “ Finit-il en désignant son portail ouvert.
La situation était critique, beaucoup trop de monde trainait encore dans les parages du grenier qui menaçait de s’effondrer. Le forgeron prit alors la décision de se concentrer d’abord sur ici, dans un premier temps, puis il irait lui même à la réserve faire les portails dans l’autre sens.
La vitesse, la mesure et le pragmatisme étaient de mise. Sa maison semblait être finalement la meilleure option en réquisitionnant suffisamment de monde aux alentours, elle tomberait bien plus vite que les trois autres… La question était de motiver le plus de bougres possible aux environs.
Tant pis pour sa maison, elle était cuite de toute façon.
Le veilleur s’engouffra dans le portail.
Après avoir pris un petit instant pour élaborer son plan, il l’avait et devait agir ainsi :
- Faire évacuer les gens aux alentours, et trouver des volontaires sur place pour commencer à détruire sa maison.
- Trouver 3 autres volontaires pour prendre son premier portail, puis le deuxième qu’il ferait.
- Partir à son tour vers les réserves et y rassembler le plus d’outils possible pour continuer la destruction de la maison.
Ses vieilles années de service et de commandement en tant qu’officier n’avaient pas dû se rider tant que ça, pensa-t-il.
* Ok lez’go ! *
Il s’exclama à nouveau à l’attention du plus grand nombre, gravitant autour du grenier.
“ HOHE ! HOHE !!! Tout Le MONDE ! ECOUTEEEEEZ MOI !!! “ Commença-t-il en hurlant pour se faire entendre du mieux qu’il le pouvait. Une fois l’attention du plus grand nombre obtenue, il poursuivit :
“ Le grenier va céder d’un moment à l’autre, ceux qui n’ont rien à faire là, partez d’ici et dans le calme ! Pour ceux qui ont des outils ou de quoi défoncer une baraque, mettez-vous au travail et VITE ! Vous avez entendu votre chef avant, elle doit Tomber ! “ Tout en continuant sa directive, il désigna sa propre maison. “ Il me faudrait aussi 3 volontaires pour récupérer des outils dans la réserve ! “
Sur ces paroles, il vit 4 hommes arrivés à sa rencontre. Niels fit signe au plus proche d’emprunter son premier portail encore actif, “ Comme convenu, rassemblez le plus d’outils possible : Masses, hache, tout ça, Allez c’est parti ! “ Dit-il d'une voix pressée.
Une fois le premier des 4 hommes franchi le portail, il esquissa rapidement le second portail et fit signe à deux des trois hommes encore présent de le franchir à leur tour.
Le faucheur disparut à son tour dans sa propre fumée pour se rendre vers les réserves de sa maison.
Il espérait juste que les hommes près du grenier aient commencé à détruire la maison qu’il avait indiqué, le temps était compté.
- Résumé:
- Niels fait un premier portail en dirrection de la réserve : un veilleur le prend.
Il appelle tout le monde autour du grenier a : partir se mettre à l'abris / ou : Commencer à détruire la maison indiquée précédement par Davian
Il appelle 3 volontaires supprémentaire pour franchir son premier portail. 1 deuxième homme passe le premier. Niels en fait un autre et 2 autres hommes l'empruntent à leur tour. Niels se téléporte à son tour vers les réserves.
- Jet de Dés:
- Premier jet : 84
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Encore elle !
Si on lui avait donné un azys à chaque fois que quelqu'un l'avait attrapé dans un endroit où elle n'avait pas droit de se trouver, elle aurait mis le Conseil sur la paille. Mais à la place, la plupart du temps elle ne se retrouvait qu'avec une personne énervée de plus sur les bras et une réputation un peu plus écornée. Au mieux, on la pensait sournoise et dangereuse. Au pire, seulement capricieuse et inconsciente. La vérité était probablement entre les deux. Sauf aujourd'hui.
Aujourd'hui elle était déterminé à être déterminée à être une épine profondément fichée dans l'arrière train de ces guignoles qui s'en prenaient à sa ville. Bon sang ! sur trois centaines de personnes il s'en trouvait déjà pour faire ce genre d'absurdité ! Peut-être que Chandler avait un tout petit peu raison en fin de compte.
Hors d'elle et en l'absence de son instinct de survie, la jeune femme avait balancer le poing en avant pendant que le nymphe revenait de sa surprise. Le nez encore bleui et douloureux de la sorcière lui avait servit d'enseignement et sa main heurta rudement le nez du nymphe qui hoqueta un bref instant. La force était ridicule, il n'avait pas vraiment mal, mais voir le sang perlé sous ses narines provoqua une immense satisfaction chez Galatéa. ... Qui s'éteignit bien vite lorsqu'il brandit son couteau contre elle.
Téméraire mais pas suicidaire, elle recula d'un pas en voyant l'homme s'avancer. ça sentait pas bon... Elle ne tissait pas ses sorts plus vite qu'un carreau d'arbalète entre les deux yeux ! Si elle avait pu avoir peur, elle aurait été pétrifiée mais au milieu des possibilités qu'elle égrainait, l'esprit clair, la voix du plus jeune lui donna une porte de sortie bien venue.
Il ne voulait pas la tuer. Elle avait une chance de...
Une chienne ?! La politesse c'était pour les chiens visiblement à ses yeux! Du calme, Gala... Ce n'était pas la priorité. La lueur mauvaise dans le regard de l'homme lui tira un regard d'une rage froide. Elle n'avait pas à feindre le fait qu'il ne lui faisait pas peur. Elle n'avait effectivement pas peur de lui... Ce qui ne l'empêcha pas d'être satisfaite en le voyant s'éloigner. Le voir avec un couteau entre les mains n'était pas une bonne chose et elle préférait le savoir loin d'elle.
Une opsite... Une vrai opsite ? Elle n'en avait encore jamais vu de prêt et espérait réussir à mettre la main sur une telle pierre en proposant une récompense. C'était une aubaine ! ... Non. C'était une mauvaise chose. Une très mauvaise chose. Si sa mentor lui avait dit vrai, ce n'étaient pas seulement les sorts en cours, mais tous ses pouvoirs qui seraient suspendus. Elle serait littéralement sans défense...
Mais il y avait encore plus problématique. "pour Sarynx" avait dit le répugnant animal. Ils étaient là pour s'en prendre au Conseil. Pour les blesser ? Les tuer ? Exiger quelque chose de leur part ?
- Pourquoi faites-vous ça ?
Il fallait bien tenté le coup. De toute façon entre elle et la liberté se tenaient lames et arbalète... Qui avait été suffisament utile pour fournir une arbalète et des carreaux ce genre de personne ? Il n'y avait pas deux cents forgerons dans la cité. Si elle se retrouvait transpercé par un carreau sorti de l'atelier de Niels, ça allait vraiment être ridicule.
Elle se laissa entraver et s'assit très correctement sur le siège, à croire qu'elle était à sa place. La scène avait de quoi déranger. On y sentait quelque chose de vicié entre l'otage qui semblait être la stabilité incarnée et le tortionnaire fébrile. Une grosse pierre ovoïde fut posée tout près d'elle, sur la table. Trop grosse pour être avalée. Une seconde était à l'autre bout de la pièce. Dans son dos, la mezzanine qui accueillait parfois les spectateurs lançait une ombre sur le sol devant elle. Les fenêtres se trouvaient au-dessus, mis à part celles de la façade où se trouvait le nymphe. Fuir par les fenêtres semblait compromis. Par la porte, n'y pensons même pas.
- Qu'est-ce que vous espérez gagner ? Je ne suis qu'une anonyme et vous avez déjà condamner la ville à la faim et au froid pour l'hiver qui vient. Pourquoi vouloir tuer vos pairs. Nous sommes à peine quelques centaines. Il n'y a aucune possibilité de négocier ? De trouver une solution ensemble ?
Elle était persuadé qu'il n'y avait pas de solution pacifique, mais le jeune n'arriverait peut-être pas à occulter ses mots. Une réaction, que ce soit contre ou en faveur de ce qu'elle disait, une simple prise pourrait à la fois lui permettre de comprendre - foutue curiosité - et lui donner une chance de sauver sa peau. Et Bingo. Le petit cerf prit une mine outrée.
- Une solution ? Comme s'il y avait une solution !" Nerveux, presque agressif, il débordait d'un cynisme désabusé étrangement incertain. " Nous sommes quelques centaines oui, mais hier nous étions quelques dizaines. Et demain nous serons quelques milliers. Toujours plus. Tout va recommencer. On abat, on construit, on tue, on exploite, et maintenant on explore ! On repousse les limites, on cherche à se répandre une fois de plus. La seule solution, c'est d'arrêter le progrès d'Azamyr."
Elle leur avait dit !! Elle avait dit à Koss qu'envoyer une exploration avant d'être capable de gérer les imprévus était une mauvaise idée. Elle avait dit à Chandler que c'était une énormité. Elle leur avait dit qu'ils n'avaient pas encore le savoir ni les défenses suffisantes ! Ah... elle était vraiment en rogne maintenant.
Il buttait sur ses mots et en prononçait d'autre comme des phrases apprises par coeur. Sa voix passait de l'hésitation à l'assurance sans cohérence. Changeant, il martelait son opinion avec conviction... Peut-être même un peu trop. La sorcière coula à un regard du côté du nymphe. A quel point ce jeune était libre d'esprit ? Elle aurait bien retiré tout sentiment amoureux de lui, au cas où, mais en cherchant cette chaleur dans ses veine, elle ne trouva que de la cendre. C'était officiel, elle n'avait que le pouvoir de sa parole pour s'en sortire.
- Nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé sur la Terre ne doit pas se reproduire. " souffla-t-elle en se redressa, tirant discrètement sur la corde autour de ses poignets sans qu'elle ne bouge d'un milimètre. Elle chercha les yeux du jeune homme, expliquant calmement son idée " Mais il y a 300 personnes ici, et des centaines de millions qui peuvent arriver n'importe quand depuis la Terre. Tant qu'on ne maîtrisera pas le Portail, personne ne pourra protéger ce monde. Je suis Galatéa Kryos, la meilleur enchantresse de cette ville. Je sais de quoi je parle. "
Elle était suffisament orgueilleuse pour être sincère en affirmant cela haut et fort. D'autres étaient de meilleurs artisans, mais elle allait plus loin avec bien plus d'audace. Bien sûr qu'elle s'était intéressé au Portail mais le temple d'Ekaris n'était pas ultra fan des fouineurs dont les recherches pouvaient par accident interférer avec la mission sacrée de leur ordre.
- A quoi bon mettre la vie des gens d'ici en danger quand on peut refuser l'accès aux Terriens ? Mais pour ça nous avons besoin de stabilité, de recherche, de matériaux. Votre ami veut le meilleur pour cette terre, il a raison. Aidez-le. Convainquez le d'arrêter ce plan. Personne n'a besoin de souffrir. Sinon vous limiterez peut-être notre génération mais vous ne ferez que repousser le problème.
- Ca ne doit pas se reproduire non, et on va s'en assurer. Ils nous ont montré qu'on ne pouvait pas leur faire confiance pour ça, alors on va faire les choses nous-mêmes. Les seuls à contrôler le portail, ils sont de l'autre côté. On ne le maitrisera jamais, on ne sait rien de lui, et si on y parvient un jour, ça serait bien trop tard."
Une fois de plus, il marquait chaque mot d'une voix forte, tentant de se convaincre et de rassembler les morceaux de sentiments contradictoires qui l'habitent derrière une colère de façade. C'est pathétique. Des paumés qui en viennent à la violence physique ! Sa propre impuissance face à autant de stupidités débités à la seconde brûle les entrailles de la sorcière, tout au contraire du jeune cerf qui retombe d'un coup.
- On... Je ne veux faire de mal à pers... Au moins de monde possible. " Il n'y a plus qu'une culpabilité visible. " On ne fera que ce qui est nécessaire. Je ne veux pas faire mourir toute la ville, seulement ... la ralentir." La détermination revient peu à peu dans sa voix. "Non, nous n'allons pas seulement repousser le problème. Vous verrez. Nous sauverons Ozéna."
- En repoussant les mains tendues ? Votre cause est juste mais le moyen... Que comptez vous faire ? Tuer le Conseil ? Les garder prisonnier ? Arrêtez-vous ici. Nous pouvons encore les convaincre.
Le Conseil ne laisserait jamais passer ça. Au mieux, ils seraient tous bannis, même ça elle n'y croyait pas trop. Mais elle était prête à toutes les bassesses pour le faire chanceler... Et gagner du temps.
En l'état, elle n'avait aucune chance de fuir et aucune chance de les arrêter. Tant qu'elle n'était pas bâillonnée, et que celui qui tenait l'arbalète était près d'elle, elle avait une chance de pouvoir crier et donner un coup dans son arme (ou dans son tibia) au moment ou les premiers membres du Conseil arriveraient, peu importe de qui il s'agissait... Et c'était précisément ce qu'elle comptait faire, quitte à se prendre le carreau. Dans ce monde, la magie pouvait réparer bien des détails de ce genre... Enfin elle aurait moins fait la fière si la peur avait encore fait parti de l'équation.
Elle tira un peu plus sur ses liens et grimaça de douleur. C'était vraiment serré.
- S'il vous plait. Vous êtes quelqu'un de bon. Vous venez de me sauver la vie. Si vous ne comptez pas vous couvrir les mains de sang, que comptez-vous faire ?
Si on lui avait donné un azys à chaque fois que quelqu'un l'avait attrapé dans un endroit où elle n'avait pas droit de se trouver, elle aurait mis le Conseil sur la paille. Mais à la place, la plupart du temps elle ne se retrouvait qu'avec une personne énervée de plus sur les bras et une réputation un peu plus écornée. Au mieux, on la pensait sournoise et dangereuse. Au pire, seulement capricieuse et inconsciente. La vérité était probablement entre les deux. Sauf aujourd'hui.
Aujourd'hui elle était déterminé à être déterminée à être une épine profondément fichée dans l'arrière train de ces guignoles qui s'en prenaient à sa ville. Bon sang ! sur trois centaines de personnes il s'en trouvait déjà pour faire ce genre d'absurdité ! Peut-être que Chandler avait un tout petit peu raison en fin de compte.
Hors d'elle et en l'absence de son instinct de survie, la jeune femme avait balancer le poing en avant pendant que le nymphe revenait de sa surprise. Le nez encore bleui et douloureux de la sorcière lui avait servit d'enseignement et sa main heurta rudement le nez du nymphe qui hoqueta un bref instant. La force était ridicule, il n'avait pas vraiment mal, mais voir le sang perlé sous ses narines provoqua une immense satisfaction chez Galatéa. ... Qui s'éteignit bien vite lorsqu'il brandit son couteau contre elle.
Téméraire mais pas suicidaire, elle recula d'un pas en voyant l'homme s'avancer. ça sentait pas bon... Elle ne tissait pas ses sorts plus vite qu'un carreau d'arbalète entre les deux yeux ! Si elle avait pu avoir peur, elle aurait été pétrifiée mais au milieu des possibilités qu'elle égrainait, l'esprit clair, la voix du plus jeune lui donna une porte de sortie bien venue.
Il ne voulait pas la tuer. Elle avait une chance de...
Une chienne ?! La politesse c'était pour les chiens visiblement à ses yeux! Du calme, Gala... Ce n'était pas la priorité. La lueur mauvaise dans le regard de l'homme lui tira un regard d'une rage froide. Elle n'avait pas à feindre le fait qu'il ne lui faisait pas peur. Elle n'avait effectivement pas peur de lui... Ce qui ne l'empêcha pas d'être satisfaite en le voyant s'éloigner. Le voir avec un couteau entre les mains n'était pas une bonne chose et elle préférait le savoir loin d'elle.
Une opsite... Une vrai opsite ? Elle n'en avait encore jamais vu de prêt et espérait réussir à mettre la main sur une telle pierre en proposant une récompense. C'était une aubaine ! ... Non. C'était une mauvaise chose. Une très mauvaise chose. Si sa mentor lui avait dit vrai, ce n'étaient pas seulement les sorts en cours, mais tous ses pouvoirs qui seraient suspendus. Elle serait littéralement sans défense...
Mais il y avait encore plus problématique. "pour Sarynx" avait dit le répugnant animal. Ils étaient là pour s'en prendre au Conseil. Pour les blesser ? Les tuer ? Exiger quelque chose de leur part ?
- Pourquoi faites-vous ça ?
Il fallait bien tenté le coup. De toute façon entre elle et la liberté se tenaient lames et arbalète... Qui avait été suffisament utile pour fournir une arbalète et des carreaux ce genre de personne ? Il n'y avait pas deux cents forgerons dans la cité. Si elle se retrouvait transpercé par un carreau sorti de l'atelier de Niels, ça allait vraiment être ridicule.
Elle se laissa entraver et s'assit très correctement sur le siège, à croire qu'elle était à sa place. La scène avait de quoi déranger. On y sentait quelque chose de vicié entre l'otage qui semblait être la stabilité incarnée et le tortionnaire fébrile. Une grosse pierre ovoïde fut posée tout près d'elle, sur la table. Trop grosse pour être avalée. Une seconde était à l'autre bout de la pièce. Dans son dos, la mezzanine qui accueillait parfois les spectateurs lançait une ombre sur le sol devant elle. Les fenêtres se trouvaient au-dessus, mis à part celles de la façade où se trouvait le nymphe. Fuir par les fenêtres semblait compromis. Par la porte, n'y pensons même pas.
- Qu'est-ce que vous espérez gagner ? Je ne suis qu'une anonyme et vous avez déjà condamner la ville à la faim et au froid pour l'hiver qui vient. Pourquoi vouloir tuer vos pairs. Nous sommes à peine quelques centaines. Il n'y a aucune possibilité de négocier ? De trouver une solution ensemble ?
Elle était persuadé qu'il n'y avait pas de solution pacifique, mais le jeune n'arriverait peut-être pas à occulter ses mots. Une réaction, que ce soit contre ou en faveur de ce qu'elle disait, une simple prise pourrait à la fois lui permettre de comprendre - foutue curiosité - et lui donner une chance de sauver sa peau. Et Bingo. Le petit cerf prit une mine outrée.
- Une solution ? Comme s'il y avait une solution !" Nerveux, presque agressif, il débordait d'un cynisme désabusé étrangement incertain. " Nous sommes quelques centaines oui, mais hier nous étions quelques dizaines. Et demain nous serons quelques milliers. Toujours plus. Tout va recommencer. On abat, on construit, on tue, on exploite, et maintenant on explore ! On repousse les limites, on cherche à se répandre une fois de plus. La seule solution, c'est d'arrêter le progrès d'Azamyr."
Elle leur avait dit !! Elle avait dit à Koss qu'envoyer une exploration avant d'être capable de gérer les imprévus était une mauvaise idée. Elle avait dit à Chandler que c'était une énormité. Elle leur avait dit qu'ils n'avaient pas encore le savoir ni les défenses suffisantes ! Ah... elle était vraiment en rogne maintenant.
Il buttait sur ses mots et en prononçait d'autre comme des phrases apprises par coeur. Sa voix passait de l'hésitation à l'assurance sans cohérence. Changeant, il martelait son opinion avec conviction... Peut-être même un peu trop. La sorcière coula à un regard du côté du nymphe. A quel point ce jeune était libre d'esprit ? Elle aurait bien retiré tout sentiment amoureux de lui, au cas où, mais en cherchant cette chaleur dans ses veine, elle ne trouva que de la cendre. C'était officiel, elle n'avait que le pouvoir de sa parole pour s'en sortire.
- Nous sommes d'accord. Ce qui s'est passé sur la Terre ne doit pas se reproduire. " souffla-t-elle en se redressa, tirant discrètement sur la corde autour de ses poignets sans qu'elle ne bouge d'un milimètre. Elle chercha les yeux du jeune homme, expliquant calmement son idée " Mais il y a 300 personnes ici, et des centaines de millions qui peuvent arriver n'importe quand depuis la Terre. Tant qu'on ne maîtrisera pas le Portail, personne ne pourra protéger ce monde. Je suis Galatéa Kryos, la meilleur enchantresse de cette ville. Je sais de quoi je parle. "
Elle était suffisament orgueilleuse pour être sincère en affirmant cela haut et fort. D'autres étaient de meilleurs artisans, mais elle allait plus loin avec bien plus d'audace. Bien sûr qu'elle s'était intéressé au Portail mais le temple d'Ekaris n'était pas ultra fan des fouineurs dont les recherches pouvaient par accident interférer avec la mission sacrée de leur ordre.
- A quoi bon mettre la vie des gens d'ici en danger quand on peut refuser l'accès aux Terriens ? Mais pour ça nous avons besoin de stabilité, de recherche, de matériaux. Votre ami veut le meilleur pour cette terre, il a raison. Aidez-le. Convainquez le d'arrêter ce plan. Personne n'a besoin de souffrir. Sinon vous limiterez peut-être notre génération mais vous ne ferez que repousser le problème.
- Ca ne doit pas se reproduire non, et on va s'en assurer. Ils nous ont montré qu'on ne pouvait pas leur faire confiance pour ça, alors on va faire les choses nous-mêmes. Les seuls à contrôler le portail, ils sont de l'autre côté. On ne le maitrisera jamais, on ne sait rien de lui, et si on y parvient un jour, ça serait bien trop tard."
Une fois de plus, il marquait chaque mot d'une voix forte, tentant de se convaincre et de rassembler les morceaux de sentiments contradictoires qui l'habitent derrière une colère de façade. C'est pathétique. Des paumés qui en viennent à la violence physique ! Sa propre impuissance face à autant de stupidités débités à la seconde brûle les entrailles de la sorcière, tout au contraire du jeune cerf qui retombe d'un coup.
- On... Je ne veux faire de mal à pers... Au moins de monde possible. " Il n'y a plus qu'une culpabilité visible. " On ne fera que ce qui est nécessaire. Je ne veux pas faire mourir toute la ville, seulement ... la ralentir." La détermination revient peu à peu dans sa voix. "Non, nous n'allons pas seulement repousser le problème. Vous verrez. Nous sauverons Ozéna."
- En repoussant les mains tendues ? Votre cause est juste mais le moyen... Que comptez vous faire ? Tuer le Conseil ? Les garder prisonnier ? Arrêtez-vous ici. Nous pouvons encore les convaincre.
Le Conseil ne laisserait jamais passer ça. Au mieux, ils seraient tous bannis, même ça elle n'y croyait pas trop. Mais elle était prête à toutes les bassesses pour le faire chanceler... Et gagner du temps.
En l'état, elle n'avait aucune chance de fuir et aucune chance de les arrêter. Tant qu'elle n'était pas bâillonnée, et que celui qui tenait l'arbalète était près d'elle, elle avait une chance de pouvoir crier et donner un coup dans son arme (ou dans son tibia) au moment ou les premiers membres du Conseil arriveraient, peu importe de qui il s'agissait... Et c'était précisément ce qu'elle comptait faire, quitte à se prendre le carreau. Dans ce monde, la magie pouvait réparer bien des détails de ce genre... Enfin elle aurait moins fait la fière si la peur avait encore fait parti de l'équation.
Elle tira un peu plus sur ses liens et grimaça de douleur. C'était vraiment serré.
- S'il vous plait. Vous êtes quelqu'un de bon. Vous venez de me sauver la vie. Si vous ne comptez pas vous couvrir les mains de sang, que comptez-vous faire ?
- Résumé:
Gala se laisse faire et tente d'en apprendre plus puis de convaincre le jeune de laisser tomber.
Quand elle comprend qu'il ne lâchera pas, elle continue à parler pour le tenir occuper et près d'elle. Elle se prépare à hurler que c'est un piège et à donner un coup de pied au garde dès qu'elle entendra quelqu'un arriver.
Ezechyel de Angelis
Barde iconique
Les petits sobriquets que Khioné affublait à Ezechyel avaient toujours eu le don de le faire rire. La dryade et lui ne partageaient rien si ce n'est une admiration sans faille pour leur dirigeante, la sienne étant bien entendu d'un autre acabit que celle du bras droit, pourtant ils parvenaient étrangement à s'entendre. Car si le triton restait un jeune insolent, il n'en était pas moins important pour Feyre et qu'elle veuille le reconnaître ou non, ils passaient suffisamment de temps ensemble pour alimenter quelques rumeurs, aussi, il n'était pas exclu que le musicien traîne dans le sillage de l'alchimiste. Néanmoins, pris au piège par des racines qui s'enroulaient autour de son mollet avant de grimper sur son genou, il n'eut ni envie de rire ni envie de lui répondre pour confirmer que son nouveau petit nom lui plaisait. Les sourcils froncés, un air de chaton renfrogné plaqué sur le visage, le barde continuait à gigoter dans l'espoir qu'un des liens lâche face à sa persévérance, mais il fut obligé d'admettre que son charisme ne le sortirait pas de tous les pétrins dans lesquels il aurait le malheur de s'empêtrer. Les pas dans sa direction commencèrent à se faire plus fort et dans l'attente, son regard se posa sur la Fae qui paniquait tant qu'il aurait presque pu voir de la fumée sortir de ses oreilles pointues. La pauvre s'était fait arracher à son quotidien dans une ruelle avant d'être trimballée dans un autre quartier sous la tutelle d'un homme aussi responsable qu'un enfant, il n'était guère surprenant de la voir perdre ses moyens, pour autant Ezechyel ne comptait pas l'abandonner dans son tourbillon d'angoisses.
Il prit une grande inspiration avant de joindre ses mains et de les claquer ensemble, rappelant à la demoiselle à la réalité. « Regardez-moi. ». Il se pencha légèrement en avant, posant ses mains sur ses épaules et plantant son regard dans le sien. D'aussi proche, la Fae pouvait sentir l'odeur boisée de son parfum, voir les gouttes de sueur qui perlaient sur son front ainsi que quelques minuscules pattes d'araignée tremblantes qui se formaient au coin de ses yeux. Ezechyel n'avait jamais été un grand combattant, sa dernière incartade lui ayant valu une peur bleue des Waluins et si sa cape de plumes dansant dans son dos lui rappelait qu'il avait réussi à s'en sortir, les racines qui le saisissaient aujourd'hui n'était guère sensible à son chant. « Concentrez-vous sur ma voix et écoutez-moi. J'ai besoin de vous, de votre lumière. Faites exactement la même chose qu'à l'autre cellier. Vous en êtes capable. ». Son emprise sur la Fae se desserra doucement. « Je vous revaudrais ça. ». La fleuriste pourrait voir dans les jours à venir de nombreuses commandes pour une sirène toute particulière si elle lui venait en aide, mais le barde n'osa formuler son remerciement de peur de la faire fuir. Lentement, le souffle saccadé de la demoiselle laissa place à une respiration plus lente, plus contenue. Son rythme cardiaque revint à la normale et galvanisée par la confiance qu'un inconnu lui accordait, elle fit à nouveau jaillir sa lumière. Ezechyel laissa échapper un soupir de soulagement tandis qu'il tirait sur les liens qui l'entravaient, qui, étonnamment, refusèrent de céder. Si les racines paraissaient grandement fragilisées par la lumière de la Fae, comme sur le point de se désagréger, elles gardaient une emprise ferme sur sa jambe et contre les dieux, le barde dut se retenir de pester mille fois.
Il releva la tête, apercevant enfin la silhouette gracieuse de Feyre, accompagnée par la nymphe la plus maladroite d'Azamyr. Sans un mot, il tendit le bras pour attraper celui de sa dirigeante ainsi que celui de Zora et puisa dans sa force pour tirer une énième fois. Après quelques secondes, la racine céda brutalement et il alla s'aplatir contre la sirène, à seulement quelques centimètres de son visage dont il aurait pu dessiner les contours les yeux fermés. Le barde se redressa dans une lenteur calculée, profitant de cette proximité dont il ne profitait que trop peu avant de se tourner vers la nymphe, puis vers la Fae. Ses doigts glissèrent naturellement contre ceux de la sirène avant de les quitter dans la précipitation. « Merci. Il ne faut pas rester ici trop longtemps, les racines sont bien plus puissantes que dans l'autre cellier, j'ai le sentiment qu'elles sont plus… Fraîches. ». L'envie de les toucher le titilla, mais il s'y refusa, attrapant une caisse de vivres entre ses bras. « N'allez nulle part sans notre chère Fae. La lumière les rend vulnérables, mais cela n'a pas suffi à me libérer. Je n'ose pas imaginer ce qui se passerait si tu venais à en manger comme tout à l'heure, Zora. ». Une attention toute particulière à la jolie nymphe qui se ferait attraper au moins aussi facilement que lui. Suivi de près par la Fae qu'il n'osa pas déranger plus que de raison pour la faire transporter le moindre objet, Ezechyel entama une série d'aller-retour pour mettre à l'abri la nourriture qui leur restait. Si Feyre venait à s'en aller, alors il s'en remettrait à sa décision. La suivre aurait été la sienne, rester et veiller sur le Quartier des Maintes Eaux en compagnie de Zora restait pourtant le plus logique. À savoir qui de l'amour ou de la raison allait prévaloir, pour l'heure, il demeurait chevalier servant.
Il prit une grande inspiration avant de joindre ses mains et de les claquer ensemble, rappelant à la demoiselle à la réalité. « Regardez-moi. ». Il se pencha légèrement en avant, posant ses mains sur ses épaules et plantant son regard dans le sien. D'aussi proche, la Fae pouvait sentir l'odeur boisée de son parfum, voir les gouttes de sueur qui perlaient sur son front ainsi que quelques minuscules pattes d'araignée tremblantes qui se formaient au coin de ses yeux. Ezechyel n'avait jamais été un grand combattant, sa dernière incartade lui ayant valu une peur bleue des Waluins et si sa cape de plumes dansant dans son dos lui rappelait qu'il avait réussi à s'en sortir, les racines qui le saisissaient aujourd'hui n'était guère sensible à son chant. « Concentrez-vous sur ma voix et écoutez-moi. J'ai besoin de vous, de votre lumière. Faites exactement la même chose qu'à l'autre cellier. Vous en êtes capable. ». Son emprise sur la Fae se desserra doucement. « Je vous revaudrais ça. ». La fleuriste pourrait voir dans les jours à venir de nombreuses commandes pour une sirène toute particulière si elle lui venait en aide, mais le barde n'osa formuler son remerciement de peur de la faire fuir. Lentement, le souffle saccadé de la demoiselle laissa place à une respiration plus lente, plus contenue. Son rythme cardiaque revint à la normale et galvanisée par la confiance qu'un inconnu lui accordait, elle fit à nouveau jaillir sa lumière. Ezechyel laissa échapper un soupir de soulagement tandis qu'il tirait sur les liens qui l'entravaient, qui, étonnamment, refusèrent de céder. Si les racines paraissaient grandement fragilisées par la lumière de la Fae, comme sur le point de se désagréger, elles gardaient une emprise ferme sur sa jambe et contre les dieux, le barde dut se retenir de pester mille fois.
Il releva la tête, apercevant enfin la silhouette gracieuse de Feyre, accompagnée par la nymphe la plus maladroite d'Azamyr. Sans un mot, il tendit le bras pour attraper celui de sa dirigeante ainsi que celui de Zora et puisa dans sa force pour tirer une énième fois. Après quelques secondes, la racine céda brutalement et il alla s'aplatir contre la sirène, à seulement quelques centimètres de son visage dont il aurait pu dessiner les contours les yeux fermés. Le barde se redressa dans une lenteur calculée, profitant de cette proximité dont il ne profitait que trop peu avant de se tourner vers la nymphe, puis vers la Fae. Ses doigts glissèrent naturellement contre ceux de la sirène avant de les quitter dans la précipitation. « Merci. Il ne faut pas rester ici trop longtemps, les racines sont bien plus puissantes que dans l'autre cellier, j'ai le sentiment qu'elles sont plus… Fraîches. ». L'envie de les toucher le titilla, mais il s'y refusa, attrapant une caisse de vivres entre ses bras. « N'allez nulle part sans notre chère Fae. La lumière les rend vulnérables, mais cela n'a pas suffi à me libérer. Je n'ose pas imaginer ce qui se passerait si tu venais à en manger comme tout à l'heure, Zora. ». Une attention toute particulière à la jolie nymphe qui se ferait attraper au moins aussi facilement que lui. Suivi de près par la Fae qu'il n'osa pas déranger plus que de raison pour la faire transporter le moindre objet, Ezechyel entama une série d'aller-retour pour mettre à l'abri la nourriture qui leur restait. Si Feyre venait à s'en aller, alors il s'en remettrait à sa décision. La suivre aurait été la sienne, rester et veiller sur le Quartier des Maintes Eaux en compagnie de Zora restait pourtant le plus logique. À savoir qui de l'amour ou de la raison allait prévaloir, pour l'heure, il demeurait chevalier servant.
- Résumé:
- Ezechyel se débarrasse de sa paranoïa une fois la Fae convaincue de l'aider à le libérer. Les racines sont fragilisées mais ne cèdent pas comme les dernières et il n'arrive à s'en dépêtrer qu'avec l'aide de Zora et Feyre qui le tirent en avant. Il décide ensuite de commencer les allers-retours pour abriter les vivres restants et n'ayant pas entendu le message adressé à sa dirigeante, il s'en remet à elle pour les décisions à venir.
Jet de dés :
94 (1er jet, tenter d'attirer les foules et de les coordonner avec sa belle gueule)
66 (2e jet, nager très vite en direction de la maison des maintes eaux)
97 (3e jet, trouver une source de lumière pour s'occuper des racines noires)
1 (4e jet, trouver l'origine des racines)
Invité
Invité
Les choses n’avaient de cesse d’empirer. Peu importe la volonté qu’ils y mettaient, la catastrophe suivait son cour comme une rivière dévalant tranquillement le flanc d’une montagne. Et Feyre était en passe de devenir maîtresse dans l’art de la tromperie tant elle affichait un masque d’assurance seulement brouillé par la colère. Dans le fond, cependant, ses émotions étaient un imbroglio incompréhensible ou se mélangeaient fureur, angoisse, désespoir et tristesse. Enfin la silhouette du cellier se dessina et elle ne tarda pas à reconnaître Khioné qui se tenait à l’entrée. Elle retint un soupir de soulagement à la vue de cette créature qui, elle le savait, serait un véritable soutien dans cette épreuve. Et cela malgré son désamour pour Ezechyel.
- J’ai envoyé des messagers aux autres dirigeants mais en l’état je ne sais pas si cela changera grand chose. Admit-elle à contre-cœur. - Si les attaques sont simultanées alors ils doivent être au courant et si c’est le cas, je crains que l’hiver à venir ne soit… Catastrophique ? Cataclysmique ? Un véritable meurtre à grande échelle ? La sirène ne savait pas quel était le bon moment, ce qu’elle savait en revanche c’était qu’ils se dirigeaient sans nul doute vers une des périodes les plus sombre de leur histoire.
Pendant qu’elles parlaient, Zora avait à nouveau fait des siennes et Feyre devait lutter contre l’hilarité qui manquait de la faire sourire. C’eut été parfaitement inapproprié et elle n’était pas certaine d’avoir envie de rire non plus. Pourtant, elle remarqua que même le regard de son bras droit n’était pas aussi caustique qu’il pouvait l’être en de pareilles circonstances. Enfin, à sa droite, Ezechyel la dépassa pour entrer dans le cellier avec à son bras cette -idiote de- fae seelie. Elle ne chercha pas à les en empêcher, ni à les suivre.
- La lumière nous a permit de stopper la propagation dans l’autre cellier et… Commença-t-elle avant qu’un cri ne viennent les interrompre. Comme un seul homme, elles pivotèrent. Feyre n’était jusqu’ici qu’en colère, ce qui était déjà bien trop à son goût mais quand elle entendit la voix d’Ezechyel retentir de l’intérieur du cellier, ce fut la peur qui vint lui plomber l’estomac. Bien qu’elle se faisait un plaisir de nier leur lien autant qu’à l’ignorer quand c’était possible, elle le connaissait suffisamment pour reconnaître l’urgence dans sa voix lorsqu’elle l’entendait.
- Merde. Sa gorge s’assécha, sa langue devint du carton et elle s’engouffra par la porte qu’Ezechyel avait emprunté, entraînant avec elle les deux femmes.
Le spectacle auquel elle fit face était encore pire que ce qu’elle avait imaginé. Interdite, elle resta bouche bée de longues secondes. Heureusement le triton, malgré sa posture délicate, avait plus d’un tour dans son sac et en un rien de temps il avait remis la fae dans le droit chemin. Mais les ténébres étaient plus féroce ici et malgré la lumière, il ne lui fut pas aisé de se libérer. Sans attendre, Feyre se projeta vers l’avant, vers lui et enroula ses mains autour de son bras pour tirer. Sans succès. La mâchoire contractée et la colère se disputant la place avec la crainte dans son regard, elle enroula ses bras autour de son torse dans l’espoir de l’arracher à l’étreinte ténébreuse qui le maintenait sur place. Feyre avait vu ce que ces racines avaient été capable de faire ; elle imaginait ce qu’elles pourraient lui faire à lui. Mais malgré toute sa volonté, rien ne bougeait.
- Faites quelque chose. S'écria-t-elle d’une voix trop émotive à son goût. Et ce fut bientôt Zora qui la rejoignit. A elles d’eux, elles réussirent enfin à l’arracher à ses entraves et Feyre était si soulagée que malgré leur proximité et malgré tout ce que Khioné pourrait bien lui dire, elle n’eut pas le goût de le repousser. A la place, elle scruta son visage, silencieuse, indéchiffrable puis le laissa s’échapper la seconde suivante. La chaleur de ses doigts étaient rassurante mais elle l’oublia bien vite lorsque qu’une nouvelle Fae prit la parole.
- Depuis quand Davian emploi-t-il des fae ? Demanda-t-elle en dévisageant la nouvelle venu des pieds à la tête et de la tête aux pieds. Elle avait des affaires plus urgentes que le conseil : les celliers par exemple. Mais elle savait également que son devoir n’était pas de courir les rues avec les siens ; il était de diriger et ce n’était pas en restant ici qu’elle y parviendrait. Alors après avoir pincé les lèvres et lancé un regard à ses camarades elle soupira. - Khioné, reste avec eux. Faites tout ce qu'il vous est possible de faire. Dès que vous le pouvez rejoignez moi. En passant, elle serra brièvement les doigts d’Ezechyel sans lui accorder un regard et s’engagea à la suite de la timide fae.
- Pour quelle raison Davian réunit-il le conseil ? Demanda-t-elle bien que la raison lui semblait évidente ; quoi qu’elle était curieuse de savoir si sa maison à lui aussi avait été touchée par ces racines affamées.
- Résumé:
- Feyre tente d'aider Ezechyel mais échoue. C'est grâce à la lumière de la fae et l'aide de Zora qu'elle parvient à le libérer (Dé 100 : 32)
- Elle décide de suivre la Fae mais s'interroge sur la manière dont elle est prévenu
- Elle demande à Khioné, Zora et Ezechyel de faire ce qu'ils peuvent du côté du quartier des Maintes Eaux
- Elle tente d'interroger à demi-mot la petite messagère pour en savoir un peu plus.
Zora Krüger
Fleuriste & Chasseuse d'étoiles
L’amour des étoiles a du bon, bien qu’elle enchaîne gamelle sur gamelle, il est certain que la nymphe est protégée par un astre pour qu’on reste aussi passif devant sa maladresse redondante. Son numéro réussirait presque à détendre l’atmosphère électrique. Ses mains calées contre ses hanches à défaut d’avoir des poches pour les cacher, se refusent de toucher quoique ce soit de plus si ce n’est sous l’ordre de ses supérieures. Khioné répond d’emblée à sa question et cela titille Zora, c’est comme si tout le monde faisait un pas de plus et reculait automatiquement de trois pas la seconde suivante. Des indices récoltés ici et là telles des miettes jetées à la volée, ces foutues racines qui ont baptisé son coccyx - elle se frotte le postérieure à cette pensée. Le désarroi général ferait flétrir une quelconque démonstration de positivité, mais la situation ne va pas s’arrêter parce que personne se bouge. Le triton s’élance, elle grimace, les dents serrées en se rappelant son sort, mais Ezechyel a surement de meilleurs réflexes que ses deux pieds gauches.
La fae interrogée transpire de nervosité, Feyre a une prestance qui sait désarmer et la nymphe ne voudrait pas être à sa place. Son interrogatoire permet de dénombrer une aide non négligeable, alors un rayon de soleil transperce le ciel gris, cherchons-les, cherchons-les toutes ! Le poing fermé appuie contre sa robe, le souffle retenu se bloque quand un cri familier provient du cellier.
Une autre chute ?! Lâche-t-elle en voyant sa dirigeante se précipiter à l’intérieur, interdite sur le pallier, l’opaline pense que la fae viendra secourir son confrère, de sa lumière éblouissante et de son ingéniosité offert par son pouvoir, or le temps s’allonge et en rejoignant le groupe, le réalité est tout autre.
Elle se met alors à courir et tire de ses forces le jeune homme, la noirceur de ce mal s’accroche et on a l’impression qu’il a gagné en intensité. La force des deux jeunes femmes permet de l’avoir à l’usure, une fatigue alourdit ses muscles et Zora se retient en agrippant l’air. Ça n'en finira donc jamais. Le dos étiré craque, la crispation s’étend de partout.
Je crois que j’en perdrai mes jambes, haha. Cependant son rire sonne faux, comme imprégné d’une inquiétude qui ne s’efface pas. Le constat est sans appel, les vivres dehors ont été épargnées de justesse, il en a fallu de peu pour que les Maintes Eaux subissent un hiver encore plus rude qu’imaginé.
Une voix étrangère interpelle Feyre, une réunion en urgence l’oblige à quitter la maison et Zora acquiesce de la mission donnée en sous-entendu. Je ne sais pas pour vous, - se tournant notamment sur le musicien -, mais moi je crains que le danger ne s'agrandisse davantage. On devrait prendre toutes ces caisses et les stocker dans un lieu sûr, plus sûr. Reste à savoir où, pour ce détail, elle se laisse guider par Khioné dont elle demande son approbation et son avis d’un regard. Peut-être arriveront-ils par ailleurs à rassurer les autres membres en montrant qu'ils ont encore de quoi tenir la saison, tous ne sont pas au courant des faits et la peur sait se propager aussi rapidement que l'incendie du quartier central.
La fae interrogée transpire de nervosité, Feyre a une prestance qui sait désarmer et la nymphe ne voudrait pas être à sa place. Son interrogatoire permet de dénombrer une aide non négligeable, alors un rayon de soleil transperce le ciel gris, cherchons-les, cherchons-les toutes ! Le poing fermé appuie contre sa robe, le souffle retenu se bloque quand un cri familier provient du cellier.
Une autre chute ?! Lâche-t-elle en voyant sa dirigeante se précipiter à l’intérieur, interdite sur le pallier, l’opaline pense que la fae viendra secourir son confrère, de sa lumière éblouissante et de son ingéniosité offert par son pouvoir, or le temps s’allonge et en rejoignant le groupe, le réalité est tout autre.
Elle se met alors à courir et tire de ses forces le jeune homme, la noirceur de ce mal s’accroche et on a l’impression qu’il a gagné en intensité. La force des deux jeunes femmes permet de l’avoir à l’usure, une fatigue alourdit ses muscles et Zora se retient en agrippant l’air. Ça n'en finira donc jamais. Le dos étiré craque, la crispation s’étend de partout.
Je crois que j’en perdrai mes jambes, haha. Cependant son rire sonne faux, comme imprégné d’une inquiétude qui ne s’efface pas. Le constat est sans appel, les vivres dehors ont été épargnées de justesse, il en a fallu de peu pour que les Maintes Eaux subissent un hiver encore plus rude qu’imaginé.
Une voix étrangère interpelle Feyre, une réunion en urgence l’oblige à quitter la maison et Zora acquiesce de la mission donnée en sous-entendu. Je ne sais pas pour vous, - se tournant notamment sur le musicien -, mais moi je crains que le danger ne s'agrandisse davantage. On devrait prendre toutes ces caisses et les stocker dans un lieu sûr, plus sûr. Reste à savoir où, pour ce détail, elle se laisse guider par Khioné dont elle demande son approbation et son avis d’un regard. Peut-être arriveront-ils par ailleurs à rassurer les autres membres en montrant qu'ils ont encore de quoi tenir la saison, tous ne sont pas au courant des faits et la peur sait se propager aussi rapidement que l'incendie du quartier central.
- résumé:
- Zora perd un peu de son optimisme, elle commence à s'inquiéter du futur de la situation. En entendant le cri de Ezy, elle attend avant de venir l'aider car pensait qu'il allait s'en sortir grâce à la fae. Puis, quand Feyre part, elle propose de changer d'endroit les vivres et demande à Khioné une idée de lieu sûr.
Vex Ydris
Maison du Ciel et du Souffle
Les flammes de l'insurrection
Feat la ville is on fire
Quelle belle merde. Finalement, Vex aurait peut-être mieux fait de rester terrée dans son laboratoire, loin de toute commotion et des dangers qu'entraînait le fait de foncer tête la première à la suite d'une sorcière ne connaissant pas la peur. Mais son air louche, ses petits pas de chat et la façon qu'elle avait eu de se glisser dans cet entrepôt avait suffit à Vex pour se décider à la suivre, entraînant finalement une suite d'évènements tous plus désastreux les uns que les autres. Alors certes, elle avait mis un magnifique coup de poing à la faucheuse, certes, elle ne s'était pas pété la main sur son visage. Mais maintenant, le portail était refermé et Galatéa perdue dans les méandres d'une ville gigantesque.
Vex fit donc ce qui était le plus avisé. Appeler au secours, car ses petits bras faibles de scientifique ne seraient clairement pas en mesure de retenir la faucheuse si il venait à s'éveiller et sachant ce qu'il advenait lorsqu'elle perdait son calme... Non, il valait mieux appeler des gens plus disposés à l'aider. Voyant alors le commandant des veilleurs débouler à toute hâte, Vex eut un soupir de soulagement, un de ceux qui voulaient dire "on est enfin sauvés". Commandant qui eut d'ailleurs la même idée qu'elle, avec une puissance bien plus importante, envoyant cette fois tout à fait la faucheuse dans les bras de morphée. Puis, vint l'heure des questions et si Vex mit quelques secondes à percuter, secouant sa main douloureuse comme si la douleur allait passer, elle tourna finalement les yeux vers Koss, qui semblait tout aussi désemparé qu'elle.
« La sorcière... ? Ah oui ! Elle a sauté dans le portail de la faucheuse, mais en l'assommant, le portail s'est refermé... » Ils étaient donc dans la merde, ne sachant pas où avait atterri Gala. Vex fronça alors les sourcils, se souvenant qu'elle avait entendu parler les deux complices d'un autre endroit et elle reprit, les yeux rivés sur le feu en train de se propager. « Ils ont parlé d'un autre endroit... Ils n'ont pas fini, ils vont continuer à allumer des feux jusqu'à ce que la ville entière brûle. » Oui, bon, elle était certainement un peu dans l'excès, mais prudence était mère de sureté.
Sans plus vraiment écouter Koss qui demandait si elle avait la moindre idée de comment cesser cet incendie qui se propageait, Vex s'avança, vers les flammes, remontant ses manches sur ses avant bras tandis qu'elle tentait de tenir en laisse l'engeance enflammée qui rêvait de s'étendre dans les brasiers. Non, elle devait contenir le feu, pas l'alimenter. Mais la bataille était rude, l'instinct qui brûlait en elle était primal, elle devait se maîtriser. Sourcils froncés, les yeux fermés, elle tenta d'user de toute cette maigre maîtrise dont elle disposait, appelant les flammes à elle, les invitant à venir brûler en son sein plutôt que sur les planches alignées dans le grenier. Elle n'avait jamais tenté d'arrêter un feu d'une telle ampleur, aussi stressée, alors sûrement qu'elle surestimait un tantinet ses capacités, mais bientôt, les flammes dansèrent, se tordirent à sa volonté et furent irrémédiablement attirée vers les mains tendues de l'élémentaire. De la pointe de ses doigts, jusqu'à ses coudes, sa peau s'alluma de rouge, comme si le feu tentait de se déchaîner, mais tremblante, Vex tint bon, enfin... Oui. Elle tint bon jusqu'à ce que les feux soient maîtrisés, par contre... La bête en elle semblait redoubler d'intensité. Le feu ruait, griffait, mordait dans son ventre, rugissant son besoin irrépressible de sortir et les jambes flageolantes, Vex jeta un regard terrifié vers le seul présent avec elle dans ce hangar. Elle allait exploser.
Elle eut d'ailleurs sûrement la sensation d'être ivre, gorgée de tant de feu qu'elle ne pouvait plus le maîtriser. Elle avait mangé bien plus qu'elle ne le pouvait et tout ça allait affreusement déborder. Des stries ardentes couraient sur sa peau, rendant ses vêtements d'hiver bien inutiles tant la jeune femme avait pris de nombreux degrés. Ses gestes étaient hâtifs, désordonnés et si elle n'avait pas eu la présence d'esprit de sortir, elle aurait sûrement bien pu imploser, laisser le feu tout ravager et probablement se faire accuser pour ces larcins, mais sortant en trombe sans vraiment se soucier de savoir si elle passait pour une folle, elle courut, assez loin pour s'éloigner, s'éloigner du bâtiment, des autres, de tout stimuli extérieur qui la ferait basculer. Tombant à genoux sur le pavé, Vex allait avoir besoin d'un peu de temps pour se reprendre, sinon, elle serait encore bonne pour s'enflammer et se repayer une fichue garde-robe.
- Résumé:
- - Vex dit à Koss que Gala a sauté dans le portail de la faucheuse
- Elle éteint les feux en s'en nourrissant mais fait visiblement une crise de foie et s'éloigne pour ne pas tout carboniser en prenant sa forme élémentaire qui menace dangereusement de prendre le dessus (Jet de dé 22 + Bonus de 3 = 25)
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Le calme peut dissimuler bien des choses, c’est connu… et tout à leur discipline qui frôle le militaire, les Veilleurs se mettent en action pour scruter les environs. « Je vais de ce côté. » Chacun par d’un côté et, rapidement, se rejoignent à nouveau sur le devant du cellier. Ce n’est pas qu’une apparence, visiblement… tout va bien.
Le vampyre du groupe le constate d’ailleurs, à voix haute lorsqu’un vent, anormal, s’élève brusquement, pile là où ils se trouvent. Un bruit sourd l’accompagne et, finalement, c’est une malakim qui apparaît et se pose dans une attitude qu’Ovidio commence à connaître, lui qui s’entraîne avec l’un des membres de cette espèce. La malakim porte dans ses bras une silhouette vêtue d’un long manteau noir. Une femme, semble-t-il. De là où elle se trouve la chimère n’en devine que la peau pâle et une multitude de traces noires, sur le peu de peau visible, au niveau de sa main. Personne qui n’est jamais aperçue. Ni elle ni la malakim, d’ailleurs.
S’il en est à ses observations, les Veilleurs sont plus prompts à réagir, sortant leurs armes de concert. Ovidio finit par en faire de même, sa dague tenue d’une main, devant lui, dans l’attente. La malakim prend les devants et matérialise une hache d’une couleur qui attire nécessairement le regard… si l’arme est belle, il n’est pas dit que son dessin le soit tout autant. Les Veilleurs raffermissent leurs prises sur leurs armes.
La deuxième femme, elle, joue de ses mains contre le sol, accompagnant le geste d’une voix de menace.
S’il n’est pas totalement confiant, Ovidio sait qu’il a fait le choix de passer à travers ce portail. Il a dit qu’il aiderait, c’est maintenant. Et pour commencer… « C’est dommage, dans un autre contexte je vous aurais trouvé charmantes, mesdames... » Alléger la situation ne le mènera nulle part, c’est certain, mais pourquoi changer qui il est ? Même s’il doit mourir ici, autant le faire avec élégance.
Les inconnues ne sont pas là pour perdre leur temps et le font clairement comprendre. Très vite la menace de la hache et de la magie prennent forme. Ovidio espère pouvoir compter sur les Veilleurs autant que sur son propre sens du timing (on dira comme ça…). Des serpents d’ombre sont rapidement matérialisés et la chimère n’attend pas un seconde. Mû d’un réflexe, il tend ses mains devant lui et s’applique à matérialiser l’illusion d’une Racca, puissante et imposante, en position d’attaque face aux serpents et la magicienne. L'animal grogne et fait claquer ses puissants crocs. L'explorateur espère que cette vue déstabilise la sorcière et son armée de reptiles sombres. En maintenant son illusion, il s'avance légèrement, sa dague fermement tenue dans sa main.
La manœuvre n’est que temporaire, mais il espère que cela laissera plus de temps à ses deux compères du moment pour se agir à leur tour. Profitant de sa vitesse, le vampyre a déjà surgi droit sur la Malakim, une épée à la main. De là où il se trouve, Ovi n’a pas la possibilité de voir le deuxième Veilleur et ne peut qu’espérer qu’il ait lui aussi une bonne idée pour qu’ils se sortent de ce mauvais pas. Ils ont l’avantage du nombre, après tout.
Le vampyre du groupe le constate d’ailleurs, à voix haute lorsqu’un vent, anormal, s’élève brusquement, pile là où ils se trouvent. Un bruit sourd l’accompagne et, finalement, c’est une malakim qui apparaît et se pose dans une attitude qu’Ovidio commence à connaître, lui qui s’entraîne avec l’un des membres de cette espèce. La malakim porte dans ses bras une silhouette vêtue d’un long manteau noir. Une femme, semble-t-il. De là où elle se trouve la chimère n’en devine que la peau pâle et une multitude de traces noires, sur le peu de peau visible, au niveau de sa main. Personne qui n’est jamais aperçue. Ni elle ni la malakim, d’ailleurs.
S’il en est à ses observations, les Veilleurs sont plus prompts à réagir, sortant leurs armes de concert. Ovidio finit par en faire de même, sa dague tenue d’une main, devant lui, dans l’attente. La malakim prend les devants et matérialise une hache d’une couleur qui attire nécessairement le regard… si l’arme est belle, il n’est pas dit que son dessin le soit tout autant. Les Veilleurs raffermissent leurs prises sur leurs armes.
La deuxième femme, elle, joue de ses mains contre le sol, accompagnant le geste d’une voix de menace.
S’il n’est pas totalement confiant, Ovidio sait qu’il a fait le choix de passer à travers ce portail. Il a dit qu’il aiderait, c’est maintenant. Et pour commencer… « C’est dommage, dans un autre contexte je vous aurais trouvé charmantes, mesdames... » Alléger la situation ne le mènera nulle part, c’est certain, mais pourquoi changer qui il est ? Même s’il doit mourir ici, autant le faire avec élégance.
Les inconnues ne sont pas là pour perdre leur temps et le font clairement comprendre. Très vite la menace de la hache et de la magie prennent forme. Ovidio espère pouvoir compter sur les Veilleurs autant que sur son propre sens du timing (on dira comme ça…). Des serpents d’ombre sont rapidement matérialisés et la chimère n’attend pas un seconde. Mû d’un réflexe, il tend ses mains devant lui et s’applique à matérialiser l’illusion d’une Racca, puissante et imposante, en position d’attaque face aux serpents et la magicienne. L'animal grogne et fait claquer ses puissants crocs. L'explorateur espère que cette vue déstabilise la sorcière et son armée de reptiles sombres. En maintenant son illusion, il s'avance légèrement, sa dague fermement tenue dans sa main.
La manœuvre n’est que temporaire, mais il espère que cela laissera plus de temps à ses deux compères du moment pour se agir à leur tour. Profitant de sa vitesse, le vampyre a déjà surgi droit sur la Malakim, une épée à la main. De là où il se trouve, Ovi n’a pas la possibilité de voir le deuxième Veilleur et ne peut qu’espérer qu’il ait lui aussi une bonne idée pour qu’ils se sortent de ce mauvais pas. Ils ont l’avantage du nombre, après tout.
- Résumé:
- À l'arrivée des deux inconnues, chacun se met en position défensive. Très vite, le vampyre se rue sur la Malakim, armé de son épée, tandis qu'Ovidio matérialise l'illusion d'une puissante Racca pour stopper la progression de serpents sombres matérialisés par la femme au long manteau. Il espère ainsi permettre au second Veilleur d'intervenir efficacement.
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Le feu etait en train peu a peu de gagner du terrain, et ce n'etait clairement pas le registre principal du chef des veilleurs. Il commença a réfléchir en regardant tout autour de lui, quand la jeune femme qui etait également présente décida de prendre les choses en main. Il recula et ramassa le corps du bougre qui semblait plus qu'assommé. Encore un peu et il lui aurait brisé la nuque. Il fallait croire qu'il ne savait pas contrôler sa force.
- Un portail ?
Il continua de reculer, parlant plus a lui même qu'a la femme qui était en train de s'occuper de calmer l'incendie. En disparaissant ainsi, il était sur qu'il n'avait désormais aucune autre possibilité de suivre sa trace. Une chose était certaine cependant, le fait qu'un portail ai été ouvert recoupait les personnes qui avaient disparu a travers un autre de ces passages dans le tout premier bâtiment qui avait été incendié. Le type inconscient a ses pieds avait des chances d'avoir été la bas. Ça ne changeait cependant pas le problème, ils pouvaient être n'importe ou.
Il s'approcha de Vex qui venait de finir son œuvre. Quand elle sembla tituber un peu, il s'approcha, mais elle s'éloigna en courant hors du bâtiment, le corps recouvert par des stries enflammés, signe qu'elle n'avait pas absorbé toute cette prodigieuse énergie. Le feu était quelque chose de difficilement contrôlable pour le commun des mortels, même quand cela venait d'une de ses filles les plus proche.
Il ramassa le type et la suivi a l’extérieur, lui laissant un peu de distance. Il espérait que le feu n'allait pas sortir d'un coup de nouveau pour ravager la foret aux alentours. Il resta a bonne distance quand elle s’arrêta, et surveilla quelques brèves secondes qu'elle parvienne a se contenir. Il ne voulait pas vraiment la laisser seule, mais en même temps, le temps pressait.
- Ça va aller ? Je vais retourner en ville, si vous avez besoin que j'envoie quelqu'un, dites le moi.
Désormais, la majorité des maisons devaient être sur le pied de guerre. Il avait fait envoyés des veilleurs, Feyre était sur le coup depuis aussi longtemps que lui, et les autres avaient forcément prit le relais a présent. Mais il n'avait plus de piste. Il observa encore un petit moment Vex, la jeune femme semblant a la peine, mais décida de lui faire confiance. Il n'avait pas énormément d'autres choix de toute façon si il voulait rester en mouvement.
Il n'avait d'autres choix que de retourner en courant vers la ville. Si tout s’était passé comme il l'avait escompté, des veilleurs devaient quadriller toute les zones a risques qu'ils avaient évalués. Les greniers, les celliers, les entrepôts divers. Ou tout du moins, si quelque chose s'y déroulait, ils pourraient avoir l'information rapidement.
Alors désormais, le plus simple était de retourner au centre de la ville, en espérant croiser n'importe qui pouvant lui donner de nouvelles informations. Le type sur son épaule allait bien finir par se réveiller, également, et il ne baissait pas sa garde une seule seconde pour ne pas risquer de le perdre en route.
Sa toute première hypothèse avait été que tout ça n’était que des diversions. A chaque fois c’était dans des coins assez éloignés les uns les autres, comme pour au maximum séparer les gens qui avaient une chance d’être gênant. Mais il était probable que l'intervention de Galatéa et dans une moindre mesure Vex ai un peu déranger leur projet.
Logiquement, il pouvait soit imaginé un objectif situé au croisement des diagonales de l'emplacement des différents lieux touchés, ou bien quelque chose de central, qui, avec toutes ces attaques, étaient désormais moins protégés ? Il y avait aussi le risque que ce soit quelque chose de totalement différents, mais il décida de commencer par le plus logique. Si, comme le texte le laissait sous entendre, c'etait le cœur de leur petite société qui etait visé, il avait en tete le conseil, bien sur, dont il faisait parti. Et cette dernière hypothèse lui fit hésiter a se rendre auprès du conseillé le plus proche. Il savait ou était Feyre, normalement, si elle n'avait pas changé d'emplacement depuis.
Il secoua la tête pour lui même, et continua son chemin dans la direction qu'il avait prévu. Le centre de la ville pour avoir des informations, et de la, le conseil.
Par chance, il courait vite...
- Un portail ?
Il continua de reculer, parlant plus a lui même qu'a la femme qui était en train de s'occuper de calmer l'incendie. En disparaissant ainsi, il était sur qu'il n'avait désormais aucune autre possibilité de suivre sa trace. Une chose était certaine cependant, le fait qu'un portail ai été ouvert recoupait les personnes qui avaient disparu a travers un autre de ces passages dans le tout premier bâtiment qui avait été incendié. Le type inconscient a ses pieds avait des chances d'avoir été la bas. Ça ne changeait cependant pas le problème, ils pouvaient être n'importe ou.
Il s'approcha de Vex qui venait de finir son œuvre. Quand elle sembla tituber un peu, il s'approcha, mais elle s'éloigna en courant hors du bâtiment, le corps recouvert par des stries enflammés, signe qu'elle n'avait pas absorbé toute cette prodigieuse énergie. Le feu était quelque chose de difficilement contrôlable pour le commun des mortels, même quand cela venait d'une de ses filles les plus proche.
Il ramassa le type et la suivi a l’extérieur, lui laissant un peu de distance. Il espérait que le feu n'allait pas sortir d'un coup de nouveau pour ravager la foret aux alentours. Il resta a bonne distance quand elle s’arrêta, et surveilla quelques brèves secondes qu'elle parvienne a se contenir. Il ne voulait pas vraiment la laisser seule, mais en même temps, le temps pressait.
- Ça va aller ? Je vais retourner en ville, si vous avez besoin que j'envoie quelqu'un, dites le moi.
Désormais, la majorité des maisons devaient être sur le pied de guerre. Il avait fait envoyés des veilleurs, Feyre était sur le coup depuis aussi longtemps que lui, et les autres avaient forcément prit le relais a présent. Mais il n'avait plus de piste. Il observa encore un petit moment Vex, la jeune femme semblant a la peine, mais décida de lui faire confiance. Il n'avait pas énormément d'autres choix de toute façon si il voulait rester en mouvement.
Il n'avait d'autres choix que de retourner en courant vers la ville. Si tout s’était passé comme il l'avait escompté, des veilleurs devaient quadriller toute les zones a risques qu'ils avaient évalués. Les greniers, les celliers, les entrepôts divers. Ou tout du moins, si quelque chose s'y déroulait, ils pourraient avoir l'information rapidement.
Alors désormais, le plus simple était de retourner au centre de la ville, en espérant croiser n'importe qui pouvant lui donner de nouvelles informations. Le type sur son épaule allait bien finir par se réveiller, également, et il ne baissait pas sa garde une seule seconde pour ne pas risquer de le perdre en route.
Sa toute première hypothèse avait été que tout ça n’était que des diversions. A chaque fois c’était dans des coins assez éloignés les uns les autres, comme pour au maximum séparer les gens qui avaient une chance d’être gênant. Mais il était probable que l'intervention de Galatéa et dans une moindre mesure Vex ai un peu déranger leur projet.
Logiquement, il pouvait soit imaginé un objectif situé au croisement des diagonales de l'emplacement des différents lieux touchés, ou bien quelque chose de central, qui, avec toutes ces attaques, étaient désormais moins protégés ? Il y avait aussi le risque que ce soit quelque chose de totalement différents, mais il décida de commencer par le plus logique. Si, comme le texte le laissait sous entendre, c'etait le cœur de leur petite société qui etait visé, il avait en tete le conseil, bien sur, dont il faisait parti. Et cette dernière hypothèse lui fit hésiter a se rendre auprès du conseillé le plus proche. Il savait ou était Feyre, normalement, si elle n'avait pas changé d'emplacement depuis.
Il secoua la tête pour lui même, et continua son chemin dans la direction qu'il avait prévu. Le centre de la ville pour avoir des informations, et de la, le conseil.
Par chance, il courait vite...
- Résumé du tour:
- Koss, aprés avoir vérifié si Vex allait pas trop mal, se trimballe le prisonnier en retournant vers le centre de la ville, en esperant rencontrer quelqu'un qui lui donne des informations supplémentaires. Il en profite pour faire quelques hypotheses, et a déja son plan de marche pour la suite. Centre > Conseil > Trouver un conseiller pour faire le point > Interroger le type quand il se reveil
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