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[Event 3-1] Les flammes de l'insurrection
Zora Krüger
Maison des Maintes Eaux
Les remerciements de Galatéa ne peuvent être appréciés à leur juste valeur, Zora sent sa peau souffrir de l’incendie jusqu’à ses vêtements imprégnés de l’odeur néfaste s’attaquant au tissu. Les flammes donnent l’impression de dévorer les fils un par un et de goûter à chaque parcelle de l’épiderme au contact de l’air libre. Au moindre souffle, aussi faible est le vent, elle retient fermement sa longue chevelure pour lui épargner sa tragédie personnelle. Sa tête est toute chaude, l’eau offerte avec précipitation à la sorcière n’a hydraté ses paumes que de l’ordre de quelques secondes. Dans ses prunelles s’élèvent les innombrables et irréparables dégâts. Elle finit par se lever pour mieux s’éloigner du feu et aperçoit alors une pluie de personnes venues à la rescousse d’on ne sait où. Une aide inespérée tirant sa source d’une personnalité de la maison qu’il est difficile d’ignorer, même Zora n’échappe pas à ses spectacles ponctuels ou serait-ce plutôt des entraînements pour perfectionner son perfectionnisme ? Les êtres de lumière, tels qu’Ezechyel est, représentent une trop grande énergie et si la nymphe s’identifie en Lune, le triton est sans équivoque un Soleil.
L’eau se déverse, s’abat à l’instar d’un tsunami frappant les roches et dévastant des régions côtières, l’interminable continue à porter éhontément son nom. C’est donc ce qu’on appelle se sentir impuissante.
Un mouvement familier, en tant que créature des eaux il est facile de repérer quand l’un d’eux arrive, là une apparition d'une dryade messagère envoyée par Khioné, Zora a toujours aimé leur bras droit et sa chevelure époustouflante - il faut dire qu’un simple détail capillaire suffit à provoquer une admiration quasi instantanée de la part de la jeune femme.
Mais ce n’est pas pour parler d’une solution miracle, au contraire. Une nouvelle urgence située au sein même de leur quartier. Les ordres de la sirène accentuent le motif inquiétant de la situation, Feyre n’a nul besoin de soumettre l’idée de rester, le bien commun passe par son bien individuel. Sa maison est en danger, sa zone de confort et il est absolument hors de question de ne pas accourir pour sauver ce qui peut l’être !
Bien sûr que je te suis, et un regard entendu vers le musicien laisse penser qu’il n’a pas de raison valable de refuser. Évidemment que la loyauté est une de leurs valeurs.
Avant d’entamer une course vers le QG, Zora a une attention pour le veilleur toujours pris dans l’endormissement sirénien. Désormais le dos visible, la surprise se lit sur son visage devant pareilles cicatrices, est-ce un rite de passage pour sa maison ou les traîne-t-il d’ailleurs ? La réponse ne sera pas pour aujourd’hui, elle fait volte face en direction de sa dirigeante.
Qu’est-ce qui se passe ? La dryade se répète, rassurée de la désormais distance avec le danger menaçant son corps. Comment ça quelque chose et en plus Galatéa ne peut plus nous aider, il ne faudrait pas chercher une autre sorcière ? Pour le peu qu’elle en connaisse en réalité.
Quel merdier, rares sont les moments où sa candeur s’effaçait afin de retrouver le sérieux attendu par son âge. Un début de panique presse son pas, les rappels de sa vie en Allemagne, des manifestations et leur garde-manger tombé entre les mains de…on ne savait même pas exactement !
L’eau se déverse, s’abat à l’instar d’un tsunami frappant les roches et dévastant des régions côtières, l’interminable continue à porter éhontément son nom. C’est donc ce qu’on appelle se sentir impuissante.
Un mouvement familier, en tant que créature des eaux il est facile de repérer quand l’un d’eux arrive, là une apparition d'une dryade messagère envoyée par Khioné, Zora a toujours aimé leur bras droit et sa chevelure époustouflante - il faut dire qu’un simple détail capillaire suffit à provoquer une admiration quasi instantanée de la part de la jeune femme.
Mais ce n’est pas pour parler d’une solution miracle, au contraire. Une nouvelle urgence située au sein même de leur quartier. Les ordres de la sirène accentuent le motif inquiétant de la situation, Feyre n’a nul besoin de soumettre l’idée de rester, le bien commun passe par son bien individuel. Sa maison est en danger, sa zone de confort et il est absolument hors de question de ne pas accourir pour sauver ce qui peut l’être !
Bien sûr que je te suis, et un regard entendu vers le musicien laisse penser qu’il n’a pas de raison valable de refuser. Évidemment que la loyauté est une de leurs valeurs.
Avant d’entamer une course vers le QG, Zora a une attention pour le veilleur toujours pris dans l’endormissement sirénien. Désormais le dos visible, la surprise se lit sur son visage devant pareilles cicatrices, est-ce un rite de passage pour sa maison ou les traîne-t-il d’ailleurs ? La réponse ne sera pas pour aujourd’hui, elle fait volte face en direction de sa dirigeante.
Qu’est-ce qui se passe ? La dryade se répète, rassurée de la désormais distance avec le danger menaçant son corps. Comment ça quelque chose et en plus Galatéa ne peut plus nous aider, il ne faudrait pas chercher une autre sorcière ? Pour le peu qu’elle en connaisse en réalité.
Quel merdier, rares sont les moments où sa candeur s’effaçait afin de retrouver le sérieux attendu par son âge. Un début de panique presse son pas, les rappels de sa vie en Allemagne, des manifestations et leur garde-manger tombé entre les mains de…on ne savait même pas exactement !
- résumé:
- Zora suit naturellement Feyre dans l'espoir de sauver sa maison ! (un résumé qui résume bien)
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il avait le souffle court et la peau luisante. Et en plus de ça, il avait failli se prendre la magie de la chef du quartier de l'eau. Il tourna légèrement le regard vers Galatéa qui semblait en état de choc. Rien d'étonnant. Mais qu'elle idée, aussi, d'etre rentré a l'intérieur d'un tel lieu, en proie aux flammes les plus violentes ?
Il tourna la tête vers Feyre qui approchait, l'air de forte méchante humeur. Elle le rabroua de sa demande un petit peu rapide et son regard se durcit un peu. Voila qu'elle prenait des grands airs, et que son petit égo était touché. Il masqua un rictus. Elle n'avait pas remarqué que quelqu'un s’était glissée a l'intérieur. A sa décharge, lui non plus avant que quelqu'un ne vienne le prévenir. Il ignora sa remarque et continua de reprendre son souffle.
Il se redressa en prenant une grande foulée, et constata que la chaine s’était bien mise en place, sans vraiment avoir suivi les événements qui avait conduit a une belle organisation comme celle qui avait désormais lieu. Cependant, il n'avait plus spécialement envie de maintenir ses veilleurs, alors que Feyre semblait absolument vouloir avoir la situation sous contrôle. Elle pouvait tout aussi bien demander a ceux de sa maison, si elle trouvait que ca marcherait mieux.
Il s'éloigna un peu de Galatéa, tandis que plusieurs personnes venaient s’enquérir de sa santé. Son nez n’était pas beau a voir mais ses jours n’étaient pas en danger. Et alors qu'il commençait a réfléchir a la suite en observant le feu devenir littéralement incontrôlable, une nouvelle venue se précipita vers Feyre. Il s'approcha a son tour, alors que visiblement la nouvelle n'etait pas bonne.
- Hum...une deuxième attaque...
Feyre sembla paniquer un peu et proclama directement qu'elle allait retourner a son quartier. Il ne pu entendre qu'une histoire de contamination. Sur ce coup, elle n'avait pas tord et c'est ce qu'il pensa faire exactement au moment ou elle lui avait dit d'envoyer des hommes un peu partout. Il ne pouvait cependant pas vider tout ceux qui étaient actuellement a leur poste sur les remparts.
- Occupe toi des celliers de ton quartier, puisque tu es la et que tu es au courant, je vais tacher d'aller prévenir pour les autres.
Ils n'avaient pas assez de veilleurs pour couvrir tout les endroits, sans devoir totalement abandonner la surveillance. Peut être, d'ailleurs, que c’était une des idées que cherchaient a créer les coupables de toute cette histoire. Il n'avait pas souvenir d'avoir vu le début d'une telle crise en ville. Il fallait tuer dans l’œuf cette machination.
Il envoya trois veilleurs prévenir chaque chef, et un veilleur pour chaque cellier restant. Normalement, chaque chef pourrait prendre en charge les celliers de son secteur. Lui, décida plutôt de partir vers le quartier central. On y trouvait le cellier principale, celui contenant les plus grandes provisions de la ville, mais également le second grenier. Il pourrait ainsi essayer de vérifier que les deux, l'un comme l'autre, n'avaient pas subi d'attaques.
Il décida de courir sans trop pousser, pour essayer d'arriver le plus rapidement possible et prendre de vitesse ce qui semblait déjà etre un plan finement travaillé.
Il tourna la tête vers Feyre qui approchait, l'air de forte méchante humeur. Elle le rabroua de sa demande un petit peu rapide et son regard se durcit un peu. Voila qu'elle prenait des grands airs, et que son petit égo était touché. Il masqua un rictus. Elle n'avait pas remarqué que quelqu'un s’était glissée a l'intérieur. A sa décharge, lui non plus avant que quelqu'un ne vienne le prévenir. Il ignora sa remarque et continua de reprendre son souffle.
Il se redressa en prenant une grande foulée, et constata que la chaine s’était bien mise en place, sans vraiment avoir suivi les événements qui avait conduit a une belle organisation comme celle qui avait désormais lieu. Cependant, il n'avait plus spécialement envie de maintenir ses veilleurs, alors que Feyre semblait absolument vouloir avoir la situation sous contrôle. Elle pouvait tout aussi bien demander a ceux de sa maison, si elle trouvait que ca marcherait mieux.
Il s'éloigna un peu de Galatéa, tandis que plusieurs personnes venaient s’enquérir de sa santé. Son nez n’était pas beau a voir mais ses jours n’étaient pas en danger. Et alors qu'il commençait a réfléchir a la suite en observant le feu devenir littéralement incontrôlable, une nouvelle venue se précipita vers Feyre. Il s'approcha a son tour, alors que visiblement la nouvelle n'etait pas bonne.
- Hum...une deuxième attaque...
Feyre sembla paniquer un peu et proclama directement qu'elle allait retourner a son quartier. Il ne pu entendre qu'une histoire de contamination. Sur ce coup, elle n'avait pas tord et c'est ce qu'il pensa faire exactement au moment ou elle lui avait dit d'envoyer des hommes un peu partout. Il ne pouvait cependant pas vider tout ceux qui étaient actuellement a leur poste sur les remparts.
- Occupe toi des celliers de ton quartier, puisque tu es la et que tu es au courant, je vais tacher d'aller prévenir pour les autres.
Ils n'avaient pas assez de veilleurs pour couvrir tout les endroits, sans devoir totalement abandonner la surveillance. Peut être, d'ailleurs, que c’était une des idées que cherchaient a créer les coupables de toute cette histoire. Il n'avait pas souvenir d'avoir vu le début d'une telle crise en ville. Il fallait tuer dans l’œuf cette machination.
Il envoya trois veilleurs prévenir chaque chef, et un veilleur pour chaque cellier restant. Normalement, chaque chef pourrait prendre en charge les celliers de son secteur. Lui, décida plutôt de partir vers le quartier central. On y trouvait le cellier principale, celui contenant les plus grandes provisions de la ville, mais également le second grenier. Il pourrait ainsi essayer de vérifier que les deux, l'un comme l'autre, n'avaient pas subi d'attaques.
Il décida de courir sans trop pousser, pour essayer d'arriver le plus rapidement possible et prendre de vitesse ce qui semblait déjà etre un plan finement travaillé.
- Résumé du tour:
- Aprés l'échange avec Feyre, Koss la laisse s'occuper de son quartier, et décide d'envoyer des veilleurs a la fois prévenir les chefs des autres maisons qui n'ont pas encore l'air d'etre sur le pied de guerre, mais aussi aux autres celliers. Lui part ensuite vers le quartier principal pour s'occuper de jeter un oeil dans l'ordre au cellier principal, puis au second grenier.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
ça s'agite autour d'elle. Le crépitement des flammes l'assourdit. Elle a mal, sonnée. Peinant à trouver des repères. Et surtout... Elle a peur.
Une main charitable lui a donner un peu d'eau, mais elle est repartie aussitôt. Le visage de Koss n'était nulle part. Il avait disparut. Elle ne reconnaissait aucune silhouette, aucun bruit. Des ombres et des couleurs se découpaient à contre jour à travers ses larmes. Quelque chose s'est cassé dans son visage, elle en est sûre du haut de cette première expérience de coup sur le nez. La dernière fois qu'elle a eut mal au visage comme ça, elle en a tiré des cicatrices qu'elle gardera à vie. Elle sera défigurée... Encore... Et la chaleur des flammes, leur danse... Elle se cramponne au peu de contrôle qu'elle a encore sur elle, recroquevillée, incapable de voir que les informations qu'elle avait pouvait tout changer, d'attirer l'attention sur elle alors que personne ne lui prête plus attention.
Elle ne peut pas... Elle ne craquera pas. C'était hors de question.
Elle inspira, expira, et ferma les yeux, se concentrant exclusivement sur sa respiration. Elle se force à lâcher le tissus de sa robe et sa main s'élève devant elle en un mouvement gracieux. La volonté qui lui reste alors que la panique tente de la submergé tord le cou de la Peur. Elle la rassemble, l'enserre pour y amener une étincelle de ce pouvoir brute qui coule dans ses veines. Ses doigts se réunissent une pointe. Une odeur de brise marine avant la tempête surpasse celle de la cendre et du feu. Dans un relâchement brusque, presque douloureux, la Terreur est consumée, avalée par le pouvoir qui enfle et rugit. Au bout de ses phalanges jointe s'allume une lumière rouge sang, à la fois dansante et fluide comme une étrange flamme de soie liquide. Les doigts s'écartent, dispersant la langue de magie en une dense fumée rouge. D'une longue inspiration, elle l'absorba et soupira d'aise, la tête de nouveau droite.
Durant deux secondes supplémentaire, elle profita de cet instant de paix. Elle avait toujours mal, mais la douleur était finalement bien moins fort que ce que la panique lui avait fait croire. Certes, il était douloureux et sans doute gonflé mais elle pouvait encore respirer par le nez. Elle avait l'esprit clair. Enfin.
Et son esprit clair lui disait qu'ils allaient mourir de faim et de froid si elle n'agissait pas rapidement et intelligemment.
Elle rouvrit les yeux, utilisa sa main humide pour s'essuyer de nouveau les lèvres et le menton, puis se leva pour chercher plus efficacement Koss du regard. Elle vit son dos, s'éloigner de loin, mais sa gorge ne parvint pas à crier pour le retenir, elle se remit à tousser. Très bien. Ne pas forcer. Pas le temps de s'apitoyer. Logique. Rapide... Feyre ? Nulle part en vue. Le feu... Son esprit tournait à fond. Les élémentaires. Elle tenait plutôt bien sur ses jambes et s'approcha rapidement des deux êtres qui avaient été abandonnés à leurs instincts sans ordre clair. Sans la moindre hésitation, sans la moindre peur, elle attrapa le bras de l'élémentaire de feu pour qu'il pose son attention sur elle.
Un regard et elle su que son sortilège avait fonctionné. L'absence de peur était le prix à payer. L'effet de son sort, le plus simple et le plus habituel à lancer sur elle-même, était tout autre. Quelque chose en elle rayonnait. Alors qu'elle portait encore les stigmates de sa mésaventure, que la suie, le sang et les yeux gonflés auraient du la rendre pitoyable, il y avait quelque chose de fascinant dans le plis de ses lèvres. Ses yeux noirs dans lesquels ne se reflétaient pas les flammes étaient plus magnétiques que dérangeant. Son maintien droit avait quelque chose de noble et d'assuré. Elle n'aurait pas dépareillé dans une parure régalienne ou une armure de bataille. Les regards autour d'elle en étaient invariablement attirés, intrigués et cette vision murmurait aux cœurs des spectateurs d'infinis possibles.
- Vous pouvez nous aider à éviter la famine. " entama-t-elle de front. " Vous êtes un élémentaire, les flammes ne vous feront que du bien. Je vous en prie. Le grenier est perdu mais vous pouvez sans doute encore sauver quelques sacs de grain. Chaque poignée comptera cette hiver, même roussie. Jetez simplement les sac en bas. laissez les autres les baigner d'eau et faire le tri. " Elle le regardait droit dans les yeux, l'absence de la moindre peur rendant son assurance particulièrement facile. Elle n'avait pas à feindre et était particulièrement sincère. C'était la bonne chose à faire, le risque à prendre, l'issue la plus raisonnable. Elle n'avait même pas peur pour lui et les blessures qu'il pourrait peut-être avoir à cause d'une mauvaise chute. Une jambe cassée au cœur des flammes ne lui ferait pas grand chose par rapport à un mois sans nourriture. " Je vous en prie. Vous êtes le seul à pouvoir le faire et nous avons tous besoin de manger. "
Puis, sachant qu'elle ne pourrait rien faire de plus pour le convaincre, elle se glissa du côté de l'élémentaire d'eau pour lui conseiller, toujours avec la même intensité dans l’intonation et le regard.
- Visez le toit. " ordonna-t-elle avec un calme assuré. " Le grenier est perdu. L'important est d'éviter que les brandons ou le chaume n'enflamment d'autres bâtiments. Vous voyez le vent ? Il pourrait les porter plus loin. La chaine d'eau s'occupe du rez de chaussée, vous êtes le seul à pouvoir atteindre le haut. Concentrez-vous là dessus. Le feu ne doit pas se répandre. "
Elle lui avait indiqué avec des gestes, se mettant dans son champ de vision, parfaitement calme et posée comme si tout cela n'était qu'un entrainement. Elle lui saisit enfin l'épaule avec un sourire d'encouragement. " Vous pouvez tenir. On peut y arriver si chacun se concentre sur ce qu'il sait faire. "
Et elle le laissa derrière elle. L'avenir dirait si ce serait suffisant, mais en l'absence des deux dirigeants qui étaient pourtant présents quelques minutes plus tôt, il fallait bien que les civiles se décident à agir. Elle n'aurait pas su exiger quoi que ce soit d'une foule, mais au moins les gens semblaient s'être organisés pour acheminer l'eau de façon coordonnée. Avec un peu de chance, ça donnerait suffisament de répit aux fondations pour que l'élémentaire de feu puisse sortir un certain nombre de ballots par touché seulement en partie par les flammes.
Avisant l'insigne d'un Veilleur, elle se précipita vers la femme. " Est-ce que vous avez vu Milo ? " Quartier Nord. La faucheuse rencontré quelques mois plus tôt aurait pu avoir la curiosité de piquer une tête d'un saut de puce en voyant la fumée de loin, mais sans doute était-il occupé en bien meilleur compagnie lors de cette soirée de beuverie. Inexplicablement déçue et peinée, elle répéta à la jeune femme ce qu'elle avait ordonné aux élémentaires pour qu'elle s'assure que le grain soit sauvé et elle tourna les talons sans s'occuper de sa réponse ou de ses actions. Elle s'approcha plutôt de la foule, plissant les yeux pour mieux distinguer la fumée noir et luisante de ceux qu'elle cherchaient, de celle bien plus opaque du feu.
Là !
Ils étaient dans le quartier Nord, comme elle l'avait pensé, il y avait quelques faucheuses venu assister à la destruction du territoire de leur maison. Choisissant à l'instinct la silhouette enfumée qui avait l'air la moins émotive, elle saisit l'homme à l'épaule.
- J'ai besoin d'une faucheuse. C'est une urgence vitale. " Elle le tira un peu hors du chemin des autres, parfaitement calme et maîtresse d'elle. Chaque minute comptait. " J'ai réussi à entrer avant que ça ne commence à s'effondrer. J'ai vu deux personnes se téléporter vers le hangar à bois du quartier central. J'ai besoin que vous me téléportiez au plus proche de là-bas et que vous alliez après au grenier central pour les prévenir qu'il y aura sûrement une attaque sur le cellier et que ceux qui ont allumé le feu ici s'en prendront aux réserves de bois également. " Nimbée de son sortilège, elle saisit la main de son vis à vis, la serrant doucement dans la sienne. Sa voix se faisait légèrement implorante, non pas pleine de peur, mais pleine d'espoir. Elle ne voulait pas mourir de faim cette hiver et avec l'aide de ce parfait inconnu, elle pourrait bien réussir à éviter le pire. " Je vous en prie. Vous ne ferez que me déposer, vous ne risquerez rien. Je ne pourrai pas y arriver seule. Si nous n'agissons pas immédiatement, nous risquons le pire cet hiver. "
Et sa sécurité à elle ? Elle saurait encaisser et trouver une façon de contourner l'obstacle. Elle était maline. Elle improviserait. Cette nuit, débarrassée du plus profond des instincts de préservation, son orgueil pourrait bien lui coûter la vie.
Une main charitable lui a donner un peu d'eau, mais elle est repartie aussitôt. Le visage de Koss n'était nulle part. Il avait disparut. Elle ne reconnaissait aucune silhouette, aucun bruit. Des ombres et des couleurs se découpaient à contre jour à travers ses larmes. Quelque chose s'est cassé dans son visage, elle en est sûre du haut de cette première expérience de coup sur le nez. La dernière fois qu'elle a eut mal au visage comme ça, elle en a tiré des cicatrices qu'elle gardera à vie. Elle sera défigurée... Encore... Et la chaleur des flammes, leur danse... Elle se cramponne au peu de contrôle qu'elle a encore sur elle, recroquevillée, incapable de voir que les informations qu'elle avait pouvait tout changer, d'attirer l'attention sur elle alors que personne ne lui prête plus attention.
Elle ne peut pas... Elle ne craquera pas. C'était hors de question.
Elle inspira, expira, et ferma les yeux, se concentrant exclusivement sur sa respiration. Elle se force à lâcher le tissus de sa robe et sa main s'élève devant elle en un mouvement gracieux. La volonté qui lui reste alors que la panique tente de la submergé tord le cou de la Peur. Elle la rassemble, l'enserre pour y amener une étincelle de ce pouvoir brute qui coule dans ses veines. Ses doigts se réunissent une pointe. Une odeur de brise marine avant la tempête surpasse celle de la cendre et du feu. Dans un relâchement brusque, presque douloureux, la Terreur est consumée, avalée par le pouvoir qui enfle et rugit. Au bout de ses phalanges jointe s'allume une lumière rouge sang, à la fois dansante et fluide comme une étrange flamme de soie liquide. Les doigts s'écartent, dispersant la langue de magie en une dense fumée rouge. D'une longue inspiration, elle l'absorba et soupira d'aise, la tête de nouveau droite.
Durant deux secondes supplémentaire, elle profita de cet instant de paix. Elle avait toujours mal, mais la douleur était finalement bien moins fort que ce que la panique lui avait fait croire. Certes, il était douloureux et sans doute gonflé mais elle pouvait encore respirer par le nez. Elle avait l'esprit clair. Enfin.
Et son esprit clair lui disait qu'ils allaient mourir de faim et de froid si elle n'agissait pas rapidement et intelligemment.
Elle rouvrit les yeux, utilisa sa main humide pour s'essuyer de nouveau les lèvres et le menton, puis se leva pour chercher plus efficacement Koss du regard. Elle vit son dos, s'éloigner de loin, mais sa gorge ne parvint pas à crier pour le retenir, elle se remit à tousser. Très bien. Ne pas forcer. Pas le temps de s'apitoyer. Logique. Rapide... Feyre ? Nulle part en vue. Le feu... Son esprit tournait à fond. Les élémentaires. Elle tenait plutôt bien sur ses jambes et s'approcha rapidement des deux êtres qui avaient été abandonnés à leurs instincts sans ordre clair. Sans la moindre hésitation, sans la moindre peur, elle attrapa le bras de l'élémentaire de feu pour qu'il pose son attention sur elle.
Un regard et elle su que son sortilège avait fonctionné. L'absence de peur était le prix à payer. L'effet de son sort, le plus simple et le plus habituel à lancer sur elle-même, était tout autre. Quelque chose en elle rayonnait. Alors qu'elle portait encore les stigmates de sa mésaventure, que la suie, le sang et les yeux gonflés auraient du la rendre pitoyable, il y avait quelque chose de fascinant dans le plis de ses lèvres. Ses yeux noirs dans lesquels ne se reflétaient pas les flammes étaient plus magnétiques que dérangeant. Son maintien droit avait quelque chose de noble et d'assuré. Elle n'aurait pas dépareillé dans une parure régalienne ou une armure de bataille. Les regards autour d'elle en étaient invariablement attirés, intrigués et cette vision murmurait aux cœurs des spectateurs d'infinis possibles.
- Vous pouvez nous aider à éviter la famine. " entama-t-elle de front. " Vous êtes un élémentaire, les flammes ne vous feront que du bien. Je vous en prie. Le grenier est perdu mais vous pouvez sans doute encore sauver quelques sacs de grain. Chaque poignée comptera cette hiver, même roussie. Jetez simplement les sac en bas. laissez les autres les baigner d'eau et faire le tri. " Elle le regardait droit dans les yeux, l'absence de la moindre peur rendant son assurance particulièrement facile. Elle n'avait pas à feindre et était particulièrement sincère. C'était la bonne chose à faire, le risque à prendre, l'issue la plus raisonnable. Elle n'avait même pas peur pour lui et les blessures qu'il pourrait peut-être avoir à cause d'une mauvaise chute. Une jambe cassée au cœur des flammes ne lui ferait pas grand chose par rapport à un mois sans nourriture. " Je vous en prie. Vous êtes le seul à pouvoir le faire et nous avons tous besoin de manger. "
Puis, sachant qu'elle ne pourrait rien faire de plus pour le convaincre, elle se glissa du côté de l'élémentaire d'eau pour lui conseiller, toujours avec la même intensité dans l’intonation et le regard.
- Visez le toit. " ordonna-t-elle avec un calme assuré. " Le grenier est perdu. L'important est d'éviter que les brandons ou le chaume n'enflamment d'autres bâtiments. Vous voyez le vent ? Il pourrait les porter plus loin. La chaine d'eau s'occupe du rez de chaussée, vous êtes le seul à pouvoir atteindre le haut. Concentrez-vous là dessus. Le feu ne doit pas se répandre. "
Elle lui avait indiqué avec des gestes, se mettant dans son champ de vision, parfaitement calme et posée comme si tout cela n'était qu'un entrainement. Elle lui saisit enfin l'épaule avec un sourire d'encouragement. " Vous pouvez tenir. On peut y arriver si chacun se concentre sur ce qu'il sait faire. "
Et elle le laissa derrière elle. L'avenir dirait si ce serait suffisant, mais en l'absence des deux dirigeants qui étaient pourtant présents quelques minutes plus tôt, il fallait bien que les civiles se décident à agir. Elle n'aurait pas su exiger quoi que ce soit d'une foule, mais au moins les gens semblaient s'être organisés pour acheminer l'eau de façon coordonnée. Avec un peu de chance, ça donnerait suffisament de répit aux fondations pour que l'élémentaire de feu puisse sortir un certain nombre de ballots par touché seulement en partie par les flammes.
Avisant l'insigne d'un Veilleur, elle se précipita vers la femme. " Est-ce que vous avez vu Milo ? " Quartier Nord. La faucheuse rencontré quelques mois plus tôt aurait pu avoir la curiosité de piquer une tête d'un saut de puce en voyant la fumée de loin, mais sans doute était-il occupé en bien meilleur compagnie lors de cette soirée de beuverie. Inexplicablement déçue et peinée, elle répéta à la jeune femme ce qu'elle avait ordonné aux élémentaires pour qu'elle s'assure que le grain soit sauvé et elle tourna les talons sans s'occuper de sa réponse ou de ses actions. Elle s'approcha plutôt de la foule, plissant les yeux pour mieux distinguer la fumée noir et luisante de ceux qu'elle cherchaient, de celle bien plus opaque du feu.
Là !
Ils étaient dans le quartier Nord, comme elle l'avait pensé, il y avait quelques faucheuses venu assister à la destruction du territoire de leur maison. Choisissant à l'instinct la silhouette enfumée qui avait l'air la moins émotive, elle saisit l'homme à l'épaule.
- J'ai besoin d'une faucheuse. C'est une urgence vitale. " Elle le tira un peu hors du chemin des autres, parfaitement calme et maîtresse d'elle. Chaque minute comptait. " J'ai réussi à entrer avant que ça ne commence à s'effondrer. J'ai vu deux personnes se téléporter vers le hangar à bois du quartier central. J'ai besoin que vous me téléportiez au plus proche de là-bas et que vous alliez après au grenier central pour les prévenir qu'il y aura sûrement une attaque sur le cellier et que ceux qui ont allumé le feu ici s'en prendront aux réserves de bois également. " Nimbée de son sortilège, elle saisit la main de son vis à vis, la serrant doucement dans la sienne. Sa voix se faisait légèrement implorante, non pas pleine de peur, mais pleine d'espoir. Elle ne voulait pas mourir de faim cette hiver et avec l'aide de ce parfait inconnu, elle pourrait bien réussir à éviter le pire. " Je vous en prie. Vous ne ferez que me déposer, vous ne risquerez rien. Je ne pourrai pas y arriver seule. Si nous n'agissons pas immédiatement, nous risquons le pire cet hiver. "
Et sa sécurité à elle ? Elle saurait encaisser et trouver une façon de contourner l'obstacle. Elle était maline. Elle improviserait. Cette nuit, débarrassée du plus profond des instincts de préservation, son orgueil pourrait bien lui coûter la vie.
- Résumé:
Galatéa est tellement terrifié qu'elle a du mal à se sortir de son état de choc
Elle utilise ses pouvoirs et consume cette terreur pour se lancer à elle-même un sort de séduction augmentant son charisme
Débarrassée de la peur, elle prend pleinement conscience de la situation et des enjeux.
Elle attrape l'élémentaire de feu et l'envoie à l'intérieur de la bâtisse pour sauver tout le grain et la farine qui peut encore l'être.
Puis, elle ordonne à l'élémentaire d'eau de se concentré sur la toiture pour empêcher les brandons de voler. Le grenier est perdu, mais l'important est d'empêcher le feu de de se propager.
Elle cherche Milo auprès des veilleurs restés sur place mais ne le trouvant pas, elle chope une faucheuse parmi les civiles et lui fait un speech pour être TP au hangar à bois du quartier central et envoyer la faucheuse prévenir le cellier central.
- Sortilège:
• Sortilège de séduction : ce sort permettra de rendre plus séduisant une personne, attirant l'attention de ceux qui l'entourent.
Vino Ravart
Maison de la Flamme et de l'Ombre
Vino secoua la tête, tiré d’une léthargie qui n’avait rien d’agréable, rien de comparable à ce qu’il n’avait pas connu depuis des années, une nuit douce. Le gaillard cligna des yeux à multiples reprises, avant de plisser ceux-ci, apercevant la torche étincelante autrefois nommée bâtiment. La situation avait drastiquement changé depuis sa sieste imposée par la sirène. D’ailleurs, bien qu’encore dans les vapes, la faute à l’alcool et aux malicieux pouvoirs de la patronne, le veilleur se jura d’exprimer sa façon de penser à la sirène légèrement invasive, au goût de sa victime dénudée. Un florilège de vengeance saugrenue assaillit son cervelet reposant dans sa boite crânienne chevelue, mêlant torture physique et psychologique, malédictions infernales et autres joyeusetés dignes d'un inquisiteur au Moyen-âge. Le chant parvenu à ses oreilles demeurait une signature, son autruche aisément démasquable.
Toutefois, l’artiste invisible et raté balaya les alentours à la hâte, tentant d’aviser la situation. Gala communiquant avec des… Élémentaires, distribuant les consignes en imposant son charisme aux toutous obéissant, railla mentalement l’ours mal léché. Koss… Koss aboyait à ses sous-fifres les instructions, et Zavatta comme la taulière prenait la poudre d’escampette, accompagné d’un modèle pour illustrer le charmant. Drôle de trio, digne d’un roman pour adolescente, jura Vino qui se racla la gorge pour cracher un milliard écœurant et verdâtre sur les flammes.
« On pourra pas dire qu'j’ai pas aidé. J'suis vraiment hilarant. »
Se félicita le spectre qui… s’avança dans la bâtisse en flammes. Le rez-de-chaussée bénéficiait d’un traitement diaboliquement plus agréable que les étages supérieurs dévorés par ce qui éleva l’humanité au-dessus du règne animal. Cependant le loubard demeura vigilant, guettant le plancher fébrile comme le miroir de Zora au moment de se maquiller. Toutefois, bien vite des iris furent happés par une toute autre particularité que seule son appartenance à la race spectrale lui permettait s’aperçoit. Dans l’air, flottant tout en étant distinctement discernable de la fumée et des cendres, des particuliers typique d’une utilisation de magie. Elles sont noires, parsemées d’or. Un fils de pute de faucheuse, jura sourire aux lèvres le veilleur. L’insulte n’était là que pour la forme, en vérité, le fils Ravart louait cette surprise flamboyante.
Bien que membre de la même maison, son esprit embrumé et son côté peu fêtard ne lui permettait pas de mettre un nom sur chacun de ses congénères, il devait mettre la main sur le registre.
Sans attendre une seule seconde de plus, la lanterne se mit à détaler en direction de la bâtisse mère du quartier des couches tard. Sa trajectoire incertaine due à l’alcool ingurgité lui fit bousculer quelques citoyens, mais sa carcasse imposante et invisible lui permettait d’envoyer sur le cul les malheureux malchanceux.
Il fallait qu’il mette la main sur cette faucheuse avant les autres. Des questions devaient être posées… la révolution était en marche, le fils Ravart l’espérait. Les flammes, un ordre nouveau. L’opportunité enfin promise…
Toutefois, l’artiste invisible et raté balaya les alentours à la hâte, tentant d’aviser la situation. Gala communiquant avec des… Élémentaires, distribuant les consignes en imposant son charisme aux toutous obéissant, railla mentalement l’ours mal léché. Koss… Koss aboyait à ses sous-fifres les instructions, et Zavatta comme la taulière prenait la poudre d’escampette, accompagné d’un modèle pour illustrer le charmant. Drôle de trio, digne d’un roman pour adolescente, jura Vino qui se racla la gorge pour cracher un milliard écœurant et verdâtre sur les flammes.
« On pourra pas dire qu'j’ai pas aidé. J'suis vraiment hilarant. »
Se félicita le spectre qui… s’avança dans la bâtisse en flammes. Le rez-de-chaussée bénéficiait d’un traitement diaboliquement plus agréable que les étages supérieurs dévorés par ce qui éleva l’humanité au-dessus du règne animal. Cependant le loubard demeura vigilant, guettant le plancher fébrile comme le miroir de Zora au moment de se maquiller. Toutefois, bien vite des iris furent happés par une toute autre particularité que seule son appartenance à la race spectrale lui permettait s’aperçoit. Dans l’air, flottant tout en étant distinctement discernable de la fumée et des cendres, des particuliers typique d’une utilisation de magie. Elles sont noires, parsemées d’or. Un fils de pute de faucheuse, jura sourire aux lèvres le veilleur. L’insulte n’était là que pour la forme, en vérité, le fils Ravart louait cette surprise flamboyante.
Bien que membre de la même maison, son esprit embrumé et son côté peu fêtard ne lui permettait pas de mettre un nom sur chacun de ses congénères, il devait mettre la main sur le registre.
Sans attendre une seule seconde de plus, la lanterne se mit à détaler en direction de la bâtisse mère du quartier des couches tard. Sa trajectoire incertaine due à l’alcool ingurgité lui fit bousculer quelques citoyens, mais sa carcasse imposante et invisible lui permettait d’envoyer sur le cul les malheureux malchanceux.
Il fallait qu’il mette la main sur cette faucheuse avant les autres. Des questions devaient être posées… la révolution était en marche, le fils Ravart l’espérait. Les flammes, un ordre nouveau. L’opportunité enfin promise…
- Résumé:
- Vino avise le spectacle. Vino rentre dans les flammes. Vino est beau. Vino remarque qu'une faucheuse a laissée des traces de magie. Vino court invisible en bousculant sur le chemin les citoyens, fusant en direction du registre des races dans sa maison mère.
Ezechyel de Angelis
Maison des Maintes Eaux
Un sourire grandiose étirant ses traits espiègles, Ezechyel jubilait de la réaction de Feyre. Des étoiles dans les yeux, il détonnait dans le décor, inconscient de la dangerosité des lieux, encore plus des conséquences qu'un feu pouvait avoir sur la cité d'Azamyr. Non, à cet instant précis, le barde ne voyait que la sirène, son faible rictus qui se transformait en la mine boudeuse qu'elle affichait chaque fois que leurs regards se croisaient. Et lorsque les félicitations arrivèrent, il eut envie de s'exalter, de bondir. Une envie puissante, presque incontrôlable, qu'il réprimanda pourtant de toutes ses forces pour n'afficher qu'un air guilleret tout en se penchant en arrière pour s'étirer. « Je t'en prie, Feyre. Tout le plaisir est pour moi. ». Bien joué, c'était un euphémisme. Derrière lui, une chaîne parfaitement orchestrée, organisée de la main de fer d'une citoyenne galvanisée par quelques mots doux, continuait à mettre à mal les flammes dansantes, menaçant de se propager aux bâtiments adjacents. Quand elle tourna la tête vers lui, il forma de ses mains un coeur, l'encourageant à poursuivre ses efforts.
Un regard attentionné alla naturellement vers la nymphe qu'il ne connaissait que de visage, une des particulières, une de celles qui ne pouvaient être confondues. Zora Krüger, dans toute sa splendeur. Le triton croisa les bras, observant le déluge de personnes qui passait devant ses yeux, entre la panique, la précipitation et l'envie de bien faire. Il reconnut assez aisément le chef des veilleurs, lui adressant un signe de tête qu'il voulut militaire, mais qui se trouvait plus proche de l'imitation que du réel. Quant à la sorcière au nez ensanglanté, il ne put se retenir de faire une grimace. Oh, il ne s'agissait pas tant de dégoût, plus le fait d'imaginer la douleur que la pauvre devait ressentir, et le choc qui avait dû lui arriver en pleine tête. Il devait lui reconnaître le courage d'avoir foncé dans les flammes, une bêtise que lui-même aurait pu commettre, heureusement Ezechyel dormait comme un loire lorsque l'incendie s'était déclaré.
Ainsi, ils devaient partir en urgence à la Maison des Maintes Eaux. Ezechyel passa dans le dos de Feyre, glissant discrètement sa main près de la sienne qu'il effleura à peine. Une fois chose faite, le triton se précipita vers la première rivière venue et y plongea les pieds, puis les jambes, jusqu'à arriver au bassin. Une fois à l'abri des regards, son sac déposé sur la rive, il se déshabilla rapidement tandis que la transformation faisait lentement effet, remplaçant ses jambes par une élégante queue de triton bleutée. Il alla enfouir ses affaires dans sa sacoche imperméable afin de tout garder au sec et, les coudes posés sur le rebord de la rivière, adressa un sourire ravageur à sa chère dirigeante. « On se retrouve là-bas, Feyre. Zora, je compte sur vous pour la garder en sécurité. ». Sa tête disparut sous l'eau et Ezechyel disparut aussi rapidement qu'il était arrivé, direction sa propre Maison, aussi vite qu'il le pouvait.
Un regard attentionné alla naturellement vers la nymphe qu'il ne connaissait que de visage, une des particulières, une de celles qui ne pouvaient être confondues. Zora Krüger, dans toute sa splendeur. Le triton croisa les bras, observant le déluge de personnes qui passait devant ses yeux, entre la panique, la précipitation et l'envie de bien faire. Il reconnut assez aisément le chef des veilleurs, lui adressant un signe de tête qu'il voulut militaire, mais qui se trouvait plus proche de l'imitation que du réel. Quant à la sorcière au nez ensanglanté, il ne put se retenir de faire une grimace. Oh, il ne s'agissait pas tant de dégoût, plus le fait d'imaginer la douleur que la pauvre devait ressentir, et le choc qui avait dû lui arriver en pleine tête. Il devait lui reconnaître le courage d'avoir foncé dans les flammes, une bêtise que lui-même aurait pu commettre, heureusement Ezechyel dormait comme un loire lorsque l'incendie s'était déclaré.
Ainsi, ils devaient partir en urgence à la Maison des Maintes Eaux. Ezechyel passa dans le dos de Feyre, glissant discrètement sa main près de la sienne qu'il effleura à peine. Une fois chose faite, le triton se précipita vers la première rivière venue et y plongea les pieds, puis les jambes, jusqu'à arriver au bassin. Une fois à l'abri des regards, son sac déposé sur la rive, il se déshabilla rapidement tandis que la transformation faisait lentement effet, remplaçant ses jambes par une élégante queue de triton bleutée. Il alla enfouir ses affaires dans sa sacoche imperméable afin de tout garder au sec et, les coudes posés sur le rebord de la rivière, adressa un sourire ravageur à sa chère dirigeante. « On se retrouve là-bas, Feyre. Zora, je compte sur vous pour la garder en sécurité. ». Sa tête disparut sous l'eau et Ezechyel disparut aussi rapidement qu'il était arrivé, direction sa propre Maison, aussi vite qu'il le pouvait.
- Résumé:
- Ezechyel fait le kéké ENCORE. Il fait signe à la demoiselle qui dirige la chaine de poursuivre ses efforts et se pavane devant Feyre et Zora. Il adresse également un signe de tête à Koss et affiche un air attristé face à la blessure de Galatéa. Il décide de se diriger vers la Maison des Maintes Eaux, plonge dans l'eau et commence à nager sous sa forme de ttriton aussi vite qu'il le peut.
Jet de dés :
94 (1er jet, tenter d'attirer les foules et de les coordonner avec sa belle gueule)
66 (2e jet, nager très vite en direction de la maison des maintes eaux)
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Dormir est rarement chose aisée, pour Ovidio. Souvent, le sommeil le fuit et les heures passent bien trop lentement. Et lorsqu’enfin il parvient à fermer les yeux pour une nuit sans rêve (éternel trépas des chimères), c’est souvent bien trop court. Cette nuit n’a pas dérogé à la règle et le réveil, quelque peu décalé suite à la soirée de la veille, s’est fait dans au son du tocsin et des cris dans la rue attenante.
La suite n’a été qu’un enchaînement de gestes presque mécaniques. Il aurait aimé faire quelques vocalises, prendre sa petite guitare comme il le fait souvent pour improviser de deux trois airs, deux trois couplets… à son grand dam, il n’en a guère le temps ! « Au feu ! » crie-t-on. « Au feu au grenier Nord ! »
La chose est suffisamment incongrue et inquiétante pour qu’il mette de côté l’appel de son estomac, s’habille du premier gilet qu’il trouve et court, à toutes enjambées. Au diable la culpabilité de n’avoir pu rejoindre l’exploration. Au diable la sensation d’être mis à l’écart (même si c’est purement logistique, toute la Guilde ne peut en être)… son ego doit faire avec. Qu’on ne dise pas, derrière, qu’il en oublie d’aider la ville quand elle a besoin de bras !
C’est ainsi qu’il s’est retrouvé malgré lui à faire parti d’une grande chaîne d’âmes vaillantes, s’activant à qui mieux-mieux pour acheminer de l’eau jusqu’au grand grenier qui flambe, sous les regards effrayés des habitants. Tous ont conscience que ce qui brûle, c’est le grain pour l’hiver à venir, les réserves faites avec application par les agriculteurs. C’est une partie de leur survie. Mais au-delà de ça, la question reste de savoir comment le feu a pris ? Si les questions se bousculent dans son esprit, il n’en sait rien.
Entre un humain et une dryade, il répète les mêmes mouvements pendant plusieurs minutes sous les ordres d’une jeune femme qui galvanise la foule et a fait en sorte de répartir la masse en deux chaînes. S’il joue les bons soldats, au bout de plusieurs minutes, voilà notre chimère qui improvise à voix basse :
Comme souvent, quand il chante, les mots lui reviennent avec facilité en espagnol, mais son murmure attire l’attention de gens autour de lui, et il ne saurait dire si c’est positif ou non. On ne peut pas dire qu’il ne fait rien, après tout ! Il est comme eux, il porte chaque seau pour le tendre à la personne devant, en faisant en sorte de perdre le moins d’eau au passage (exercice délicat s’il en est).
Soudain, un groupe de représentants de la Maison des Maintes Eaux passe tout près de lui, avec en première ligne leur dirigeante, Feyre Sarynx, suivie de peu par un jeune énergumène qu’Ovidio connaît plutôt bien, concurrent et voix d’ange, Ezechyel, qui marche à pas pressés avant de disparaître plus loin. Il croit aussi déceler le chef des Veilleurs qui court à son tour. Un murmure se propage alors dans la foule : « Il se passe quelque chose », « Le quartier Ouest est attaqué ! »… chacun y va de sa remarque, de sa crainte, et les chaînes se déstabilisent. S’il est au milieu de la chaîne, plusieurs mètres en amont du grenier en feu, il voit bien cependant que les flammes ne sont pas entièrement calmées. Pire, elles lèchent la grande maison sur la droite et menacent de se propager.
« Mes amis, calmez-vous ! Dans l’immédiat, c’est ce feu qu’il faut éteindre, continuons ! Allez ! »
Disant cela, il se précipite vers un métamorphe qui le fixe, les bras ballants, et récupère le seau que tenait ce dernier. « Allez ! Aramyr compte sur nous ! »
Il met le seau dans les mains de la personne devant lui et se remet à chanter, de plus belle, tout en repérant au loin une chevelure claire qui s'active au plus près de l'incendie et qu'il croit reconnaître.
Difficile de savoir si c’est son injonction, sa réputation d’explorateur ou sa chanson, toujours est-il que ça s’active de nouveau autour de lui, avec peut-être encore plus de dynamisme.
La suite n’a été qu’un enchaînement de gestes presque mécaniques. Il aurait aimé faire quelques vocalises, prendre sa petite guitare comme il le fait souvent pour improviser de deux trois airs, deux trois couplets… à son grand dam, il n’en a guère le temps ! « Au feu ! » crie-t-on. « Au feu au grenier Nord ! »
La chose est suffisamment incongrue et inquiétante pour qu’il mette de côté l’appel de son estomac, s’habille du premier gilet qu’il trouve et court, à toutes enjambées. Au diable la culpabilité de n’avoir pu rejoindre l’exploration. Au diable la sensation d’être mis à l’écart (même si c’est purement logistique, toute la Guilde ne peut en être)… son ego doit faire avec. Qu’on ne dise pas, derrière, qu’il en oublie d’aider la ville quand elle a besoin de bras !
C’est ainsi qu’il s’est retrouvé malgré lui à faire parti d’une grande chaîne d’âmes vaillantes, s’activant à qui mieux-mieux pour acheminer de l’eau jusqu’au grand grenier qui flambe, sous les regards effrayés des habitants. Tous ont conscience que ce qui brûle, c’est le grain pour l’hiver à venir, les réserves faites avec application par les agriculteurs. C’est une partie de leur survie. Mais au-delà de ça, la question reste de savoir comment le feu a pris ? Si les questions se bousculent dans son esprit, il n’en sait rien.
Entre un humain et une dryade, il répète les mêmes mouvements pendant plusieurs minutes sous les ordres d’une jeune femme qui galvanise la foule et a fait en sorte de répartir la masse en deux chaînes. S’il joue les bons soldats, au bout de plusieurs minutes, voilà notre chimère qui improvise à voix basse :
♪ En la ciudad de llamas, el fuego arde sin piedad
Pero entre las cenizas, renacerá la esperanza ¹
Ensemble luttons, éteignons ce brasier
Ensemble luttons, nous devons avancer
Unis dans l’effort, éteignons la fureur
Pour sauver nos rues, notre ville, notre bonheur
Porque entre las cenizas, renacerá la esperanza ² ♫
Pero entre las cenizas, renacerá la esperanza ¹
Ensemble luttons, éteignons ce brasier
Ensemble luttons, nous devons avancer
Unis dans l’effort, éteignons la fureur
Pour sauver nos rues, notre ville, notre bonheur
Porque entre las cenizas, renacerá la esperanza ² ♫
Comme souvent, quand il chante, les mots lui reviennent avec facilité en espagnol, mais son murmure attire l’attention de gens autour de lui, et il ne saurait dire si c’est positif ou non. On ne peut pas dire qu’il ne fait rien, après tout ! Il est comme eux, il porte chaque seau pour le tendre à la personne devant, en faisant en sorte de perdre le moins d’eau au passage (exercice délicat s’il en est).
Soudain, un groupe de représentants de la Maison des Maintes Eaux passe tout près de lui, avec en première ligne leur dirigeante, Feyre Sarynx, suivie de peu par un jeune énergumène qu’Ovidio connaît plutôt bien, concurrent et voix d’ange, Ezechyel, qui marche à pas pressés avant de disparaître plus loin. Il croit aussi déceler le chef des Veilleurs qui court à son tour. Un murmure se propage alors dans la foule : « Il se passe quelque chose », « Le quartier Ouest est attaqué ! »… chacun y va de sa remarque, de sa crainte, et les chaînes se déstabilisent. S’il est au milieu de la chaîne, plusieurs mètres en amont du grenier en feu, il voit bien cependant que les flammes ne sont pas entièrement calmées. Pire, elles lèchent la grande maison sur la droite et menacent de se propager.
« Mes amis, calmez-vous ! Dans l’immédiat, c’est ce feu qu’il faut éteindre, continuons ! Allez ! »
Disant cela, il se précipite vers un métamorphe qui le fixe, les bras ballants, et récupère le seau que tenait ce dernier. « Allez ! Aramyr compte sur nous ! »
Il met le seau dans les mains de la personne devant lui et se remet à chanter, de plus belle, tout en repérant au loin une chevelure claire qui s'active au plus près de l'incendie et qu'il croit reconnaître.
♪ Ensemble luttons, éteignons ce brasier
Ensemble luttons, nous devons avancer
Unis dans l’effort, éteignons la fureur
Pour sauver nos rues, notre ville, notre bonheur ♫
Ensemble luttons, nous devons avancer
Unis dans l’effort, éteignons la fureur
Pour sauver nos rues, notre ville, notre bonheur ♫
Difficile de savoir si c’est son injonction, sa réputation d’explorateur ou sa chanson, toujours est-il que ça s’active de nouveau autour de lui, avec peut-être encore plus de dynamisme.
- Résumé:
- Fait parti de l'une des chaînes qui amène de l'eau jusqu'au brasier. Voit passer la dirigeante de la Maison des Maintes Eaux et essaie de remotiver par son chant improvisé la foule qui s'inquiète, se pose bien des questions et se désorganise. Tout à sa chanson, croit apercevoir au loin la chevelure de Galatéa.
¹ Dans la ville des flammes, le feu brûle sans pitié,
Mais, parmi les cendres, l'espoir renaîtra
² Car, parmi les cendres, l'espoir renaîtra
L'inconnu
Maître du jeu
Les flammes de l'insurrection
Que ce soit de l'inquiétude, de l'indignation ou de la colère, les réactions se font entendre et les pompiers improvisés se dissipent, d'autant plus en voyant leurs figures de proue se disperser et quitter les lieux les uns après les autres. La première chaine dysfonctionnelle, établie par les quelques Veilleurs présents sans supervision, cède à la désorganisation et se rompt complètement. La seconde, dirigée par la jeune femme charmée par Ezechyel, commence à son tour à faiblir.
Mais c'était sans compter sur la volonté et le dévouement de deux personnes.
Dans les rangs de la seconde chaîne, le chant et les encouragements d'un barde galvanise chacun de ses maillons. Son sang froid et sa détermination sont contagieuses, et certains se hasardent même à le suivre dans le refrain, accélérant la cadence de leurs efforts, et étouffant dans l'œuf la désertion qui se profilait.
Voyant le succès de la chimère, leur meneuse, extatique après avoir reçu un petit cœur de son idole, lui adresse un regard de surprise mêlée de reconnaissance, avant de se précipiter en direction de la cohue sans nom qu'est devenue la première chaîne. Avec la même impétuosité que précédemment, elle en reforme le rang sans laisser à qui que ce soit l'opportunité de remettre en question son autorité ou le bien-fondé de son initiative, et n'hésitant pas à réprimander copieusement les plus récalcitrants, jusqu'à ce que les seaux reprennent leur ballet.
Du côté des élémentaires, c'est une Galatéa soudainement devenue l'incarnation même d'un pragmatisme froid, absolu et inébranlable, qui leur donne de judicieuses directives. L'alliance de la logique implacable de ses mots et du charme magique de la sorcière suffit à les convaincre de l'écouter. Les deux élémentaires d'eau dirigent leurs efforts vers la toiture, pour éviter que les flammes toujours plus hautes n'aillent atteindre le bâtiment voisin, le premier d'une longue série qui mettrait en péril toute une partie du quartier.
L'élémentaire de feu relâche son emprise magique sur les flammes, et après avoir pris une profonde inspiration, rejoint le brasier. Son corps se transforme en ce qu'il essayait de combattre jusque là, et il traverse cette fournaise sans effort. Comme nageant dans le feu lui-même, il ne lui faut que quelques secondes pour atteindre le dernier étage et s'y rematérialiser sous sa forme humaine. Il s'affaire alors, à travers la fumée et les flammes, à trouver les sacs encore à peu près épargnés par la furie de l'incendie, et les jette un à un en bas du grenier, où quelques volontaires les éteignent et les éloignent pour les mettre en sécurité. Il ne sera pas en mesure de sauver une part conséquente des réserves du Grenier Nord, il le sait, mais chaque sac est bon à prendre, et il parvient ainsi à en extirper une dizaine de l'étreinte des flammes.
En bas, malgré le moral qui a brièvement faibli à l'annonce d'une autre attaque, les deux chaines sont plus efficaces qu'elles ne l'ont jamais été, mais il est trop tard. Leurs efforts, aussi louables soient-ils, ne font que retarder l'inévitable. Toutefois, chaque seconde est précieuse... Si tant est qu'elle soit judicieusement mise à profit.
Un peu en retrait de là, Galatéa s'entretient avec un faucheur cette fois. Sa force de persuasion fait encore une fois son œuvre, et sans discuter davantage, ce dernier accepte de l'emmener jusqu'à l'entrepôt de bois du quartier central. Il s'agit là d'un autre lieu d'une importance capitale à l'aube de l'hiver, car il représente la quasi-totalité des réserves de bois de chauffage de la ville. Tout ce qui n'est pas déjà livré chez les citoyens, ou resté dans un des camps de bûcheron, est conservé ici pour réapprovisionner au fil des semaines les bâtiments divers et les habitations.
Le faucheur ouvre un portail de fumée noire, avant d'inviter d'un geste de la main Galatéa à le franchir, puis de la suivre. Juste après son passage, le portail se désagrège en quelques secondes, ne laissant à personne l'opportunité de les suivre. L'autre côté du portail par lequel apparaît Galatéa se trouve à une dizaine de mètres de l'entrepôt. Le faucheur se matérialise juste derrière elle.
- "Nous y voilà ! Je vais tout de suite au grenier central... Soyez prudente !" Il ne lui laissa guère le temps de rétorquer quoique ce soit avant de disparaître à nouveau dans le portail par lequel ils venaient d'arriver.
Galatéa, tu t'approches de l'entrepôt, entièrement seule. Il n'y a pas âme qui vive dans les rues environnantes, et le contraste avec le lieu que tu viens de quitter est saisissant. Tu pourrais même lui trouver quelque chose d'effrayant si tu n'avais pas étouffé cette émotion. Néanmoins, tu as l'intime conviction d'entendre du bruit à l'intérieur du bâtiment. Devant toi, sa lourde porte coulissante semble fermement verrouillée par une épaisse chaine, maintenue par un verrou. Il est encore tôt, et personne ne travaille sur les lieux pour l'instant.
Par l'une des fenêtres de la façade, tu perçois un mouvement, un éclat singulier... Naturellement tu avances davantage pour jeter un œil au travers de celle-ci, et tu reconnais instantanément le lieu que tu as entraperçu en traversant le portail, dans le grenier. Tu en es convaincue, il s'agit du même endroit... Et des mêmes personnes, le bas du visage masqué par un morceau de tissu. Celui dont tu as manqué de saisir le manteau et qui t'a frappée est là, devant toi, un large pinceau à la main, affairé à tracer des lettres rouges sur le mur du fond. Tu remarques d'ailleurs cette fois qu'il s'agit d'une nymphe. L'autre individu, le faucheur, est sur la droite de l'entrepôt, en train de déverser sur les tas de bois le contenu du petit tonneau que tu as vu dans ses mains précédemment.
Mais l'éclat que tu as remarqué vient du côté gauche. Le faucheur y a déjà terminé son ouvrage. Le feu est déjà là, tel un long et fin ruban de flammes qui vient parcourir une à une les stères pour en caresser le bois jusqu'à ce qu'il s'embrase à son tour. Pour l'instant, seul le liquide déversé par le malfaiteur est enflammé et s'est propagé sur toute la moitié gauche du stockage. Le bois en dessous, lui, n'a pas encore pris feu.
Aucun des deux saboteurs ne te repère pour l'instant, alors que toi, tu as les coupables sous les yeux.
Dans presque toutes les directions, des Veilleurs s'éloignent à toutes jambes de la scène du premier drame de la journée, sous les ordres de leur Commandant. Six Veilleurs vers les six Celliers restants, et trois vers les trois chefs de maison n'étant pas encore alertés de cette nouvelle menace. Koss, tu pars à ton tour en direction du Quartier Central. Bien plus véloce que le commun des mortels, il ne te faut que quelques minutes pour atteindre ta première étape, le grand Cellier du Quartier Central. Un rapide examen des lieux te révèle que tout est calme ici. La porte verrouillée est intacte, aucune des fenêtres du bâtiment de pierre ne semble avoir été forcée, et aucun son suspect n'en provient.
Tu te remets en chemin sans perdre une minute, en direction cette fois de ta destination suivante, le second grenier, situé non loin du Cellier central. Ce grand bâtiment, d'une taille et d'une architecture similaire au grenier nord qui avait aujourd'hui quelque peu perdu de sa superbe, est lui aussi intact. Encore verrouillé à cette heure, il ne comporte, comme le Cellier voisin, aucun signe d'effraction.
Ces deux endroits, après l'effervescence et la panique qui règnent dans le quartier de la Flamme et de l'Ombre, paraissent d'un calme presque surnaturel. Outre quelques passants qui se précipitent vers le nord, il n'y a dans les rues désertes absolument personne.
Et à l'instant même où tu te fais cette remarque, un faucheur apparait à quelques mètres devant toi. Il parcourt les environs du regard, visiblement aussi surpris que toi de trouver la place si vide, mais quand il te remarque et te reconnait, il se dirige vers toi.
- "Commandant Koss ! La sorcière que vous avez sorti du grenier tout à l'heure... Elle affirme que ceux qui ont incendié le grenier vont s'en prendre aux réserves de bois ! Elle m'a demandé de l'emmener jusqu'à l'entrepôt du quartier central avant d'aller vérifier le grenier... Il n'y a personne ici, mais si elle a raison, elle est peut-être en danger... Elle est seule là-bas."
Le groupe de fiers représentants de la Maison des Maintes Eaux se dirige, tous ensemble, vers la rivière proche. Pendant cette courte marche, la dryade messagère en profite pour apporter quelques précisions.
- "Je n'ai pas vu personnellement les coupables et nous n'avons pas plus de détails sur elles, mais les deux témoins ont dit avoir vu une des deux femmes prendre l'autre dans ses bras, et partir en volant..." Elle se gratta la tête, comme si elle cherchait un moyen de répondre à la prochaine question. "Pour la contamination... Personne n'a jamais rien vu de tel." Elle regarde Zora en acquiesçant. "Peut-être qu'une sorcière pourrait nous aider, en effet... Je pense qu'il vaut mieux que vous veniez voir par vous-mêmes."
Vous arrivez toutes et tous à la rivière, et après quelques brefs préparatifs, vous nagez en direction du Cellier attaqué, aussi vite que possible. Les deux sirènes arrivent légèrement avant leurs deux autres consœurs de Maison, mais vous connaissez tous le chemin vers ce lieu et y arrivez sans encombres. Quand Feyre et Ezechiel mettent le pied sur la terre ferme, bientôt rejoints par Zora et la dryade, vous êtes accueillis par une des Gardiennes de votre Maison, accompagnée de cinq ou six personnes devant la porte enfoncée du Cellier.
- "Ah, Madame Sarynx ! Vous avez manqué Khioné à rien, elle vient de partir pour vérifier et sécuriser notre deuxième Cellier..." Elle pousse un profond soupir de dépit avant de reprendre. "Nous avons fouillé les environs mais il n'y a plus personne... Vous pouvez entrer pour inspecter l'intérieur, mais faites attention... On ne sait pas vraiment ce que c'est..."
D'un geste du bras, elle désigne l'entrée enfoncée du bâtiment. Quoique relativement solide, la porte de bois avait été conçue pour arrêter les nuisibles, et elle n'avait visiblement pas fait long feu face à la force brute des assaillantes. Mais ce qui vous effraie réellement se trouve plutôt à l'intérieur.
La grande salle où sont entreposées des dizaines de caisses de viande et de poisson séché, de légumes et de fruits semble avoir été envahie par un mal inconnu. De longues formes noires, semblables à de sinistres racines, se sont propagées à travers toute la pièce, se frayant un chemin dans chacune des caisses du Cellier. Des insectes commencent à fourmiller et une odeur putride règne dans l'atmosphère. Les quelques caisses ouvertes vous laissent comprendre très vite d'où elle vient : leur contenu est complètement avarié. Ce qui aurait du tenir des semaines voire des mois avait pourri en l'espace de quelques instants.
Si vous tendez l'oreille ou que vous avez l'œil aiguisé, vous pouvez même percevoir que, lentement mais pas assez pour passer inaperçu, chacune des pointes de ces formes noires continue de serpenter dans la pièce, sur le sol et les murs, comme si leur appétit n'était pas encore entièrement assouvi.
Récapitulatif
Comme vous êtes de vilains garnements qui vous éparpillez dans tous les sens, je commence à diviser la résolution selon les lieux où se trouvent l'action. Si vous êtes perdus, n'hésitez pas à venir me voir !
Idem si vous avez des questions sur votre scène, ou besoin de précisions quelconques !
Comme pour les tours précédents, vous pouvez tenter des actions, effectuer au besoin des jets et je vous donnerais les résultats pour la rédaction de vos posts.
Vino, je ne t'ai pas oublié... Mais toi je te réserve autre chose très bientôt (fallait faire un meilleur jet) !
Fin du tour : samedi 4 mai
Koss
Maison de la Terre et du Sang
Il n'avait pas perdu beaucoup plus de temps a observer les alentours de l'incendie. L'organisation semblait assez bien en place pour qu'il n'y ai plus besoin de lui autrement que comme une paire de bras supplémentaires. Il avait songé qu'il pouvait etre plus utile, avec ses capacités et son autorité, ailleurs. Feyre etait déjà partie, ayant emmené dans son sillage plusieurs personnes de sa maison. Alors il parti a son tour vers le lieu de son objectif.
Il fut un peu surpris, durant toute la durée du chemin, en y réfléchissant un peu. Feyre etait arrivée directement, au début, comme lui. Que faisaient les autres chefs de maison ? A moins qu'il y ai un soucis dans leur propre quartiers, il songea que la vitesse de réaction des autorités du village semblait un peu lente.
En arrivant dans le quartier central, il remarqua avant toute chose le calme. Il avait ralentit pour analyser sa première destination, et fut un peu surpris qu'il n'y ai absolument rien ici. Ainsi, ce n’était pas une attaque générale. Le premier grenier avait du être ciblé pour une raison précise. Il ne croyait pas que c’était naturel, et donc il y avait un dessein. Peut etre une diversion... ?
Alors pourquoi y avait il également eu un ciblage sur un quartier en particulier, celui de Feyre ? Il n'arrivait pas encore a trouvé le mobile, et a déterminer le contour général du plan des coupables. Pour l'instant, il voulait surtout s'assurer que leurs plus grandes réserves de nourritures étaient intacts.
En y arrivant, l'endroit semblait encore plus calme que le premier. Il resta devant un petit instant, alors qu'on partait vers le nord, vers les zones touchés. Il fit le tour, testa les ouvertures, et constata qu'on avait encore rien tenté ici. Il fut rassuré. A défaut d'avoir trouvé les coupables, tout n’était pas encore perdu.
Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il sursauta presque quand on vint vers lui. Un faucheur était apparu un peu plus loin et s'approcha de lui, l'air de le chercher spécifiquement. Il le laissa s'approcher, curieux de savoir qu'elle nouvelle il venait apporter.
- ...La sorciere...Galatéa ?
Il ecouta jusqu'au bout et manqua de s'étrangler. Il venait a peine de la sortir d'un batiment en feu, et voilà qu'elle etait déjà reparti a l'abordage d'une situation qui avait une grande chance de la dépasser complètement. Il se massa l'arete du nez, et tourna le visage vers la rue. Vraiment personne, mais ca pouvait changer en un instant.
- Vous pouvez m'envoyer la bas ? Sinon je vais me débrouiller.
Il le regarda de bas en haut :
- Vous devez etre un messager ?
Il se rapprocha de nouveau de lui :
- Il faudrait que des volontaires viennent surveiller ici. Peut etre que d'autres chefs de maisons vont venir, mais en attendant si je pars, cet endroit est sans protection.
Mais il ne pouvait pas laisser Galatea seule, et encore plus si elle avait une piste sérieuse. Il songea alors qu'il ne lui avait pas demandé exactement ce qu'elle avait trouvé a l'intérieur. Il avait vite prit la direction du quartier central. Il avait peut etre fait une erreur, mais c'etait chose faite.
Il attendit donc la réponse de son interlocuteur, et si il pouvait ensuite faire venir des gens ici, alors il prendrait le pas de rejoindre Galatéa.
Il fut un peu surpris, durant toute la durée du chemin, en y réfléchissant un peu. Feyre etait arrivée directement, au début, comme lui. Que faisaient les autres chefs de maison ? A moins qu'il y ai un soucis dans leur propre quartiers, il songea que la vitesse de réaction des autorités du village semblait un peu lente.
En arrivant dans le quartier central, il remarqua avant toute chose le calme. Il avait ralentit pour analyser sa première destination, et fut un peu surpris qu'il n'y ai absolument rien ici. Ainsi, ce n’était pas une attaque générale. Le premier grenier avait du être ciblé pour une raison précise. Il ne croyait pas que c’était naturel, et donc il y avait un dessein. Peut etre une diversion... ?
Alors pourquoi y avait il également eu un ciblage sur un quartier en particulier, celui de Feyre ? Il n'arrivait pas encore a trouvé le mobile, et a déterminer le contour général du plan des coupables. Pour l'instant, il voulait surtout s'assurer que leurs plus grandes réserves de nourritures étaient intacts.
En y arrivant, l'endroit semblait encore plus calme que le premier. Il resta devant un petit instant, alors qu'on partait vers le nord, vers les zones touchés. Il fit le tour, testa les ouvertures, et constata qu'on avait encore rien tenté ici. Il fut rassuré. A défaut d'avoir trouvé les coupables, tout n’était pas encore perdu.
Il était tellement perdu dans ses pensées, qu'il sursauta presque quand on vint vers lui. Un faucheur était apparu un peu plus loin et s'approcha de lui, l'air de le chercher spécifiquement. Il le laissa s'approcher, curieux de savoir qu'elle nouvelle il venait apporter.
- ...La sorciere...Galatéa ?
Il ecouta jusqu'au bout et manqua de s'étrangler. Il venait a peine de la sortir d'un batiment en feu, et voilà qu'elle etait déjà reparti a l'abordage d'une situation qui avait une grande chance de la dépasser complètement. Il se massa l'arete du nez, et tourna le visage vers la rue. Vraiment personne, mais ca pouvait changer en un instant.
- Vous pouvez m'envoyer la bas ? Sinon je vais me débrouiller.
Il le regarda de bas en haut :
- Vous devez etre un messager ?
Il se rapprocha de nouveau de lui :
- Il faudrait que des volontaires viennent surveiller ici. Peut etre que d'autres chefs de maisons vont venir, mais en attendant si je pars, cet endroit est sans protection.
Mais il ne pouvait pas laisser Galatea seule, et encore plus si elle avait une piste sérieuse. Il songea alors qu'il ne lui avait pas demandé exactement ce qu'elle avait trouvé a l'intérieur. Il avait vite prit la direction du quartier central. Il avait peut etre fait une erreur, mais c'etait chose faite.
Il attendit donc la réponse de son interlocuteur, et si il pouvait ensuite faire venir des gens ici, alors il prendrait le pas de rejoindre Galatéa.
- Résumé:
- Koss, aprés avoir vérifié les deux lieux du quartier central, demande aux faucheurs si il peut faire venir des gens ici pour surveiller, avant de prendre la direction de la ou est Galatéa (avec un portail si le faucheur peut)
Zora Krüger
Maison des Maintes Eaux
Le feu jaillant ne devient qu’un arrière-plan dans la nouvelle course qui la sort complètement de toute envie de plaisanter - pour le peu qu’elle réussisse à s’adonner à cet exercice. Zora écoute attentivement la dryade et son récit ne lui plait pas sans pour autant l’inquiéter à s’en ronger les sangs car ce n’est pas possible que les Maintes Eaux se laissent détruire aussi facilement. Plutôt qu’une confiance aveuglée, c’est la conviction sincère que tout problème à sa solution.
Ezechyel fait son charmeur, ne manquerait plus qu’il tape la surface de sa queue bleutée pour remuer le coeur de leur dirigeante. Zora a bien sûr entendu les rumeurs et les faits sur leur relation, mais quand on est présente qu’à moitié au sein de son quartier, compliquée est la tâche de connaître tous les détails d’une pareille histoire.Allez, zou ! Lui répond-t-elle pour le chasser, brièvement amusée par le garçonnet.
Un regard sur sa veste et elle n’a pas le choix, sur Terre depuis bientôt deux jours tout ronds, elle n’avait dans ses plans de revenir au palais immergé qu’à la prochaine lune. L’eau froide de la rivière l’intimerait de garder toutes ses couches de vêtements, mais voyez bien qu’elle ne souhaite pas tremper cette belle fabrique. Alors, Feyre rejoint le Cellier ciblé tandis que la nymphe plie, pose et s’assure que personne n’y touche, retirant avant d’oublier ses collants. Enfin, elle plonge en ignorant les quelques frissons le long de ses bras, son corps s’habitue à ce second monde et la peau du bas de son dos brille d’écaille. La première bouffée d’eau crée toujours le même effet, les poumons sont au repos et l’exploration sous-marine peut commencer.
L’état de leur réserve fait peur à voir, un mal inconnu sévit et les coupables ne semblent plus sur les lieux. Zora accueille la main fébrile d’une des membres de la maison encore secouée par l'événement, elle la serre légèrement avant de rejoindre l’intérieur. La porte n’a pu retenir le déferlement sombre que sont ces racines noires. Là où la curiosité ne devrait être encouragée, la jeune femme préfère l’écouter et guidée par cette envie de savoir, elle s’avance. Les pieds ne regardent pas vraiment où ils vont, seuls les yeux sont obnubilés par les conséquences du passage de cette tornade avide de leur retirer ce qui les aurait fait endurer l’hiver naissant. D'un doigt attentif, on l'observe tenter de compter les caissons encore en bon état. La vision réduite n’aide pas à prédire le danger. Soudain, un de ses pieds aventureux marche sur l’une des formes, le bruit est surprenant de par sa familiarité. On pourrait croire que cela n’est pas aussi alarmant qu’il paraîtrait.
Tiens tiens, ça a fait pouff ! Mais je pense que- EEEH ! Impossible de terminer sa phrase, son corps bascule en arrière et le réflexe de se retenir en s’agrippant à ce qui se situe à proximité se révèle vite être une mauvaise idée. Le support contaminé et fragilisé s’effondre et une épaisse poussière en résulte. Un aïe veut sortir, c’est une toux atroce qui se fait entendre. Zora se prend la gorge, appuie contre ses branchies, par réflexe contre sa poitrine. Elle croit ne plus du tout réussir à retrouver son souffle, les yeux humidifiés témoignent de son inconfort avant que merci lui soit accordé. Haletante, les paupières frottées jusqu’à éclaircir sa vision, ses paumes pensent cette fois-ci à s’appuyer contre le sol pour se relever.
On ne sait si elle sanglote ou si elle rigole, Wouah, j’ai cru- j’ai cru que- que j’allais y passer, haha ! Prise d’un hoquet, la nymphe essaye de s’en défaire tant bien que mal.
Ezechyel fait son charmeur, ne manquerait plus qu’il tape la surface de sa queue bleutée pour remuer le coeur de leur dirigeante. Zora a bien sûr entendu les rumeurs et les faits sur leur relation, mais quand on est présente qu’à moitié au sein de son quartier, compliquée est la tâche de connaître tous les détails d’une pareille histoire.Allez, zou ! Lui répond-t-elle pour le chasser, brièvement amusée par le garçonnet.
Un regard sur sa veste et elle n’a pas le choix, sur Terre depuis bientôt deux jours tout ronds, elle n’avait dans ses plans de revenir au palais immergé qu’à la prochaine lune. L’eau froide de la rivière l’intimerait de garder toutes ses couches de vêtements, mais voyez bien qu’elle ne souhaite pas tremper cette belle fabrique. Alors, Feyre rejoint le Cellier ciblé tandis que la nymphe plie, pose et s’assure que personne n’y touche, retirant avant d’oublier ses collants. Enfin, elle plonge en ignorant les quelques frissons le long de ses bras, son corps s’habitue à ce second monde et la peau du bas de son dos brille d’écaille. La première bouffée d’eau crée toujours le même effet, les poumons sont au repos et l’exploration sous-marine peut commencer.
L’état de leur réserve fait peur à voir, un mal inconnu sévit et les coupables ne semblent plus sur les lieux. Zora accueille la main fébrile d’une des membres de la maison encore secouée par l'événement, elle la serre légèrement avant de rejoindre l’intérieur. La porte n’a pu retenir le déferlement sombre que sont ces racines noires. Là où la curiosité ne devrait être encouragée, la jeune femme préfère l’écouter et guidée par cette envie de savoir, elle s’avance. Les pieds ne regardent pas vraiment où ils vont, seuls les yeux sont obnubilés par les conséquences du passage de cette tornade avide de leur retirer ce qui les aurait fait endurer l’hiver naissant. D'un doigt attentif, on l'observe tenter de compter les caissons encore en bon état. La vision réduite n’aide pas à prédire le danger. Soudain, un de ses pieds aventureux marche sur l’une des formes, le bruit est surprenant de par sa familiarité. On pourrait croire que cela n’est pas aussi alarmant qu’il paraîtrait.
Tiens tiens, ça a fait pouff ! Mais je pense que- EEEH ! Impossible de terminer sa phrase, son corps bascule en arrière et le réflexe de se retenir en s’agrippant à ce qui se situe à proximité se révèle vite être une mauvaise idée. Le support contaminé et fragilisé s’effondre et une épaisse poussière en résulte. Un aïe veut sortir, c’est une toux atroce qui se fait entendre. Zora se prend la gorge, appuie contre ses branchies, par réflexe contre sa poitrine. Elle croit ne plus du tout réussir à retrouver son souffle, les yeux humidifiés témoignent de son inconfort avant que merci lui soit accordé. Haletante, les paupières frottées jusqu’à éclaircir sa vision, ses paumes pensent cette fois-ci à s’appuyer contre le sol pour se relever.
On ne sait si elle sanglote ou si elle rigole, Wouah, j’ai cru- j’ai cru que- que j’allais y passer, haha ! Prise d’un hoquet, la nymphe essaye de s’en défaire tant bien que mal.
- résumé:
- Zora rejoint les membres de sa maison, elle s'avance tête la première vers la réserve et marche sur une des racines qui finit par la faire tomber. Elle tente de se rattraper, mais les caisses se brisent avec elle et elles dégagent une fumée la faisant beaucoup tousser.
Lancer de dés très foireux - 3/100. RIP.
Feyre Sarynx
Maison des Maintes Eaux
Feyre battait des nageoires avec force. Son corps fendait l’eau aussi vite qu’il lui était permis.
Intérieurement, elle remercia les dieux de l’avoir doté d’une queue sans fioriture, taillée pour vitesse et dont les rayons courts lui permettaient d’être rapide sans risque d'abîmer ses voiles. Autrefois elle avait regretté les magnifiques nageoires de certaines de ses semblables, aux milles couleurs et qui ressemblaient presque à des robes tant elles étaient belles et longues. Avec ça, elle n’aurait jamais pu suivre le rythme d’Ezeckyel, ni même des deux nymphes sur lesquelles ils gagnaient toujours plus de terrains, ou elle serait arrivée à bout de force. Ce qui ne fut pas le cas.
Quand ils posèrent enfin pied à terre, recouvrant ainsi leurs apparences d'origine. Ezeckyel lui tendit ses effets personnel qu’il avait rangés avec les siens. Et Feyre eut un mal de chien à ne pas lui faire la remarque quant à l’absence d’un vêtement en particulier. Un regard dans sa direction lui indiqua que la manœuvre était parfaitement calculée et la sirène dû se faire violence pour retenir tous les commentaires qui lui venaient. Que les dieux leur viennent en aide, cet homme était un enfant.
- Quelqu’un a réussi à identifier s’il s’agissait d’une sylphe ou d’un malakim ? Demanda-t-elle en calant son pas sur celui de la dryade. Dans tous les cas, cet individu devait appartenir à la maison du ciel et du souffle. A moins que ces personnes ne soient extérieures à Azamyr mais cette théorie lui semblait complètement tirée par les cheveux. Depuis toutes ces années, si un autre peuple ou une autre cité s’était formée, n’en auraient-ils pas été informés ? Que ce soit par les veilleurs ou les explorateurs. Feyre était membre du conseil. Pas depuis très longtemps, certes, mais si ce genre d’informations avaient dû voir le jour, elle aurait été parmi les premiers au courant.
Le petit groupe retrouva bien assez vite un second devant le cellier. Feyre écouta les conseils avisés de la jeune femme à ses côtés mais son visage devint pâle devant le spectacle affligeant de leurs réserves, même ses écailles dorés semblèrent se teinter d’argent.
- Qu’est-ce que c’est que… Souffla-t-elle avant d’être interrompu par la présence de Zora qui filait à côté d’elle pour pénétrer la zone infectée. Elle n’eut même pas le temps de lui demander de faire attention que la nymphe vacillait déjà dangereusement vers l’avant et elle ne put que la regarder chuter lamentablement vers le sol, emportant avec elle racines et caisses endommagées. Un nuage noir et suffoquant s’eleva autour de la jeune créature dont on n’entendait plus que la violente quinte de toux. - Par Lysrus, Zora ! Jura la sirène en prenant sa respiration avant de la rejoindre pour l’arracher à la nébuleuse charbonneuse. La saisissant par le bras, elle la força à se relever pour l'aider à se tirer de là. Ce fut à cet instant qu’elle remarqua un détail, ridicule mais qui pouvait faire la différence ; cette chose craignait la lumière.
- Pas tout de suite. Grommela Feyre en la fusillant du regard tandis que ceux autour d’eux s'activaient pour aider la nymphe maintenant qu’elles étaient ressorties du cellier. - On dirait… Que cette chose ne supporte pas la lumière… Ses yeux se posèrent à nouveau sur la pièce obscure dont la poussière était en train de doucement retomber sur le sol. Les morceaux qui avaient fuit le soleil étaient désormais en train de la contourner. - Ezeckyel, appela Feyre, - trouve toutes les sources de lumières que tu pourras. Du feu, des miroirs, un élémentaire de lumière s’ils existent, peu m’importe mais j’ai besoin de vérifier quel genre de lumière les tiens en respect. Ses doigts bruns effleurèrent les siens quand elle planta son regard ses prunelles noisettes. - Va. Puis elle se tourna vers le reste du groupe. - Que les plus agiles d’entre-vous viennent avec moi, nous allons essayer de sauver ce qui peut l’être… Ordonna-t-elle en s’avançant dans la pièce avec précaution.
Intérieurement, elle remercia les dieux de l’avoir doté d’une queue sans fioriture, taillée pour vitesse et dont les rayons courts lui permettaient d’être rapide sans risque d'abîmer ses voiles. Autrefois elle avait regretté les magnifiques nageoires de certaines de ses semblables, aux milles couleurs et qui ressemblaient presque à des robes tant elles étaient belles et longues. Avec ça, elle n’aurait jamais pu suivre le rythme d’Ezeckyel, ni même des deux nymphes sur lesquelles ils gagnaient toujours plus de terrains, ou elle serait arrivée à bout de force. Ce qui ne fut pas le cas.
Quand ils posèrent enfin pied à terre, recouvrant ainsi leurs apparences d'origine. Ezeckyel lui tendit ses effets personnel qu’il avait rangés avec les siens. Et Feyre eut un mal de chien à ne pas lui faire la remarque quant à l’absence d’un vêtement en particulier. Un regard dans sa direction lui indiqua que la manœuvre était parfaitement calculée et la sirène dû se faire violence pour retenir tous les commentaires qui lui venaient. Que les dieux leur viennent en aide, cet homme était un enfant.
- Quelqu’un a réussi à identifier s’il s’agissait d’une sylphe ou d’un malakim ? Demanda-t-elle en calant son pas sur celui de la dryade. Dans tous les cas, cet individu devait appartenir à la maison du ciel et du souffle. A moins que ces personnes ne soient extérieures à Azamyr mais cette théorie lui semblait complètement tirée par les cheveux. Depuis toutes ces années, si un autre peuple ou une autre cité s’était formée, n’en auraient-ils pas été informés ? Que ce soit par les veilleurs ou les explorateurs. Feyre était membre du conseil. Pas depuis très longtemps, certes, mais si ce genre d’informations avaient dû voir le jour, elle aurait été parmi les premiers au courant.
Le petit groupe retrouva bien assez vite un second devant le cellier. Feyre écouta les conseils avisés de la jeune femme à ses côtés mais son visage devint pâle devant le spectacle affligeant de leurs réserves, même ses écailles dorés semblèrent se teinter d’argent.
- Qu’est-ce que c’est que… Souffla-t-elle avant d’être interrompu par la présence de Zora qui filait à côté d’elle pour pénétrer la zone infectée. Elle n’eut même pas le temps de lui demander de faire attention que la nymphe vacillait déjà dangereusement vers l’avant et elle ne put que la regarder chuter lamentablement vers le sol, emportant avec elle racines et caisses endommagées. Un nuage noir et suffoquant s’eleva autour de la jeune créature dont on n’entendait plus que la violente quinte de toux. - Par Lysrus, Zora ! Jura la sirène en prenant sa respiration avant de la rejoindre pour l’arracher à la nébuleuse charbonneuse. La saisissant par le bras, elle la força à se relever pour l'aider à se tirer de là. Ce fut à cet instant qu’elle remarqua un détail, ridicule mais qui pouvait faire la différence ; cette chose craignait la lumière.
- Pas tout de suite. Grommela Feyre en la fusillant du regard tandis que ceux autour d’eux s'activaient pour aider la nymphe maintenant qu’elles étaient ressorties du cellier. - On dirait… Que cette chose ne supporte pas la lumière… Ses yeux se posèrent à nouveau sur la pièce obscure dont la poussière était en train de doucement retomber sur le sol. Les morceaux qui avaient fuit le soleil étaient désormais en train de la contourner. - Ezeckyel, appela Feyre, - trouve toutes les sources de lumières que tu pourras. Du feu, des miroirs, un élémentaire de lumière s’ils existent, peu m’importe mais j’ai besoin de vérifier quel genre de lumière les tiens en respect. Ses doigts bruns effleurèrent les siens quand elle planta son regard ses prunelles noisettes. - Va. Puis elle se tourna vers le reste du groupe. - Que les plus agiles d’entre-vous viennent avec moi, nous allons essayer de sauver ce qui peut l’être… Ordonna-t-elle en s’avançant dans la pièce avec précaution.
- Résumé:
Feyre aide Zora à sortir du cellier après s'être bouché la respiration. Elle indique à tout le monde que les racines semblent craindre la lumière puis elle demande a Ezeckyel de ramener tout ce qu'il pourra pour créer de la lumière afin qu'ils puissent essayer d'endiguer la prolifération (elle lui demande plusieurs sources différentes afin de voir si la lueur des flammes est aussi crainte ou non) puis elle ordonne aux personnes présentes de l'aider à sauver le plus de denrées possible.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Comme dans ses souvenir, le vide happa la sorcière. Le monde tourna au noir. le haut et le bas disparurent. Et en un clin d’œil, le monde s'était de nouveau stabilisé autour d'elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle empruntait un portail, mais l'impression était toujours dérangeante. Elle laissa le faucheur partir et se concentra sur sa cible.
Une chaine. Inutile de s'y acharner, elle n'avait pas les bras pour. Une fenêtre un peu en hauteur attira plutôt son attention. La rue était déserte et froide. Son par-dessus brulé était resté près du grenier en flamme. Tant pis. Elle se hissa pour regarder par dessus le rebord. Les deux hommes. Une nymphe. Un faucheur. Le feu. Elle évalua froidement ses options. Elle pouvait en envouter un pour le pousser à arrêter les flammes... Mais les émotions qu'elle ressentait étaient trop faible actuellement pour être vraiment efficace. Même la colère qu'elle sentait gronder était tiède.
Alors elle n'avait pas le choix, elle devait avoir recours à plus.
Elle sorti l'épingle qu'elle gardait toujours sur elle pour ses rituels et donna plusieurs coups secs sur le bout de son indexe gauche, faisant douloureusement perler le sang. Elle traça quelques glyphes sur le revers de sa main opposée et sur la paume. Un froid sournois sembla sourdre autour de la jeune femme qui pâlit sensiblement. Un sourire torve tordit ses lèvres d'encre. Elle joint les mains et les glyphes de sang tournèrent au noir avant de glisser tout seul vers le bout de ses doigts, tissant des filaments noirs qu'elle tissa en une brume aux mouvements complexes. " Que la hargne qui en ton cœur brûle les vivres et la vie de demain, se retourne contre cet ami avec lequel tu viens. "
La rime était bancale mais le font suffisamment précis pour la voix double qui s'était glissé en murmure d'outre-tombe a travers les lèves d'obsidienne. Son regard se posa de nouveau sur l'ennemi le plus proche, le peintre qu'elle avait presque saisit. D'un mouvement du poignet, elle lança son sort sur l'homme, la pouvoir créant une vague de délice qui lui calcina au passage les nerfs. Et pourtant, elle n'était pas rassasiée. Personne ne pouvait être repût de ce pouvoir. Sa raison lui avait conseiller de rester la plus légère possible... Mais l'anticipation lui serrait le ventre. Elle voulait assister à la suite. Elle voulait voir les veinules noires remonter furtivement le long du cou de sa proie, si rapide qu'on aurait pu penser à un mirage. Voir sa posture changer. Voir la soif de destruction, l'agressivité mortifère remonter des tréfonds de son être pour se jeter sur le faucheur.
' Encore ' gémissait la voix suave de ses penchants les plus noirs. Mais le sort était encore simple. L'utilisation peu fréquente. Trois fois ces trois derniers mois. Elle la réprima par habitude sans pouvoir faire taire l'excitation qui coulait dans ses veines. Le plus silencieusement possible, elle profita du chaos pour passer par la fenêtre dans un froissement de tissus roussi et se cacher derrière l'une des stère sans se rendre compte qu'un autre portail s'était ouvert dans la rue.
Avisant un buche à porté de main qui ne risquait pas de faire rouler un quelconque morceau de bois, elle s'en empara et la soupesa. Lourd. Parfait. A croupetons, elle s'élança pour passer derrière une autre stère et ainsi, de planque en planque pour se rapprocher du faucheur. Savoir ce que ferait le nymphe à partir du moment ou sa cible première ne serait hors course n'entrait pas en ligne de compte. Elle n'y pensait même pas. La peur en grande absente, elle se glissa jusque dans le dos de l'homme capable de créer des portails et brandit sa buche pour lui abattre sur le crâne, espérant l'assommer sur le coup... Mais la peur de tuer un homme qui aurait du retenir son bras n'étant pas là, la force qu'elle mit dans le coup avait toutes les chances d'être mal dosée.
Une chaine. Inutile de s'y acharner, elle n'avait pas les bras pour. Une fenêtre un peu en hauteur attira plutôt son attention. La rue était déserte et froide. Son par-dessus brulé était resté près du grenier en flamme. Tant pis. Elle se hissa pour regarder par dessus le rebord. Les deux hommes. Une nymphe. Un faucheur. Le feu. Elle évalua froidement ses options. Elle pouvait en envouter un pour le pousser à arrêter les flammes... Mais les émotions qu'elle ressentait étaient trop faible actuellement pour être vraiment efficace. Même la colère qu'elle sentait gronder était tiède.
Alors elle n'avait pas le choix, elle devait avoir recours à plus.
Elle sorti l'épingle qu'elle gardait toujours sur elle pour ses rituels et donna plusieurs coups secs sur le bout de son indexe gauche, faisant douloureusement perler le sang. Elle traça quelques glyphes sur le revers de sa main opposée et sur la paume. Un froid sournois sembla sourdre autour de la jeune femme qui pâlit sensiblement. Un sourire torve tordit ses lèvres d'encre. Elle joint les mains et les glyphes de sang tournèrent au noir avant de glisser tout seul vers le bout de ses doigts, tissant des filaments noirs qu'elle tissa en une brume aux mouvements complexes. " Que la hargne qui en ton cœur brûle les vivres et la vie de demain, se retourne contre cet ami avec lequel tu viens. "
La rime était bancale mais le font suffisamment précis pour la voix double qui s'était glissé en murmure d'outre-tombe a travers les lèves d'obsidienne. Son regard se posa de nouveau sur l'ennemi le plus proche, le peintre qu'elle avait presque saisit. D'un mouvement du poignet, elle lança son sort sur l'homme, la pouvoir créant une vague de délice qui lui calcina au passage les nerfs. Et pourtant, elle n'était pas rassasiée. Personne ne pouvait être repût de ce pouvoir. Sa raison lui avait conseiller de rester la plus légère possible... Mais l'anticipation lui serrait le ventre. Elle voulait assister à la suite. Elle voulait voir les veinules noires remonter furtivement le long du cou de sa proie, si rapide qu'on aurait pu penser à un mirage. Voir sa posture changer. Voir la soif de destruction, l'agressivité mortifère remonter des tréfonds de son être pour se jeter sur le faucheur.
' Encore ' gémissait la voix suave de ses penchants les plus noirs. Mais le sort était encore simple. L'utilisation peu fréquente. Trois fois ces trois derniers mois. Elle la réprima par habitude sans pouvoir faire taire l'excitation qui coulait dans ses veines. Le plus silencieusement possible, elle profita du chaos pour passer par la fenêtre dans un froissement de tissus roussi et se cacher derrière l'une des stère sans se rendre compte qu'un autre portail s'était ouvert dans la rue.
Avisant un buche à porté de main qui ne risquait pas de faire rouler un quelconque morceau de bois, elle s'en empara et la soupesa. Lourd. Parfait. A croupetons, elle s'élança pour passer derrière une autre stère et ainsi, de planque en planque pour se rapprocher du faucheur. Savoir ce que ferait le nymphe à partir du moment ou sa cible première ne serait hors course n'entrait pas en ligne de compte. Elle n'y pensait même pas. La peur en grande absente, elle se glissa jusque dans le dos de l'homme capable de créer des portails et brandit sa buche pour lui abattre sur le crâne, espérant l'assommer sur le coup... Mais la peur de tuer un homme qui aurait du retenir son bras n'étant pas là, la force qu'elle mit dans le coup avait toutes les chances d'être mal dosée.
- Résumé:
Galatéa observe et lance un sortilège d'attaque (ce sort permettra de pousser d'autres personne, animaux à attaquer une cible pour soi) pour le lancer sur son pote.
Elle profite du bordel pour passer par la fenêtre prendre une buche et assommer le faucheur par derrière.
Ezechyel de Angelis
Maison des Maintes Eaux
Aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, Ezechyel bravait les courants aussi vite qu'il le pouvait, gardant un œil distrait sur sa dirigeante ainsi que la nymphe qui battait des pieds derrière eux. Il ne lui arrivait que rarement de nager accompagné, encore moins en aussi bonne compagnie et l'envie de taquiner Feyre le démangeait furieusement quand l'idée saugrenue de garder un de ses vêtements germa dans son esprit de petit blagueur. Donner sa tenue à celui qui voulait le plus vous la retirer était un choix audacieux de la part de la sirène, sans doute avait-elle oublié un instant à qui elle s'adressait, la panique ayant occupé sa tête une seconde de trop. Lorsqu'il arriva enfin à la surface, il secoua sa chevelure pour évacuer les gouttes qui parsemaient son visage anguleux et commença à se hisser sur le rebord, saisissant ses affaires pour les enfiler sans même prendre le temps de se sécher, le tissu de sa chemise se plaquant à sa peau. Avec un sourire jusqu'aux oreilles, il tendit ses vêtements à sa dirigeante et regarda son faciès se tordre dans une expression qu'il ne connaissait trop bien : un mépris empli d'affection. Fier de lui, le triton dodelina de la tête et avança au pas de course vers le cellier dont l'atmosphère ne l'enchantait guère. Il croisa les bras, se penchant doucement en avant pour observer les racines noires qui hantaient le lieu des méfaits, incapable d'en saisir l'origine ou la dangerosité.
Quand Zora commença à avancer sans crier gare, Ezechyel eut le réflexe de tendre le bras pour l'attraper par le poignet et constata qu'il la manqua de peu, tandis que cette dernière s'engouffrait dans un bourbier sans nom. La nymphe se mit à tousser bruyamment, et si le barde eut la furieuse envie d'entrer à son tour dans cet endroit qui semblait maudit, il s'en retint simplement par respect pour Feyre qui bouillonnait autant de colère que d'inquiétude. Oh l'envie de la voir s'étrangler en venant le sauver ne lui manquait pas, mais si Ezechyel était un jeune homme espiègle et irresponsable, il avait l'art et la manière de trouver le parfait timing pour attirer l'attention. Pour une fois, il laisserait la première place à la nymphe qu'il gratifia d'un petit sourire qui se voulait réconfortant, mais qui sonnait pourtant terriblement moqueur. Il s'apprêtait à replonger ses mains dans ses poches quand l'injonction de Feyre le fit se redresser et se tenir droit comme un piquet. Il avait beau jouer le cancre, l'autorité et le pouvoir que la sirène possédait sur lui ne trompait personne, pas même sa propre conscience. Pour la ravir, le musicien se serait plié en mille, et quand il entendit l'occasion rêvée de littéralement briller, il la saisit à pleine main. Il effleura ses doigts d'une caresse aussi fugace que révélatrice avant d'opiner du chef. « Je trouverai. N'allez pas trop loin. ». Il se retourna sans attendre et commença à divaguer dans les ruelles adjacentes au cellier. Les options ne manquaient pas, néanmoins l'intuition du triton lui hurlait qu'une simple torche ne suffirait pas à régler leur problème. Cela aurait été trop simple et leurs ennemis, peu importe leurs natures et leurs convictions, n'étaient de toute évidence pas aussi bêtes qu'on aurait pu le croire.
Ses yeux noisette erraient dans l'espoir d'un miracle quand soudainement, la lumière fut. À seulement quelques mètres, une demoiselle à la chevelure longue, blonde et brillante, s'affairait à ranger son étal de fleurs, de peur qu'il soit atteint par les ombres. Il s'approcha lentement, passant une main dans sa crinière noir de jais pour la plaquer en arrière et lui décrocha un sourire charmeur. Après une brève discussion, ses talents de beau parleur faisant mouche auprès de l'inconnue, il revint en trottinant vers le cellier dans lequel il repéra sans difficulté sa dirigeante. La Fae avança à son tour, se plaçant au centre de l'obscurité et attendit le signal du musicien pour utiliser ses pouvoirs. Un rictus grandissant jusqu'à ses oreilles pointues, le visage rougi et débordant de fierté, il s'avança à son tour vers les ombres, se plaçant à côté de sa trouvaille faerique et tapa deux fois dans ses mains. « Lumière ! ».
Quand Zora commença à avancer sans crier gare, Ezechyel eut le réflexe de tendre le bras pour l'attraper par le poignet et constata qu'il la manqua de peu, tandis que cette dernière s'engouffrait dans un bourbier sans nom. La nymphe se mit à tousser bruyamment, et si le barde eut la furieuse envie d'entrer à son tour dans cet endroit qui semblait maudit, il s'en retint simplement par respect pour Feyre qui bouillonnait autant de colère que d'inquiétude. Oh l'envie de la voir s'étrangler en venant le sauver ne lui manquait pas, mais si Ezechyel était un jeune homme espiègle et irresponsable, il avait l'art et la manière de trouver le parfait timing pour attirer l'attention. Pour une fois, il laisserait la première place à la nymphe qu'il gratifia d'un petit sourire qui se voulait réconfortant, mais qui sonnait pourtant terriblement moqueur. Il s'apprêtait à replonger ses mains dans ses poches quand l'injonction de Feyre le fit se redresser et se tenir droit comme un piquet. Il avait beau jouer le cancre, l'autorité et le pouvoir que la sirène possédait sur lui ne trompait personne, pas même sa propre conscience. Pour la ravir, le musicien se serait plié en mille, et quand il entendit l'occasion rêvée de littéralement briller, il la saisit à pleine main. Il effleura ses doigts d'une caresse aussi fugace que révélatrice avant d'opiner du chef. « Je trouverai. N'allez pas trop loin. ». Il se retourna sans attendre et commença à divaguer dans les ruelles adjacentes au cellier. Les options ne manquaient pas, néanmoins l'intuition du triton lui hurlait qu'une simple torche ne suffirait pas à régler leur problème. Cela aurait été trop simple et leurs ennemis, peu importe leurs natures et leurs convictions, n'étaient de toute évidence pas aussi bêtes qu'on aurait pu le croire.
Ses yeux noisette erraient dans l'espoir d'un miracle quand soudainement, la lumière fut. À seulement quelques mètres, une demoiselle à la chevelure longue, blonde et brillante, s'affairait à ranger son étal de fleurs, de peur qu'il soit atteint par les ombres. Il s'approcha lentement, passant une main dans sa crinière noir de jais pour la plaquer en arrière et lui décrocha un sourire charmeur. Après une brève discussion, ses talents de beau parleur faisant mouche auprès de l'inconnue, il revint en trottinant vers le cellier dans lequel il repéra sans difficulté sa dirigeante. La Fae avança à son tour, se plaçant au centre de l'obscurité et attendit le signal du musicien pour utiliser ses pouvoirs. Un rictus grandissant jusqu'à ses oreilles pointues, le visage rougi et débordant de fierté, il s'avança à son tour vers les ombres, se plaçant à côté de sa trouvaille faerique et tapa deux fois dans ses mains. « Lumière ! ».
- Résumé:
- Ezechyel arrive au cellier. Il constate que s'approcher des ombres n'était pas l'idée du siècle, adresse un sourire dont l'efficacité est toute relative à Zora puis part à la recherche d'une source de lumière pouvant les aider à endiguer ce mal inconnu. Par
succès critiquemiracle, il tombe sur une Fae Seelie qu'il convainc sans difficulté de leur venir en aide. Encore une fois, évidemment, il fait le kéké.
Jet de dés :
94 (1er jet, tenter d'attirer les foules et de les coordonner avec sa belle gueule)
66 (2e jet, nager très vite en direction de la maison des maintes eaux)
97 (3e jet, trouver une source de lumière pour s'occuper des racines noires)
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