Hier à 23:58 par Ovidio Paz
Hier à 23:23 par Moti Kilonzo
Hier à 22:31 par Kaël
Hier à 21:26 par Eos Saysanasy
Hier à 20:57 par Elizabeth Moonmawh
Hier à 20:20 par Elizabeth Moonmawh
Hier à 19:31 par Galatéa
Hier à 19:11 par Noah Olson
Hier à 19:07 par Eos Saysanasy
[EVENT] Ozé et la fête des quatre maisons ✧ Terminé
L'inconnu
Maître du jeu
Ozé et la Fête des quatre maisons
Le 01 octobre de l'an 118
Il faisait beau ce jour-là, le soleil brillait haut dans le ciel et aucun nuage ne semblait venir ruiner le paysage. La cité semblait être en pleine effervescence, cela faisait des jours déjà que tout le monde ne parlait plus que de cela, que les enfants ne tenaient plus en place et que les commerces se dépêchaient de fournir leurs étals. Ozé et la fête des quatre maisons, un événement grandement attendu au sein d'Azamyr. C'était toujours une semaine réjouissante qui promettait de nouvelles rencontres et surtout, de nouveaux spectacles. Chaque année, les artistes mettaient en place des danses, des musiques et des tours de magie plus surprenants que les années précédentes.
Les querelles s'apaisaient et les conflits étaient mis de côté. Tous se réjouissaient de partager ce moment commun de célébration. Dans les hautes sphères, c'était également très mouvementé, l'organisation des journées, la mise en place des spectacles, la réalisation des festins. Tout devait être parfait afin de contenter les habitants et il était hors de question de faire face au moindre accroc. Bien que cela arrive chaque année hélas.
Heureusement pour certains, les jours s'écoulaient rapidement et il était enfin arrivé le temps d'annoncer le début de cette semaine festive. Alors, les membres du Conseil se réunirent dans la matinée, se plaçant sur une estrade au centre du quartier central, non loin de la place où trônait fièrement la statue de la déesse Ekaris. Les visages souriants, la joie se diffusant dans la foule qui se réunissait petit à petit sur cette place. Chaque dirigeant s'était vu confié la mission de prévenir les membres de sa maison, afin qu'une annonce générale soit organisée ce jour.
Et finalement, l'un des membres du Conseil pris la parole.
— Chers habitants d'Azamyr, je suis très heureux de pouvoir vous compter parmi nous pour cette occasion particulière. Une nouvelle année s'est écoulée au sein de la Cité, apportant son lot de joie et de tristesse. Je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu'à maintenant et de ce que nous accompliront encore dans les jours et les années à venir. J'ai le plaisir de vous annoncer que la fête d'Ozé est officiellement ouverte !
Des cris de joie retentirent en même temps que des feux d'artifice et autres lancés de poussières multicolores en l'air. L'homme rit avant de reprendre la parole.
— Mes amis, vous découvrirez le programme de cette merveilleuse semaine, accroché un peu partout en ville. Soyez assuré que nous feront tout notre possible pour que les festivités se déroulent sans heurt. Je vous souhaite de passer un agréable moment.
Après un dernier sourire, il rejoignit ses compagnons du Conseil, désireux de profiter également de ce premier jour de fête.
Invité
Invité
Ozé et la Fête des quatre maisons
01 octobre 118
La fête des quatre maisons, l'un des nombreux temps imaginés par les habitants pour se retrouver et profiter de cette vie nouvelle ensemble. Elle appréciait tous les temps de fête, des plus courts au plus longs. On mangeait et buvait des mets plus délicieux qu'à l'accoutumée. Tout le monde devenait ami avec tout le monde. On saluait avec un grand sourire, celui à qui la veille on souhaitait arracher la tête. À quelques détails près. Le matin du premier jour, Nazarine reçut un paquet des mains d'un messager. Une carte signée par les gusses qui, il y a quelques jours encore, ne savaient pas recoudre leurs propres braies. Apparemment le cours leur plut.
Devant cette marque de gratitude un sourire déforma son visage. Elle l'ouvrit à l'abris des regards (un peu stressée de découvrir une blague de mauvais goût) et là ce sont ses sourcils qui plissèrent son front. De surprise elle lâcha le papier qui servit à envelopper une coquette robe. Interloquée par un présent de cette nature elle relut trois fois le mot avant de lâcher l'affaire. La robe se composait de deux parties. Une première avec un bustier et des manches bouffantes, une seconde avec une jupe mise en valeur par des séries de broderies horizontales. Le tissu et les fils utilisés s'illustraient par le biais de plusieurs teintes de blanc. Un ouvrage formidable.
Peut-être trop formidable pour une rustre pareille. Elle l'essaya sans même s'en rendre compte et se surprit à apprécier son reflet. Non encore sans complètement assumer ses gestes, elle enroulait chaque tresse sur elle-même de sorte à former deux chignons bas à la naissance de son cou. Par contre les chaussures resteraient fidèles à son style d'origine : la voilà avec des bottines en cuir aux pieds. Plus de temps à perdre, l'alcool et les amuse-gueules salées l'attendaient ! Pleine d'entrain, elle sortit de ses appartements et emprunta le chemin qui la mènerait jusqu'à la place centrale.
Le discours du conseil venait de se terminer, elle arrivait tout juste quand des collègues explorateurs l'attrapèrent par les épaules. Les uns lui criaient "tu es encore sobre !?", les autres "alors t'en penses quoi de cette bouteille ?". Une première choppe profita de ses lèvres gourmandes, puis une seconde avant qu'elle ne s'écarte en riant. La chaleur tournait la tête à tout le monde, le soleil dardait ses bons vivants de ses rayons tandis que la jeune femme se dirigeait vers la table d'un magicien. Ce dernier s'amusait à faire disparaître des pièces entre des cartes de jeux. Ses spectateurs autour de lui tentait de comprendre son tour.
(code) awona // avec @Orion
Invité
Invité
fête des quatre maisons
01 octobre 118
Asphodèle ignorait ce qu'elle fichait là, actuellement. Trônant dans un des coins de la grande place du quartier central, elle attendait le discours des membres du Conseil. Elle qui pourtant détestait se mêler aux festivités, ou qui préférait tout du moins s'y rendre tard le soir. C'était Juno, le matin même qui était venu la réveiller, aussi excitée qu'une puce, à l'idée de l'ouverture d'une semaine de fête. La faucheuse s'était terrée dans ses appartements ou bien au sein de la bibliothèque de Dorne, ces derniers jours. Elle n'aimait pas tout ce brouhaha et les préparations qui avaient précédé l'ouverture d'Ozé. Pourtant, chaque année, c'était la même chose. Juno l'avait littéralement traînée hors de ses appartements et elle avait véritablement songé à téléporter la louve au fin fond d'Azamyr.
Mais allez savoir pourquoi, Asphodèle aimait bien la métamorphe. Peut-être parce qu'elles partaient régulièrement en explorations ensemble. Ou parce que Juno lui faisait penser à un rayon de soleil qui faisait fondre un peu la glace de son coeur. Mais par tous les dieux qu'elle pouvait être agaçante. Le visage fermé, la jeune femme observait la foule, les sourires, les rires des habitants. De plus en plus de monde arrivait sur la place et elle finit par grimper sur le toit d'une maison, peu désireuse d'être collée par des inconnus. De là, elle avait une bien plus jolie vue et elle entendait toujours ce que le Conseil racontait. Car oui, le discours venait de débuter.
Le dirigeant d'une des maisons, elle ne prit pas la peine de se remémorer laquelle, débuta son spitch. Des paroles habituelles de fierté, qui ne durèrent pas bien longtemps, au plus grand plaisir de la faucheuse. Elle observa alors les habitants éclater de joie et vit rapidement Juno rejoindre d'autres membres de la guilde. Dont une jolie jeune femme aux étonnants cheveux bleus. Elle était bien habillée pour l'occasion et semblait être aussi solaire que l'était Juno. Asphodèle se détourna bien vite d'eux pour reporter son attention sur la foule, cherchant un visage qu'elle connaissait et surtout, qu'elle appréciait.
Chose peu aisée, il fallait bien l'avouer. Pourtant, là, à l'ombre d'un bâtiment, elle repéra une chevelure brune qu'elle aurait reconnue entre mille. Ses prunelles s'illuminèrent et l'ombre d'un sourire éclaira son visage, tandis qu'elle sautait de son perchoir. Objectif, rejoindre Dorne et se sauver de toute cette agitation.
Mais allez savoir pourquoi, Asphodèle aimait bien la métamorphe. Peut-être parce qu'elles partaient régulièrement en explorations ensemble. Ou parce que Juno lui faisait penser à un rayon de soleil qui faisait fondre un peu la glace de son coeur. Mais par tous les dieux qu'elle pouvait être agaçante. Le visage fermé, la jeune femme observait la foule, les sourires, les rires des habitants. De plus en plus de monde arrivait sur la place et elle finit par grimper sur le toit d'une maison, peu désireuse d'être collée par des inconnus. De là, elle avait une bien plus jolie vue et elle entendait toujours ce que le Conseil racontait. Car oui, le discours venait de débuter.
Le dirigeant d'une des maisons, elle ne prit pas la peine de se remémorer laquelle, débuta son spitch. Des paroles habituelles de fierté, qui ne durèrent pas bien longtemps, au plus grand plaisir de la faucheuse. Elle observa alors les habitants éclater de joie et vit rapidement Juno rejoindre d'autres membres de la guilde. Dont une jolie jeune femme aux étonnants cheveux bleus. Elle était bien habillée pour l'occasion et semblait être aussi solaire que l'était Juno. Asphodèle se détourna bien vite d'eux pour reporter son attention sur la foule, cherchant un visage qu'elle connaissait et surtout, qu'elle appréciait.
Chose peu aisée, il fallait bien l'avouer. Pourtant, là, à l'ombre d'un bâtiment, elle repéra une chevelure brune qu'elle aurait reconnue entre mille. Ses prunelles s'illuminèrent et l'ombre d'un sourire éclaira son visage, tandis qu'elle sautait de son perchoir. Objectif, rejoindre Dorne et se sauver de toute cette agitation.
ft. tout le monde
— Quartier central
— Quartier central
Invité
Invité
Event
Ozé et la fête des quatre maisons - An 118 le 01 Octobre
Dorne n'était pas spécialement le genre à fêter les évènements d'Azamyr hormis celle qui clôturait l'année pour honorer les morts... Mais pourtant, il avait décidé de participer cette fois-ci à la fête des quatre maisons. Ces derniers temps les nombreuses rencontres qu'il avait fait lui avait permis de sortir un peu plus la tête de l'eau. Le nécromancien dormait un peu plus, même si on était loin du minimum syndicale, il mangeait aussi mieux ce qui lui avait fait prendre un petit peu de poids, et surtout les pensées sombres avaient bien diminuées. Alors pourquoi ne pas profiter un peu de ce que pouvait proposer la Cité? De toute façon, qu'avait-il comme autre option? Personne ne viendrait à sa bibliothèque de la semaine ou vraiment trop peu de personnes pour que ce soit intéressant. Puis Cassia aussi voulait profiter des festivités, la jeunette méritait amplement de s'amuser un peu dans sa vie, sinon à quoi bon?
Même, chose surprenante, le fils Tilliann avait décider de commencer à profiter de tout cela dès le début. En écoutant l'ouverture par un des membres du conseil. N'étant pas vraiment proche des hautes fonctions des Cités, Dorne ne connaissait pas vraiment grand monde. Finalement, même le chef de sa propre maison restait un parfait inconnu pour notre protagoniste qui considérait cela légèrement honteux pour une personne voulant apporter le plus d'informations possible. Peut-être qu'il pourra utiliser les prochains jours pour gratter un maximum de choses à écrire dans ses livres. Cela lui apportera sûrement plus de clients tout en ajoutant un peu plus de diversité dans ses ouvrages avec un peu de politique... Si tant est que cela intéresse réellement la populace d'Azamyr qui devait être probablement bien plus occuper à vivre leurs vies déjà bien occupées.
Tout en écoutant avec un certain intérêt les dires de ce membre du conseil, le nécromancien jeta un regard circulaire autour de lui, s'étant réfugié à l'ombre d'une maison pour profiter de l'ombre. Il ne voyait malheureusement aucune personne qui lui disait quelque chose, hormis Cassia présente avec sa famille. Peut-être qu'il devra trouver de nouvelles personnes à embêter, ou avec qui discuter... Non, trop difficile. Il avait certes avancer positivement, mais cela ne restait qu'un maigre pas en avant, ce qui n'était définitivement pas assez pour se jeter d'un coup d'un seul dans la foule. Quand le membre du conseil eu terminé et laissa la place au début de l'évènement, l'homme laissa un léger sourire s'échapper de sa bouche, se demandant bien ce qu'avaient bien prévu les différents chefs de maison pour amuser la galerie. Si ça se trouve, l'année prochaine il participera lui même plus activement à tout cela...
Une nouvelle fois, alors que le monde commençait à bouger, sûrement pour divers raison comme rejoindre d'autres groupes, aller vers des activités diverses et variés ou profiter du beau temps, Dorne observa autour de lui, cherchant un visage familier avec qui profiter un peu de tout cela... Et son regard tomba sur une forme plus petite en plein mouvement dans sa direction. La charmante, quand elle voulait, Asphodèle. L'une des meilleurs cartographe de la Cité à n'en point douter. Avec son sourire s'amplifiant, le fils Tilliann alla bien vite à sa rencontre, il semblerait bien que c'était quelque chose de prévu, cette rencontre, et ce serait plaisant pour le nécromancien de passer quelques temps avec une amie qu'il considérait comme assez importante pour s'ouvrir à elle...
"Asphodèle!"
Levant une main timide avec une voix pas assez forte pour surpasser le brouhaha, l'ancien médecin indiquait bien qu'il avait vu la faucheuse et espérait bien discuter avec elle.
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La fête des quatre maisons
Dire que la fête des quatre maisons n’enchantait guère Séléna aurait été un euphémisme. L’air renfrogné, la sentinelle s’était enfermée dans son bureau avec la ferme intention de ne pas mettre un pied dehors, quand bien même on viendrait lui forcer la main. Peu de membres de la guilde osaient venir la déranger, le sang glacé par son regard perçant et sa posture imposante, aussi elle rêvait déjà de cette journée qui allait être à son goût : absolument comme toutes les autres de sa nouvelle vie. Peu friande de nouveautés et encore moins de contacts sociaux, paradoxalement à sa nature, la nymphe s’attela à la paperasse qui gisait sur son bureau depuis déjà plusieurs jours. Une fois assise, elle prit le soin d’allumer une bougie pour s’éclairer, bien décidée à passer une nuit blanche qui lui permettrait d’avoir une excuse toute prête quand on lui demanderait inévitablement pourquoi elle n’avait pas daigné se montrer à la fête. Séléna trempa sa plume dans son encrier et se mit à gratter, prenant son temps comme si elle craignait d’en avoir fini bien trop tôt, son efficacité se trouvant parfois être son pire ennemi.
Quand elle rouvrit les yeux, la nymphe pesta instinctivement contre le monde, se rendant compte qu’elle avait failli à sa mission. Un rapide coup d’oeil à la bougie qu’elle avait allumée confirma ses soupçons; elle s’était endormie sans crier gare, complètement éreintée par l’exercice de ses fonctions. Un long soupir d’exaspération s’échappa de l’entre ouverture de ses lèvres rosées, suivi de très près par un râle alors qu’elle s’appuyait sur ses coudes pour sortir de son fauteuil inconfortable. Il lui fallait un café. Machinalement, la sentinelle plaça sa main sur la poignée et commença à déambuler dans les couloirs en direction de la salle de banquet où elle trouverait l’objet de ses convoitises. Par un miracle qu’elle n’expliquait pas, Séléna parvint à éviter les injonctions de ses collègues et quand elle arriva enfin à destination, elle referma rapidement la porte dans son dos. A tâtons, la nymphe approcha des tasses pour en prendre une entre ses mains quand une voix dans son dos la fit sursauter. « A ton âge, ce n’est pas beau de se cacher. ». Sans se retourner, la sentinelle sut qui venait de la surprendre. Un autre membre de sa maison, un dénommé Eyrah, un sang mêlé qui avait la solide habitude de lui casser les pieds à chaque fois qu'il approchait la guilde des explorateurs. Aussi cynique qu’elle pouvait l’être, Séléna répondit. « J’ignorais que j’avais encore des comptes à rendre, encore plus auprès des collaborateurs. ». Le jeune homme se mit à rire. « Tu sais autant que moi que tout ceci n’a aucun rapport avec le travail. Tu évites la fête. ». Elle se retourna, les sourcils froncés, croisant les bras sous sa poitrine en posture défensive. « Et ? Si c’était vraiment le cas ? Ce n’est pas comme si tu pouvais me forcer à quoi que ce soit. ».
Un petit sourire malicieux sur le visage, il s’approcha d’elle avant de passer une main dans son dos, la poussant à avancer vers la fenêtre qui donnait sur la foule. « Moi, non . Par contre... ». Son coeur loupa un battement et elle écarquilla les yeux. Un silence plana dans la salle durant quelques secondes avant qu’elle ne repose sa tasse sur le côté. Sa présence ici ne faisait aucun sens. Il y avait forcément un problème. Un problème qu’elle se devait de résoudre, avant que la situation ne tourne à la catastrophe. Le sang mêlé put alors observer la silhouette de Séléna disparaître dans les couloirs, l’entendre dévaler les escaliers à une vitesse folle et se frotta les mains. Pour une fois qu’il avait la main sur la demoiselle, il n’allait pas se priver. Une fois en bas, entraînée par la foule, la sentinelle se mit à chercher celui qui avait attrapé son regard, esquivant les bousculades avec une aisance toute relative. Et lorsqu’elle crut l’apercevoir, elle fut si concentrée sur son objectif qu’elle ne se rendit pas même compte que son comportement frisait le ridicule. Son regard fut attiré par une allée un peu plus à l’écart que les autres, attendant que le discours soit terminé avant de remarquer qu’elle n’était pas seule. Prise au dépourvue, Séléna était paralysée, son attention entièrement tournée vers cette silhouette auprès d’elle. « Bonjour. ». Sa voix, elle, ne trahissait rien de son état émotionnel fragile, autant une qualité qu’un défaut. « Navrée, j’ignorais que la place était déjà prise. J’ai du mal à supporter la foule, je n'ai pas pris le temps de vérifier avant de m'installer. ». Elle devrait attendre encore plusieurs minutes avant de pouvoir se sortir de là, et son manque de politesse commençait sérieusement à la gêner. C’est avec un sourire somme toute léger et une appréhension certaine qu’elle posa ses yeux sur une demoiselle d’une élégance rare, lui tendant la main. « Séléna Brinclair. Sentinelle de la guilde des explorateurs. ». Peut-être était-ce là la naissance d’une relation qui lui apporterait énormément, le fait étant que la nymphe ne reconnaissait absolument pas le membre du conseil qui était pourtant juste devant elle..
Quand elle rouvrit les yeux, la nymphe pesta instinctivement contre le monde, se rendant compte qu’elle avait failli à sa mission. Un rapide coup d’oeil à la bougie qu’elle avait allumée confirma ses soupçons; elle s’était endormie sans crier gare, complètement éreintée par l’exercice de ses fonctions. Un long soupir d’exaspération s’échappa de l’entre ouverture de ses lèvres rosées, suivi de très près par un râle alors qu’elle s’appuyait sur ses coudes pour sortir de son fauteuil inconfortable. Il lui fallait un café. Machinalement, la sentinelle plaça sa main sur la poignée et commença à déambuler dans les couloirs en direction de la salle de banquet où elle trouverait l’objet de ses convoitises. Par un miracle qu’elle n’expliquait pas, Séléna parvint à éviter les injonctions de ses collègues et quand elle arriva enfin à destination, elle referma rapidement la porte dans son dos. A tâtons, la nymphe approcha des tasses pour en prendre une entre ses mains quand une voix dans son dos la fit sursauter. « A ton âge, ce n’est pas beau de se cacher. ». Sans se retourner, la sentinelle sut qui venait de la surprendre. Un autre membre de sa maison, un dénommé Eyrah, un sang mêlé qui avait la solide habitude de lui casser les pieds à chaque fois qu'il approchait la guilde des explorateurs. Aussi cynique qu’elle pouvait l’être, Séléna répondit. « J’ignorais que j’avais encore des comptes à rendre, encore plus auprès des collaborateurs. ». Le jeune homme se mit à rire. « Tu sais autant que moi que tout ceci n’a aucun rapport avec le travail. Tu évites la fête. ». Elle se retourna, les sourcils froncés, croisant les bras sous sa poitrine en posture défensive. « Et ? Si c’était vraiment le cas ? Ce n’est pas comme si tu pouvais me forcer à quoi que ce soit. ».
Un petit sourire malicieux sur le visage, il s’approcha d’elle avant de passer une main dans son dos, la poussant à avancer vers la fenêtre qui donnait sur la foule. « Moi, non . Par contre... ». Son coeur loupa un battement et elle écarquilla les yeux. Un silence plana dans la salle durant quelques secondes avant qu’elle ne repose sa tasse sur le côté. Sa présence ici ne faisait aucun sens. Il y avait forcément un problème. Un problème qu’elle se devait de résoudre, avant que la situation ne tourne à la catastrophe. Le sang mêlé put alors observer la silhouette de Séléna disparaître dans les couloirs, l’entendre dévaler les escaliers à une vitesse folle et se frotta les mains. Pour une fois qu’il avait la main sur la demoiselle, il n’allait pas se priver. Une fois en bas, entraînée par la foule, la sentinelle se mit à chercher celui qui avait attrapé son regard, esquivant les bousculades avec une aisance toute relative. Et lorsqu’elle crut l’apercevoir, elle fut si concentrée sur son objectif qu’elle ne se rendit pas même compte que son comportement frisait le ridicule. Son regard fut attiré par une allée un peu plus à l’écart que les autres, attendant que le discours soit terminé avant de remarquer qu’elle n’était pas seule. Prise au dépourvue, Séléna était paralysée, son attention entièrement tournée vers cette silhouette auprès d’elle. « Bonjour. ». Sa voix, elle, ne trahissait rien de son état émotionnel fragile, autant une qualité qu’un défaut. « Navrée, j’ignorais que la place était déjà prise. J’ai du mal à supporter la foule, je n'ai pas pris le temps de vérifier avant de m'installer. ». Elle devrait attendre encore plusieurs minutes avant de pouvoir se sortir de là, et son manque de politesse commençait sérieusement à la gêner. C’est avec un sourire somme toute léger et une appréhension certaine qu’elle posa ses yeux sur une demoiselle d’une élégance rare, lui tendant la main. « Séléna Brinclair. Sentinelle de la guilde des explorateurs. ». Peut-être était-ce là la naissance d’une relation qui lui apporterait énormément, le fait étant que la nymphe ne reconnaissait absolument pas le membre du conseil qui était pourtant juste devant elle..
Codage par Eirôn
Invité
Invité
Ozé et la Fête des quatre maisons
— Le 01 octobre de l'an 118 —
Séléna Brinclair
Dire que Calithéa semblait épuisée, était un euphémisme. Elle avait passé les derniers jours à courir à travers sa maison, s'assurant que tout était organisé pour la semaine festive qui arrivait et entre les réunions du Conseil. Son sommeil en avait passablement pâti et elle n'en revenait pas de s'être autant fatigué de la sorte. Oh, tout le monde l'avait aidée au sein de sa maison, mais organiser également les festivités de la cité avait été un travail énorme. Heureusement, tout semblait se dérouler parfaitement et elle pouvait enfin souffler, observant de loin tout ce qu'il se passait. Cette année, cela n'avait pas été elle qui avait été désignée pour faire le discours d'ouverture. Chaque année, un membre du Conseil s'en chargeait et cela remontait à loin, le moment où elle s'en était occupée. Elle observait les membres du Conseil, normalement, elle aurait dû se trouver avec eux. En réalité, elle n'avait rien à faire dans cette ruelle, parmi la foule.
Mais Rose, une charmante malakim, l'avait retenu un rien trop longtemps. À vrai dire, elle s'était laissé retenir, désireuse de relâcher la pression de ces dernières semaines. Oh, elle ne manquerait pas de recevoir une remontrance pour son absence sur scène, mais pour le peu que cela lui faisait. Elle s'excuserait et l'incident serait passé. Une chope de bière à la main, elle replaça une calix qui ornait sa chevelure. Pour l'occasion, elle portait une longue robe bleue, décorée de petits cristaux bleus. C'était Rose qui l'avait aidée à choisir, qui l'avait coiffée. Et ensemble, elles s'étaient mise à boire, rappelant le bon vieux temps à la fae. Loin d'être dérangée par la foule, elle observait tout le monde et souriait en voyant l'euphorie générale.
C'était toujours agréable de constater la joie qui parcourait les visages, les yeux brillants d'impatience et de bonheur. Elle n'avait que rarement connu cela sur Terre et c'était toujours un plaisir d'admirer cela. Passer de l'autre côté avait été la meilleure décision pour une majorité de personne. Elle estimait qu'ils ne se débrouillaient pas si mal que cela pour le moment. Azamyr était florissante, sûre et magnifique. Bien que le monde demeure pleins de mystères, la cité était le phare dans la nuit, offrant espoir et rêves.
Buvant une gorgée de sa bière, elle remarqua soudain une jolie blonde qui semblait préoccupée. Intriguée par son attitude, étrange comparée à l'ambiance générale, elle l'observa se diriger vers elle. Calithéa en oublia le discours et vit la blonde se poster non loin d'elle, trop occupée par ses pensées que pour la remarquer. Les prunelles brillantes de curiosité, elle détailla la jeune femme et soudain, la lumière se fit dans son esprit. Elle était devenue collaboratrice de la guilde des explorateurs et elle s'était renseignée sur les seconds d'Adrastos. Elle en faisait partie, Séléna, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Membre de la maison des Maintes Eaux, mais elle ne parvenait plus à remettre le doigt sur sa race.
Soudain, la jeune femme se tourna vers elle et la salua, remarquant sa présence. La fae sourit et la salua d'un mouvement de tête.
— Bonjour à vous. Ne vous tracassez donc pas, cette allée est libre pour tous.
Séléna sembla se détendre quelque peu, mais cette nouvelle attitude avait quelque chose de faux, aussi la fae prétendit ne rien remarquer par politesse. Elle serra la main tendue et hocha de la tête.
— Enchantée, je suis Calithéa Agenor. Dirigeante de la maison du Ciel et du Souffle.
Un autre sourire amusé et elle observa sa choppe, avant de retourner sur la blonde.
— J'ignore la raison, mais vous semblez avoir grand besoin d'un verre, voulez-vous m'accompagner ?
Dit-elle en levant son verre.
Mais Rose, une charmante malakim, l'avait retenu un rien trop longtemps. À vrai dire, elle s'était laissé retenir, désireuse de relâcher la pression de ces dernières semaines. Oh, elle ne manquerait pas de recevoir une remontrance pour son absence sur scène, mais pour le peu que cela lui faisait. Elle s'excuserait et l'incident serait passé. Une chope de bière à la main, elle replaça une calix qui ornait sa chevelure. Pour l'occasion, elle portait une longue robe bleue, décorée de petits cristaux bleus. C'était Rose qui l'avait aidée à choisir, qui l'avait coiffée. Et ensemble, elles s'étaient mise à boire, rappelant le bon vieux temps à la fae. Loin d'être dérangée par la foule, elle observait tout le monde et souriait en voyant l'euphorie générale.
C'était toujours agréable de constater la joie qui parcourait les visages, les yeux brillants d'impatience et de bonheur. Elle n'avait que rarement connu cela sur Terre et c'était toujours un plaisir d'admirer cela. Passer de l'autre côté avait été la meilleure décision pour une majorité de personne. Elle estimait qu'ils ne se débrouillaient pas si mal que cela pour le moment. Azamyr était florissante, sûre et magnifique. Bien que le monde demeure pleins de mystères, la cité était le phare dans la nuit, offrant espoir et rêves.
Buvant une gorgée de sa bière, elle remarqua soudain une jolie blonde qui semblait préoccupée. Intriguée par son attitude, étrange comparée à l'ambiance générale, elle l'observa se diriger vers elle. Calithéa en oublia le discours et vit la blonde se poster non loin d'elle, trop occupée par ses pensées que pour la remarquer. Les prunelles brillantes de curiosité, elle détailla la jeune femme et soudain, la lumière se fit dans son esprit. Elle était devenue collaboratrice de la guilde des explorateurs et elle s'était renseignée sur les seconds d'Adrastos. Elle en faisait partie, Séléna, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Membre de la maison des Maintes Eaux, mais elle ne parvenait plus à remettre le doigt sur sa race.
Soudain, la jeune femme se tourna vers elle et la salua, remarquant sa présence. La fae sourit et la salua d'un mouvement de tête.
— Bonjour à vous. Ne vous tracassez donc pas, cette allée est libre pour tous.
Séléna sembla se détendre quelque peu, mais cette nouvelle attitude avait quelque chose de faux, aussi la fae prétendit ne rien remarquer par politesse. Elle serra la main tendue et hocha de la tête.
— Enchantée, je suis Calithéa Agenor. Dirigeante de la maison du Ciel et du Souffle.
Un autre sourire amusé et elle observa sa choppe, avant de retourner sur la blonde.
— J'ignore la raison, mais vous semblez avoir grand besoin d'un verre, voulez-vous m'accompagner ?
Dit-elle en levant son verre.
Invité
Invité
Ozé et la fête des quatre maisons
1 novembre de l’an 118
La fête des quatres maisons était, indéniablement, l’événement incontournable du moment. Si Soren n’était pas du genre à se mêler aux festivités, il en avait apprécié la folie joyeuse qui se déployait dans les rues. Les explosions de couleurs, l’engouement et l’excitation qui imprégnait les humeurs et les devantures des maisons et des échoppes ne le laissaient pas indifférent. Même après quelques années à Azamyr, il ne savait toujours pas comment se mêler aux autres, ne s’y sentait pas à sa place malgré l’envie qui lui tordait le ventre et l’enthousiasme qui courait dans ses veines avec la même folie que celle qui animait les gosses qu’il suivait du regard, incapable de retenir un sourire.
L’effervescence était à son comble et s’il avait eu moins de retenue, peut-être l’aurait-on surpris à danser sur les toits, libre comme il ne l’avait jamais été. Lui qui était constamment resté à l’écart les années précédentes commençait tout juste à se sentir le courage de se mêler aux gens… mais il n’osait pas. C’était néanmoins une amélioration, une avancée, n’est-ce pas ?
C’est donc depuis les hauteurs qu’il avait observé les préparations, les esprits s’échauffer et s’impatienter. Constaté et découvert avec stupeur et intérêt que les étoiles n’occupaient pas seulement les cieux mais se logeaient dans les yeux de tout un peuple lorsque l'allégresse s’emparait de lui.
Et le grand était arrivé, en grande fanfare avec un mot de leur dirigeant de maison, Quinn Mallery en personne, qu’ils étaient attendus. Soren était une âme libre et un esprit parfois contradictoire mais il s’était également découvert une fibre loyale - il essayait seulement de ne pas penser à la dernière personne envers qui il s’était senti loyal. Il avait de toute façon l’intention de se rendre à la fête mais au moins liait-il ainsi l’utile à l’agréable.
Le discours, bref et efficace, arracha des rires et des feux d’artifices et des poussières de toutes les couleurs s’envolèrent, déposant dans les cheveux de la chimère du rose, du violet et du bleu, masquant presque le noir épais de sa crinière ébourriffée. Un sourire jouait sur ses lèvres tandis qu’autour de lui les conversations allaient bon train, la foule s’éparpillant dans l’espoir d’assister aux spectacles, participer aux animations et profiter des célébrations.
Il balaya la foule du regard, repérant la chevelure claire de Séléna proche d’une autre tête claire, toutes deux sublimes. Plus loin, Dorne avait retrouvé Asphodèle avec un plaisir qu’il ne cherchait pas à masquer, un sourire franc et honnête étirant ses lèvres. Séléna, elle, avait l’air peu à sa place, presque mal à l’aise et Soren ne put retenir un sourire moqueur tandis qu’il tournait sur lui-même, hésitant quant à la direction à prendre. Juno n’était pas bien loin, sa grande carcasse poilue attirant le regard presque autant que son exubérance et peut-être… peut-être que devant ce tableau de joie et d’engouement, la moquerie céda progressivement la place à une expression plus simple, plus honnête.
Il trouverait bien de quoi s’occuper, indéniablement… et peut-être aussi qu’il laisserait simplement l’ivresse l’imprégner et le transporter comme il pouvait voir les familles et les groupes se retrouver, se lier et se diriger il ne savait trop où.
L’effervescence était à son comble et s’il avait eu moins de retenue, peut-être l’aurait-on surpris à danser sur les toits, libre comme il ne l’avait jamais été. Lui qui était constamment resté à l’écart les années précédentes commençait tout juste à se sentir le courage de se mêler aux gens… mais il n’osait pas. C’était néanmoins une amélioration, une avancée, n’est-ce pas ?
C’est donc depuis les hauteurs qu’il avait observé les préparations, les esprits s’échauffer et s’impatienter. Constaté et découvert avec stupeur et intérêt que les étoiles n’occupaient pas seulement les cieux mais se logeaient dans les yeux de tout un peuple lorsque l'allégresse s’emparait de lui.
Et le grand était arrivé, en grande fanfare avec un mot de leur dirigeant de maison, Quinn Mallery en personne, qu’ils étaient attendus. Soren était une âme libre et un esprit parfois contradictoire mais il s’était également découvert une fibre loyale - il essayait seulement de ne pas penser à la dernière personne envers qui il s’était senti loyal. Il avait de toute façon l’intention de se rendre à la fête mais au moins liait-il ainsi l’utile à l’agréable.
Le discours, bref et efficace, arracha des rires et des feux d’artifices et des poussières de toutes les couleurs s’envolèrent, déposant dans les cheveux de la chimère du rose, du violet et du bleu, masquant presque le noir épais de sa crinière ébourriffée. Un sourire jouait sur ses lèvres tandis qu’autour de lui les conversations allaient bon train, la foule s’éparpillant dans l’espoir d’assister aux spectacles, participer aux animations et profiter des célébrations.
Il balaya la foule du regard, repérant la chevelure claire de Séléna proche d’une autre tête claire, toutes deux sublimes. Plus loin, Dorne avait retrouvé Asphodèle avec un plaisir qu’il ne cherchait pas à masquer, un sourire franc et honnête étirant ses lèvres. Séléna, elle, avait l’air peu à sa place, presque mal à l’aise et Soren ne put retenir un sourire moqueur tandis qu’il tournait sur lui-même, hésitant quant à la direction à prendre. Juno n’était pas bien loin, sa grande carcasse poilue attirant le regard presque autant que son exubérance et peut-être… peut-être que devant ce tableau de joie et d’engouement, la moquerie céda progressivement la place à une expression plus simple, plus honnête.
Il trouverait bien de quoi s’occuper, indéniablement… et peut-être aussi qu’il laisserait simplement l’ivresse l’imprégner et le transporter comme il pouvait voir les familles et les groupes se retrouver, se lier et se diriger il ne savait trop où.
- Spoiler:
- Je laisse totalement libre l'interaction avec Soren ! Vous pouvez, vous pouvez ne pas =D
Code par Soren
Invité
Invité
C’était la fête ! Ou du moins ça allait l’être, elle en était sûre et pour la simple et excellente raison qu’elle avait passé un bon moment à participer à l’élaboration des festivités, profitant de sa force et de sa taille pour filer un coup de main là où c’était nécessaire, même quand ça ne l’était pas d’ailleurs. Le jour même, Juno avait encore des courbatures de la veille, à force de transporter des choses lourdes aux quatre coins de la cité toutefois elle ne put pas se reposer, déjà parce que son cœur battait bien trop vite à cause de l’excitation, et puis parce qu’elle avait encore à faire. Déjà, il fallait aller chercher Asphodèle dans son bureau parce que sinon jamais elle ne l’aurait quitté or ça n’était pas possible de passer une journée si importante enfermée ! Il était donc hors de question d’écouter les excuses de la faucheuse à propos de tout son travail parce que la journée n’était pas sous le signe du travail mais bien de l’amusement ; et puis tous ses papiers ils pouvaient bien attendre, ils ne disparaîtraient pas et seraient toujours présents demain. C’était d’ailleurs parfois le problème : la paperasse ne savait jamais quand s’arrêter. Le col de la cartographe solidement en main, l’exploratrice avait pu s’en aller gaiment vers le discours qui s’apprêtait à commencer sur la place centrale. Sa mission terminée, elle trouva quelqu’un d’autre à aller embêter, d’abord Nazarine avec qui elle but sa première boisson alcoolisée de la journée. Au fil des discussions elle se retrouva avec un malakim qu’elle avait rencontré il y avait peu, lors d’une bagarre de bar, à manger du spitmon frit et à débattre sur ses qualités. Juno était d’avis que malgré le goût fumé de la viande ça ne valait pas les nuggets avec de la sauce barbecue qu’elle avait connu sur Terre.
Ce fut donc avec une brochette vidée de sa viande dans la bouche qu’elle regardait d’un œil avide les étales de nourriture, une pièce qu’elle lançait distraitement en l’air avant de la rattraper pour recommencer quelques instants plus tard. En observant l’azys tourner sur lui-même en s’envolant sous l’impulsion de son pouce, elle trouva Soren. Qu’est-ce qu’il faisait perché là-haut, ça la louve n’en avait absolument aucune idée mais le problème était la solitude de la sentinelle et personne ne resterait seul aujourd’hui !
« Hé, Soso ! » Elle ponctua son appel en faisant voleter le cercle d’or qui refléta un rayon de soleil. « Descends, Nazarine paye sa tournée! »
Ce qui n’était pas le cas, du moins pas pour le moment, et ça finirait bien par arriver. Toutefois il s’agissait là d’un détail que la louve garda bien pour elle, un sourire aux lèvres. Mais autre chose attira son attention : le fait que la pièce d’or n’était toujours pas redescendue. Comme il était somme toute assez improbable que la gravité ait décidé d’arrêter de fonctionner pendant un moment, elle tourna la tête en entendant des glapissements d’une poignée de lekeos qui se disputaient l’azys, remontant justement vers Soren.
Invité
Invité
Ozé et la fête des quatre maisons
1 novembre de l’an 118
Après s’être mêlé à la foule, brinquebalé de droite et de gauche par les mouvements et toujours incapable de se décider quant à la direction à prendre, la chimère s’était réfugiée à nouveau dans les hauteurs. Il s’agissait certainement d’un reliquat de son passé sur Terre, là où prendre de la hauteur permettait d’avoir une excellente vue d’ensemble de la situation. Bien qu’il ne soit définitivement pas le seul à apprécier ce mode de déplacement - l’Autre s’en servait régulièrement aussi, semblerait-il - il n’y avait jamais grand monde et personne à bousculer. Une vraie bouffée d’air frais après la foule. Il se passa une main sur la joue, la retirant pleine d’une myriade de couleurs, lui arrachant l’ombre d’un sourire. Il en avait certainement dans les cheveux et partout sur lui-même, un simple regard à sa chemise noire désormais constellée de rose, violet, bleu et autre jaune et vert suffisait à confirmer ses soupçons.
De la foule en contrebas retentit la voix reconnaissable entre toutes de la louve, Juno, et Soren détourna le regard pour la voir, plus bas, sa large gueule levée vers lui. Distraitement, elle faisait virevolter un azys dans sa main, l’éclat doré ressortant sur sa fourrure, un minuscule détail, scintillant, au milieu d’une foule surexcitée. Pendant longtemps, remarquer les détails représentait la différence entre une sortie réussie et des emmerdes à n’en plus finir. Un détail pouvait sauver une vie ou, songea-t-il avec un sourire sombre, permettre d’y mettre un terme sans embarras.
C’est cette même attention au détail, alors qu’il s’acroupissait sur le rebord du toit, une main levée pour saluer Juno, qui lui permit d’apercevoir ce qui allait inévitablement arriver. La longue silhouette claire d’un lekeo accompagné de ses camarades, replier ses ailes colorées pour mieux plonger et s’emparer de la pièce tournoyante, le son reconnaissable entre milles d’une tripotée de lekeos enchantés par leur succès et se disputant désormais leur butin.
Se concentrant sur la petite bande de belettes ailées, Soren fit appel à son pouvoir de sorte à ce que les petites voleuses soient les seules “victimes”. Il fit apparaître autour de lui une petite myriade de pierres colorées, comme du verre fondu de toutes les couleurs, sublimés par les rayons du soleil, rendus scintillants. Elles en oublièrent l’azy toujours tenu fermement dans la patte de l’une d’entre elles se précipitèrent vers les cailloux brillants, volant à tir d’ailes vers leurs nouvelles cibles.
Les cailloux colorés se déplacèrent légèrement et à l’instant où la belette détenant l’azys passa à sa portée, Soren s’en empara en quelques gestes experts, habitué qu’il était à attraper des lekeos désormais. Il enroula ses doigts autour du corps souple de l’animal, son autre main immobilisant délicatement les ailes fragiles pour ne pas les blesser. Sa proie capturée, Soren laissa l’illusion disparaître, ressentant la fatigue liée à l’usage de ses pouvoirs, et ne pu retenir un sourire en entendant les glapissements déçus et stupéfaits de la petite bande ailées.
Sans perdre de temps, il délesta sa victime de son butin. « Trouve-toi une autre victime, » chuchota-t-il tout en fourrant entre les petites pattes griffues du lekeo une perle brillante pêchée de sa poche avant de relâcher le petit animal, le suivant du regard avant de baisser les yeux vers Juno, haussant un sourcil. Un léger sourire aux lèvres, il joua avec l’azys, le faisant habilement passer sur la jointure de ses doigts comme s’il considérait l’idée de l’abandonner là et s’en tirer avec la pièce.
Il tourna les talons, disparaissant des yeux de la louve pour descendre et rejoindre une allée plus sombre où les prises, pour l’escalade comme la désescalade, étaient plus nombreuses et plus abordables avant d’émerger à proximité de l’exploratrice.
« Heureusement que les loups sont des animaux habitués à compter sur les autres, » lâcha-t-il avec un sourire en coin, narquois, tout en lui tendant l’azys volé.
De la foule en contrebas retentit la voix reconnaissable entre toutes de la louve, Juno, et Soren détourna le regard pour la voir, plus bas, sa large gueule levée vers lui. Distraitement, elle faisait virevolter un azys dans sa main, l’éclat doré ressortant sur sa fourrure, un minuscule détail, scintillant, au milieu d’une foule surexcitée. Pendant longtemps, remarquer les détails représentait la différence entre une sortie réussie et des emmerdes à n’en plus finir. Un détail pouvait sauver une vie ou, songea-t-il avec un sourire sombre, permettre d’y mettre un terme sans embarras.
C’est cette même attention au détail, alors qu’il s’acroupissait sur le rebord du toit, une main levée pour saluer Juno, qui lui permit d’apercevoir ce qui allait inévitablement arriver. La longue silhouette claire d’un lekeo accompagné de ses camarades, replier ses ailes colorées pour mieux plonger et s’emparer de la pièce tournoyante, le son reconnaissable entre milles d’une tripotée de lekeos enchantés par leur succès et se disputant désormais leur butin.
Se concentrant sur la petite bande de belettes ailées, Soren fit appel à son pouvoir de sorte à ce que les petites voleuses soient les seules “victimes”. Il fit apparaître autour de lui une petite myriade de pierres colorées, comme du verre fondu de toutes les couleurs, sublimés par les rayons du soleil, rendus scintillants. Elles en oublièrent l’azy toujours tenu fermement dans la patte de l’une d’entre elles se précipitèrent vers les cailloux brillants, volant à tir d’ailes vers leurs nouvelles cibles.
Les cailloux colorés se déplacèrent légèrement et à l’instant où la belette détenant l’azys passa à sa portée, Soren s’en empara en quelques gestes experts, habitué qu’il était à attraper des lekeos désormais. Il enroula ses doigts autour du corps souple de l’animal, son autre main immobilisant délicatement les ailes fragiles pour ne pas les blesser. Sa proie capturée, Soren laissa l’illusion disparaître, ressentant la fatigue liée à l’usage de ses pouvoirs, et ne pu retenir un sourire en entendant les glapissements déçus et stupéfaits de la petite bande ailées.
Sans perdre de temps, il délesta sa victime de son butin. « Trouve-toi une autre victime, » chuchota-t-il tout en fourrant entre les petites pattes griffues du lekeo une perle brillante pêchée de sa poche avant de relâcher le petit animal, le suivant du regard avant de baisser les yeux vers Juno, haussant un sourcil. Un léger sourire aux lèvres, il joua avec l’azys, le faisant habilement passer sur la jointure de ses doigts comme s’il considérait l’idée de l’abandonner là et s’en tirer avec la pièce.
Il tourna les talons, disparaissant des yeux de la louve pour descendre et rejoindre une allée plus sombre où les prises, pour l’escalade comme la désescalade, étaient plus nombreuses et plus abordables avant d’émerger à proximité de l’exploratrice.
« Heureusement que les loups sont des animaux habitués à compter sur les autres, » lâcha-t-il avec un sourire en coin, narquois, tout en lui tendant l’azys volé.
Code par Soren
Invité
Invité
C’était avec un certain amusement qu’elle observait les lekeos jouer avec sa pièce, ou se chamailler pour savoir qui la garderait, avant de se rappeler qu’il lui appartenait, ce fameux azys ! Quand bien même, elle n’était pas certaine de devoir lutter pour le récupérer, et ce même si c’était possible. Après tout c’était une journée dédiée à la célébrations des maisons et tout le monde pouvait bien en profiter, y compris les animaux. Toutefois la décision fut prise à sa place vu que Soren entreprit de récupérer le cercle d’or. La façon qu’il choisit pour entreprendre une telle tâche avait été aussi belle à regarder que les chenapans voleurs eux-mêmes et la louve regarda l’illusion scintiller au soleil en se disant qu’il y avait là une beauté certes simple mais qui n’en était pas moins digne d’être reconnue. Voir la sentinelle lutter avec le lekeo était plus drôle que beau, il fallait bien l’admettre, et un sourire se dessina sur les babines de Juno qui observait la scène avec amusement ; malheureusement ça voulait dire que les illusions chatoyantes ne seraient plus dans peu de temps et en effet elles disparurent bien vite, à son grand désarroi. Le voir jouer avec la pièce, à l’instar de la louve peu de temps auparavant, n’était pas non plus déplaisant et que les fouines ne repartent à l’assaut aurait été comique mais il n’en fut rien. Elle se demanda s’il savait jongler, elle nota dans un coin de sa tête qu’il lui faudrait demander plus tard, quand l’occasion se présenterai.
« Garde la, c’est cadeau ! »
L’avait-il entendu avec tous ces gens qui criaient, riaient, parlaient autour d’elle ? Elle avait beau se démarquer par sa taille et sa carrure, elle n’avait pas envie de tirer suffisamment sur sa voix ; elle s’userait bien assez vite comme ça durant les jours de fêtes qui allaient suivre, pas la peine de s’en débarrasser tout de suite. Il sembla que ses paroles furent emportées dans la cacophonie ambiante lorsque la sentinelle revint quelques temps plus tard en rendant la pièce à sa propriétaire légitime. A moins qu’il ait simplement refusé le cadeau, ce qui aurait été dommage. Elle récupéra donc l’azys en souriant à ce qu’il venait de dire. Elle l’attrapa pour le serrer contre elle, peut-être aurait-elle dû faire plus attention à sa force, en riant.
« Bienvenu dans la meute Boss. » Elle se tourna alors vers la place centrale où le discours avait été prononcé, où buvaient ses compatriotes. Dans la foule elle pu voir un enfant qui marchait, ses pas manquant visiblement d’assurance, il tournait la tête, regardant partout autour de lui à la recherche de Dieu seul savait quoi. Elle se dirigea vers lui après avoir lâché Soren. Pas bien grand, bien que peu de personne l’étaient comparé à la louve, des cheveux blonds qui ressemblaient à de la paille, de grands yeux bleus qui n’étaient pas sans rappeler l’eau pure d’un ruisseau, son petit nez était tordu d’inquiétude. Une fois à son niveau la géante s’agenouilla pour se mettre plus ou moins à son niveau. « Qu’est-ce qui va pas mon bonhomme ? »
Le gamin leva la tête, effrayé mais, rassemblant tout son courage en deux poings résolument fermé, fit face à la louve. Il se racla difficilement la gorge et essuya une larme qui commençait à doucement perler au coin de son œil droit. Il était un grand garçon et les grands garçons courageux ça ne pleure pas, se disait-il, se répétait-il comme un mantra, comme si le dire suffisamment le transformerait en réalité, lui ferait oublier ses peurs.
« J’ai perdu mon papa. » Il continua à tourner la tête, détournant le regard de Juno dans l’espoir de réussir à le retrouver.
« Garde la, c’est cadeau ! »
L’avait-il entendu avec tous ces gens qui criaient, riaient, parlaient autour d’elle ? Elle avait beau se démarquer par sa taille et sa carrure, elle n’avait pas envie de tirer suffisamment sur sa voix ; elle s’userait bien assez vite comme ça durant les jours de fêtes qui allaient suivre, pas la peine de s’en débarrasser tout de suite. Il sembla que ses paroles furent emportées dans la cacophonie ambiante lorsque la sentinelle revint quelques temps plus tard en rendant la pièce à sa propriétaire légitime. A moins qu’il ait simplement refusé le cadeau, ce qui aurait été dommage. Elle récupéra donc l’azys en souriant à ce qu’il venait de dire. Elle l’attrapa pour le serrer contre elle, peut-être aurait-elle dû faire plus attention à sa force, en riant.
« Bienvenu dans la meute Boss. » Elle se tourna alors vers la place centrale où le discours avait été prononcé, où buvaient ses compatriotes. Dans la foule elle pu voir un enfant qui marchait, ses pas manquant visiblement d’assurance, il tournait la tête, regardant partout autour de lui à la recherche de Dieu seul savait quoi. Elle se dirigea vers lui après avoir lâché Soren. Pas bien grand, bien que peu de personne l’étaient comparé à la louve, des cheveux blonds qui ressemblaient à de la paille, de grands yeux bleus qui n’étaient pas sans rappeler l’eau pure d’un ruisseau, son petit nez était tordu d’inquiétude. Une fois à son niveau la géante s’agenouilla pour se mettre plus ou moins à son niveau. « Qu’est-ce qui va pas mon bonhomme ? »
Le gamin leva la tête, effrayé mais, rassemblant tout son courage en deux poings résolument fermé, fit face à la louve. Il se racla difficilement la gorge et essuya une larme qui commençait à doucement perler au coin de son œil droit. Il était un grand garçon et les grands garçons courageux ça ne pleure pas, se disait-il, se répétait-il comme un mantra, comme si le dire suffisamment le transformerait en réalité, lui ferait oublier ses peurs.
« J’ai perdu mon papa. » Il continua à tourner la tête, détournant le regard de Juno dans l’espoir de réussir à le retrouver.
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La fête des quatre maisons
S'il y avait bien une chose que la sentinelle abhorrait, c'était d'être prise au dépourvu par une situation qu'elle aurait pourtant pu calculer. voir venir. Se retrouver entre deux murs dans une allée étroite sous un coup de chaud l'ayant poussée à quitter les quartiers de la guilde ne lui ressemblait guère et par définition, cela ne pouvait que faire monter en elle une sombre colère. Pourtant, lorsque son regard croisa celui de l'inconnue qu'elle avait manqué de bousculer quelques secondes plus tôt, sa frustration s'apaisait doucement, glissant sur sa peau comme l'eau sur les murs, ne laissant derrière elle qu'une infime trace. Ses yeux défilaient sur son interlocutrice, partant de la pointe de ses cheveux jusqu'au bout de ses pieds, constatant, retenant tout ce qui pouvait lui être utile dans une vaine tentative de la reconnaître avant qu'elle n'ait à se présenter car son visage lui disait définitivement quelque chose. Séléna grimaça légèrement, gênée par sa propre incompétence, réalisant que passer des recrues en revue dans son bureau n'avait absolument pas amélioré sa capacité à se souvenir des visages, bien au contraire.
Sa main dans la sienne un bref instant, la sentinelle sentit son souffle se couper tandis que l'information remontait au cerveau. Elle baissa les yeux, bloquée sur cette vision surprenante, presque irréaliste d'elle en train de fraterniser avec quelqu'un bien au-delà de son rang. Séléna avala sa salive, masquant sa gêne par un geste automatique, replaçant une mèche de sa chevelure dorée derrière son oreille pointue. Devait-elle feindre ses émotions où faire preuve d'honnêteté ? La question ne se posa que durant quelques secondes avant qu'elle ne s'incline poliment. « Je ne vous avais pas reconnue, je vous prie de m'en excuser. Je suis ravie de faire votre connaissance, ce n'est pas tous les jours qu'il m'est permis de croiser des membres éminents du conseil. ». Une politesse exacerbée qui ne comblerait pas l'espace que prenait la gêne dans leur échange, sans compter l'inquiétude qui ne faisait que grandir tandis que Séléna constatait qu'elle avait perdu sa cible dans la foule. Pouvait-elle pour autant se défaire de cette nouvelle rencontre pour partir à sa poursuite ? Sa curiosité lui chuchotait de rester, son impatience lui hurlait de s'échapper, une dualité atroce qui lui brouillait l'esprit.
Elle se contenta de hocher la tête, suivant sagement la route vers un étalage de boissons divers et variés, la boule au ventre. Sans quitter Calithéa des yeux, elle laissa un soupir s'échapper de l'entre ouverture de ses lèvres alors que ses doigts attrapaient mollement un verre d'un breuvage peu alcoolisé. « Je ne m'attendais pas à vous trouver en dehors de la scène principale, mais c'est un peu présomptueux de ma part de suggérer que vous n'allez pas profiter des festivités autant que no… que les autres. ». Le naturel revenant au galop, la sentinelle se tourna vers la dirigeante avec la ferme intention d'en apprendre plus sur la demoiselle, faisant abstraction de la foule qui s'agitait plus que de raison autour d'elles. « Je suis navrée si j'ai pu vous faire… mauvaise impression. La vérité étant que je suis peu à l'aise dans ce type de rassemblement, je n'avais présentement pas l'intention de m'y rendre avant que… ». Elle marqua une pause de quelques secondes avant de reprendre. « Vous est-il déjà arrivé de voir quelqu'un que vous appréciez changer du tout au tout, Dame Agenor ? ». Un petit sourire naquit sur ses traits. « J'ai conscience de l'étrangeté de ma question, encore plus sur Ozéna là où nous avons tous radicalement changé, néanmoins j'ai toujours des difficultés à l'accepter. Vous qui êtes là depuis le début, pourriez-vous m'éclairer de vos lumières à ce sujet ? ». Et comme une invitation à poursuivre la conversation, Séléna tendit son verre contre le sien pour le faire tinter.
Sa main dans la sienne un bref instant, la sentinelle sentit son souffle se couper tandis que l'information remontait au cerveau. Elle baissa les yeux, bloquée sur cette vision surprenante, presque irréaliste d'elle en train de fraterniser avec quelqu'un bien au-delà de son rang. Séléna avala sa salive, masquant sa gêne par un geste automatique, replaçant une mèche de sa chevelure dorée derrière son oreille pointue. Devait-elle feindre ses émotions où faire preuve d'honnêteté ? La question ne se posa que durant quelques secondes avant qu'elle ne s'incline poliment. « Je ne vous avais pas reconnue, je vous prie de m'en excuser. Je suis ravie de faire votre connaissance, ce n'est pas tous les jours qu'il m'est permis de croiser des membres éminents du conseil. ». Une politesse exacerbée qui ne comblerait pas l'espace que prenait la gêne dans leur échange, sans compter l'inquiétude qui ne faisait que grandir tandis que Séléna constatait qu'elle avait perdu sa cible dans la foule. Pouvait-elle pour autant se défaire de cette nouvelle rencontre pour partir à sa poursuite ? Sa curiosité lui chuchotait de rester, son impatience lui hurlait de s'échapper, une dualité atroce qui lui brouillait l'esprit.
Elle se contenta de hocher la tête, suivant sagement la route vers un étalage de boissons divers et variés, la boule au ventre. Sans quitter Calithéa des yeux, elle laissa un soupir s'échapper de l'entre ouverture de ses lèvres alors que ses doigts attrapaient mollement un verre d'un breuvage peu alcoolisé. « Je ne m'attendais pas à vous trouver en dehors de la scène principale, mais c'est un peu présomptueux de ma part de suggérer que vous n'allez pas profiter des festivités autant que no… que les autres. ». Le naturel revenant au galop, la sentinelle se tourna vers la dirigeante avec la ferme intention d'en apprendre plus sur la demoiselle, faisant abstraction de la foule qui s'agitait plus que de raison autour d'elles. « Je suis navrée si j'ai pu vous faire… mauvaise impression. La vérité étant que je suis peu à l'aise dans ce type de rassemblement, je n'avais présentement pas l'intention de m'y rendre avant que… ». Elle marqua une pause de quelques secondes avant de reprendre. « Vous est-il déjà arrivé de voir quelqu'un que vous appréciez changer du tout au tout, Dame Agenor ? ». Un petit sourire naquit sur ses traits. « J'ai conscience de l'étrangeté de ma question, encore plus sur Ozéna là où nous avons tous radicalement changé, néanmoins j'ai toujours des difficultés à l'accepter. Vous qui êtes là depuis le début, pourriez-vous m'éclairer de vos lumières à ce sujet ? ». Et comme une invitation à poursuivre la conversation, Séléna tendit son verre contre le sien pour le faire tinter.
Codage par Eirôn
Invité
Invité
[Event] Ozé et la fête des quatre maisons.
Azamyr - 01 octobre 118.
Alexander s'approche lentement, déambulant avec une grâce calculée, à travers la foule qui s'assemble pour célébrer la fête des quatre maisons. Son allure, fier et froid, suscite quelques regards curieux, mais rien de trop inquiétant. Après des mois passés dans l'ombre, l'homme à la chevelure rousse a enfin décidé que la discrétion n'était plus nécessaire. Aujourd'hui, il veut qu'on le remarque. C'est un élément clé de son jeu, un moyen d'attirer certains individus hors de leur coquille. La curiosité, après tout, est une qualité partagée par tous, que ce soit perçue comme une vertu ou un défaut.
Ces quelques mois hors des radars lui ont permis d'amorcer son business en tissant sa toile ici et là, établissant une clientèle discrète. Son commerce, pour ainsi dire, consiste à vendre des malédictions personnalisées. Le concept est simple : le trentenaire rencontre ses clients qui requièrent ses services de sorcier, il échange avec eux pour comprendre leurs besoins et, en fonction de leurs désirs et / ou objectifs particuliers, il crée un sortilège sur mesure.
Pourquoi Alexander s'est-il lancé dans ce commerce ? La réponse est double : d'abord, le gain financier, et ensuite, l'opportunité d'affiner ses compétences dans les arts occultes. Et ceci explique la raison de sa présence en ce lieu animé, aujourd'hui : il compte utiliser cet événement pour stimuler mes affaires et peut-être trouver quelques associés potentiels pour de futurs projets.
Mais avant de plonger dans le monde sans fin des affaires, le successeur des Crowley prends le temps d'apprécier l'atmosphère festive qui l'entoure : il s'arrête d'abord à l'un des stands pour s'acheter une boisson, savourant chaque gorgée, tout en portant son attention sur le membre du Conseil qui prononce le discours d'ouverture de la fête d'Ozé. Il semble intrigué par son habileté à captiver la foule et à créer une euphorie palpable avec de simples mots. Là où se posent les yeux du mage noir, il voit des sourires sur le visage des gens. Il sait à ce moment qu'il lui faudra rencontrer ce dirigeant. Il lui faudra tous les rencontrer d'une façon ou d'une autre. Il vaut mieux qu'il sache dans quelles catégories les placer : menaces ou alliés.
On peut dire que ce membre du Conseil a installé une ambiance parfaite pour que le sorcier puisse se mettre au travail et attirer quelques âmes vulnérables. Il ne lui reste plus qu'à lancer habilement son filet de pêche dans cet océan.- 1 -
Invité
Invité
Ozé et la Fête des quatre maisons
— Le 01 octobre de l'an 118 —
Séléna Brinclair
La fae balaya l'air de sa main et sourit. Parfois, elle se surprenait à songer à ce qu'aurait été sa vie si elle n'était pas devenue la dirigeante de sa maison. Une vie plus simple et tranquille, cela allait de soi. Et bien qu'elle ne regrette aucunement d'avoir pris cette place, Calithéa regrettait son anonymat de temps en temps.
— Nul besoin de vous montrer aussi respectueuse, il n'y a aucun mal. Bien que cela flatte mes oreilles, je ne pourrais que vous conseillez de ne pas nous mettre sur un piedestal.
Elle fit un clin d'œil à la nymphe et observa les autres membres du Conseil sur l'estrade.
— Nous ne sommes pas tous aussi agréable qu'il y paraît.
Laissant ses paroles faire leur chemin, elle n'en dit pas plus et bu une gorgée de sa chope. Il n'était pas digne d'elle d'exposer les problèmes qu'elle pouvait avoir avec les dirigeants des autres maisons, tantôt capricieux, tantôt calculateurs, il fallait parfois se méfier de l'eau qui dormait. Elle reporta ensuite son regard sur la blonde et hocha de la tête.
— Je suis tout autant ravie de vous rencontrer !
Elles partirent ensuite en direction de l'étal. Se faufilant entre les habitants, elle salua quelques visages qu'elle connaissait en passant, avant d'arriver à bon port. Saisissant une chope du même breuvage qu'elle, elle la tendit ensuite à Séléna, qui la saisit. Un petit rire lui échappa à sa réflexion et elle se pencha un peu, baissant la voix.
— Ne le dites à personne, mais j'étais censée me trouver sur l'estrade également. J'étais en retard et je n'ai pas eu le temps de monter dessus. Soyez assurée qu'ils vont tous me faire la remarque.
Haussant les épaules, elle but une autre gorgée. Non pas qu'elle désirait se mettre les autres membres du Conseil à dos, mais elle n'avait pas fait exprès d'arriver en retard. Et puis, tous étaient déjà arrivés en retard à des réunions importantes. Elle se ferait un plaisir de leur rappeler le jour et l'heure. Ce soir, elle comptait bien retrouver un peu de son ancien passe temps, profitant des festivités et s'amusant comme elle l'entendait. La suit de leur discussion la surprit, autant qu'elle la ravit. Calithéa secoua négativement de la tête et passa doucement son bras sous celui de la nymphe, l'emmenant dans un endroit plus calme.
— N'ayez crainte, vous ne m'avez pas du tout fait mauvaise impression. Et puis je sais combien vous effectuer un merveilleux travail au sein de la guilde. Mon avis sur vous est déjà fait depuis longtemps et sachez qu'il est tout à fait positif.
L'éloignant de la foule, tenant compte de ses paroles exprimant son malaise, elle l'emmena vers un banc, un peu à l'écart et s'assit. Tout en réfléchissant aux paroles de sa compagne, elle trinqua également sa chope contre la sienne. C'était une question relativement épineuse, Calithéa n'ayant que peu de proches. Cependant, elle avait effectivement déjà pu constater ce genre de comportements.
— Vous savez, parfois, il est difficile pour certaines personnes de s'adapter dans un nouvel environnement, alors imaginez dans un nouveau monde, avec une nouvelle identité. Peu d'entre nous parlent de notre vie sur Terre, parce que pour la plupart, ils ont fait le choix de venir ici. Mais peut-être regrettent-ils ce choix, peut-être que leurs espérances étaient plus hautes que ce que peut offrir Ozéna. Et puis il y a cette histoire de race. Vous savez, lorsque je suis arrivée ici, j'ai eu du mal à m'adapter concernant ma nouvelle condition, mes changements physiques et mes nouveaux pouvoirs. Ce qui m'a aidé, c'est ma maison, les membres qui font partie de celle-ci. Je me suis concentrée sur cela, travaillant pour aider à améliorer la vie de chacun. C'est ainsi que j'ai trouvé ma place. Il n'en demeure pas moins que certains peuvent avoir le mal du pays.
— Nul besoin de vous montrer aussi respectueuse, il n'y a aucun mal. Bien que cela flatte mes oreilles, je ne pourrais que vous conseillez de ne pas nous mettre sur un piedestal.
Elle fit un clin d'œil à la nymphe et observa les autres membres du Conseil sur l'estrade.
— Nous ne sommes pas tous aussi agréable qu'il y paraît.
Laissant ses paroles faire leur chemin, elle n'en dit pas plus et bu une gorgée de sa chope. Il n'était pas digne d'elle d'exposer les problèmes qu'elle pouvait avoir avec les dirigeants des autres maisons, tantôt capricieux, tantôt calculateurs, il fallait parfois se méfier de l'eau qui dormait. Elle reporta ensuite son regard sur la blonde et hocha de la tête.
— Je suis tout autant ravie de vous rencontrer !
Elles partirent ensuite en direction de l'étal. Se faufilant entre les habitants, elle salua quelques visages qu'elle connaissait en passant, avant d'arriver à bon port. Saisissant une chope du même breuvage qu'elle, elle la tendit ensuite à Séléna, qui la saisit. Un petit rire lui échappa à sa réflexion et elle se pencha un peu, baissant la voix.
— Ne le dites à personne, mais j'étais censée me trouver sur l'estrade également. J'étais en retard et je n'ai pas eu le temps de monter dessus. Soyez assurée qu'ils vont tous me faire la remarque.
Haussant les épaules, elle but une autre gorgée. Non pas qu'elle désirait se mettre les autres membres du Conseil à dos, mais elle n'avait pas fait exprès d'arriver en retard. Et puis, tous étaient déjà arrivés en retard à des réunions importantes. Elle se ferait un plaisir de leur rappeler le jour et l'heure. Ce soir, elle comptait bien retrouver un peu de son ancien passe temps, profitant des festivités et s'amusant comme elle l'entendait. La suit de leur discussion la surprit, autant qu'elle la ravit. Calithéa secoua négativement de la tête et passa doucement son bras sous celui de la nymphe, l'emmenant dans un endroit plus calme.
— N'ayez crainte, vous ne m'avez pas du tout fait mauvaise impression. Et puis je sais combien vous effectuer un merveilleux travail au sein de la guilde. Mon avis sur vous est déjà fait depuis longtemps et sachez qu'il est tout à fait positif.
L'éloignant de la foule, tenant compte de ses paroles exprimant son malaise, elle l'emmena vers un banc, un peu à l'écart et s'assit. Tout en réfléchissant aux paroles de sa compagne, elle trinqua également sa chope contre la sienne. C'était une question relativement épineuse, Calithéa n'ayant que peu de proches. Cependant, elle avait effectivement déjà pu constater ce genre de comportements.
— Vous savez, parfois, il est difficile pour certaines personnes de s'adapter dans un nouvel environnement, alors imaginez dans un nouveau monde, avec une nouvelle identité. Peu d'entre nous parlent de notre vie sur Terre, parce que pour la plupart, ils ont fait le choix de venir ici. Mais peut-être regrettent-ils ce choix, peut-être que leurs espérances étaient plus hautes que ce que peut offrir Ozéna. Et puis il y a cette histoire de race. Vous savez, lorsque je suis arrivée ici, j'ai eu du mal à m'adapter concernant ma nouvelle condition, mes changements physiques et mes nouveaux pouvoirs. Ce qui m'a aidé, c'est ma maison, les membres qui font partie de celle-ci. Je me suis concentrée sur cela, travaillant pour aider à améliorer la vie de chacun. C'est ainsi que j'ai trouvé ma place. Il n'en demeure pas moins que certains peuvent avoir le mal du pays.
Invité
Invité
La fête des quatre maisons
Azamyr, 1er octobre 118
L
a fête des quatre maisons était cet événement incontournable auquel la cité toute entière entendait se consacrer. Les rues, avenues, venelles et chaussées d'Azamyr se paraient alors d'atours enchanteurs. De guirlandes de fleurs, de lanternes, de cotillons et de festons qui, pendus aux balcons ou accrochés aux façades, surplombaient les rangées d'étals débordants, et richement garnis. Il y avait là, exposée sur une panoplie d'éventaires colorés, toute une ribambelle de fruits, d'objets rares ou plus communs, de bibelots, d'étoffes, de cuirs, de pierres, de bijoux, de sacs, de bagatelles et de fioritures que des voix mercantiles se trouvaient forcées de vanter pour espérer attirer l'oeil des chalands. Et ils étaient nombreux, à avoir fait le déplacement en ce premier jour de liesse. À croire que personne ne voulait rater le discours d'ouverture de cette semaine dédiée aux réjouissances. Alors gainée d'excitation, l'effervescence populaire s'en venait saupoudrer l'atmosphère d'un peu de bonne humeur. D'un "je-ne-sais-quoi" d'euphorique qui obligeait à l'insouciance, tandis que la rumeur portée par un vent accommodant soufflait son enthousiasme jusqu'aux portes de la ville.
C'est qu'en plus le temps était beau. Installé dans un ciel clair et lumineux, le soleil couvait le nouveau monde de ses raies chaleureux. Ainsi la cité charriait son lot de notes joyeuses, d'éclats de rire et de chants, sous les regards enchantés de la houle populeuse regroupée là pour se distraire. Parce que les rues en fête se faisaient aussi le territoire des spectacles. Celui des troubadours, des saltimbanques et des magiciens qui de leurs talents d'acrobate, de musicien ou d'illusionniste ravissaient les esprits, et les âmes.
L'art... Son expression brute et sa représentation la plus naturelle. L'art... Avec un grand A... L'Art.
Anna y avait toujours été sensible, avant. Dans sa vie première, celle qu'elle n'avait pas eu loisir de mener selon ses propres choix, elle avait osé rêver sa vie sur scène. La danse était cet héritage qu'elle tenait de sa mère et qui, dans ses veines, colorait son sang de souvenirs. La remembrance s'ancrait alors dans ses gestes. Dans le pas qu'elle déliait avec grâce pour se glisser entre les passants, dans ce que ses attitudes avaient d'élégance et dans ce que son corps voulait se laisser porter par la musique. Sourire aux lèvres et regard ravi, elle déambulait, flânait et paressait devant les vitrines ou les stands sans autre but, sinon celui de profiter de l'instant.
Invité
Invité
Poppy fendit la foule au moment où le discours d’ouverture se terminait. La foule était en liesse. La ville aussi semblait joyeuse, des feux d’artifices explosaient ci et là et de la poussière aux milles couleurs se perdait dans un vent de sud d’une douceur incomparable, elle paraissait vivante. Ses rues fredonnait des airs qu’elle ne reconnaissait pas, parfois à la guitare, parfois à la voix, orchestres ou artistes de rue. Tout ici était une invitation à la fête ; Poppy adorait ça. Elle adorait se sentir en vie, sentir le brouhaha autour d’elle, même se faire bousculer était presque plaisant. Elle, qui croyait qu’elle mourrait au fond d’un lit d'hôpital sans avoir goûté aux quelques plaisirs de la vie, avait du mal à en croire ses yeux. La béatitude était figé dans son regard mordoré qui dépassait du voile noir et or dont elle ne se séparait plus. Ses ailes encore incertaines étaient cachées sous une fine cape, plus pour les préserver que les cacher.
Poppy ne savait où regarder. Elle n’était pas ici depuis longtemps, deux semaines peut-être, elle avait du mal à garder le compte. Son esprit était accaparé par bien d’autres choses car chaque jour qui succédait au suivant était une découverte. Elle se souvenait du premier comme si c’était hier et ceux qui avaient suivi étaient encore plus vivaces ; le bosquet Est. A ce souvenir un sourire goguenard fendit son visage, ridant légèrement le coin de ses yeux. Depuis elle s’était dégoté une place d’exploratrice. Loin d’être expérimentée ou ne serait-ce que douée, la nouvellement Sylphe aimait cependant cette nouvelle activité. S’aventurer au-delà de la protection des murs d’Azamyr, s’enfoncer dans la nature indomptée d’Ozena, découvrir encore et encore. Rien ne la faisait se sentir plus vivante. Mais parfois, elle se sentait seule. Elle ne connaissait personne ici, tout du moins personne qu’elle pu considérer comme un ami. Ce n’était pas surprenant aux vues de sa récente arrivée, mais la détermination de Poppy n’en était que plus grande encore. Ainsi, elle s’était jointe aux festivités dès qu’elle en avait eu vent.
Les étales se succédaient, colorées, vibrantes, odorantes et intrigantes. La jeune femme ne savait où donner de la tête, peu importe où ses yeux se posaient quelques choses lui donnait forcément envie de poser des questions. Même un gamin dans un magasin de jouet eut été plus sage et discipliné. Au bout de vingt minutes, Poppy avait abandonné l'anonymat de son litham et goûtait ce qui ressemblait plus ou moins à du vin tout en riant à gorge déployée avec le commerçant.
Poppy ne savait où regarder. Elle n’était pas ici depuis longtemps, deux semaines peut-être, elle avait du mal à garder le compte. Son esprit était accaparé par bien d’autres choses car chaque jour qui succédait au suivant était une découverte. Elle se souvenait du premier comme si c’était hier et ceux qui avaient suivi étaient encore plus vivaces ; le bosquet Est. A ce souvenir un sourire goguenard fendit son visage, ridant légèrement le coin de ses yeux. Depuis elle s’était dégoté une place d’exploratrice. Loin d’être expérimentée ou ne serait-ce que douée, la nouvellement Sylphe aimait cependant cette nouvelle activité. S’aventurer au-delà de la protection des murs d’Azamyr, s’enfoncer dans la nature indomptée d’Ozena, découvrir encore et encore. Rien ne la faisait se sentir plus vivante. Mais parfois, elle se sentait seule. Elle ne connaissait personne ici, tout du moins personne qu’elle pu considérer comme un ami. Ce n’était pas surprenant aux vues de sa récente arrivée, mais la détermination de Poppy n’en était que plus grande encore. Ainsi, elle s’était jointe aux festivités dès qu’elle en avait eu vent.
Les étales se succédaient, colorées, vibrantes, odorantes et intrigantes. La jeune femme ne savait où donner de la tête, peu importe où ses yeux se posaient quelques choses lui donnait forcément envie de poser des questions. Même un gamin dans un magasin de jouet eut été plus sage et discipliné. Au bout de vingt minutes, Poppy avait abandonné l'anonymat de son litham et goûtait ce qui ressemblait plus ou moins à du vin tout en riant à gorge déployée avec le commerçant.
Invité
Invité
[Event] Ozé et la fête des quatre maisons.
Azamyr - 01 octobre 118.
Face au stand où se dressait Alexander, le rire envoûtant d'une femme fit pivoter le sorcier trentenaire. Les reflets de ses yeux marron clair sondèrent la silhouette mystérieuse de l'inconnue avant de se perdre sur son profil fascinant : un visage qui portait l'énigme, des yeux étincelants tel de l'or liquide, une crinière d'ébène ajoutant une aura de puissance à sa beauté. Il émanait d'elle la grâce des dames de la noblesse, une beauté à la fois sublime et dangereuse.
Les bras croisés, sa main portant délicatement le verre à ses lèvres, l'aîné des Crowley l'observait de loin, plongeant dans ses souvenirs de la Terre à la recherche du moindre indice qui pourrait révéler une connaissance passée. Après quelques minutes de contemplation, aucun fil ne le rattachait à elle. Il s'approcha alors du stand où elle se tenait, ses pas délibérément lents. Glissant à ses côtés, il leva sa chope vide en direction du commerçant.
— Je suis intrigué par la même boisson que savoure cette jeune femme, marchand, déclara-t-il tandis que ses yeux déviaient furtivement vers elle.
Sa curiosité n'était pas liée au charme de cette inconnue, mais à la source de son rire, à cette joie palpable qu'il lisait clairement sur son faciès. Ce que n'avait pas encore compris Alexander, c'est que son être commençait doucement à être ensorcelé par les sinistres effets de la magie noire qu'il maniait depuis plusieurs mois.
— Je suis Alexander de la Maison de la Terre et du Sang, articula-t-il en offrant sa main avec une élégance calculée. Puis-je être votre cavalier durant cette première journée de fête ?
À ce moment précis, le marchand réapparut, présentant la boisson qu'il remit entre les mains de l'homme roux. Un échange silencieux s'opéra alors que le sorcier s'acquitta du paiement avec une grâce feutrée. Lorsqu'il goûta à la première gorgée, une certitude s'ancra en lui : ce n'était assurément pas le breuvage qui insufflait une telle gaieté à l'inconnue.- 2 -
Invité
Invité
Poppy riait à en avoir mal aux joues. L’homme qui lui faisait face était vieux, plus que son père et il l'était déjà avant d'arriver ici. A son arrivée Ozena était presque vide de vie. Il lui conta ainsi sa découverte d'Azamyr, la façon dont il s’y était établit avec quelques autres âmes égarées puis comment lui était venu l’idée de ce commerce une fois que les rues avaient commencé à se remplir. Il avait également saupoudré son récit d'anecdotes diverses et surtout hilarantes qui arrivaient immanquablement à arracher un rire à la jeune Sylphe - qui n’était pas un public compliqué, il fallait l’admettre. Elle était d’ailleurs sur le point de prendre une nouvelle rasade dans son verre quand une voix de velours se glissa avec la même douceur à son côté. Son verre manqua de lui échapper des mains et elle ne dû son salut qu’aux nouveaux réflexes acquis avec son arrivée à Ozena.
Ses yeux curieux se tournèrent en direction du nouveau venu. Tout en lui respirait le calme et l’assurance, tout semblait aussi maussade ou peut-être un peu sombre. Ses yeux ne souriaient pas, pas plus que ses lèvres et sa tenue était impeccable. Ses cheveux étaient la seule chose qu’il ne paraissait pas maîtriser, d’un roux ardent, le soleil qui dardait ses rayons dessus faisait refléter le cuivre et l'or qui dansèrent dans les iris dorés de la Sylphe. Poppy se surprit à sourire et ses doigts s’enroulèrent chaleureusement autour de la main d’Alexander qu’elle secoua avec exaltation.
- Poppy, de euh la maison du euh… Souffle et eau… Ciel. Elle se grignota la lèvre tout en réfléchissant. On avait beau le lui répéter, ces histoires de maisons rentraient dans une oreille et ressortaient aussitôt par l’autre.
- Du ciel et du souffle. L’aida le marchand non sans se fendre d’un rire franc.
- Ah oui ! Exactement ! Poppy relâcha enfin la main qui lui avait été tendue. - Mon cavalier je ne sais pas, mais mon compagnon d’infortune avec plaisir ! Dit-elle en riant. Puis elle leva son verre pour trinquer et le termina d’une traite. Immédiatement elle invita le marchand à le re-remplir, s'acquittant de ce qu’elle lui devait au passage. Quand son verre fut à nouveau rempli de liquide doré, elle se tourna vers Alexander. - Vous êtes ici depuis longtemps ? C’était une question qu’elle avait l’impression de poser chaque jour depuis son arrivée. Hélas, c’était la seule qui lui venait constamment à l’esprit après “Qu’êtes-vous ?” mais quelqu’un lui avait soufflé que ce n’était pas une question à poser.
Avant que le rouquin n’eut le temps de répondre, elle attrapa sa main entre ses doigts et l'entraîna derrière elle en s’exclamant : - Oh, Alex ! Regardez là-bas !
Ses yeux curieux se tournèrent en direction du nouveau venu. Tout en lui respirait le calme et l’assurance, tout semblait aussi maussade ou peut-être un peu sombre. Ses yeux ne souriaient pas, pas plus que ses lèvres et sa tenue était impeccable. Ses cheveux étaient la seule chose qu’il ne paraissait pas maîtriser, d’un roux ardent, le soleil qui dardait ses rayons dessus faisait refléter le cuivre et l'or qui dansèrent dans les iris dorés de la Sylphe. Poppy se surprit à sourire et ses doigts s’enroulèrent chaleureusement autour de la main d’Alexander qu’elle secoua avec exaltation.
- Poppy, de euh la maison du euh… Souffle et eau… Ciel. Elle se grignota la lèvre tout en réfléchissant. On avait beau le lui répéter, ces histoires de maisons rentraient dans une oreille et ressortaient aussitôt par l’autre.
- Du ciel et du souffle. L’aida le marchand non sans se fendre d’un rire franc.
- Ah oui ! Exactement ! Poppy relâcha enfin la main qui lui avait été tendue. - Mon cavalier je ne sais pas, mais mon compagnon d’infortune avec plaisir ! Dit-elle en riant. Puis elle leva son verre pour trinquer et le termina d’une traite. Immédiatement elle invita le marchand à le re-remplir, s'acquittant de ce qu’elle lui devait au passage. Quand son verre fut à nouveau rempli de liquide doré, elle se tourna vers Alexander. - Vous êtes ici depuis longtemps ? C’était une question qu’elle avait l’impression de poser chaque jour depuis son arrivée. Hélas, c’était la seule qui lui venait constamment à l’esprit après “Qu’êtes-vous ?” mais quelqu’un lui avait soufflé que ce n’était pas une question à poser.
Avant que le rouquin n’eut le temps de répondre, elle attrapa sa main entre ses doigts et l'entraîna derrière elle en s’exclamant : - Oh, Alex ! Regardez là-bas !
Invité
Invité
Ozé et la fête des quatre maisons.
[Event]Azamyr - 01 octobre 118.
Vibrante d'énergie, la jeune femme se présentait avec une vivacité qui ne pouvait échapper à l'attention d'Alexander. En écoutant son introduction, il décela rapidement qu'elle était une néophyte dans ce monde fascinant, encore étrangère aux subtilités d'Azamyr et à ses diverses maisons.
Il apprit ainsi qu'elle appartenait à la mystérieuse maison du ciel et du souffle, une enclave plutôt repliée sur elle-même, peu encline à accueillir les « étrangers ». Xander retint ses pensées acerbes, les laissant danser silencieusement dans son esprit. C'était, à ses yeux, une nouvelle manifestation de l'hypocrisie qui gangrenait Ozena, un lieu censé être le rempart contre la répétition des erreurs terrestres. Et pourtant, voilà que se dessinaient les prémices d'un avenir teinté de xénophobie. Non pas que cela le concernait outre mesure, mais il supportait de moins en moins ces moralisateurs qui s'évertuaient à dicter des leçons tout en s'égarant sur des sentiers sinueux.
À peine eut-il le temps de répondre à la question de Poppy qu'il se retrouva brusquement arraché du stand et entraîné vers un spectacle aérien mettant en scène un groupe de Lekeos. Bien que surpris initialement, Alexander retira sa main de l'emprise de la jeune femme, légèrement agacé par cette façon de le traîner comme s'il était un vulgaire animal de compagnie.
— Poppy, n'est-ce pas ? Nous ne sommes pas assez proches pour tolérer de telles familiarités. Je vous prierai de faire preuve d'un minimum de retenue, merci, déclara l'homme roux tout en réajustant ses vêtements. Il pointa du doigt le ballet aérien en cours et ajouta. Quant à ceci, ce sont des Lekeos. On en aperçoit souvent dans les environs.
Au milieu de toute cette agitation soudaine et incontrôlée, Alexander avait totalement omis de répondre à la première question de la buveuse déchaînée. Même sa boisson était restée, solitaire, sur le comptoir du stand. C'était là l'une des raisons pour lesquelles il supportait rarement la compagnie du commun des mortels, ils se montraient bien trop insistants à son goût, trop empreints de joie et de naïveté. Pour tenter d'occulter ce mauvais souvenir dans les recoins de ses pensées, il reprit.
— Seriez-vous nouvelle sur Ozena ? À en juger par votre réaction face à ces créatures et votre joie de vivre, légèrement irritante pensait-il, il semblerait que tout ceci soit une nouvelle expérience pour vous, ai-je tort ?
Il marqua une pause, puis la question qui lui avait échappé lui revint enfin à l'esprit.
— Ah, et pour répondre à votre question, je suis là depuis presque un an.- 3 -
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La fête des quatre maisons
Nerveuse face à une des membres du Conseil, Séléna n'en restait pas moins droite dans ses bottes. Tenter de s'ouvrir à la conversation constituait un véritable challenge pour la nymphe qui mettait un point d'honneur à toujours aller droit au but, aussi entretenir une discussion allait à l'encontre de ses habitudes. Incapable de saisir pourquoi Dame Agénor voulait passer du temps à ses côtés, elle ne put retenir un petit sourire en entendant que cette dernière était tout bonnement en retard. L'intransigeante sentinelle se serait empressée d'enguirlander une de ses recrues à peine sorties du lit alors que les entraînements avaient commencé depuis tout juste une minute, néanmoins elle n'avait aucune légitimité à le faire en présence d'une parfaite inconnue, qui plus est indirectement sa supérieure dans toutes les décisions concernant la cité. « Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles, je ne le dirais à personne. ». Quand bien même, elle le voudrait, à qui pourrait-elle conter ce genre d'anecdotes ? Une pointe de douleur lancinante frappa son cœur tandis que son regard se perdait dans la foule. Il y avait bien quelqu'un, toutefois elle ignorait si leur relation était encore d'actualité, si elle avait un jour réellement existé.
Légèrement peinée par ses propres pensées négatives, Séléna baissa les yeux vers sa choppe, l'air plus pensive que déprimée. Elle ne fut dérangée dans sa réflexion que par la douce voix de sa compagnie du jour, la faisant doucement sursauter. « Ex… Excusez-moi, j'avais la tête ailleurs, alors que vous prenez l'initiative de me complimenter sur mon travail. Je suis véritablement confuse. ». Un sourire forcé étirant ses traits, un peu tremblant, elle reprit une inspiration pour gagner du temps. « Je ne vous ferais pas l'affront de vous retourner vos louanges, car même si j'aimerais le faire, je connais bien trop peu l'étendue de votre travail pour me le permettre. Si vous vouliez éclairer ma lanterne, j'en serais plus que ravie. Pour être honnête avec vous, je ne suis pas vraiment familière avec… ». Elle marqua une pause, hésitante, cherchant ses mots précautionneusement. « Tout ce qui sort de la guilde des explorateurs, concrètement. Ma Maison est mon foyer, bien entendu, et je dois loyauté à Dame Sarynx, néanmoins je dois reconnaître que mon implication est limitée. ». Un soupir s'échappa de l'entre ouverture de ses lèvres. « Une femme aussi occupée que vous devez bien comprendre ce dont je parle. Je vous remercie pour votre gentillesse, il est toujours agréable de savoir que son travail est apprécié, même si nous sommes encore loin du compte concernant l'exploration d'Ozéna. ».
La nymphe se laissa guider par le geste affectueux de la Fae, perturbée par cette proximité soudaine qui la déstabilisait plus que de raison. Elle ramena sa sacoche devant elle tout en s'asseyant sur le banc qui venait de se libérer, pouvoir poser ses pieds sur le sol terreux la soulageant étrangement. « Vous avez sans doute raison. ». Faisant tourner le liquide dans son verre, Séléna se tut pendant une dizaine de secondes avant de reprendre la conversation maladroitement. « Si vous êtes là, loin de la scène, alors peut-être pourriez-vous m'offrir une petite exclusivité sur ce qui se prépare pour les prochains jours ? Je ne risque pas de vendre la mèche, car après tout… ». Son regard se posa à nouveau sur cette silhouette qu'elle commençait à bien trop connaître, discernant une autre demoiselle non loin. Sa gorge se serra, elle fronça les sourcils et se retourna vers Calithéa pour se changer les idées. « Je ne suis proche de personne sur Ozéna, paradoxalement. On pourrait penser que presque dix années ici m'auraient permis de trouver chaussure à mon pied, mais cela n'a jamais été aussi faux. ». Une pointe de curiosité dans le regard, la nymphe se pencha en avant, posant sa tête dans ses mains, l'air vaguement maussade. « Je ne voudrais pas vous déprimer en temps de fête, dame Agénor. Parfois, le coeur n'y est pas, il semblerait qu'aujourd'hui soit un jour sans. Dramatique, pile à la fête des quatre maisons, à croire que le timing n'aurait pas pu être pire. Heureusement que je suis tombée sur vous, cela aura au moins eu le mérite d'illuminer un peu ma journée. ». Ses yeux se baladaient dans la foule, surveillant les quelques chenapans qui auraient en tête de se croire plus futés que les autres dans l'agitation. « Les Faes sont vraiment une race magnifique, vous avez eu énormément de chance. ». Après tout, si le destin s'était bien moqué d'elle en la transformant en nymphe, il devait parfois faire les choses correctement… Pour les autres.
Légèrement peinée par ses propres pensées négatives, Séléna baissa les yeux vers sa choppe, l'air plus pensive que déprimée. Elle ne fut dérangée dans sa réflexion que par la douce voix de sa compagnie du jour, la faisant doucement sursauter. « Ex… Excusez-moi, j'avais la tête ailleurs, alors que vous prenez l'initiative de me complimenter sur mon travail. Je suis véritablement confuse. ». Un sourire forcé étirant ses traits, un peu tremblant, elle reprit une inspiration pour gagner du temps. « Je ne vous ferais pas l'affront de vous retourner vos louanges, car même si j'aimerais le faire, je connais bien trop peu l'étendue de votre travail pour me le permettre. Si vous vouliez éclairer ma lanterne, j'en serais plus que ravie. Pour être honnête avec vous, je ne suis pas vraiment familière avec… ». Elle marqua une pause, hésitante, cherchant ses mots précautionneusement. « Tout ce qui sort de la guilde des explorateurs, concrètement. Ma Maison est mon foyer, bien entendu, et je dois loyauté à Dame Sarynx, néanmoins je dois reconnaître que mon implication est limitée. ». Un soupir s'échappa de l'entre ouverture de ses lèvres. « Une femme aussi occupée que vous devez bien comprendre ce dont je parle. Je vous remercie pour votre gentillesse, il est toujours agréable de savoir que son travail est apprécié, même si nous sommes encore loin du compte concernant l'exploration d'Ozéna. ».
La nymphe se laissa guider par le geste affectueux de la Fae, perturbée par cette proximité soudaine qui la déstabilisait plus que de raison. Elle ramena sa sacoche devant elle tout en s'asseyant sur le banc qui venait de se libérer, pouvoir poser ses pieds sur le sol terreux la soulageant étrangement. « Vous avez sans doute raison. ». Faisant tourner le liquide dans son verre, Séléna se tut pendant une dizaine de secondes avant de reprendre la conversation maladroitement. « Si vous êtes là, loin de la scène, alors peut-être pourriez-vous m'offrir une petite exclusivité sur ce qui se prépare pour les prochains jours ? Je ne risque pas de vendre la mèche, car après tout… ». Son regard se posa à nouveau sur cette silhouette qu'elle commençait à bien trop connaître, discernant une autre demoiselle non loin. Sa gorge se serra, elle fronça les sourcils et se retourna vers Calithéa pour se changer les idées. « Je ne suis proche de personne sur Ozéna, paradoxalement. On pourrait penser que presque dix années ici m'auraient permis de trouver chaussure à mon pied, mais cela n'a jamais été aussi faux. ». Une pointe de curiosité dans le regard, la nymphe se pencha en avant, posant sa tête dans ses mains, l'air vaguement maussade. « Je ne voudrais pas vous déprimer en temps de fête, dame Agénor. Parfois, le coeur n'y est pas, il semblerait qu'aujourd'hui soit un jour sans. Dramatique, pile à la fête des quatre maisons, à croire que le timing n'aurait pas pu être pire. Heureusement que je suis tombée sur vous, cela aura au moins eu le mérite d'illuminer un peu ma journée. ». Ses yeux se baladaient dans la foule, surveillant les quelques chenapans qui auraient en tête de se croire plus futés que les autres dans l'agitation. « Les Faes sont vraiment une race magnifique, vous avez eu énormément de chance. ». Après tout, si le destin s'était bien moqué d'elle en la transformant en nymphe, il devait parfois faire les choses correctement… Pour les autres.
Codage par Eirôn
Invité
Invité
Alexander était comme un vieillard dans le corps d’un charmant jeune homme. Tandis qu’il arrachait sa main à la sienne, ce qui n'offusqua aucunement la nouvellement Sylphe, elle lui lança un coup d'œil. Ses cheveux roux, son port altier ou la courbure droite et digne de son dos. Même ses vêtements faisait penser à Poppy qu’il aurait pu sortir tout droit d’un roman Shakespearien -et ça c’était sans parler de sa mine dramatiquement renfrognée. Néanmoins il avait les manières d’une antiquité, sortie d’une autre époque un peu comme sa grande-tante Daisy. D’ailleurs, maintenant qu’elle y faisait attention, peut-être qu’Alex sentait comme sa grande-tante Daisy. Sauf qu’il était encore plus guindé -si tant est que ce fut possible. Heureusement Poppy n’attachait guère d’importance à ces menus détails, pas plus qu’au ton cassant dont il l’a gratifia. Ses yeux d’or suivaient habilement la course des Lekeos.
- Je sais ce que sont ces créatures. L’informa-t-elle sans les quitter des yeux, parfaitement intéressée par le ballet qui se déroulait sous ses yeux comme un chat l’aurait été par une souris. Le premier qu’elle avait vu remontait à plusieurs jours, lors de sa première sortie au bosquet est, avec Juno. Cela lui laissait d’ailleurs un souvenir doux-amer. Avant que la culpabilité n’ait le temps de s’instiller dans son esprit joyeux, elle pivota sur ses talons et avec toute la grâce que sa race lui conférait se planta devant Alexander.
- Et vous avez déjà l’air aussi barbé que barbant. En tout juste un an ? Ce monde est si ennuyeux ? Contrairement à lui, Poppy n’avait aucunement oublié d’emporter avec elle son verre rempli à ras bord. Elle se fit d’ailleurs un plaisir de le lever dans sa direction avant de lui dire : - Je vous en proposerais bien, mais j’imagine que c’est un peu trop “familier” de partager sa boisson. Elle lui offrit un sourire sarcastique qui la fit rire -sans doute plus que lui - puis avala une longue gorgée. La saison chaude était encore bien présente, une boisson fraîche n’était pas de trop. - C’la dit vous avez raison, je viens tout juste d’arriver. Mais je savais pour les Lekeos ! Argua-t-elle le doigt levé avant de faire mine de tapoter amicalement le dos d’Alexandre, se ravisant au dernier moment non sans esquisser une moue goguenarde. - Aller Alex, déridez-vous, je vous assure que ça ne vous tuera pas ! Vous êtes quand même pas venu ici pour bouder ? Parce que ça... Ca ne serait pas très bienséant. Une nouvelle fois, ses yeux trahirent sont hilarité alors qu'elle se préparait à déambuler à nouveau entre les stands. - Vous v'nez ? L'invita-t-elle, curieuse de l'étrange personnage qu'était Alexander. Cependant, s'il décidait de lui fausser compagnie, elle n'en prendrait pas ombrage.
- Je sais ce que sont ces créatures. L’informa-t-elle sans les quitter des yeux, parfaitement intéressée par le ballet qui se déroulait sous ses yeux comme un chat l’aurait été par une souris. Le premier qu’elle avait vu remontait à plusieurs jours, lors de sa première sortie au bosquet est, avec Juno. Cela lui laissait d’ailleurs un souvenir doux-amer. Avant que la culpabilité n’ait le temps de s’instiller dans son esprit joyeux, elle pivota sur ses talons et avec toute la grâce que sa race lui conférait se planta devant Alexander.
- Et vous avez déjà l’air aussi barbé que barbant. En tout juste un an ? Ce monde est si ennuyeux ? Contrairement à lui, Poppy n’avait aucunement oublié d’emporter avec elle son verre rempli à ras bord. Elle se fit d’ailleurs un plaisir de le lever dans sa direction avant de lui dire : - Je vous en proposerais bien, mais j’imagine que c’est un peu trop “familier” de partager sa boisson. Elle lui offrit un sourire sarcastique qui la fit rire -sans doute plus que lui - puis avala une longue gorgée. La saison chaude était encore bien présente, une boisson fraîche n’était pas de trop. - C’la dit vous avez raison, je viens tout juste d’arriver. Mais je savais pour les Lekeos ! Argua-t-elle le doigt levé avant de faire mine de tapoter amicalement le dos d’Alexandre, se ravisant au dernier moment non sans esquisser une moue goguenarde. - Aller Alex, déridez-vous, je vous assure que ça ne vous tuera pas ! Vous êtes quand même pas venu ici pour bouder ? Parce que ça... Ca ne serait pas très bienséant. Une nouvelle fois, ses yeux trahirent sont hilarité alors qu'elle se préparait à déambuler à nouveau entre les stands. - Vous v'nez ? L'invita-t-elle, curieuse de l'étrange personnage qu'était Alexander. Cependant, s'il décidait de lui fausser compagnie, elle n'en prendrait pas ombrage.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum