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[EVENT] Ozé et la fête des quatre maisons ✧ Terminé
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Ozé et la fête des quatre maisons.
[Event]Azamyr - 01 octobre 118.
« Pourquoi étaient-ils condamnés à débiter sans cesse les mêmes âneries ? » méditait l'ancien aristocrate. Était-ce une norme chez ceux dépourvus d'éducation que d'oser toucher un inconnu comme s'il s'agissait d'un vulgaire chien à tirer en laisse ? Et pourquoi diable le qualifiait-elle de barbant ? Était-ce à cause de sa réserve, de son léger penchant pour l'introversion ?
Il observait son numéro comique avec un certain détachement, la laissant déployer son spectacle sans rétorquer. Instinctivement, des idées de malédictions à jeter sur ses yeux dorés lui venaient à l'esprit. Il conservait cette pensée dans un coin de sa tête.
— Attaquer ma personnalité et mon caractère, voilà tout ce que vous avez à offrir, Poppy ? Je suppose que cela vous amuse et que vous prêtez peu d'attention aux sentiments de ceux que vous blessez avec vos remarques déplacées, n'est-ce pas ?
Alexander, les bras le long du corps, la fixait d'un regard implacable.
— À aucun moment je ne vous ai manqué de respect et pourtant vous l'avez fait à mon égard. Pour quelles raisons ? J'ignore le pourquoi du comment. Vous devriez apprendre à connaître les gens et à apprécier leurs différences plutôt que de vous moquer, déclara-t-il d'un ton calme.
Jetant un regard vers le groupe de Lekeos qui évoluait dans les cieux, il ajouta :
— N'étant pas apprécié à ma juste valeur, je décline votre invitation. Au revoir.
Il inclina légèrement la tête avant de faire volte-face. C'était une scène qui se répétait inlassablement depuis sa naissance : être la cible de moqueries pour sa manière de se comporter, de se tenir et de s'exprimer. Une fois de plus, ce monde prouvait qu'il était déjà affecté par cette maladie pernicieuse et qu'il ne méritait aucune pitié.- 4 -
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Ozé et la Fête des quatre maisons
— Le 01 octobre de l'an 118 —
Séléna Brinclair
Satisfaite de la réponse de la nymphe, la fae hocha la tête et bu une autre gorgée. Ensuite leur discussion repris et Calithéa porta une oreille attentive aux paroles de la blonde. Elle avait bien remarqué qu'elle semblait ailleurs, tombée dans des pensées qui semblaient bien sombres pour une aussi jolie femme. La fae secoua donc doucement la tête, un sourire aux lèvres.
— Ne vous tracassez donc pas de moi, cela nous arrive à tous d'être préoccupés par quelque chose. Et ce n'est rien, c'est tout à fait normal. Après tout, lorsque les choses sont mal faites, nous sommes toujours les premiers à la dire, je pense qu'il est également nécessaire de le faire lorsque les choses sont bien faites.
Elle hocha ensuite de la tête.
— Je comprends tout à fait et c'est bien normal d'ailleurs. Votre travail est d'une importance capitale pour l'avenir de la cité. Qu'il vous prenne la majorité de votre temps, va de soi. Je regrette de devoir vous annoncer que mon travail est bien moins palpitant que le vôtre. Pour simplifier la chose, disons que je suis comme une nounou qui doit veiller au bien-être d'une trentaine de créatures et également surveiller à ce qu'ils ne fassent pas de bêtises.
Elle s'appuya sur sa main droite et poussa un soupir.
— C'est aussi épuisant que prenant. Ajouté à cela mon travail au sein du Conseil, mes journées sont assurément bien remplies.
Un rire lui échappa ensuite à la question de la nymphe concernant ce qui se tramait, et le regard de la fae se fit mystérieux.
— Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous devriez participer à toutes les activités. Chacune d'elle regorge de challenge et de mystères. Hélas, je ne peux trop vous en dévoiler au risque de me mettre à dos les autres membres du Conseil.
Une grimace étira ses lèvres et elle posa sa choppe à côté d'elle. La conversation revint sur un sujet plus sérieux.
— Il est plutôt difficile de trouver des personnes de confiance, effectivement. Cela n'a rien d'étonnant, vous savez, moi-même, je ne possède pas énormément d'amis ou de proches. Et je suis heureuse d'avoir pu vous remontrer un tant soit peu le moral Dame Brinclair.
Calithéa fut ensuite surprise du compliment offert, la pointe de ses oreilles se teinta légèrement de rouge, peu habituée à recevoir ce genre de compliments.
— Eh bien, je vous remercie, même si je dois vous avouer que les nymphes n'ont rien à nous envier. Vous particulièrement.
Dit-elle en observant l'apparence de Séléna. Oui, la nymphe était belle, splendide même, bien qu'elle ne semble pas le remarquer. Alors, la fae se pencha et lui chuchota.
— Vous savez, la beauté vient souvent de ce qu'il y a à l'intérieur de vous et je peux vous assurer Dame Brinclair, que votre âme me semble aussi douce que votre apparence.
— Ne vous tracassez donc pas de moi, cela nous arrive à tous d'être préoccupés par quelque chose. Et ce n'est rien, c'est tout à fait normal. Après tout, lorsque les choses sont mal faites, nous sommes toujours les premiers à la dire, je pense qu'il est également nécessaire de le faire lorsque les choses sont bien faites.
Elle hocha ensuite de la tête.
— Je comprends tout à fait et c'est bien normal d'ailleurs. Votre travail est d'une importance capitale pour l'avenir de la cité. Qu'il vous prenne la majorité de votre temps, va de soi. Je regrette de devoir vous annoncer que mon travail est bien moins palpitant que le vôtre. Pour simplifier la chose, disons que je suis comme une nounou qui doit veiller au bien-être d'une trentaine de créatures et également surveiller à ce qu'ils ne fassent pas de bêtises.
Elle s'appuya sur sa main droite et poussa un soupir.
— C'est aussi épuisant que prenant. Ajouté à cela mon travail au sein du Conseil, mes journées sont assurément bien remplies.
Un rire lui échappa ensuite à la question de la nymphe concernant ce qui se tramait, et le regard de la fae se fit mystérieux.
— Tout ce que je peux vous dire, c'est que vous devriez participer à toutes les activités. Chacune d'elle regorge de challenge et de mystères. Hélas, je ne peux trop vous en dévoiler au risque de me mettre à dos les autres membres du Conseil.
Une grimace étira ses lèvres et elle posa sa choppe à côté d'elle. La conversation revint sur un sujet plus sérieux.
— Il est plutôt difficile de trouver des personnes de confiance, effectivement. Cela n'a rien d'étonnant, vous savez, moi-même, je ne possède pas énormément d'amis ou de proches. Et je suis heureuse d'avoir pu vous remontrer un tant soit peu le moral Dame Brinclair.
Calithéa fut ensuite surprise du compliment offert, la pointe de ses oreilles se teinta légèrement de rouge, peu habituée à recevoir ce genre de compliments.
— Eh bien, je vous remercie, même si je dois vous avouer que les nymphes n'ont rien à nous envier. Vous particulièrement.
Dit-elle en observant l'apparence de Séléna. Oui, la nymphe était belle, splendide même, bien qu'elle ne semble pas le remarquer. Alors, la fae se pencha et lui chuchota.
— Vous savez, la beauté vient souvent de ce qu'il y a à l'intérieur de vous et je peux vous assurer Dame Brinclair, que votre âme me semble aussi douce que votre apparence.
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Au milieu des cœurs battants et heureux
L
a fête
des quatresmaisons
des quatresmaisons
Poehere Taero & plein de gens
La cité était en effervescence aujourd’hui. Poehere s’était réveillée suite aux sons de l’agitation dans les rues, bien qu’étouffés par l’eau qui l’entourait. Un léger filet de lumière lui chatouillait les paupières et elle s’étira de tout son long en lâchant un grognement de satisfaction. Elle resta là quelques minutes, profitant de la sensation de l'eau et de son corps engourdi, tout en se disant que ce serait ses dernières minutes de répit pour la journée.
Elle se doutait que Teva était déjà réveillé et excité comme une puce, lui qui attendait ce moment depuis plusieurs semaines déjà. Peut-être ne l’avait-il même pas attendu et se trouvait-il déjà sur place, à aider pour l’organisation. Cela ne la surprendrait pas.
Elle trouva finalement la force de se lever pour affronter cette rude journée qui se profilait. Le plus simple serait de rester chez elle, mais elle avait promis à Teva qu’elle participerait aux festivités. Elle devait bien reconnaître qu’outre le malaise que cet exercice va lui procurer, il fallait bien qu’elle se fasse violence pour rencontrer les autres habitants d’Azamyr. Elle le faisait aisément au travail, puisque c’était justement ce qu’on attendait d’elle, ce pour quoi elle était payée, rendant la chose bien plus simple. Lorsque le but était uniquement de sociabiliser, c’est là que ça se compliquait.
Une fois la tête sortie de l’eau, elle quitta son point d’eau et attrapa la serviette qui reposait sur le fauteuil juste à côté pour se sécher et enfiler une robe bleue en lin. Sa chambre était relativement modeste et petite mais elle en était assez heureuse. Elle appréciait le fait d’avoir un point d’eau, qui lui servait également d’entrée, ensuite qu’un petit lit. Ce dernier était uniquement là pour son confort, puisqu’elle dormait principalement dans l’eau.
Arrivée dans le salon, elle ne trouva aucune trace de Teva, si ce n’est que les quelques miettes laissées sur la table. A ce train là, elle risquait de juste faire une apparition aux festivités, histoire de dire qu’elle avait été là, avant de rentrer. La solution de facilité.
Dehors, l’agitation semblait être redescendue d’un cran, comparé à ce qu’elle avait pu entendre de l’intérieur. Une bonne majorité se trouvait sans doute déjà sur place, dans le quartier central. Poehere se souvenait que les premières semaines suivant son arrivée ici, elle se perdait sans cesse dans les rues d’Azamyr, avec le sentiment d’être au cœur d’un labyrinthe sans fin. Heureusement, le temps a fait son œuvre et à présent, elle connaît les rues de son quartier comme sa poche, ainsi que celles du quartier central. Les quartiers des autres maisons ne lui sont pas inconnus, mais elle ne s’y rend que rarement.
En une quinzaine de minutes elle se trouva sur la place centrale, où une foule s’amassait, au milieu des rires et des discussions. Différents stands étaient placés çà et là, proposant toute sorte de marchandise, et des fanions étaient accrochés entre les bâtiments, soulignant bien le caractère festif de l’événement. Cette place accueillait également la statue de la déesse Ekaris, qui venait ajouter une certaine fascination au décor.
Non sans mal, la sirène réussit à se faufiler au milieu de la foule, regardant autour d’elle en espérant remarquer la tignasse de Teva. Par chance, il se trouvait non loin, en pleine discussion avec un groupe de personnes. Comme s’il avait senti son regard, il tourna la tête vers elle et lui afficha un grand sourire, avant de s’excuser auprès de ses amis et de venir la rejoindre.
« Te voilà ! J’avais fini par croire que tu t’étais dégonflée. »
« J’ai bien failli. Je doute rester toute la journée cela dit, ce serait trop m’en demander. »
Pour toute réponse, il leva les yeux au ciel de façon dramatique, non sans un sourire.
Une estrade avait été placée non loin, et elle pouvait reconnaître certains dirigeants de maisons dessus. Feyre était là, ce qui voulait dire que Mahana ne devait pas se trouver très loin. Avec un peu de chance, elle ne croiserait pas son chemin.
Elle écouta le discours d’une seule oreille, s’imaginant déjà de retour chez elle. Être au milieu d’une foule ne l’avait jamais rendue d’être à l’aise, contrairement à Teva à côté d’elle qui semblait aux anges. Elle se demandait parfois comment ils faisaient pour être d’aussi bons amis, alors qu’ils étaient diamétralement opposés sur certaines choses.
Puisqu’elle était là, autant en profiter pour goûter aux boissons et plats qu’ils proposaient sur les stands alentour. C’est donc au milieu des applaudissements et après avoir tenu son ami au courant de ses intentions qu’elle se faufila. Elle bouscula quelqu’un sur son passage, s'empressa de s’excuser de façon très concise avant de finalement atteindre son but et de commander une boisson aromatisée au moluni. Maintenant un peu plus à l’écart, elle prit le temps d’observer la foule, et reconnut quelques têtes, principalement des clients de la Perle Cachée.
Elle devait bien le reconnaître, l’ambiance lui faisait chaud au cœur. Tout le monde semblait ravi d’être là, et Azamyr ressemblait de plus en plus à un véritable avenir pour tous. Poehere imaginait le travail colossal que cela avait dû être de bâtir la cité, et elle avait conscience que les efforts n’étaient pas terminés. Il y avait encore tant de choses à faire et à découvrir. Mais au moins, ce monde n’était pas en train de suffoquer.
Elle se doutait que Teva était déjà réveillé et excité comme une puce, lui qui attendait ce moment depuis plusieurs semaines déjà. Peut-être ne l’avait-il même pas attendu et se trouvait-il déjà sur place, à aider pour l’organisation. Cela ne la surprendrait pas.
Elle trouva finalement la force de se lever pour affronter cette rude journée qui se profilait. Le plus simple serait de rester chez elle, mais elle avait promis à Teva qu’elle participerait aux festivités. Elle devait bien reconnaître qu’outre le malaise que cet exercice va lui procurer, il fallait bien qu’elle se fasse violence pour rencontrer les autres habitants d’Azamyr. Elle le faisait aisément au travail, puisque c’était justement ce qu’on attendait d’elle, ce pour quoi elle était payée, rendant la chose bien plus simple. Lorsque le but était uniquement de sociabiliser, c’est là que ça se compliquait.
Une fois la tête sortie de l’eau, elle quitta son point d’eau et attrapa la serviette qui reposait sur le fauteuil juste à côté pour se sécher et enfiler une robe bleue en lin. Sa chambre était relativement modeste et petite mais elle en était assez heureuse. Elle appréciait le fait d’avoir un point d’eau, qui lui servait également d’entrée, ensuite qu’un petit lit. Ce dernier était uniquement là pour son confort, puisqu’elle dormait principalement dans l’eau.
Arrivée dans le salon, elle ne trouva aucune trace de Teva, si ce n’est que les quelques miettes laissées sur la table. A ce train là, elle risquait de juste faire une apparition aux festivités, histoire de dire qu’elle avait été là, avant de rentrer. La solution de facilité.
Dehors, l’agitation semblait être redescendue d’un cran, comparé à ce qu’elle avait pu entendre de l’intérieur. Une bonne majorité se trouvait sans doute déjà sur place, dans le quartier central. Poehere se souvenait que les premières semaines suivant son arrivée ici, elle se perdait sans cesse dans les rues d’Azamyr, avec le sentiment d’être au cœur d’un labyrinthe sans fin. Heureusement, le temps a fait son œuvre et à présent, elle connaît les rues de son quartier comme sa poche, ainsi que celles du quartier central. Les quartiers des autres maisons ne lui sont pas inconnus, mais elle ne s’y rend que rarement.
En une quinzaine de minutes elle se trouva sur la place centrale, où une foule s’amassait, au milieu des rires et des discussions. Différents stands étaient placés çà et là, proposant toute sorte de marchandise, et des fanions étaient accrochés entre les bâtiments, soulignant bien le caractère festif de l’événement. Cette place accueillait également la statue de la déesse Ekaris, qui venait ajouter une certaine fascination au décor.
Non sans mal, la sirène réussit à se faufiler au milieu de la foule, regardant autour d’elle en espérant remarquer la tignasse de Teva. Par chance, il se trouvait non loin, en pleine discussion avec un groupe de personnes. Comme s’il avait senti son regard, il tourna la tête vers elle et lui afficha un grand sourire, avant de s’excuser auprès de ses amis et de venir la rejoindre.
« Te voilà ! J’avais fini par croire que tu t’étais dégonflée. »
« J’ai bien failli. Je doute rester toute la journée cela dit, ce serait trop m’en demander. »
Pour toute réponse, il leva les yeux au ciel de façon dramatique, non sans un sourire.
Une estrade avait été placée non loin, et elle pouvait reconnaître certains dirigeants de maisons dessus. Feyre était là, ce qui voulait dire que Mahana ne devait pas se trouver très loin. Avec un peu de chance, elle ne croiserait pas son chemin.
Elle écouta le discours d’une seule oreille, s’imaginant déjà de retour chez elle. Être au milieu d’une foule ne l’avait jamais rendue d’être à l’aise, contrairement à Teva à côté d’elle qui semblait aux anges. Elle se demandait parfois comment ils faisaient pour être d’aussi bons amis, alors qu’ils étaient diamétralement opposés sur certaines choses.
Puisqu’elle était là, autant en profiter pour goûter aux boissons et plats qu’ils proposaient sur les stands alentour. C’est donc au milieu des applaudissements et après avoir tenu son ami au courant de ses intentions qu’elle se faufila. Elle bouscula quelqu’un sur son passage, s'empressa de s’excuser de façon très concise avant de finalement atteindre son but et de commander une boisson aromatisée au moluni. Maintenant un peu plus à l’écart, elle prit le temps d’observer la foule, et reconnut quelques têtes, principalement des clients de la Perle Cachée.
Elle devait bien le reconnaître, l’ambiance lui faisait chaud au cœur. Tout le monde semblait ravi d’être là, et Azamyr ressemblait de plus en plus à un véritable avenir pour tous. Poehere imaginait le travail colossal que cela avait dû être de bâtir la cité, et elle avait conscience que les efforts n’étaient pas terminés. Il y avait encore tant de choses à faire et à découvrir. Mais au moins, ce monde n’était pas en train de suffoquer.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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fête des quatre maisons
01 octobre 118
Elle déambulait à travers la foule, évitant les habitants trop imbibés et ceux qui discutaient avec bien trop d'entrain. Heureusement pour elle, Dorne semblait également l'avoir remarquée et bien qu'elle ne distingue pas sa voix parmi tout le brouhaha ambiant, elle vit clairement sa main se lever. Quelques secondes supplémentaires furent nécessaires pour rejoindre le bibliothécaire.
— Dorne ! Que fais-tu ici ?
Il était effectivement bien étrange de voir le propriétaire de la bibliothèque participer à un tel événement. Généralement, il préférait rester entre ses murs, plutôt que d'explorer les alentours. Asphodèle affichait une mine intriguée, mais moins sombre que d'habitude. Elle était heureuse de croiser une personne qu'elle appréciait et puis il fallait bien avouer que l'ambiance générale permettait d'adoucir les âmes les plus torturées. La faucheuse regarda derrière le brun, mais ne vit personne d'autre.
— Tu es venu seul ?
C'était d'autant plus surprenant, mais elle était sincèrement heureuse de constater que sa partie recluse soit mise en arrière aujourd'hui. Alors qu'elle allait proposer au nécromancien d'aller un peu plus loin, quelqu'un la bouscula et elle grimaça en se retournant. Jetant un regard peu amène à l'homme qui venait de percuter son dos, il se contenta de lui adresser un signe de la main, bien trop alcoolisée pour tenir droit. Ni une, ni deux, Asphodèle saisit la main de Dorne et le tira hors de là. Pas question que son corps subisse une seule bousculade supplémentaire.
Une fois arrivé un peu à l'écart, elle soupira et afficha à nouveau une expression calme.
— C'est mieux non ? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas s'amuser sans forcément boire de l'alcool et terminer dans des états lamentables ?
— Dorne ! Que fais-tu ici ?
Il était effectivement bien étrange de voir le propriétaire de la bibliothèque participer à un tel événement. Généralement, il préférait rester entre ses murs, plutôt que d'explorer les alentours. Asphodèle affichait une mine intriguée, mais moins sombre que d'habitude. Elle était heureuse de croiser une personne qu'elle appréciait et puis il fallait bien avouer que l'ambiance générale permettait d'adoucir les âmes les plus torturées. La faucheuse regarda derrière le brun, mais ne vit personne d'autre.
— Tu es venu seul ?
C'était d'autant plus surprenant, mais elle était sincèrement heureuse de constater que sa partie recluse soit mise en arrière aujourd'hui. Alors qu'elle allait proposer au nécromancien d'aller un peu plus loin, quelqu'un la bouscula et elle grimaça en se retournant. Jetant un regard peu amène à l'homme qui venait de percuter son dos, il se contenta de lui adresser un signe de la main, bien trop alcoolisée pour tenir droit. Ni une, ni deux, Asphodèle saisit la main de Dorne et le tira hors de là. Pas question que son corps subisse une seule bousculade supplémentaire.
Une fois arrivé un peu à l'écart, elle soupira et afficha à nouveau une expression calme.
— C'est mieux non ? Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas s'amuser sans forcément boire de l'alcool et terminer dans des états lamentables ?
ft. tout le monde
— Quartier central
— Quartier central
Séléna Brinclair
Maison des Maintes Eaux
La fête des quatre maisons
La comparaison entre ses obligations de dirigeante de Maison et une nounou fit mouche chez la nymphe, dont le sourire s’élargit doucement. L’espace d’un instant, l’esprit de la sentinelle partit en roue libre, imaginant la Fae en train de courir aux quatre coins des quartiers du Ciel et du Souffle pour récupérer des garnements insolents et mal élevés. A bien y réfléchir, Séléna n’avait jamais pris le temps de comprendre ce que ce rôle impliquait, et à quel point il pouvait s’avérer complexe pour des âmes esseulées arrivées comme elle dans ce nouveau monde. Les années passées sur Ozéna forgeaient en elle une impression familière, un sentiment singulier, comme si elle avait toujours vécu à Azamyr, ce qui faussait considérablement son jugement. Calithéa, aussi belle, impériale et puissante soit-elle, restait une humaine venue de la Terre. Comme elle, comme eux tous. Simplement, les responsabilités que prenaient chacun différaient. Parfois il lui arrivait d’envier ceux qui étaient venus dans ce monde pour se réinventer complètement, oublier le passé et faire fi des conventions sociales. La nymphe en était simplement incapable, vouée à répéter l’histoire et encore, s’enfermant dans un carcan, une prison de verre qui se remplissait lentement d’eau. Si elle parviendrait à la briser avant de s’y noyer, cela demeurait un mystère même pour elle.
« Cela me paraît difficile à concevoir. ». Elle but une nouvelle gorgée de sa boisson avant de se reprendre, réalisant comment sa remarque pouvait être reçue. « Je… Je ne pensais pas à mal, ne vous méprenez pas. Evidemment, je vous crois. C’est simplement difficile à assimiler, vous avez le contact facile et j’aurais plutôt imaginé qu’une dirigeante de Maison serait très appréciée de ses semblables. ». Son sourire se fit plus discret, ses lèvres se pinçant légèrement. « Il doit me rester un peu trop de naïveté quelque part. ». Bien enfouie sous une tonne de pessimisme et de pragmatisme sommeillait une infime part d’insouciance. Alors que sa carapace commençait à se défaire progressivement, l’alcool aidant à la désinhibition, une vision d’horreur frappa la nymphe. Au beau milieu de la foule, elle distinguait parfaitement la silhouette singulière de celui qui s’accaparait malgré lui toute son attention. Si jusqu’ici sa présence n’avait provoqué chez elle que de l’envie mêlée à de la peine, le mouvement qu’eut la jeune inconnue à son égard transforma tout cela en une bouillie de sentiments, un mélange incongru dont une seule ressortirait victorieuse : la colère. Pure, dévastatrice, la rage s’infiltra dans son corps, commençant à faire bouillir ses veines. Son visage fut pris d’un petit spasme, ses sourcils se fronçant doucement, son nez remuant alors qu’elle reniflait le doux et particulier parfum des représailles. Comment avait-elle pu songer être la seule et l’unique ? La nymphe se laissa tomber contre le rebord du banc, calant son dos contre le bois, un air suffisant sur le visage.
Le compliment de la Fae, bien qu’il fut inefficace pour calmer le brouahaha qui prenait place dans l’esprit de Séléna, parvint néanmoins à attirer son attention. La voix de Calithéa s’immisça dans son oreille, son murmure lui chatouillant les tympans, la détachant progressivement de la réalité. Une pointe de vanité dans le regard, défiant le nécromancien s’il venait à le croiser, elle se retourna vers la dirigeante de Maison, lui adressant cette fois un sourire des plus rayonnants. « Vous êtes trop bonne, Dame Agénor. ». Ses traits délicats d’ordinaire impassibles s’étaient transformés en une expression emplie de tendresse et de gratitude. « Nous voulons toujours ce que nous ne pouvons pas avoir. J’aurais beaucoup aimé être une Fae; qui peut me blâmer, vous êtes si gracieuse, autant physiquement que mentalement. Le sort en a décidé autrement. Être une nymphe n’aurait clairement pas été mon premier choix, néanmoins... ». Elle plissa les yeux, retirant une feuille d’automne orangée qui traînait dans la chevelure bleu nuit de Calithéa, l’air distraite. « Si nos différences ne vous déplaisent guère, alors je ne saurais être plus ravie. ». La Fae avait raison. Séléna était d’une beauté presque surnaturelle, due à sa nouvelle race. Et si certains se permettaient de s’amuser après s’être tant promis, alors peut-être s’était-elle bercée d’illusions. Elle aussi, avait le droit. La sentinelle se pencha lentement vers la Fae, saisissant sa choppe posée sur le côté pour la prendre avec elle avant de se relever, remarquant que leur niveau baissait à vue d’oeil. « Vous m’intéressez, Calithéa. ». Un changement de ton, d’appellation. « Peut-être pourriez-vous me raconter ce qui vous a amené à devenir dirigeante, je suis sûre qu’il s’agit d’une histoire palpitante. En retour, je ne pourrais vous offrir que les récits de la guilde des explorateurs, un bien piètre prix de consolation j'en suis désolée... ». Son sourire se fit audacieux tandis qu’elle se relevait du banc pour aller remplir leurs choppes à l’étale. « En exclusivité, cela va de soi. ». Et si elle venait à croiser le regard de celui qui avait instillé une telle rage en elle, elle détournerait simplement la tête, ignorant sa présence, supprimant son existence de son esprit. Peut-être que Calithéa avait raison. Peut-être qu’elle était mieux, seule. Ou en meilleure compagnie.
« Cela me paraît difficile à concevoir. ». Elle but une nouvelle gorgée de sa boisson avant de se reprendre, réalisant comment sa remarque pouvait être reçue. « Je… Je ne pensais pas à mal, ne vous méprenez pas. Evidemment, je vous crois. C’est simplement difficile à assimiler, vous avez le contact facile et j’aurais plutôt imaginé qu’une dirigeante de Maison serait très appréciée de ses semblables. ». Son sourire se fit plus discret, ses lèvres se pinçant légèrement. « Il doit me rester un peu trop de naïveté quelque part. ». Bien enfouie sous une tonne de pessimisme et de pragmatisme sommeillait une infime part d’insouciance. Alors que sa carapace commençait à se défaire progressivement, l’alcool aidant à la désinhibition, une vision d’horreur frappa la nymphe. Au beau milieu de la foule, elle distinguait parfaitement la silhouette singulière de celui qui s’accaparait malgré lui toute son attention. Si jusqu’ici sa présence n’avait provoqué chez elle que de l’envie mêlée à de la peine, le mouvement qu’eut la jeune inconnue à son égard transforma tout cela en une bouillie de sentiments, un mélange incongru dont une seule ressortirait victorieuse : la colère. Pure, dévastatrice, la rage s’infiltra dans son corps, commençant à faire bouillir ses veines. Son visage fut pris d’un petit spasme, ses sourcils se fronçant doucement, son nez remuant alors qu’elle reniflait le doux et particulier parfum des représailles. Comment avait-elle pu songer être la seule et l’unique ? La nymphe se laissa tomber contre le rebord du banc, calant son dos contre le bois, un air suffisant sur le visage.
Le compliment de la Fae, bien qu’il fut inefficace pour calmer le brouahaha qui prenait place dans l’esprit de Séléna, parvint néanmoins à attirer son attention. La voix de Calithéa s’immisça dans son oreille, son murmure lui chatouillant les tympans, la détachant progressivement de la réalité. Une pointe de vanité dans le regard, défiant le nécromancien s’il venait à le croiser, elle se retourna vers la dirigeante de Maison, lui adressant cette fois un sourire des plus rayonnants. « Vous êtes trop bonne, Dame Agénor. ». Ses traits délicats d’ordinaire impassibles s’étaient transformés en une expression emplie de tendresse et de gratitude. « Nous voulons toujours ce que nous ne pouvons pas avoir. J’aurais beaucoup aimé être une Fae; qui peut me blâmer, vous êtes si gracieuse, autant physiquement que mentalement. Le sort en a décidé autrement. Être une nymphe n’aurait clairement pas été mon premier choix, néanmoins... ». Elle plissa les yeux, retirant une feuille d’automne orangée qui traînait dans la chevelure bleu nuit de Calithéa, l’air distraite. « Si nos différences ne vous déplaisent guère, alors je ne saurais être plus ravie. ». La Fae avait raison. Séléna était d’une beauté presque surnaturelle, due à sa nouvelle race. Et si certains se permettaient de s’amuser après s’être tant promis, alors peut-être s’était-elle bercée d’illusions. Elle aussi, avait le droit. La sentinelle se pencha lentement vers la Fae, saisissant sa choppe posée sur le côté pour la prendre avec elle avant de se relever, remarquant que leur niveau baissait à vue d’oeil. « Vous m’intéressez, Calithéa. ». Un changement de ton, d’appellation. « Peut-être pourriez-vous me raconter ce qui vous a amené à devenir dirigeante, je suis sûre qu’il s’agit d’une histoire palpitante. En retour, je ne pourrais vous offrir que les récits de la guilde des explorateurs, un bien piètre prix de consolation j'en suis désolée... ». Son sourire se fit audacieux tandis qu’elle se relevait du banc pour aller remplir leurs choppes à l’étale. « En exclusivité, cela va de soi. ». Et si elle venait à croiser le regard de celui qui avait instillé une telle rage en elle, elle détournerait simplement la tête, ignorant sa présence, supprimant son existence de son esprit. Peut-être que Calithéa avait raison. Peut-être qu’elle était mieux, seule. Ou en meilleure compagnie.
Codage par Eirôn
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Les yeux rivés sur le dos d’Alexander, qui était en train de disparaître au milieu de la foule, Poppy se demanda quelle était donc cette chose si horrible qu’elle avait faite pour le faire fuir ainsi. Après autant de temps avec soit-même, elle n’était pas sans savoir que sa façon de voir le monde et d'interagir avec pouvait s’avérer légèrement chaotique. Cependant, elle ne disposait pas d’assez de temps pour s’appitoyer sur le sort d’un inconnu. Non sans regrets, car Alexander lui avait paru tout à fait sympathique de prime abord avec son air las et ses cheveux indomptés, elle le laissa s’éloigner. Après tout, certaines âmes n’étaient pas faites pour s’accorder et il y avait peut-être une raison à cela. Elle attendit que son échine se soustraie à sa vue avant de partir dans la direction opposée, vu son état le pauvre homme aurait été capable de croire qu’elle le suivait !
Poppy observa les Lekeos encore quelques instants puis s’en retourna vers le stand d’alcool ou le verre d’Alex avait disparu. Le marchand lui offrit un grand sourire qu’elle lui rendit mais cette fois, elle ne s’arrêta pas. Le liquide emplissait encore son verre et elle tenait tout de même à pouvoir profiter un peu de la fête. Peut-être plus tard, songerait-elle à rentrer en zig-zag. Ses pas la menèrent vers une femme, une tisseuse lui sembla-t-elle, qui était en train de confectionner diverses étoffes plus jolies les unes que les autres. Poppy ne put s’empêcher de les toucher avec curiosité du bout des doigts ; jamais elle n’avait vu pareille matière. Elle était bien incapable d’imaginer quelle créature pouvait bien la produire. Quant aux prix, ils le firent grimacer. Elle qui n’avait pas un azys en poche préféra passer son tour et se diriger vers un doux filet de musique entrainante. “Un violon”. Reconnut-elle en se laissant porter par la mélodie, ses doigts imaginant sans peine les accords. Elle aurait presque pu fermer les yeux et se laisser ainsi guider.
Au début, la jeune femme pensa s’être trompée de direction. Les reflets cuivrés sous ses yeux n’étaient pas sans lui rappeler l’homme qu’elle venait de quitter pourtant c’était une tout autre personne qui lui faisait maintenant face et celle-ci, Poppy aurait pu la reconnaître entre mille. Bouche bée, les yeux grands comme des soucoupes, le flot de ses pensées s’était interrompu avec toute la brutalité de la surprise. Elle resta ainsi des secondes qui lui parurent des heures puis enfin, elle articula d’une voix enrouée d’émotion : - Anna ?
C’était impossible, surréaliste. Surtout ici. Après tout ce temps. Joie, regrets, chagrin, toutes ses émotions devenaient un maelstrom désorganisé. Le sang s’était mis à battre dans ses tempes, lui donnant l’impression d’être piétiné par un troupeau de chevaux en colère. Elle-même devait avoir tant changé qu’elle ne fut pas certaine qu’Anna l’a reconnue. Ses yeux, autrefois mordorés, était devenu de l’or liquide. Du reste, il ne lui restait qu’un souvenir fébrile de son apparence lors de ses vingt ans. Mais Anna, elle, était restée inchangée. Alors elle ne put s’empêcher de faire un pas de plus.
- Anna, c’est moi. Isaure.
Poppy observa les Lekeos encore quelques instants puis s’en retourna vers le stand d’alcool ou le verre d’Alex avait disparu. Le marchand lui offrit un grand sourire qu’elle lui rendit mais cette fois, elle ne s’arrêta pas. Le liquide emplissait encore son verre et elle tenait tout de même à pouvoir profiter un peu de la fête. Peut-être plus tard, songerait-elle à rentrer en zig-zag. Ses pas la menèrent vers une femme, une tisseuse lui sembla-t-elle, qui était en train de confectionner diverses étoffes plus jolies les unes que les autres. Poppy ne put s’empêcher de les toucher avec curiosité du bout des doigts ; jamais elle n’avait vu pareille matière. Elle était bien incapable d’imaginer quelle créature pouvait bien la produire. Quant aux prix, ils le firent grimacer. Elle qui n’avait pas un azys en poche préféra passer son tour et se diriger vers un doux filet de musique entrainante. “Un violon”. Reconnut-elle en se laissant porter par la mélodie, ses doigts imaginant sans peine les accords. Elle aurait presque pu fermer les yeux et se laisser ainsi guider.
Au début, la jeune femme pensa s’être trompée de direction. Les reflets cuivrés sous ses yeux n’étaient pas sans lui rappeler l’homme qu’elle venait de quitter pourtant c’était une tout autre personne qui lui faisait maintenant face et celle-ci, Poppy aurait pu la reconnaître entre mille. Bouche bée, les yeux grands comme des soucoupes, le flot de ses pensées s’était interrompu avec toute la brutalité de la surprise. Elle resta ainsi des secondes qui lui parurent des heures puis enfin, elle articula d’une voix enrouée d’émotion : - Anna ?
C’était impossible, surréaliste. Surtout ici. Après tout ce temps. Joie, regrets, chagrin, toutes ses émotions devenaient un maelstrom désorganisé. Le sang s’était mis à battre dans ses tempes, lui donnant l’impression d’être piétiné par un troupeau de chevaux en colère. Elle-même devait avoir tant changé qu’elle ne fut pas certaine qu’Anna l’a reconnue. Ses yeux, autrefois mordorés, était devenu de l’or liquide. Du reste, il ne lui restait qu’un souvenir fébrile de son apparence lors de ses vingt ans. Mais Anna, elle, était restée inchangée. Alors elle ne put s’empêcher de faire un pas de plus.
- Anna, c’est moi. Isaure.
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Ozé et la fête des quatre maisons - An 118 le 01 Octobre
Après ses salutations, et alors que les festivités continuaient d'avancer, avec son lot d'individus se mettant déjà mal et le reste remplis de fêtard, Dorne eu le plaisir d'être rejoins bien rapidement par son amie la faucheuse. Cette dernière semblait d'ailleurs contente de le voir malgré les deux questions qui vinrent à fuser bien rapidement. Ce qu'il faisait la, et surtout, s'il était seul. Difficile d'en vouloir à la jeune femme de lui poser ce genre de questions. Lui qui est surtout habitué aux ténèbres et à la tranquillité de sa bibliothèque... Les ambiances trop bruyante n'étant pas spécialement sa tasse de thé après tout. Il n'y avait rien de mieux que la douceur d'un lieux confortable, un bon livre et la douce odeur d'une plante bouillant dans l'eau chaude.
Mais actuellement, c'était différent. Il y avait bien plus que juste lui dans l'équation. Bien plus que sa propre petite personne. Il y avait une certaine Nymphe à qui il souhaitait offrir un cadeau, mais pour cela, il fallait la retrouver. Même si c'était pas quelque chose qui se faisait dans l'éclat du jour par contre, mais dans la douceur de la nuit. Après, la plus grande des questions c'est, devait-il le partager à son amie? Après tout, pourquoi pas. Il n'avait aucune raison de ne pas échanger un peu avec la cartographe. Puis, le fils des Tilliann n'avait pas spécialement besoin de rentrer plus que cela dans les détails.
"Je ne dirais pas que je viens pour profiter de la totalité des festivités... Tu me connais bien après tout. Mais même si tu ne vois personnes autours de moi, sache que je suis venu avec quelqu'un... Dans un sens."
Un léger sourire s'affichait sur son visage habituellement neutre. Cherchant un peu du regard la personne qui faisait battre son coeur. Malheureusement pour lui, sa façon de repérer quelqu'un était très approximatif, ayant du mal à reconnaitre les visages une fois trop loin, et encore plus, entouré de monde.
"J'ai une personne à qui je dois offrir un fabuleux cadeau ce soir. J'aimerais la retrouver pour lui annoncer où et quand. J'avais eu l'envie de lui envoyer une lettre mais Cassia s'en servit de tout mon encre et tout mes coupons d'envois pour elle même." Cette fois, ce fût un soupire qui sortir de la bouche du nécromancien. Il oubliait que parfois son assistante pouvait agir comme bon lui semblait. "Mais retrouver quelqu'un dans un lieu aussi bondé et festif c'est une sacré épreuve..."
Un deuxième soupire sortit de la bouche de l'ancien médecin alors que son amie vint à se faire bousculer. Engendrant alors une réaction qu'il imaginait arriver au vu du tempérament d'Asphodèle. Cette dernière prenant le temps d'extirper le binôme hors de tout ce foutoir. Comme le bon Dorne est une personne qui se fait bien plus souvent porter par la vie qu'autre chose, il vint à se laisser faire docilement, suivant la faucheuse avec sa flegme habituelle pour se retrouver ensuite contre l'expression calme et les reproches de la jeune femme contre les fêtards.
Si d'ordinaire le fils Tilliann pouvait être d'accord avec la cartographe, lui qui ne buvait vraiment pas beaucoup, il était bien obligé d'admettre que ce serait hypocrite de critiquer ainsi ce genre d'énergumènes alors que, récemment, un petit moment de picole vint amener une sacré nuit de frivolités. Se frottant alors l'arrière du crâne, un léger toussotement sortie de la bouche du nécromancien.
"Je suppose que nombreuses sont les personnes cherchant, à travers cela, un simple petit moment de flottement... L'alcool aide bien dans ce genre de situations, et la fête amène souvent à l'alcool alors... Je ne pense pas que je serais forcément celui qui jetterais la première pierre. Cependant, je suis d'accord avec toi, on est bien mieux un peu à l'écart."
Puis vint le moment où il épousseta sa précieuse chemise,refaisant son col pour garder son air toujours bien propre sur soi du bibliothécaire à l'écoute. Un léger sourire en direction de son accompagnatrice.
"Et toi alors, Asphodèle? Je t'aurais bien plus vue dessiner aujourd'hui. Il doit y avoir tellement de belles choses à contempler! Je n'aurais pas pensée que tu viendrais à ma rencontre. Même si j'apprécie totalement le geste, te voir est, après tout, toujours un plaisir!"
Au moins elle n'était pas en compagnie de Soren pour créer une véritable tempête au beau milieu des festivités... Cela dit, ça aurait certainement animé les choses d'une façon extraordinaire.
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Ozé et la Fête des quatre maisons
— Le 01 octobre de l'an 118 —
Séléna Brinclair
Calithéa laissa échapper un rire, naïveté ou optimisme, les deux pouvaient se confondre dans certaines situations. Oui, la fae était appréciée, et ce, de la plupart des membres de sa maison. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle avait des proches ou des amis. Elle n'accordait pas sa confiance facilement, comptant sur les doigts d'une main ceux en qui elle laisserait sa vie entre leurs mains. Ses bras droits en faisaient partie, évidemment, mais finalement, peu de gens se montraient digne de sa loyauté infinie. Pourtant, elle aimait sa vie comme elle était. Elle n'avait pas besoin de s'entourer d'une multitude de personnes, ayant vu que les ravages que cela pouvait causer. Plus on possédait de proches et plus cela impliquait des potentielles déconvenues, voire même des déceptions assurées.
— Ne vous inquiétez pas, beaucoup pensent comme vous.
Elle déposa sa choppe à côté d'elle et se pencha légèrement en arrière.
— Vous savez, je trouve qu'il n'est pas si mal d'avoir peu d'amis. Après tout, avoir des proches signifie abandonner toutes les armes avec eux, se laisser être vulnérable en leur présence et ainsi leur donner l'opportunité de vous blesser. J'ai choisi de sélectionner avec soin, ceux à qui j'offrirais cette arme dangereuse.
Elle secoua la tête et continua.
— Vous n'êtes pas naïve, optimiste, je pense. Et il faut l'être, ne vous méprenez pas non plus. Mais il est bon de conserver une part de réalisme, cela permet de faire face aux choses de la vie.
La fae reprit sa choppe et bu une longue gorgée. Auparavant aussi, elle avait été naïve, trop optimiste, à croire que sa mère allait lui offrir le même amour qu'elle donnait sans considération à son frère. Elle avait cru qu'en travaillant, en aidant son frère dans sa maladie, elle serait reconnue à sa juste valeur. Quelle erreur cela avait été. Parfois, elle regrettait la façon dont elle était partie, disparue à jamais, évaporée comme si elle n'avait jamais existé. Mais bien souvent, elle songeait qu'elle s'était sauvé la vie. Car si elle était restée sur Terre, elle se serait tuée pour son frère, pour sa mère, pour quelques miettes d'un amour qui ne lui avait jamais été offert gratuitement.
Trop occupée dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué le changement d'expression de la nymphe, ignorant tout de son tumulte intérieur. Elle remarqua cependant son attitude plus avenante qu'auparavant, ce qui la relaxa également. Calithéa répondit à son grand sourire par une expression similaire. Il était certain que l'alcool commençait à doucement faire effet sur la fae, la transformant en créature bien plus abordable et surtout, bien plus libérée du carcan de ses fonctions. Elle fut flattée des paroles de la nymphe, laissant les compliments illuminer ses prunelles dorées. Le geste de la blonde, lui fit retenir son souffle, quelques secondes, avant de se pencher légèrement vers elle.
— C'est malheureusement l'un des nombreux défauts des humains, désirer ce qu'il ne peut avoir. L'envie est une émotion très puissante, prenez garde à ce qu'elle ne vous submerge pas.
Un sourire mystérieux étira ses lèvres, tandis qu'elle détaillait les yeux de la nymphe, s'y plongeant avec joie. Elle n'était pas coutumière de ce petit jeu, mais appréciait cela. Oh, elle savait qu'elle ne pourrait pas aller bien loin avec une nymphe, leurs baisers étant aussi dangereux que leur beauté, mais rien ne lui interdisait de jouer un peu. Soudain, à la proposition de Séléna, elle se redressa, une lueur d'intérêt brillant dans le regard.
— Des récits de vos aventures en exclusivité ? Eh bien, voilà une proposition bien alléchante.
Elle termina sa bière et afficha une moue, avant de se lever.
— Venez, allons donc remplir nos verres et nous trouver un endroit tranquille où nous pourrons nous raconter nos histoires.
Une expression mutine sur le visage, Calithéa saisit la main de la nymphe et entrelaça leurs doigts. On retrouvait là, la Calithéa qui avait débarqué sur Ozéna, joyeuse, insouciante, drôle et intrépide. Elle adorait faire la fête et ce soir, personne ne pourrait lui reprocher d'avoir profité des festivités. Demain, elle devrait retrouver son statut de dirigeante, reprendre ses responsabilités et son masque distant. Mais tant que ce moment durerait, elle profiterait de cette soirée hors du temps.
— Ne vous inquiétez pas, beaucoup pensent comme vous.
Elle déposa sa choppe à côté d'elle et se pencha légèrement en arrière.
— Vous savez, je trouve qu'il n'est pas si mal d'avoir peu d'amis. Après tout, avoir des proches signifie abandonner toutes les armes avec eux, se laisser être vulnérable en leur présence et ainsi leur donner l'opportunité de vous blesser. J'ai choisi de sélectionner avec soin, ceux à qui j'offrirais cette arme dangereuse.
Elle secoua la tête et continua.
— Vous n'êtes pas naïve, optimiste, je pense. Et il faut l'être, ne vous méprenez pas non plus. Mais il est bon de conserver une part de réalisme, cela permet de faire face aux choses de la vie.
La fae reprit sa choppe et bu une longue gorgée. Auparavant aussi, elle avait été naïve, trop optimiste, à croire que sa mère allait lui offrir le même amour qu'elle donnait sans considération à son frère. Elle avait cru qu'en travaillant, en aidant son frère dans sa maladie, elle serait reconnue à sa juste valeur. Quelle erreur cela avait été. Parfois, elle regrettait la façon dont elle était partie, disparue à jamais, évaporée comme si elle n'avait jamais existé. Mais bien souvent, elle songeait qu'elle s'était sauvé la vie. Car si elle était restée sur Terre, elle se serait tuée pour son frère, pour sa mère, pour quelques miettes d'un amour qui ne lui avait jamais été offert gratuitement.
Trop occupée dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué le changement d'expression de la nymphe, ignorant tout de son tumulte intérieur. Elle remarqua cependant son attitude plus avenante qu'auparavant, ce qui la relaxa également. Calithéa répondit à son grand sourire par une expression similaire. Il était certain que l'alcool commençait à doucement faire effet sur la fae, la transformant en créature bien plus abordable et surtout, bien plus libérée du carcan de ses fonctions. Elle fut flattée des paroles de la nymphe, laissant les compliments illuminer ses prunelles dorées. Le geste de la blonde, lui fit retenir son souffle, quelques secondes, avant de se pencher légèrement vers elle.
— C'est malheureusement l'un des nombreux défauts des humains, désirer ce qu'il ne peut avoir. L'envie est une émotion très puissante, prenez garde à ce qu'elle ne vous submerge pas.
Un sourire mystérieux étira ses lèvres, tandis qu'elle détaillait les yeux de la nymphe, s'y plongeant avec joie. Elle n'était pas coutumière de ce petit jeu, mais appréciait cela. Oh, elle savait qu'elle ne pourrait pas aller bien loin avec une nymphe, leurs baisers étant aussi dangereux que leur beauté, mais rien ne lui interdisait de jouer un peu. Soudain, à la proposition de Séléna, elle se redressa, une lueur d'intérêt brillant dans le regard.
— Des récits de vos aventures en exclusivité ? Eh bien, voilà une proposition bien alléchante.
Elle termina sa bière et afficha une moue, avant de se lever.
— Venez, allons donc remplir nos verres et nous trouver un endroit tranquille où nous pourrons nous raconter nos histoires.
Une expression mutine sur le visage, Calithéa saisit la main de la nymphe et entrelaça leurs doigts. On retrouvait là, la Calithéa qui avait débarqué sur Ozéna, joyeuse, insouciante, drôle et intrépide. Elle adorait faire la fête et ce soir, personne ne pourrait lui reprocher d'avoir profité des festivités. Demain, elle devrait retrouver son statut de dirigeante, reprendre ses responsabilités et son masque distant. Mais tant que ce moment durerait, elle profiterait de cette soirée hors du temps.
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fête des quatre maisons
01 octobre 118
Alors qu'ils se trouvaient un peu à l'écart du plus gros des festivités, Asphodèle dû tout de même se pencher un peu pour entendre Dorne. Il n'était donc pas venu tout seul ? Haussant un sourcil, une lueur intriguée dans le regard, elle se demanda avec qui il avait bien pu venir et surtout, pourquoi son accompagnant n'était pas présent. Mais ce qui la surprit le plus, fut le sourire sincère qui illumina le visage du nécromancien. Dire qu'elle resta bouchée bée devant le tableau, serait un euphémisme.
— Bah ça alors... Il me semblait bien que quelque chose avait changé chez toi, ces derniers temps.
La faucheuse avait bien remarqué que son ami semblait plus joyeux, plus serein, plus lumineux qu'à l'accoutumée. Il avait toujours été pince sans rire depuis son arrivée, sombre et retranché comme un animal au fond d'une caverne. Pourtant, à le voir comme ça, il semblait avoir repris le goût à la vie et elle était curieuse de savoir qui était à l'origine de ce changement. Autant, elle était heureuse de le voir ainsi, autant elle craignait que cela ne le détruise plus qu'il ne l'était déjà auparavant. S'agissait-il d'une amourette ? Car cela devait bien être ça, ce genre de regard rêveur et de sourire niait. Il n'y avait que l'amour pour causer de telles expressions.
Asphodèle demeurait méfiante, attendant de voir la personne qui avait causé cela, de la jauger et d'émettre un avis. Dissuaderait-elle Dorne pour la cause ? Non. Cela ne servait à rien, sa propre expérience lui avait bien appris cela. Lorsque les sentiments s'en mêlaient, on devenait aveugle de toutes les autres choses. Elle serait là pour lui si cela devait mal se dérouler, si son cœur devait en souffrir. Et elle serait là également pour le faire regretter à l'inconnu ou l'inconnue qui en serait la cause.
La faucheuse lui rendit un semblant de sourire et hocha de la tête.
— Eh bien, il semble inconcevable que tu repartes d'ici sans avoir délivré ton cadeau dans ce cas. Elle ressemble à quoi cette personne ?
Elle fit une pause et pencha la tête sur le côté.
— Homme ou femme ?
Il fallait bien avouer que Dorne était très secret concernant sa vie privée et elle n'avait jamais pu déterminer s'il était intéressé par les hommes ou par les femmes. Et puis la suite de la conversation lui fit froncer les sourcils. Dorne aimant l'alcool ? Ce serait bien une première. Jamais elle ne l'avait vu saoul ou bien en proie à une frénésie quelconque.
— Eh bien, tu es rempli de secrets Dorne. Mais tout de même, on peut boire sans pour autant perdre le contrôle non ?
Asphodèle ne comprenait pas ce besoin de perte de contrôle, ne plus savoir ce que l'on fait, ce que l'on dit. Cela pouvait être dangereux et elle ne voyait pas ce qu'il y avait d'amusant à se mettre en danger volontairement. Mais peut-être que c'était parce qu'elle mesurait pleinement le coût de la vie et surtout le coût de la liberté. Elle finit par hausser les épaules.
— Oh, tu sais, je m'ennuyais et je voulais voir ce que ça donnait cette année. Et puis je t'ai vu dans la foule donc je suis venue te voir. Ceci dit, j'ai maintenant une mission, c'est celle de retrouver ta personne pour que tu puisses lui offrir ton cadeau !
— Bah ça alors... Il me semblait bien que quelque chose avait changé chez toi, ces derniers temps.
La faucheuse avait bien remarqué que son ami semblait plus joyeux, plus serein, plus lumineux qu'à l'accoutumée. Il avait toujours été pince sans rire depuis son arrivée, sombre et retranché comme un animal au fond d'une caverne. Pourtant, à le voir comme ça, il semblait avoir repris le goût à la vie et elle était curieuse de savoir qui était à l'origine de ce changement. Autant, elle était heureuse de le voir ainsi, autant elle craignait que cela ne le détruise plus qu'il ne l'était déjà auparavant. S'agissait-il d'une amourette ? Car cela devait bien être ça, ce genre de regard rêveur et de sourire niait. Il n'y avait que l'amour pour causer de telles expressions.
Asphodèle demeurait méfiante, attendant de voir la personne qui avait causé cela, de la jauger et d'émettre un avis. Dissuaderait-elle Dorne pour la cause ? Non. Cela ne servait à rien, sa propre expérience lui avait bien appris cela. Lorsque les sentiments s'en mêlaient, on devenait aveugle de toutes les autres choses. Elle serait là pour lui si cela devait mal se dérouler, si son cœur devait en souffrir. Et elle serait là également pour le faire regretter à l'inconnu ou l'inconnue qui en serait la cause.
La faucheuse lui rendit un semblant de sourire et hocha de la tête.
— Eh bien, il semble inconcevable que tu repartes d'ici sans avoir délivré ton cadeau dans ce cas. Elle ressemble à quoi cette personne ?
Elle fit une pause et pencha la tête sur le côté.
— Homme ou femme ?
Il fallait bien avouer que Dorne était très secret concernant sa vie privée et elle n'avait jamais pu déterminer s'il était intéressé par les hommes ou par les femmes. Et puis la suite de la conversation lui fit froncer les sourcils. Dorne aimant l'alcool ? Ce serait bien une première. Jamais elle ne l'avait vu saoul ou bien en proie à une frénésie quelconque.
— Eh bien, tu es rempli de secrets Dorne. Mais tout de même, on peut boire sans pour autant perdre le contrôle non ?
Asphodèle ne comprenait pas ce besoin de perte de contrôle, ne plus savoir ce que l'on fait, ce que l'on dit. Cela pouvait être dangereux et elle ne voyait pas ce qu'il y avait d'amusant à se mettre en danger volontairement. Mais peut-être que c'était parce qu'elle mesurait pleinement le coût de la vie et surtout le coût de la liberté. Elle finit par hausser les épaules.
— Oh, tu sais, je m'ennuyais et je voulais voir ce que ça donnait cette année. Et puis je t'ai vu dans la foule donc je suis venue te voir. Ceci dit, j'ai maintenant une mission, c'est celle de retrouver ta personne pour que tu puisses lui offrir ton cadeau !
ft. tout le monde
— Quartier central
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Ozé et la fête des quatre maisons - An 118 le 01 Octobre
La remarque vint à légèrement gêner Dorne. Ce dernier s'était mis à gratter l'arrière de son crâne en détournant le regard. Bien entendu, qu'il avait changé. Ce serait stupide de dire le contraire en plus d'être sacrément aveugle à sa propre situation. Et ce serait tout autant prendre son entourage pour des idiots que de penser qu'en effet, personne n'aurait rien remarqué. On ne passait pas du bibliothécaire renfermé sur lui même, déprimé quasiment tout le temps ressemblant parfois à un zombie qu'il pouvait ranimé en... Eh bien, ce qu'il était à l'époque. Quelqu'un de bien plus vivant, plus ouvert. Un brin timide par moment, mais avec cette douce façon de sociabiliser.
"Je suppose le fait de me voir sourire plus souvent qui as dût te donner la puce à l'oreille non?"
Légère plaisanterie, un léger sourire pour accompagner cela, finalement, s'il y avait bien une personne à qui il était heureux d'annoncer cela en premier après Cassia... C'était bien Asphodèle. De toute façon, il aurait été futile de cacher quoi que ce soit à la première vue ses réactions face au foutoir de sa première nuit avec la Nymphe... Et de l'autre côté, la faucheuse l'aurait sût d'une façon ou une autre. Alors autant lui partager la chose.
Mais ce dont le fils Tilliann ne pouvait s'attendre, c'était l'envie de son amie de l'aider à retrouver sa dulcinée. Demandant en plus au cas où le genre de cette personne secrète. Cela fit légèrement ricaner le nécromancien. C'est vrai que sa vie avait tourné autour d'une femme à l'époque, et une deuxième maintenant, mais ce serait mentir que de penser, pour le jeune homme, que c'était le seul type de personne à avoir un jour attiré son regard. Haussant les épaules pour montrer une certaine pointe d'amusement avec un soupire tout aussi festif, la voix calme du Bibliothécaire revint bien vite prendre la suite de la conversation.
"C'est une Nymphe. A la chevelure argentée. Une Sentinelle d'ailleurs. D'une beauté..." En refermant délicatement les yeux, Dorne pouvait revoir chaque trait délicat du visage de la guerrière. Chaque couleur de manière précise sur une peau délicieuse. Mordant légèrement sa lèvre inférieur, l'ancien médecin reprit contact avec la réalité en se faisant un peu mal. "A couper le souffle et faire perdre la tête." Dans son regard, un doux éclat pétillant. De la tendresse... De l'amour. "D'habitude elle a le visage assez froid, comme une dirigeante implacable. Mais avec malgré tout une immense tendresse derrière. J'ai préparé un cadeau sur mes derniers jours et... J'apprécierai vraiment ton aide. Je pense que plancher aussi souvent sur de vieilles bougies pour dessiner et lire n'a pas améliorer ma vue."
Un léger ricanement amer sortie ensuite de la bouche du pauvre bougre, se mettant de nouveau à gratter l'arrière de son crâne comme pour montrer une légère gêne.
"J'ai encore du mal à comprendre comment elle c'est intéressée à ce point à moi tu sais... Mais... Je compte faire en sorte de lui prouver que son choix est le bon."
Puis ce fût un sourire lumineux qui s'inscrivit sur le visage du fils Tilliann. Le genre qui ne s'était pas inscrit sur son faciès depuis très longtemps. Preuve de sa sincérité, de sa joie et surtout, de son attachement intense à une sacré guerrière, perdue probablement dans la Cité.
Quand la conversation cependant ce mit à dériver sur l'alcool et les festivités, la nouvelle remarque d'Asphodèle fit de nouveau mouche chez le nécromancien qui retint de rire de nouveau. De peur que la faucheuse puisse s'imaginer qu'il se moque d'elle. Il était clairement vrai que l'alcool était quelque chose d'intéressant, de sympathique même mais au point d'en perdre la raison? Mieux valait éviter au risque d'avoir des soucis.
"Pour ce point la, je suis d'accord avec toi. Il n'y a pas de honte à apprécier un bon verre de temps en temps et profiter un minimum de l'ivresse quand ses symptômes sont... Contrôlable, dirons-nous. Mais dans un moment aussi important, et même dans n'importe quel moment, c'est dommage d'en arriver à perdre toute raison ou contrôle sur sa façon d'agir ou de penser. C'est clairement bousiller sa santé et le plaisir des autres."
Hochement de tête négatif, aire sérieux, Dorne reprenait son ancien air de médecin responsable. A peu de chose prêt il pouvait sentir le coton de sa blouse sur lui. Comme un spectre d'un autre temps.
Affichant ensuite un profond sourire à son amie, que ce soit pour sa pensée de venir le retrouver en l'ayant vue comme celui de l'aider à retrouver cette "femme mystère" le fils Tilliann ne pouvait à cet instant pas rêver de mieux pour cette petite traque improvisée. En tournant la tête, cherchant dans les différentes foules, tout ce qui lui apparaissait c'était des mouvements trop important. Peut-être qu'il lui semblait voir des gens partir, mais c'était aussi précis que de voir d'autres arriver.
"J'espère que tu as une meilleure vision que moi, Aspho'. Je te jure que si on réussit à la retrouver, je t'offre toute ma cargaison de sulra." Enfin, la cargaison de Cassia... Mais il fera en sorte de compenser cela avec la Fae en lui offrant un autre cadeau...
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fête des quatre maisons
01 octobre 118
Une lueur amusée s’alluma dans le regard de la faucheuse et elle haussa les épaules.
— Ça et ta propension à être dans la lune bien plus souvent qu’avant, avec un sourire niait sur les lèvres.
Elle se tapota la lèvre inférieure du bout de l’index.
— S’en serait presque inquiétant si je n’avais pas compris que tu étais tombé amoureux.
La mention du mot nymphe suffit à doucher un peu l’enthousiasme d’Asphodèle. Une nymphe ? Ce n’étaient pas ces créatures qui embrassaient à tout-va pour charmer du monde et les transformer en esclave ? Bon, il fallait bien dire qu’elle n’avait jamais eu de bons échos concernant cette race-là, mais peut-être qu’il s’agissait d’une nymphe différente ? Avec des principes ? Comme le fait de ne pas transformer Dorne en fichus esclave vénérateur de déesse nymphe. Elle l’espérait sincèrement, ou elle devrait s’en mêler. Elle n’en avait aucune envie, mais si c’était pour sauver son ami d’un maléfice, elle le ferait. Après tout, elle lui devait bien ça après tout ce qu’il avait fait pour elle. Restait plus qu’à espérer qu’elle se trompait lourdement et que la nymphe était aussi innocente, qu’adorable. Oui, il valait mieux envisager cette option-là. Lorsqu’il mentionna une sentinelle, elle fronça les sourcils.
— Attends, tu veux dire une sentinelle des explorateurs, c’est ça ?
Elle ne voyait pas d’autres sentinelles, mais tout était possible. Et s’il s’agissait d’une sentinelle nymphe de la guilde des explorateurs, alors il devait s’agir de Séléna Brinclair. Après tout, c’était la seule nymphe vraiment canon qu’elle avait rencontrée jusqu’à présent. Pas étonnant qu’il soit tombé en pâmoison devant la demoiselle. Mais aux yeux d’Asphodèle, elle était bien plus un glaçon, qu’un soleil. Mais soit, l’amour avait ses raisons que la raison ignore, n’est-ce pas ? Asphodèle hocha de la tête et observa les alentours.
— Oui, je vois qui c’est. Tu as raison, c’est un vrai bonbon cette nymphe. Il ne reste plus qu’à la trouver !
Elle continua son inspection des alentours, cherchant une longue chevelure blonde transpercée par des oreilles pointues, mais pour le moment, elle n’en voyait nulle part. Aussi, acquiesça-t-elle une nouvelle fois lorsque Dorne reprit la parole.
— Exactement !
La récompense prononcée par son ami, suffit à lui faire tourner les yeux vers lui. Sa cargaison de sulra ? Eh bien, si gentiment proposé. Une expression déterminée se peignit sur son visage et elle tira le nécromancien par la manche.
— On va faire le tour de la place par l’extérieur, on verra déjà beaucoup mieux, que perdu dans cette foule à essayer de voir au-dessus des gens. On commence ici et on fait le tour, on finira bien par la trouver ainsi !
— Ça et ta propension à être dans la lune bien plus souvent qu’avant, avec un sourire niait sur les lèvres.
Elle se tapota la lèvre inférieure du bout de l’index.
— S’en serait presque inquiétant si je n’avais pas compris que tu étais tombé amoureux.
La mention du mot nymphe suffit à doucher un peu l’enthousiasme d’Asphodèle. Une nymphe ? Ce n’étaient pas ces créatures qui embrassaient à tout-va pour charmer du monde et les transformer en esclave ? Bon, il fallait bien dire qu’elle n’avait jamais eu de bons échos concernant cette race-là, mais peut-être qu’il s’agissait d’une nymphe différente ? Avec des principes ? Comme le fait de ne pas transformer Dorne en fichus esclave vénérateur de déesse nymphe. Elle l’espérait sincèrement, ou elle devrait s’en mêler. Elle n’en avait aucune envie, mais si c’était pour sauver son ami d’un maléfice, elle le ferait. Après tout, elle lui devait bien ça après tout ce qu’il avait fait pour elle. Restait plus qu’à espérer qu’elle se trompait lourdement et que la nymphe était aussi innocente, qu’adorable. Oui, il valait mieux envisager cette option-là. Lorsqu’il mentionna une sentinelle, elle fronça les sourcils.
— Attends, tu veux dire une sentinelle des explorateurs, c’est ça ?
Elle ne voyait pas d’autres sentinelles, mais tout était possible. Et s’il s’agissait d’une sentinelle nymphe de la guilde des explorateurs, alors il devait s’agir de Séléna Brinclair. Après tout, c’était la seule nymphe vraiment canon qu’elle avait rencontrée jusqu’à présent. Pas étonnant qu’il soit tombé en pâmoison devant la demoiselle. Mais aux yeux d’Asphodèle, elle était bien plus un glaçon, qu’un soleil. Mais soit, l’amour avait ses raisons que la raison ignore, n’est-ce pas ? Asphodèle hocha de la tête et observa les alentours.
— Oui, je vois qui c’est. Tu as raison, c’est un vrai bonbon cette nymphe. Il ne reste plus qu’à la trouver !
Elle continua son inspection des alentours, cherchant une longue chevelure blonde transpercée par des oreilles pointues, mais pour le moment, elle n’en voyait nulle part. Aussi, acquiesça-t-elle une nouvelle fois lorsque Dorne reprit la parole.
— Exactement !
La récompense prononcée par son ami, suffit à lui faire tourner les yeux vers lui. Sa cargaison de sulra ? Eh bien, si gentiment proposé. Une expression déterminée se peignit sur son visage et elle tira le nécromancien par la manche.
— On va faire le tour de la place par l’extérieur, on verra déjà beaucoup mieux, que perdu dans cette foule à essayer de voir au-dessus des gens. On commence ici et on fait le tour, on finira bien par la trouver ainsi !
ft. tout le monde
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Ozé et la fête des quatre maisons - An 118 le 01 Octobre
Le regard amusé et la première remarque d'Asphodèle vinrent à faire ouvrir délicatement la bouche du nécromancien. Ce dernier, d'abord surpris compris cependant bien vite la potentielle taquinerie derrière les mots de son amie. Cette dernière renchérissant bien vite en concluant en effet qu'elle avait compris ce petit manège. Toussant alors doucement dans son poing pour retrouver un peu plus de contenance tout en tirant légèrement sur son haut pour le remettre correctement, c'est avec une voix légèrement amusé que notre protagoniste décida de répondre.
"Je ne vois clairement pas de quoi tu parles, je ne fais jamais de sourire niais!" Commença t'il alors, sous un air faussement surpris. "Mais je suppose que je ne suis pas très doué pour cacher ce genre de sentiments... Cela devient difficile après tout quand on laisse trop de choses dans son cœur..."
Détournant alors doucement le regard vers le sol, observant un point parmi tant d'autres, Dorne laissa un léger sourire se pinçant vers une de ses commissures. Peut-être qu'avoir passé plus d'une décennie à tout garder pour lui à noyer cela soit par l'alcool soit par le travail avait rendu ses masques bien plus difficiles à porter quand il s'agissait d'un vrai bonheur...
Retrouvant alors un sourire plus calme et un état d'esprit un peu plus porter vers l'avenir et l'amour qu'il ressentait pour la douce Nymphe, le fils Tilliann remit son regard dans la direction de la faucheuse qui demanda confirmation au sujet d'un des éléments de réponse de l'ancien médecin. Confirmant d'un simple hochement de tête, une partie de l'esprit de l'amoureux vagabonda tranquillement à la recherche d'une douce image mémoriel du visage de Séléna. Mince, très clairement, depuis qu'il s'était mis à avoir cette relation avec la Sentinelle, il était bien difficile de ne pas penser à cette dernière. Il fallait dire qu'il l'avait un peu dans la peau, finalement. Mais c'était clairement loin de lui déplaire.
Cependant, la remarque d'Asphodèle comparant sa dulcinée à un bonbon vint à l'amuser suffisamment pour que s'échappe un délicat ricanement. C'était une façon de voir les choses finalement. Une personne qui était un véritable délice, c'était difficile de ne pas être d'accord. Et si ce premier point était suffisant pour apporter un doux sourire à notre protagoniste, savoir qu'il allait avoir le soutiens de son amie était encore bien meilleur. A deux pour retrouver la Nymphe, ils devraient bien y arriver non? Cette Citée ne possédait pas des millions d'habitants, ce n'était pas comme chercher une personne en plein cœur d'une capitale... Fort heureusement d'ailleurs.
"Avec ton don de l'observation et ma réflexion, on devrait bien arriver à la retrouver!"
Exprima alors le nécromancien, juste après avoir fait son offre pour appâter un peu son amie. Même s'il pouvait se douter que la faucheuse l'aurait aider de bon cœur, ou au moins soutenue un peu, il ne voulait pas faire dépenser du temps à cette pauvre cartographe en pleine journée festive sans lui offrir au moins un juste retour des choses... Il faudra cependant en discuter avec la pauvre Cassia quand il la reverra pour lui dire que ses réserves risqueraient de ne pas tenir Octobre...
Hochant doucement la tête face à l'idée d'Asphodèle, Dorne était bien obligé de valider ce plan qui était clairement correcte. En faisant ainsi, ils devraient bien éliminer petit à petit les individues n'étant pas Séléna jusqu'à trouver cette dernière... A moins que cette dernière ne décide de bouger à chaque fois. Ce qui serait très clairement un mauvais coup du sort si cela devait arriver.
"La chance devrait bien nous sourire à un moment ou un autre!" Dit-il, commençant alors la marche en invitant son amie à le suivre. Adaptant sa vitesse avec celle de la faucheuse tout en évitant la foule. "Tu te rend compte, voir toute la Cité ou presque réunie en un seul évènement? Si on avait pût avoir une bonne place en hauteur... Le genre de tableau que l'on aurait pût dessiner? Enfin, il aurait fallut qu'une foule indiscipliné réussisse à ne pas bouger suffisamment longtemps, juste assez pour poser la base de la peinture mais clairement... Cela pourrait faire un beau souvenir, un jour."
C'est avec une joie non dissimulé que le nécromancien avait exprimé son idée. Après tout, les évènements festifs de ce genre avaient souvent des écrits, mais avaient-elles aussi souvent des peintures pour représenter les moments de récompenses que pouvaient s'offrir une civilisation naissante? De quoi, dans le futur, pouvoir revoir avec une immense fierté certains bons moment et se dire...
J'étais la.
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fête des quatre maisons
01 octobre 118
Elle ignorait s’ils parviendraient à retrouver Séléna, mais après tout, cela ne lui coûtait rien d’essayer. Et puis, comme l’avait dit Dorne, avec son sens de l’observation et sa réflexion à lui, cela ne devrait pas être trop compliqué. Aussi, entreprit-elle de détailler la foule du regard, s’attardant sur toutes les femmes aux cheveux blonds. Elle reconnut certains visages, des membres des explorateurs et se contenta de les saluer de mouvements de la tête ou de la main. La réflexion de son ami, la poussa à observer le tableau dans son ensemble. Pour un peintre, cela aurait assurément fait un merveilleux tableau. Elle ne s’était jamais attardée sur l’art à proprement parler, s’occupant bien plus de l’aspect pratique de ses dessins. Elle réalisait principalement des cartes, mais il lui arrivait également de dessiner des animaux et des scènes qu’elle voyait au dehors. Jamais elle ne s’était dit qu’elle pourrait potentiellement vendre ses dessins.
— Tu as raison, cela aurait pu faire un joli souvenir. Peut-être qu’on pourra le faire une autre fois. Il me semble qu’il reste encore quelques fêtes avant la fin de l’année.
La soirée battait son plein et l’alcool coulait à flots. Çà et là, on entendait de la musique, des gens qui chantaient et des conversations animées. Certains habitants s’étaient mis à danser et cela tira presque un sourire à la faucheuse. S’était-elle jamais autant amusée ? Elle l’ignorait, il fallait bien avouer qu’elle n’avait pas véritablement eu des occasions pour s’amuser ainsi. Mais depuis son arrivée, elle se faisait discrète, effacée, en réalité, elle se rendait compte qu’elle avait machinalement adopté le même comportement qu’elle avait eu sur Terre, au centre. Ne pas attirer l’attention pour ne pas souffrir, c’était un réflexe de survie qui avait la vie dure. Heureusement, Dorne et Cassia l’aidaient à passer outre, à revenir peu à peu au monde normal.
Elle continua de déambuler en périphérie de la foule et ils ne mirent pas bien longtemps à faire le tour de la place. Asphodèle se tourna alors vers le nécromancien et haussa un sourcil.
— Je ne l’ai pas vue et toi ?
Elle jeta un coup d’oeil dans les ruelles aux alentours et désigna l’une d’elles.
— Tu ne saurais pas où elle traîne habituellement ? Peut-être qu’elle a quitté la place pour aller se balader ou faire autre chose.
— Tu as raison, cela aurait pu faire un joli souvenir. Peut-être qu’on pourra le faire une autre fois. Il me semble qu’il reste encore quelques fêtes avant la fin de l’année.
La soirée battait son plein et l’alcool coulait à flots. Çà et là, on entendait de la musique, des gens qui chantaient et des conversations animées. Certains habitants s’étaient mis à danser et cela tira presque un sourire à la faucheuse. S’était-elle jamais autant amusée ? Elle l’ignorait, il fallait bien avouer qu’elle n’avait pas véritablement eu des occasions pour s’amuser ainsi. Mais depuis son arrivée, elle se faisait discrète, effacée, en réalité, elle se rendait compte qu’elle avait machinalement adopté le même comportement qu’elle avait eu sur Terre, au centre. Ne pas attirer l’attention pour ne pas souffrir, c’était un réflexe de survie qui avait la vie dure. Heureusement, Dorne et Cassia l’aidaient à passer outre, à revenir peu à peu au monde normal.
Elle continua de déambuler en périphérie de la foule et ils ne mirent pas bien longtemps à faire le tour de la place. Asphodèle se tourna alors vers le nécromancien et haussa un sourcil.
— Je ne l’ai pas vue et toi ?
Elle jeta un coup d’oeil dans les ruelles aux alentours et désigna l’une d’elles.
— Tu ne saurais pas où elle traîne habituellement ? Peut-être qu’elle a quitté la place pour aller se balader ou faire autre chose.
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Ozé et la fête des quatre maisons - An 118 le 01 Octobre
De son rêve de dessiner quelque chose de grandiose pour se remémorer les fêtes incroyables d’un nouveau monde naissant, l’esprit vagabond de Dorne à cet instant voyait déjà toute les toiles pouvant se peindre retrouva bien vite la terre ferme face aux paroles de son amie. Cette dernière semblait même emballer par la chose ce qui amplifia le sourire du nécromancien. D’autres fêtes? En réfléchissant rapidement au calendrier, il y en avait bien une qui pouvait donner quelque chose. Quelque chose d’un peu plus triste certes, mais qui offrait malgré tout un léger charme nostalgique qui pourrait avoir sa place sur bien des murs, ou dans un hall. Croisant délicatement les bras tout en penchant sa tête, le fils Tilliann reprit alors la parole, la voix assurée.
“Il reste encore Crepuscula. comme fête qui pourrait avoir un magnifique symbolisme à dessiner. Pour un Nécromancien, j’y trouverais sûrement quelque chose de splendide à peindre. Il faudra juste que je réussisse à faire quelque chose de propre malgré les cendres… À moins que je fasse quelque chose avec cette cendre?”
Semblant plus se parler à lui même qu’à la faucheuse, l’esprit de l’ancien médecin s’était déjà mis à vagabonder bien loin dans toute les possibilités que lui offrirait la peinture. Il n’avait jamais fait quelque chose d’aussi gros, s’étant toujours arrêté au portrait voir, faire un demi-corps. Alors toute une scène? Cela demanderait tellement d’effort, d’investissement et tout de même une bonne dépense en piécettes pour un résultat qui ne promettait même pas d’être garantie…
Mais après tout, était-ce si grave que ça? Si l’on essayait pas, il était alors impossible de progresser. Et pour un scientifique, l’art avait cette chose délicieuse qu’il pouvait relier à ses expériences. Essayer, encore et encore, jusqu’à comprendre et arriver à quelque chose. Il était donc hors de question de ne pas s’essayer, dans le futur, à offrir un délicieux souvenir à Azamyr, ou juste à lui-même et son entourage…
Entourage qui comptait énormément pour lui. Asphodèle, Cassia, Serkhan et maintenant Séléna qui était devenue une quête pour le petit duo de dessinateurs. Faisant le tour de la fête qui s’organisait de plus en plus, apportant musique et joyeuseté, il était impossible de ne pas sourire pour Dorne. Cela lui rappelait la belle France, la fête National, les grands moments de foules une fois par an pour s’amuser malgré la misère du monde… Pourquoi avait-il décidé de fuire cela tant d’années sur Azamyr? Alors que c’était particulièrement entraînant? Si cette année cela s’était mis sur quelque chose de simple, l’espoir intérieur du fils Tilliann était que l’année prochaine, il puisse le fêter avec tout le monde… Et qui sait, offrir une journée mémorable aussi à la femme qu’il aimait?
Gardant l’image mentale de la plus belle des fleures de ce monde en tête pour la chercher, avoir terminé de faire le tour sans retrouver Séléna attrista le nécromancien qui dut bien se résoudre en écoutant Asphodèle, il était fort probable qu’elle ne soit en effet pas la.
“Aucune trace de Séléna.”
Confirma t’il alors. Il avait beau chercher et observer, pas la moindre trace de la beauté martiale…
“Serait-elle retournée à la guilde? Au fond, à moins qu’elle ai trouvée quelqu’un ici, c’est aussi une possibilité… On peut toujours essayer de la retrouver là- bas, mais je m’en voudrais de t’empêcher de profiter des festivités, Aspho’, tu m’as déjà beaucoup aidée et je t’en remercie. Si jamais elle n’est pas la… Je peux toujours l’attendre jusqu’à son retour. De toute façon la boutique ne va pas s’ouvrir de sitôt avec toutes ces fêtes alors… Je peux bien devenir une statue dans un coin et attendre! Il faudra juste que je pense à manger et boire un peu tout de même...”
Un léger rire sortit de la bouche du nécromancien qui se mit alors en route. Il avait offert à son amie de continuer la fête ou de le suivre, quoi qu’il puisse en être elle avait déjà fait beaucoup…
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fête des quatre maisons
01 octobre 118
Il était vrai que Crépuscula était une fête intéressante et qu’elle pourrait assurément donner de jolis tableaux. L’idée d’utiliser les cendres n’était pas du tout mauvaise d’ailleurs. Asphodèle hocha de la tête, tout en continuant de scanner les alentours de son regard.
— Tu as raison, il serait intéressant de dessiner avec des cendres. Après tout, cela reste une matière poussiéreuse qui pourrait apporter des nuances de gris ou de noir. Il faudrait essayer un jour.
Elle préférait généralement utiliser des crayons faits de charbons, c’était plus précis et surtout plus simple, mais inventer d’autres techniques pourraient s’avérer utile, surtout lorsque l’on parlait d’art et de dessin artistique. Elle réfléchissait à l’art en général lorsqu’ils terminèrent leurs recherches. Aucune trace de l’exploratrice en effet. Elle remarqua l’air triste et déçu sur le visage du nécromancien, mais lui offrit un sourire encourageant à la suite de ses paroles.
— Oui, peut-être qu’elle est retournée au sein de la guilde. Et peut-être ferais-tu mieux d’aller voir là-bas, avant de tirer des conclusions hâtives.
Elle observa une dernière fois la foule, avant de hausser les épaules.
— Il est aussi possible qu’elle soit avoir d’autres aventuriers, à faire la fête. Ou peut-être s’en est-elle allé retrouver des amis ?
Asphodèle se tapota le menton de l’index, avant de prendre à nouveau la parole.
— Tu peux toujours demander à une sorcière de réaliser un sort de localisation, si jamais. Je pense que ce sont les sorcières blanches qui font ça, enfin je crois.
Il lui laissait le choix de l’accompagner à la guilde ou bien de rester ici. Non pas que la faucheuse avait véritablement envie de faire la fête, mais il fallait bien avouer qu’elle avait d’autres choses à faire. Une exploration se préparait et ils partiraient dans quelques jours, explorer les grottes aux alentours d’Azamyr. Elle devait encore faire son sac de voyage et vérifier ses cartes, s’assurant que tout serait bien en ordre. Une moue désolée s’afficha sur son visage et elle se balança d’un pied à l’autre.
— Je suis désolée Dorne, je dois rentrer. On part dans quelques jours pour les grottes et je dois encore faire mon sac. Mais si jamais tu ne la trouves pas, viens chez moi, on passera la soirée ensemble et je te remonterais le moral. On attendra ensemble qu’elle rentre pour que tu puisses lui donner ton cadeau.
Elle sourit ensuite quant à sa réflexion sur le fait de manger et boire.
— Oui, c’est une excellente idée, va manger un bout et boire un verre. Cela te fera du bien !
— Tu as raison, il serait intéressant de dessiner avec des cendres. Après tout, cela reste une matière poussiéreuse qui pourrait apporter des nuances de gris ou de noir. Il faudrait essayer un jour.
Elle préférait généralement utiliser des crayons faits de charbons, c’était plus précis et surtout plus simple, mais inventer d’autres techniques pourraient s’avérer utile, surtout lorsque l’on parlait d’art et de dessin artistique. Elle réfléchissait à l’art en général lorsqu’ils terminèrent leurs recherches. Aucune trace de l’exploratrice en effet. Elle remarqua l’air triste et déçu sur le visage du nécromancien, mais lui offrit un sourire encourageant à la suite de ses paroles.
— Oui, peut-être qu’elle est retournée au sein de la guilde. Et peut-être ferais-tu mieux d’aller voir là-bas, avant de tirer des conclusions hâtives.
Elle observa une dernière fois la foule, avant de hausser les épaules.
— Il est aussi possible qu’elle soit avoir d’autres aventuriers, à faire la fête. Ou peut-être s’en est-elle allé retrouver des amis ?
Asphodèle se tapota le menton de l’index, avant de prendre à nouveau la parole.
— Tu peux toujours demander à une sorcière de réaliser un sort de localisation, si jamais. Je pense que ce sont les sorcières blanches qui font ça, enfin je crois.
Il lui laissait le choix de l’accompagner à la guilde ou bien de rester ici. Non pas que la faucheuse avait véritablement envie de faire la fête, mais il fallait bien avouer qu’elle avait d’autres choses à faire. Une exploration se préparait et ils partiraient dans quelques jours, explorer les grottes aux alentours d’Azamyr. Elle devait encore faire son sac de voyage et vérifier ses cartes, s’assurant que tout serait bien en ordre. Une moue désolée s’afficha sur son visage et elle se balança d’un pied à l’autre.
— Je suis désolée Dorne, je dois rentrer. On part dans quelques jours pour les grottes et je dois encore faire mon sac. Mais si jamais tu ne la trouves pas, viens chez moi, on passera la soirée ensemble et je te remonterais le moral. On attendra ensemble qu’elle rentre pour que tu puisses lui donner ton cadeau.
Elle sourit ensuite quant à sa réflexion sur le fait de manger et boire.
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