Aujourd'hui à 0:53 par Angelo Silverio
Hier à 23:52 par Ovidio Paz
Hier à 22:48 par Eve
Hier à 22:27 par Frédéric LaFleur
Hier à 22:03 par Fayad Feysal
Hier à 21:38 par Eos Saysanasy
Hier à 21:37 par Galatéa
Hier à 21:11 par Zora Krüger
Hier à 18:37 par Reyna Curtis
Et demain, alors ?
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
26 octobre 118
L'élection était finie, enfin. Après deux jours d'une extrême tension dans la Maison de la Terre et du Souffle, après la démission de Quinn, ils avaient de nouveau un chef. Chandler. Galatéa n'avait pas voté pour lui, ne connaissant pas bien en dehors de la réputation de touche à tout qu'il avait obtenu en aidant un peu partout les projets des membres du quartier. Évidemment, les choses avaient été clôturées par de la musique et du vin. Quelque soit le chef, certaines choses ne changeaient pas dans le quartier sud. Le QG avait des airs de fêtes. Et Quinn... Semblait déjà oublié.
ça avait beaucoup remué Galatéa. Le vieil ours qui l'avait prise sous son aile quand elle commençait a faire d'incroyables conneries allait lui manquer, mais elle savait ne rien pouvoir faire pour le retenir alors que sa protégée avait disparue. Alors, sans porté de toast à la santé du nouveau chef, après une journée de travail faussement comme les autres, elle avait fini par se laisser aller à profiter de la soirée que ses si remuants confrères avaient organisée à la Taverne Hurlante.
La soirée battait son plein et la plus grande partie des convives étaient déjà bien avinés quand Galatéa poussa la porte. En été, quelques groupes trainaient toujours dehors pour profiter du calme, mais avec le retour du froid et de la pluie, tout le monde était confiné à l'intérieur. Le nouveau barman n'arrêtait pas. Rhys et ses deux camarades chargés de la sécurités avaient l'air plus sévère que jamais. Une odeur de bière rouge et de vin de pâlebaie flottait dans l'air, mêlé à celle du feu de bois qui dansait dans la grande cheminée de la salle commune. Mais c'était surtout l'ambiance. La danse. La musique. Et pour ça, il n'y avait évidemment qu'une frimousse pour chasser les autres... La sorcière sourit.
Il fallut qu'elle joue de ruse pour arriver jusqu'au bar. A sa droite, Dyani sembla redécouvrir la lumière du jour en la voyant arriver. C'était une sorcière verte, arrivée deux ans plus tôt. Elle s'occupait des jardins exotiques du quartier avec le plus grand soin mais mis à part quelques mots en passant ou verre lorsqu'elles se retrouvaient à discuter dans le même groupe, Galatéa n'avait jamais eu de grande affinité avec elle. A en juger par son regard approximatif et l'immense sourire qui rayonnait sur ses lèvres, elle était déjà bien amochée.
- Heeey ! Une de plus ! Ah Chandler !!
- Quelque chose me dit que tu n'en est pas à ton premier verre.
- Et moi quéquéchose me dit que toi oui. " Elle gloussa "J'ai vu t'as pas levé la main pour Chandler. C'est pas bien. Vilaine. " Elle lui porta une petite tape sur le bras sans avoir l'air moins joyeuse pour autant. " Maintenant on va enfin faire des choses grande et intéressantes ! Explorer ! Créer !
Elle se retourna pour interpeler un autre membre de la maison et Galatéa en profita pour s'esquiver avec une pinte pour se glisser bien plus loin dans la grande salle, jusqu'au bout du bar puisqu'il n'y avait plus une seule table de libre. Le tenancier lui fit signe qu'il avait bien prit note de sa seconde demande. Elle avait commandé deux pintes. Une pour elle, et une pour le troubadour une fois qu'il aurait terminé son tour de piste. Comme d'habitude, elle n'avait rien payé. Elle s'occupait de temps en temps des lumières magiques de la salle et avait offert, près d'un an plus tôt, un bol qui produisait lui-même de la glace. Bref, il y avait toujours moyen de s'arranger.
Dans l'éclat vibrant de la fête, elle observait la joie, l'espoir... Et surtout des gens bourrés. Elle parla un moment avec Khaïr - qui tenait surprenamment bien la boisson pour un si petit gabari - et se promis de présenter Alden à quelques unes de ses connaissances à l'occasion. Mais ce soir, elle n'avait pas nécessairement envie de rester là jusqu'au bout de la nuit.
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Ovidio n’a jamais eu rien à redire de Chandler Riskain. Un gars avec un bon fond, poilu comme on peut l’attendre de bien des métamorphes et du genre à se bouger pour faire avancer les choses. Quand lui-même vaquait à bien des occupations pour se sentir utile, il a croisé le renard plus d’une fois, le voyant changer de casquette comme d’autres changent d’habits. Il laissait souvent une impression positive sur son passage, le Riskain. Sans doute plus qu’Ovidio ne pouvait le faire…
C’est pourquoi la chimère n’a pas réfléchi plus que ça. Il connaissait Quinn, bien sûr. Le bonhomme passait difficilement inaperçu, d’autant plus pour quiconque demandait à chanter dans son établissement, l’auberge de l’Ours Beurré. C’était une personnalité, une énergie et un bon fond. Quand il contait son expérience en tant qu’aventurier, il n’inventait pas. Ovidio ne saurait dire s’il en était proche, mais sa disparition l’a étonnée et l’affecte d’une façon qu’il ne saurait expliquer. Comme si l'une poutre qui soutenait la Maison s’était défaite, laissant une sorte de vide derrière elle. La raison de son excursion, elle, n’est pas si surprenante pour ça, pour peu qu’on sût ce qui l’animait...
Mais pour Azamyr, tout comme pour les gens de la Terre et du Sang, le vide devait être comblé. C'est pourquoi Ovidio a voté pour Chandler. Pas pire qu’un autre, motivé et motivant, du genre à aller vers les autres et à les inspirer pour faire toujours plus encore. Un profil sympathique que notre Paz compte bien apprendre à connaître davantage.
Ce qui explique qu’il soit parmi le lot de ceux qui se réjouissent et comptent bien fêter jusqu’au bout de la nuit l’élection de leur nouveau dirigeant. Vous me direz… a-t-il besoin de ça ? Non. Faire la fête est dans son ADN, mais s’il a une bonne occasion de la faire auprès de tous les membres de sa Maison, il en est d’autant plus heureux ! Il a donc participé activement, une fois dans l’Auberge Hurlante, à mettre l’ambiance.
Avec d’autres musiciens, ils ont pris d’assaut ce qui fait office de scène, légèrement surélevée pour mieux voir le public et être plus facilement observés de lui. L’auberge grouille de monde et c’est tout ce que le Paz adore. Tout naturellement, les morceaux s’enchaînent. Essentiellement des musiques entraînantes, pour emballer le pas des danseurs. Au milieu des percussions de ses compères, il alterne passages à la guitare et ponts musicaux par son drôle d’instrument – mix entre un ocarina et un harmonica.
Cela fait toujours son petit effet, et ceux qui ne sont pas amateurs de musique peuvent toujours se consoler au bar, où nombre des membres de la Maison s’agglutinent déjà.
Assez vite, ils se lancent dans un hommage à leur ancien dirigeant. Il aurait été bizarre de ne pas en profiter pour boire à sa santé.
« Ô Quinn, bougon compagnon,
Toi qui nous guidais, sarcastique et franc,
Aurais-tu perdu le chemin de la Maison ?
Ton absence pèse mais ton souvenir demeure,
Ton rire et tes coups d’gueule, toujours sincères
Aujourd’hui ta bière coule toujours dans nos verres,
Dans l'espoir de te revoir, avant l’ultime prière. »
Les vers s’enchaînent, certains qu’il a travaillé depuis quelques jours et un air mélancolique qu’il a eu l’occasion de fredonner à ceux qui l’accompagnent. Les chopes sont levées, par réflexe, par besoin, sincèrement sans doute… il n’en sait rien et s’en moque. Il semblait normal d’avoir une pensée pour Quinn, avant de tourner la page et d’enchaîner déjà sur une musique plus joyeuse.
Le temps défile jusqu’à la perspective d’une pause, ne serait-ce que pour s’hydrater le gosier, à nouveau.
Mais avant…
« Amis de la Terre et du Sang, ça va être notre dernière avant une petite pause… et je vous propose de porter un toast en l’honneur de notre nouveau dirigeant, cette fois ! »
Il ne lui reste que le fond d'un verre d'eau, sympathiquement posé là par l’une des serveuses. Il le lève symboliquement et se met à chanter, comptant sur les autres musiciens pour suivre le rythme :
« Dans notre grande Maison, de la Terre et du Sang,
Que chacun scande le nom de notre dirigeant !
Chandler Riskain, le renard enjoué,
Curieux et ambitieux, prêt à nous éclairer
Ô Chandler Chandler, renard rusé,
Par la communauté, te voilà élu :
Ton esprit ingénieux, ton charme disons… velu !
Et tes grandes idées, nous ont fait chavirer ! »
Les secondes qui suivent sont à la gloire du concerné, agrémenté de petites anecdotes amusantes qu’il a glanées çà et là. Quand on fait une chanson sur quelqu’un, il faut se tenir informé ! Quelques petits rires lui confirment qu'il fait mouche.
Puis vient le moment de conclure.
« Chandler, Chandler, sous ta douce direction,
- douce comme ta fourrure, à n'en point douter -
Fais en sorte que rayonne notre Maison ! »
Il répète en s’appliquant, invitant les présents à reprendre en cœur.
« Chandler, Chandler, sous ta douce direction,
Fais en sorte que rayonne notre Maison ! »
Et quand suivent les applaudissements, il goûte à leur saveur, sur son petit nuage.
Ce n’est pas de la grande poésie, mais ça l’amuse et si ça plaît, c’est d’autant mieux.
La musique s’est tue et le brouhaha des conversations reprend de plus belle, tandis qu’il s’essuie rapidement le front. S’il fait froid dehors, sous les regards de tous, chanter le réchauffe comme rien d’autre ne sait le faire.
C’est pourquoi la chimère n’a pas réfléchi plus que ça. Il connaissait Quinn, bien sûr. Le bonhomme passait difficilement inaperçu, d’autant plus pour quiconque demandait à chanter dans son établissement, l’auberge de l’Ours Beurré. C’était une personnalité, une énergie et un bon fond. Quand il contait son expérience en tant qu’aventurier, il n’inventait pas. Ovidio ne saurait dire s’il en était proche, mais sa disparition l’a étonnée et l’affecte d’une façon qu’il ne saurait expliquer. Comme si l'une poutre qui soutenait la Maison s’était défaite, laissant une sorte de vide derrière elle. La raison de son excursion, elle, n’est pas si surprenante pour ça, pour peu qu’on sût ce qui l’animait...
Mais pour Azamyr, tout comme pour les gens de la Terre et du Sang, le vide devait être comblé. C'est pourquoi Ovidio a voté pour Chandler. Pas pire qu’un autre, motivé et motivant, du genre à aller vers les autres et à les inspirer pour faire toujours plus encore. Un profil sympathique que notre Paz compte bien apprendre à connaître davantage.
Ce qui explique qu’il soit parmi le lot de ceux qui se réjouissent et comptent bien fêter jusqu’au bout de la nuit l’élection de leur nouveau dirigeant. Vous me direz… a-t-il besoin de ça ? Non. Faire la fête est dans son ADN, mais s’il a une bonne occasion de la faire auprès de tous les membres de sa Maison, il en est d’autant plus heureux ! Il a donc participé activement, une fois dans l’Auberge Hurlante, à mettre l’ambiance.
Avec d’autres musiciens, ils ont pris d’assaut ce qui fait office de scène, légèrement surélevée pour mieux voir le public et être plus facilement observés de lui. L’auberge grouille de monde et c’est tout ce que le Paz adore. Tout naturellement, les morceaux s’enchaînent. Essentiellement des musiques entraînantes, pour emballer le pas des danseurs. Au milieu des percussions de ses compères, il alterne passages à la guitare et ponts musicaux par son drôle d’instrument – mix entre un ocarina et un harmonica.
Cela fait toujours son petit effet, et ceux qui ne sont pas amateurs de musique peuvent toujours se consoler au bar, où nombre des membres de la Maison s’agglutinent déjà.
Assez vite, ils se lancent dans un hommage à leur ancien dirigeant. Il aurait été bizarre de ne pas en profiter pour boire à sa santé.
« Ô Quinn, bougon compagnon,
Toi qui nous guidais, sarcastique et franc,
Aurais-tu perdu le chemin de la Maison ?
Ton absence pèse mais ton souvenir demeure,
Ton rire et tes coups d’gueule, toujours sincères
Aujourd’hui ta bière coule toujours dans nos verres,
Dans l'espoir de te revoir, avant l’ultime prière. »
Les vers s’enchaînent, certains qu’il a travaillé depuis quelques jours et un air mélancolique qu’il a eu l’occasion de fredonner à ceux qui l’accompagnent. Les chopes sont levées, par réflexe, par besoin, sincèrement sans doute… il n’en sait rien et s’en moque. Il semblait normal d’avoir une pensée pour Quinn, avant de tourner la page et d’enchaîner déjà sur une musique plus joyeuse.
Le temps défile jusqu’à la perspective d’une pause, ne serait-ce que pour s’hydrater le gosier, à nouveau.
Mais avant…
« Amis de la Terre et du Sang, ça va être notre dernière avant une petite pause… et je vous propose de porter un toast en l’honneur de notre nouveau dirigeant, cette fois ! »
Il ne lui reste que le fond d'un verre d'eau, sympathiquement posé là par l’une des serveuses. Il le lève symboliquement et se met à chanter, comptant sur les autres musiciens pour suivre le rythme :
« Dans notre grande Maison, de la Terre et du Sang,
Que chacun scande le nom de notre dirigeant !
Chandler Riskain, le renard enjoué,
Curieux et ambitieux, prêt à nous éclairer
Ô Chandler Chandler, renard rusé,
Par la communauté, te voilà élu :
Ton esprit ingénieux, ton charme disons… velu !
Et tes grandes idées, nous ont fait chavirer ! »
Les secondes qui suivent sont à la gloire du concerné, agrémenté de petites anecdotes amusantes qu’il a glanées çà et là. Quand on fait une chanson sur quelqu’un, il faut se tenir informé ! Quelques petits rires lui confirment qu'il fait mouche.
Puis vient le moment de conclure.
« Chandler, Chandler, sous ta douce direction,
- douce comme ta fourrure, à n'en point douter -
Fais en sorte que rayonne notre Maison ! »
Il répète en s’appliquant, invitant les présents à reprendre en cœur.
« Chandler, Chandler, sous ta douce direction,
Fais en sorte que rayonne notre Maison ! »
Et quand suivent les applaudissements, il goûte à leur saveur, sur son petit nuage.
Ce n’est pas de la grande poésie, mais ça l’amuse et si ça plaît, c’est d’autant mieux.
La musique s’est tue et le brouhaha des conversations reprend de plus belle, tandis qu’il s’essuie rapidement le front. S’il fait froid dehors, sous les regards de tous, chanter le réchauffe comme rien d’autre ne sait le faire.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Le pari n'était pas gagné d'avance et pourtant elle aurait du savoir que si une personne pouvait bien y parvenir, c'était Ovidio. Dans toute cette cacophonie en l'honneur de Chandler, il n'avait pas oublié Quinn et ses quelques vers à son propos l'avaient fait sourire. Un sacré grognon oui ! Le fourbe l'avait prise par les sentiments et elle avait levé son verre comme tous les autres avec même un entrain assez sincère, ce que son voisin s'était bien amusé à souligner du fond de son ébriété avancée. Elle n'avait même pas eu le cœur de le rembarrer froidement et s'était amusé avec lui quelques instants avant de le mettre en boite. Comme quoi, l'humeur de la jeune femme s'améliorait de beaucoup.
Elle ne se referma même pas de suite comme une huître lorsqu'ils en revinrent à saluer l'élection du nouveau chef à fourrure. Elle se promis simplement de ne pas le laisser mettre la main sur certains des objets ou des ouvrages qu'elle avait laissé à la disposition de Quinn par confiance. Elle prendrait le temps d'étudier ses actes et finalement ça irait sans doute pas trop mal... Même si ça la gonflait que Quinn les abandonne comme ça, peu importe pour quelle tentative désespérée pseudo héroïque. Elle sentait qu'il n'en reviendrait pas et lui en vouloir était plus facile. Comme elle sentait qu'il se passerait du pas joli avec l'exploration et préférait ne pas voir de proches s'embarquer là dedans. A l'extérieur des murs, le monde était hostile et ils n'avaient absolument rien préparer pour se défendre efficacement... Déjà qu'à l'intérieur des murs la vie n'était pas un long fleuve tranquille !
Histoire d'être un peu moins dans sa tête, elle repris un verre, se faisant à nouveau alpaguer par Dyani et son amour visible pour leur nouveau dirigeant. Qu'elle couche avec et qu'elle en finisse avec cette admiration béate. ça leur ferait des vacances. Galatéa s'esquiva de nouveau loin d'elle mais finit prise à partie dans un autre petit groupe plein d'entrain. Elle avait gardé un sourire, jusqu'à la fin de la chanson et même lorsque le refrain fut repris comme une prière par l'assemblée, à la gloire du renard.
Les hourra, les applaudissements et les tapements de pieds n'avaient pas l'air de vouloir laisser les musiciens se reposer. Lorsqu'ils descendirent de l'estrade, beaucoup de voix s'élevèrent, déçues, demandant encore un tour, encore une autre. De quoi danser et s'amuser. Puis, peu à peu, les conversations reprennent le pas, sans autre esclandre.
Dans la foule, la tignasse blanche d'Ovidio se voyait de loin grâce à sa taille honorable. Galatéa s'excusa, fit un signe au patron et se glissa plus ou moins furtivement entre les convives, dans l'angle mort du musicien. Les quelques pas lui permirent de se rendre compte que les deux verres qu'elle avait descendus à jeûn étaient quand même bien tassés. Rien de grave, heureusement.
- Bouh ! " souffla-t-elle en se mettant sur la pointe des pieds pour se rapprocher au plus de l'oreille du musicien tout en gardant les deux mains dans le dos. Un sourire rayonnant accueillit pourtant la chimère. " Merci pour ton tour de chant, tu rend même ce genre de soirée agréable ! " Elle lui cola dans la main un verre de ce qu'elle savait être la boisson qu'il prenait le plus souvent. " C'est la maison qui offre.
Puis, remarquant son état, elle ajouta en fronçant un sourcil d'un air goguenard. " Tu dégouline. On a l'impression que tu viens de courir un marathon.
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
Ovidio est-il aussi épanoui que lorsqu’il est sous le feu des projecteurs, ou plutôt des regards, dirons-nous, à chanter pour les présents, leur ancrer des mots ou des airs dans la tête, faire danser les uns et chantonner les autres ? Il est dans son élément, à rendre hommage à l’ancien temps et célébrer le nouveau. Même ici, les têtes qui incarnent le pouvoir peuvent changer assez vite… et personne ne sait encore ce qu’il adviendra par la suite. Au moins, maintenant, ils ont de nouveau quelqu’un pour tenir le gouvernail. Il croit avoir vu la silhouette de Chandler, un peu plus tôt, sans doute a-t-il entendu la chanson composée pour lui… et si ce n’est pas le cas, il compte bien la lui faire entendre. Elle est pour lui avant tout, et tant pis si elle n’est pas à son goût, elle semble avoir bien fonctionné avec une bonne partie de l’audience, c’est le principal.
Tout en rangeant sa petite guitare dans son étui, il tourne machinalement sa tête sur elle-même, pour faire craquer son cou autant que pour voir si quelques groupies s’attardent, pour son plus grand plaisir. C’est le cas d’une jeune femme aux cheveux roux qui le fixe les yeux brillants. Il n’en faut pas plus pour qu’il se redresse dans un grand sourire charmeur, pour aller échanger quelques mots. Elle, visiblement peu habituée à l’exercice, qui murmure plus qu’elle ne parle, lui lance un « J’aime beaucoup ce que vous faites… votre voix... » et lui, tout en fanfaronnade à clamer « J’aime beaucoup ce que je fais aussi ! ». Il s’en amuse bêtement avant de la remercier avec plus de sincérité. « C’est gentil en tout cas, Aline, c’est ça ? » Une jeune humaine, de mémoire, qui rougit d’autant plus en réalisant qu’il connaît son prénom. Elle acquiesce sans oser le regarder et il lui souffle : « C’est un joli prénom, ça, ça m’inspirerait bien une chanson. » Tout cela ne dure pas bien longtemps avant qu’elle s’éloigne finalement, avec un sourire bienheureux.
Lui, il rigole en son for intérieur, une admiratrice et un petit brin de fille bien mignonne. Jeune (trop pour lui, il le sait) mais mignonne, quel mal y a-t-il à profiter de ces petits instants ? Il secoue la tête et termine son rangement avec pour projet d’aller prendre un verre au comptoir, quand un « Bouh » le fait sursauter malgré lui. Il est chimère, il n’a pas des yeux derrière la tête.
Il se retourne vivement et son visage s’illumine. Galatéa, la seule, l’unique, qui le complimente pour ses chansons. « Hé, c’est là l’un de mes nombreux talents ! » Quand elle lui tend un verre qu’il connaît bien, il ne peut retenir son contentement. « Ah, tu sais comment me faire plaisir, toi ! Merci ! Je savais bien que tu comptais parmi mes fans. » Clin d’œil pour l’occasion. « T’as chanté j’espère ? »
Au commentaire qu’elle ajoute il s’empresse de s’essuyer une nouvelle fois le front du revers de la manche. « On en est pas loin, être à ce niveau de perfection requiert du souffle, tu sais. » Et pas que.
Il s’empresse de prendre une grande gorgée, le liquide frais lui fait du bien et cela se lit sur son visage. « J’avais besoin d’ça. Merci encore. » Naturellement, il se décale un peu de la scène, comme pour trouver un petit espace à eux où s’entendre un peu mieux, même si ce n’est pas chose facile. « Y’a du monde, c’est bien. De quoi fêter un nouveau départ. » C’est ce que beaucoup doivent avoir en tête, sans bien savoir si les choses changeront tant que ça.
Tout en rangeant sa petite guitare dans son étui, il tourne machinalement sa tête sur elle-même, pour faire craquer son cou autant que pour voir si quelques groupies s’attardent, pour son plus grand plaisir. C’est le cas d’une jeune femme aux cheveux roux qui le fixe les yeux brillants. Il n’en faut pas plus pour qu’il se redresse dans un grand sourire charmeur, pour aller échanger quelques mots. Elle, visiblement peu habituée à l’exercice, qui murmure plus qu’elle ne parle, lui lance un « J’aime beaucoup ce que vous faites… votre voix... » et lui, tout en fanfaronnade à clamer « J’aime beaucoup ce que je fais aussi ! ». Il s’en amuse bêtement avant de la remercier avec plus de sincérité. « C’est gentil en tout cas, Aline, c’est ça ? » Une jeune humaine, de mémoire, qui rougit d’autant plus en réalisant qu’il connaît son prénom. Elle acquiesce sans oser le regarder et il lui souffle : « C’est un joli prénom, ça, ça m’inspirerait bien une chanson. » Tout cela ne dure pas bien longtemps avant qu’elle s’éloigne finalement, avec un sourire bienheureux.
Lui, il rigole en son for intérieur, une admiratrice et un petit brin de fille bien mignonne. Jeune (trop pour lui, il le sait) mais mignonne, quel mal y a-t-il à profiter de ces petits instants ? Il secoue la tête et termine son rangement avec pour projet d’aller prendre un verre au comptoir, quand un « Bouh » le fait sursauter malgré lui. Il est chimère, il n’a pas des yeux derrière la tête.
Il se retourne vivement et son visage s’illumine. Galatéa, la seule, l’unique, qui le complimente pour ses chansons. « Hé, c’est là l’un de mes nombreux talents ! » Quand elle lui tend un verre qu’il connaît bien, il ne peut retenir son contentement. « Ah, tu sais comment me faire plaisir, toi ! Merci ! Je savais bien que tu comptais parmi mes fans. » Clin d’œil pour l’occasion. « T’as chanté j’espère ? »
Au commentaire qu’elle ajoute il s’empresse de s’essuyer une nouvelle fois le front du revers de la manche. « On en est pas loin, être à ce niveau de perfection requiert du souffle, tu sais. » Et pas que.
Il s’empresse de prendre une grande gorgée, le liquide frais lui fait du bien et cela se lit sur son visage. « J’avais besoin d’ça. Merci encore. » Naturellement, il se décale un peu de la scène, comme pour trouver un petit espace à eux où s’entendre un peu mieux, même si ce n’est pas chose facile. « Y’a du monde, c’est bien. De quoi fêter un nouveau départ. » C’est ce que beaucoup doivent avoir en tête, sans bien savoir si les choses changeront tant que ça.
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Peu de choses étaient aussi lumineuses que l'expression d'Ovidio quand il était sur scène. Mais le sourire de joie qu'il venait de décocher à la sorcière l'égalait facilement. Elle le félicita comme il se devait et rit à son clin d’œil charmeur. On ne demandait pas à l'incorrigible chimère d'arrêter de faire la grimace. De toute façon on avait pas envie qu'il arrête de faire la grimace.
- Plutôt me saouler avec Dyani plutôt que de reprendre ton refrain avec les autres. " rit-elle de bon cœur. Elle ne chantait pas. Au mieux, elle gueulait en rythme avec les soulards du coin lorsque la soirée était un peu trop avancée. Mais la plupart du temps, elle jouait avec les regards et les cœurs bien plus qu'avec les chansons à boire. " Par contre j'ai vu Khaïr chanter si ça peut te faire plaisir. Et a plein poumons. "
Après leurs retrouvailles au Rodéo, exemple particulièrement banal de ce qui pouvait se passer quand on les mettaient tous les deux dans une même pièce, elle s'était juré de ne pas faire une seconde fois l'erreur de passer plusieurs mois sans le voir. Ce qui ne l'empêchait pas de lever les yeux au ciel, amusée, quand il parla de sa perfection. " C'est ça. Vient. On va se trouver une table avant qu'une nouvelle groupie t'arrache à moi. "
Elle le laissa passer devant et mettre son instrument en sureté, s'éloignant de la scène pour - presque - redevenir un fêtard parmi tant d'autres. " Alors ? Tu as déjà ta liste de doléances pour le nouveau chef ? Avec des chansons comme celle là, il va t'avoir à la bonne c'est sûr... fait quand même attention avec les rimes en 'u', ça peut peut devenir dangereux. " Galatéa esquiva in extremis un coup de coude malencontreux d'un homme totalement pris dans sa discussion sur le chemin. " C'est vrai que tu aimes l'idée d'aller crapahuter à l'extérieur toi... Au fait, tu connais bien Chandler ? " Elle lui jeta un regard amusé mais se retint de flinguer l'ambiance, il avait l'air trop heureux pour ça. Elle pouvait se retenir juste le temps d'un soir de fête... Il avait de la chance, elle l'aimait bien. " En parlant de nouveau départ. Je vais bientôt être propriétaire. Je ne sais plus si je te l'avais dit ! "
Mais même en tournant la tête et en se mettant sur la pointe des pieds, Galatéa devaient se rendre à l'évidence, l'auberge hurlante était pleine comme un œuf. En plus des convives des autres quartier qui n'avaient pas entendu parlé de l'élection ou s'en moquaient, toute la maison de la terre et du sang semblait s'être donner rendez-vous, ce qui faisait tout de même près de soixante dix convives refusant de s'éparpiller à l'extérieur à cause du froid.
- Bon... " Elle se pencha vers lui pour ne pas avoir à crier. " On se crée de la place ou on lève le camp ?
Ovidio Paz
Maison de la Terre et du Sang
« Tutututu, je saurais faire en sorte que tu l’aies dans la tête, compte sur moi. » Une mission dont il doit s’investir, forcément. Elle mentionne Khaïr, une chimère au caractère changeant assez difficile à cerner, et effectivement, il aime se dire que sa chanson a pu l’atteindre. « Et ça me fait plaisir ! Dommage que je ne l’ai pas entendue, tant il y avait de monde pour reprendre le refrain. » Oui, il encense son succès. Et alors ?
S’il leur est arrivé de passer de longues périodes sans se voir, Ovidio ose croire que leur folle aventure au rodéo a un peu rabattu les cartes et qu’ils pourront se croiser un peu plus. Hasard ou non, c’est ce qu’il se passe et il en est bien content. Discuter avec la sorcière est très facile et leurs dynamiques s’accordent toujours très bien. Qu’elle s’en rende compte ou non, elle lui laisse d’ailleurs des corridors dans lesquels s’enfoncer… il ne se fait pas priver.
« Ouuuh, on est donc jalouse, madame Galatéa ? Tu sais, si tu veux une sérénade rien que pour toi, il suffit de demander. » Un clin d’œil et il s’affaire finalement à terminer de ranger ses affaires dans son étui qu’il glisse à l’angle de la scène. Il ira le récupérer plus tard.
Naturellement, ils se glissent dans la foule tandis que Galatéa arrive à se positionner à son niveau pour l’interroger. « Hum… je n’y ai pas réfléchi à vrai dire, mais ça viendra sûrement ! Et quand ce sera le cas, je saurais demander. » Il avait déjà eu à faire quelques recommandations à Quinn par le passé, sans doute que l’occasion se présentera auprès de Chandler. « Rien de tel que la poésie et la chanson pour entrer dans les petits papiers ! » (non) « Les rimes en ‘u’… et encore, la liste était longue, il a fallu faire des choix ! » Un rire tout en sous-entendu. « Tu as l’oreille, pour quelqu’un qui se refuse à chanter ! »
Galatéa manque de se faire percuter et Ovidio se décale sur le côté pour qu’elle puisse se rapprocher de lui. C’est sûr qu’au milieu de la taverne, tenir une discussion n’est pas évident. Cela reste une prouesse amusante et Ovidio l’écoute tout en buvant tranquillement son verre. « Nop. Je l’ai croisé, oui, mais de là à dire que je le connais… un bon gars visiblement, avec des envies tranchées et pas mal optimiste. Franchement, parmi tous ceux qu’on pouvait choisir pour devenir chef, je pense qu’on s’en sort pas mal. » À voir si l’avenir leur donnera raison.
« Et toi ? T’en sais plus ? » Sa question est rapidement happée par la petite phrase qu’elle glisse ensuite. « Noooon ? Propriétaire ? Mais c’est trop bien ! Vers l’Equinoxe ? »
Une discussion s’emballe non loin et vient couvrir les voix environnantes. Tandis que la sorcière se penche vers lui, il croit entendre l’idée générale de la question et répond au criant : « ON S’ENTEND PAS. BOUGEONS. » Sa voix est son instrument de travail, s’il peut éviter de l’abîmer en s’égosillant pour tenir une conversation, il préfère. « Viens. »
Il se positionne de façon à fendre la foule et à sortir par l’entrée de l’auberge, non sans répondre à certains sourires et autres « félicitations » qui lui sont lancés, quand même. Il n’est pas un sauvage ! Il leur faut quelques minutes pour s’extirper de tout ça et encore, devant, quelques groupes ont eu la même idée. Ils s’écartent encore un peu.
« Hé ben, on respire mieux ici. » Il prend une grande inspiration pour profiter de l’air frais (presque froid, il faut dire). « La Maison avait besoin de ça. » Il regarde autour d’eux et propose : « Si tu veux, on peut faire un tour, s’ils sont tous à l’auberge, le quartier doit être plus calme. »
S’il leur est arrivé de passer de longues périodes sans se voir, Ovidio ose croire que leur folle aventure au rodéo a un peu rabattu les cartes et qu’ils pourront se croiser un peu plus. Hasard ou non, c’est ce qu’il se passe et il en est bien content. Discuter avec la sorcière est très facile et leurs dynamiques s’accordent toujours très bien. Qu’elle s’en rende compte ou non, elle lui laisse d’ailleurs des corridors dans lesquels s’enfoncer… il ne se fait pas priver.
« Ouuuh, on est donc jalouse, madame Galatéa ? Tu sais, si tu veux une sérénade rien que pour toi, il suffit de demander. » Un clin d’œil et il s’affaire finalement à terminer de ranger ses affaires dans son étui qu’il glisse à l’angle de la scène. Il ira le récupérer plus tard.
Naturellement, ils se glissent dans la foule tandis que Galatéa arrive à se positionner à son niveau pour l’interroger. « Hum… je n’y ai pas réfléchi à vrai dire, mais ça viendra sûrement ! Et quand ce sera le cas, je saurais demander. » Il avait déjà eu à faire quelques recommandations à Quinn par le passé, sans doute que l’occasion se présentera auprès de Chandler. « Rien de tel que la poésie et la chanson pour entrer dans les petits papiers ! » (non) « Les rimes en ‘u’… et encore, la liste était longue, il a fallu faire des choix ! » Un rire tout en sous-entendu. « Tu as l’oreille, pour quelqu’un qui se refuse à chanter ! »
Galatéa manque de se faire percuter et Ovidio se décale sur le côté pour qu’elle puisse se rapprocher de lui. C’est sûr qu’au milieu de la taverne, tenir une discussion n’est pas évident. Cela reste une prouesse amusante et Ovidio l’écoute tout en buvant tranquillement son verre. « Nop. Je l’ai croisé, oui, mais de là à dire que je le connais… un bon gars visiblement, avec des envies tranchées et pas mal optimiste. Franchement, parmi tous ceux qu’on pouvait choisir pour devenir chef, je pense qu’on s’en sort pas mal. » À voir si l’avenir leur donnera raison.
« Et toi ? T’en sais plus ? » Sa question est rapidement happée par la petite phrase qu’elle glisse ensuite. « Noooon ? Propriétaire ? Mais c’est trop bien ! Vers l’Equinoxe ? »
Une discussion s’emballe non loin et vient couvrir les voix environnantes. Tandis que la sorcière se penche vers lui, il croit entendre l’idée générale de la question et répond au criant : « ON S’ENTEND PAS. BOUGEONS. » Sa voix est son instrument de travail, s’il peut éviter de l’abîmer en s’égosillant pour tenir une conversation, il préfère. « Viens. »
Il se positionne de façon à fendre la foule et à sortir par l’entrée de l’auberge, non sans répondre à certains sourires et autres « félicitations » qui lui sont lancés, quand même. Il n’est pas un sauvage ! Il leur faut quelques minutes pour s’extirper de tout ça et encore, devant, quelques groupes ont eu la même idée. Ils s’écartent encore un peu.
« Hé ben, on respire mieux ici. » Il prend une grande inspiration pour profiter de l’air frais (presque froid, il faut dire). « La Maison avait besoin de ça. » Il regarde autour d’eux et propose : « Si tu veux, on peut faire un tour, s’ils sont tous à l’auberge, le quartier doit être plus calme. »
Galatéa
Maison de la Terre et du Sang
Galatéa ricana en lui souhaitant bon courage pour lui coller sa nouvelle chanson dans la tête mais lui laissa le bénéfice du doute... Elle aurait préféré qu'il n'essaie pas vraiment sinon elle allait finir par la fredonner sans s'en rendre compte trois jours plus tard. De toute façon, entendre Ovidio se lancer des fleurs c'était un peu comme être mouillé sous la pluie : inévitable. Heureusement, c'était plus une pluie d'été, fraiche lors d'un jour trop lourd, qu'une bruine glacée d'hiver.
- Jalouse de Chandler ? Je t'en prie ! Je je préfères les hommes rasés de frais. Et puis si tu chantes une ode à ma beauté à chaque fois qu'on se croise, ça va perdre en originalité. " Elle accompagna son sourire d'un mouvement de main dramatique qui faillit coûter un verre. Elle fit donc un pas en avant et heurta le bras du chanteur, continuant de tenter de garder le fil dans le chaos ambiant, sifflant et riant selon les répliques d'Ovidio. " Pour la millième fois, pas besoin de chanter pour apprécier la musique. "
Avec leurs cheveux blancs et leur ganache aux traits fins, on aurait pu les prendre pour un frère et une sœur en train de se chamailler un soir de fête. A ceci près qu'aucun des deux ne semblait prêt à partir en claquant la porte.
- Chandler ? Moi ? Je lui ait jamais adressé la parole. Il doit même pas connaitre mon nom. " Et pourtant elle faisait des efforts pour que les chefs de maisons le connaisse. Création de divers babioles enchantées pour le confort du QG. Vol dans les réserves du quartier général. Arrêtée nue dans les rues en revenant d'une baignade. S'il n'avait pas encore entendu parlé de ses frasques, cela ne saurait tarder... Enfin en prenant en compte qu'elle ne s'était toujours pas calmer, ce qui semblait être le cas depuis le début de l'automne.
Elle rebondit sur sa prochaine acquisition. Elle secoua négativement la tête. " Pas du tout. J'ai encore réd..... " Sa voix est couverte par d'autres et rapidement, ils prennent la décision de s'éclipser. Ils gagnent la porte sous les hola, les bravos et les remerciement... Enfin ceux adressés à Ovidio. ça reste agréable. Mais l'air froid de l'extérieur, pur et surtout silencieux, convient encore mieux à la sorcière qui crachote un éclat de rire en se rendant compte qu'en bon compères, ils viennent de prendre une inspiration exactement au même moment.
- La Maison avait besoin de Quinn, mais on s'en remettra. On s'adapte toujours. " ne put-elle s'empêcher de défendre l'ancien aubergiste. Même l'auberge n'avait plus la même saveur sans le grand bonhomme. Mais elle se secoua, ce n'était pas le soir pour faire sa mauvaise tête. Elle s'accrocha au bras du sémillant jeune homme, acceptant tacitement de rester en mouvement pour ne pas se faire rattraper par le froid, et reprit avec plus d'entrain. " C'est une sacré fête. Je crois que même les bonnets de nuit habituels se sont laissés tentés. Et dire qu'on remet ça la semaine prochaine ! Tu as déjà décidé où tu allais te produire le soir du départ ? "
Les lunes apparaissaient de temps à autre entre les nuages mais la végétation luminescente faisait toujours office d'éclairage publique. Les façades éteintes firent vite place au bourdonnement joyeux de la taverne derrière eux. Elle se redressa soudain, l'idée lui venant d'un coup.
- Oh ! ça te dirais que je te montre l'emplacement que j'ai demandé au Conseil ? C'est dans le quartier central, mais vu l'heure il n'y aura pas plus de monde qu'ici. ... A moins que le seigneur de la scène n'ai d'autres idées sur notre destination ? L'un des seuls autres établissements nocturnes de la ville n'était pas très loin dans le quartier central d'ailleurs, s'ils voulaient vraiment continuer la fête plus loin, mais elle n'y avait jamais mis les pieds, sa réputation l'ayant pour l'instant tenue éloignée. C'était toujours plus drôle d'aller frapper à la porte d'un vieil ami au besoin.
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|