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Saison froide ☃︎ Azamyr • An 118 — Novembre à Décembre

Imaginez un monde dans lequel votre avenir est incertain, la fin se rapprochant de plus en plus, sans que vous puissiez changer votre destin. Un jour, une solution est trouvée, vous permettant d’espérer, de croire en la possibilité d’une autre vie, une nouvelle vie. Il vous faut trouver une clé, vous permettant de traverser le portail menant à un nouveau monde. Là, tout est possible, vous naissez à nouveau, différent. Vous devrez faire face aux dangers, aux complots, aux découvertes. Mais l’avenir s’étend devant vous. Le petit journal d'Azamyr

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Le crabe et la sirène. Reyna - 27 février 118

Angelo Silverio
Maison de la Terre et du Sang

Angelo inspira profondément, longuement tout en conservant les yeux clos. L'instant s'éternisa, Ciro s'imprégnant de cette oasis dans sa routine. Ses poumons s'emplirent d’un air frais, dénués de toute pollution olfactive que délivrait la cité, imposant ses grosses paluches sur la création d'un artiste divin. Pas de boulangeries déversant les effluves délicieuses s'échappant des pâtisseries chaudes, pas de délicates senteurs exquises des fleuristes déballant leurs dernières créations audacieuses. Non. Seulement et simplement l’air marin. À l’horizon, disparaissant lentement, l’astre solaire. L’heure préférée de l’ancien marin débutait, celle du crépuscule. Les couleurs orangées se reflétaient sur l’immensité bleue perpétuellement en mouvement. Les vagues léchaient tendrement le sable. Elles avaient grignoté du terrain toute la journée, et il était désormais temps de perdre du terrain.

Dans son sillage, coquillages et autres trésors maritimes s’échouaient sur la place, la même sur laquelle se trouvait perché l’italien. Engoncé dans son grand manteau rappelant le vert d’un sapin, le félon avait rehaussé les cols de son épais vêtement de saison pour tenter d’atténuer la voracité des zéphyrs balayant les alentours. Ses iris brunes se perdaient parmi les nuages, détaillant les falaises adjacentes à l’océan qui déchiquetait le paysage. Quelle étrange sensation réchauffait son cœur durant ce printemps frais. Ses mèches indisciplinées étaient bousculées par une douce bourrasque qui, indiscrète au possible, s’immisçait dans chaque interstice avec la malice envie de faire frissonner le gredin. Mission réussie. Ciro plissa les yeux, sourcils froncés tandis que sa dextre après avoir tenté de délivrer de l’ordre dans sa crinière, lui servait de visière. Sur la plage, une silhouette que le fils Scipionne ne connaissait que trop bien.

Précédemment pécheur, l’explorateur avait arpenté la cruelle et impitoyable mer en compagnie de celle qu’il savait penché en train de scruter le sable à la recherche d’une trouvaille rutilante, ou pas. Cette manie l’amusait. Il ne la comprenait que trop bien. La liberté, les découvertes grisantes et l’adrénaline que provoquait la navigation. Cependant, cantonné à un rôle de banal ramasseur de poisson, la chimère courroucée et frustrée s’était redirigée vers une profession plus encline à l’émancipation, lui octroyant la possibilité égoïste d’assouvir discrètement ses pulsions aventurières.

L’artiste manqué baissa la truffe, un sourire aux lèvres. Une poignée de souvenirs s’étaient jetés devant son groin, et avec une nostalgie sincère, il les vivait à nouveau. Sa nuque se redressa, Ciro prit la direction de son ancienne camarade, ses pas s’accompagnant d’un plaisir sincère. Chaque enjambée laissait la marque de ses semelles. Les mains dans les poches, Silverio progressait lentement, contemplant le paysage poétique, digne d’être immortalisé par un naturaliste. Tandis qu’il comblait la distance le séparant de la dénicheuse de rareté, Ciro détaillait celle qu’il avait autrefois côtoyée. Elle n’avait pas changé d’un poil.

Pas bien grande, un teint caramel renforcé par les journées passées sur le pont sous les assauts solaires, et ces taches de rousseur typiques que le meurtrier parvenait à discerner à mesure qu’il s’approchait.

Le voyou se racla la gorge une fois suffisamment à distance pour être entendu. La peau de sa future interlocutrice était sublimée par le coucher de soleil, lui ne jouissait pas d’une telle faveur.

« Reyna, encore penchée à trifouiller la terre. J’aurais pu te quitter il y a dix ans, pour attendre encore un demi-siècle pour revenir que je t’aurais vu logé dans le même coin. »

Un sourire taquin habillait sa bouille, son accent latin ajoutant un côté chantant à ses syllabes un brin moqueuses.

« Comment fut la traversée du jour ? Visiblement pas éreintante, tu débordes d’énergie. Une forme olympique, tu es comme le vin toi. »

Une main dégainée de ses poches extérieures, il pointait de son index les courbes similaires à celle d’une nageuse de la Nymphe.

« Tu dois être devenue capitaine du Milor depuis, je me trompe ? »
Angelo Silverio
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Reyna Curtis
Maison des Maintes Eaux

Je n’étais pas encore rentrée alors que la nuit pointait le bout de son nez. Épuisant mon énergie débordante à sillonner les récifs en ce mois de février glaciale.

Je guette. J’épie. Je creuse et je collecte. On dirait un crustacé en manque de nourriture ou bien encore une étoile de mer cherchant un endroit où s’installer. Même avec ces comparaisons, je ne souhaite pas rentrée. D’une part parce que je suis sur le point de trouver un coquillage des plus merveilleux, et d’une autre part, parce que je me suis embrouillée avec ce gros con de Persée.

- Idiot de triton.

Je peste encore plus, rageuse de penser encore à mon « meilleur ami » qui me casse bien des choses à me faire la morale quand il est persuadé d’être supérieur à moi. Je pouvais pas tout simplement profiter des belles couleurs que m’offrait la nature ?

Je pose mes fesses dans un petit banc sableux. Mes pieds aux écailles dorés sont nus et je commence à ressentir un peu le froid. Je ramène mes genoux vers mon menton en les encerclant de mes bras tout en regardant deux oiseaux pêcheurs se chamailler pour un morceau de chair. Parfois, j’aime tellement ce calme que je pourrai oublier quel jour nous sommes. Quelle heure il est. Et même comment nous en sommes arrivé là. Cet horizon, un jour il sera mien. Comment ne pas vouloir passer le récif. Comment vaincre l’envie de renier toutes les lois d’Azamyr pour faire un voyage sans retour ?

Je soupir avant de cligner des yeux devant une sorte d’insecte violet qui vient de se poser sur une roche à côté de moi. Ni une ni deux, je me déplie pour me rapprocher de cette sorte de petite cigale tacheté de couleur plus claire. La brise mordante balaye mes longues boucles et mes tresses sur mon visage. Je me fais carrément fouetter par mes perles.

- Bordel !

Et l’insecte bondit est s’envole pendant que je suis en train de me battre pour me recoiffer. Enfin, on s’entend hein.

Je décide alors de me relever, enlevant le sable de mon pantalon noire et de ma chemise. Je ne suis pas frileuse et ma capacité de nager tout les jours dans l’océan me permet de ne pas craindre le froid, même si je sens que ma peau et mes écailles se font plus sèchent. Pour ce qui est de l’insecte, j’en ait déjà vu mais c’est rare, c’est peut-être bien la premier fois que j’en vois un de si prêt. Je les appels les Vicors pailletés. Mais certainement que les zoologiste de la cité leur on déjà trouvé un nom plus scientifique. Un jour j’en chopperai un.
Je retourne ainsi à mes recherches, essayer de trouver des petites coquilles pour mes confections de bijoux quand soudain, une voix que je n’avais pas entendu depuis longtemps résonne entre les récifs. Cet accent. Ce grain de voix. Impossible.

Je redresse la tête vivement et regarde avec des yeux mélangeant surprise et joie mon ancien camarade de pêche. Un ancien ami qui aspirait aux mêmes rêves que moi, qui avait cette même soif de liberté et ce même humour douteux. Angelo. Un ami qui avait disparut des radars, sans laisser de trace. Un « ami » qui s’était engouffré dans la guilde d’exploration.

Les secondes défilaient n’écoutant qu’à demi-mots les taquineries du forban, j’analysais la situation, sentant sans trop savoir pourquoi, une vilaine colère battre dans mes veines. Un petit tourbillon de sentiment: joie, nostalgie, énervement amenant un certain, désarroi.

- Angelo ?

Je m’avance enfin vers lui à grandes enjambés me disant dans un coin de ma tête que cette vigueur ne disait rien qui vaille.

- Malfrat ! Quest-ce que tu fou ici ?

Je me jette à son cou faisant voler mes pieds hors du sable. J’ai envie de le taper mais en même temps, je suis vraiment contente de revoir cette tête porteur de cicatrices.

Je le relâche pour l’observer les sourcils froncés avant de lui fourrer un poing dans l’épaule.

- Ta petite tête m’avait manqué, les explorateurs t’ont congédiés ? Tu reviens aux sources, espèce de lâcheur.

Je me retourne face à l’océan, les rayons dorés incendiant le ciel. Ouai, je suis peut-être un peu plus en colère que je le n’aurais cru. On avait passé de bon moment ensemble. Et, peut-être, je dis bien peut-être, j’étais un peu jalouse de la situation de notre zozo de chimère. Bien que je me demandais toujours si les explorateurs avaient commencé à s’intéresser à l’air marin ou pas encore.

Je regarde de nouveau le jeune homme en lui lançant un regard plein de reproche mais quoique, on peut voir un petit sourire sur le coin de ma lèvre. Il n’a pas changé, son gros manteau l’épaissit encore un peu plus et lui élargit les épaules.

- Ahhh je soupire enfin. Comment tu as pu laisser la guilde t’enrôler ? Ok, la pêche ce n’est pas un métier non plus de rêve, mais l’océan ne te manque pas ? Et non, pour répondre à ta question, je ne suis pas capitaine. C’est toujours notre tortue national qui est le chef. Tu sais, ça à pas beaucoup changé, se sont les mêmes bateaux qui quittent le port le matin, les mêmes marins qui naviguent. Avec une chimère en moins. J’espère au moins qu’il ne t’on pas mis des idées bizarres dans la tête, lui dis-je en parlant des autres explorateurs.

J’avais des aprioris plutôt prononcé pour tout ce qui était de la guilde des explorateurs, même des autres guildes finalement. J’appartenais à la guilde des marchands à partir du moment ou je vendais et récoltais des choses mais je restais tout de même bien libre de mes mouvements. Pouvait-on en dire autant des explorateurs ? Bien que ce seul mot donnait envie d’en savoir plus.

- Raconte-moi ce qu’Angelo Silverio devient.

Mes yeux brillent de curiosité, éloignant la colère des premières secondes.
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Angelo Silverio
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Ciro observa le boulet de canon au teint caramel s’élancer vers lui à vive allure. La demoiselle avait constamment débordé d’énergie, paraissant infatigable même après une journée de labeur passée sur les vagues tumultueuses et la pluie abondante et pourtant le rital s'étonnait encore de cette vigueur. Cette joie de vivre était parfois vue comme un rayon de soleil au milieu de la tempête, mais suscitait aussi parfois l’envie de la jeter par-dessus bord, surtout le matin. Ciro avait en horreur les discussions matinales... Elle, Reyna, était entière, vivante et animée du même feu qui dévorait les aventuriers. Durant les sorties sur les océans, le bougre pensait la connaître. Erreur. Ce fut avec un étonnement visible sur la tronche du brûlé que la créature solaire encercla son cou de ses bras. Sa geôlière virevoltante le libéra et le noya sous les questions.

Elle n’avait pas changé d'une écaille. Étrangement, le félon y voyait là une forme rassurante de la personnalité de sa camarade. La continuité. Les regards expressifs de sa charmante partenaire d’infortune se succédaient, et l’ancien marin y décelait des reproches. Comment pouvait-il lui en vouloir ? Angelo ne s’en offusqua pas le moins du monde, haussant les épaules tout en conservant le silence un long moment, se contentant d’apprécier le paysage en compagnie de la dénicheuse de coquillage.

« Non, les explorateurs m’adorent déjà. Ils vont bientôt inaugurer la statue à mon effigie au milieu de la cour, je t’inviterais. »

Le fils Scipionne ricanait en entendant les syllabes traversant les lèvres de la dompteuse de vague. Elle possédait la faculté de le taquiner tout en creusant à la recherche de réponse. Une curieuse comme seuls les plus habiles forgerons parvenaient à extraire des flammes et des charbons. L’italien glissa une main dans sa propre crinière pour ordonner un peu ses cheveux qui acceptaient trop facilement à son goût la liberté que leur offraient les bourrasques.

« Des idées bizarres dans la tête. C’est cette hypothèse qui s’évade de ta caboche qui est sordide. Personne ne peut me bourrer le crâne. Personne ne peut me bourrer tout court d'ailleurs. »

Une claque dans le dos fut distribuée par le malandrin. Il se mit à trifouiller dans l’une de ses poches tout en causant.

« Que je raconte tout… C’est toujours tout ou rien avec la fougueuse Reyna. M’enfin, j’imagine que c’est la taxe, tant que le supplément absence ne s'applique pas, je peux faire un effort. »

Le salopard à la baveuse agile dégaina un cigare qu’il logea au coin de ses lèvres. D’un geste éclair, l’extrémité s’embrasa. Silverio tira dessus lentement, appréciant la première bouffée, les yeux clos. La fumée noyant ses poumons fut recrachée par ses narines à la manière d’un dragon courroucé. La mélodie. La mélodie si particulière de l'océan lui avait cruellement manqué durant ses sorties improvisées ou non de la cité. Son rythme. Son appel.

« Disons qu’il y a du bon, et du moins bon. Prévisible comme phrase. Si j’ai quitté la putain bleue, c’est pour les limites imposées par les tauliers régissant cette ville qu'ils osent prétendre leur. Cette cité ne tourne pas ses yeux globuleux vers les mystères de la mer, et je crains qu'elle ne le fasse jamais. L’avenir, selon eux, c’est à travers la forêt. Alors, quitte à être libre… »

Ses épaules se haussèrent tandis qu’il marquait une courte pause pour apprécier le poison qu’il ingurgitait.

« Et puis, je ne suis pas le dernier pour filouter. Disons qu’explorateur, c’est ma couverture. Les escapades clandestines, c’est légion. Gare à te faire débusquer, mais avec un tel périmètre à gérer, berner les Veilleur c’est d’une facilité déconcertante. Tu as largement de quoi bifurquer, zig-zaguer. La liberté, on l'arrache à pleine dent, et je n'ai pas les bottes sur ce monde pour me faire mettre une muselière.»

Un rire sincère secoua ses membres, sa tirade s'accompagnait d'œillade complice, ou malicieuse. Difficile d'en déterminer la nature. Plus d’une fois, l’oiseau de nuit s’était faufilé en extérieur sans en avoir l’autorisation. La liberté coulait dans les veines de l’ancien mafioso, hors de question d’attendre et d’obéir à des ordres qu’il pouvait si aisément contourner.

Ses iris revinrent à Reyna. Ses pupilles s’attardaient sur les traits de son binôme. L’air marin semblait incapable d’abîmer la sirène, imperméable aux affres du sel marin. Une chance. De son pouce, il la désigna.

« Et toi, quand est ce que tu rejoins les rangs des gredins téméraires ? Pêcher les poissons, c’est bon pour les fins de semaines et les baisses mines. Il est temps de s’emparer de ton destin. J’espère que tu n’as pas franchi le portail pour t'en retourner à boulot asservissant. Si tu te contentes d'obéir, prenant plaisir à voir ta vie dictée par d'autres, j’ai de la peine pour ton âme. Quand laisse tu place au feu rongeant ton palpitant. Alors Reyna, que comptes tu faire ici, dans ce nouveau monde ? L’esclave ? »
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Comment j’aurai pu imaginer une seconde retrouver un vieux copain à cette heure tardive. Bah j’aurai pas pu, il est là le truc. Alors qu’elle était ma surprise et ma joie de retrouver cette tête italienne à l’expression faciale neutre et brin froide ; Ah la la, Angelo le pêcheur ne semblait pas avoir changé non plus finalement. Son rire n’avait pas changé. Sa posture un peu brute non plus ni son long manteau d’explorateur. Dans le physique en tout cas, on y était.

- T’es toujours aussi con.

Je rigole à sa plaisanterie concernant les explorateurs. Ça pour faire le fier, il en avait sous le capot. Je me dis que ça doit peut être faire un peu de bien à tout ces explorateurs de la terre et de la terre seulement. Un petit souffle qui vient de l’océan ne peut jamais faire de mal à personne. Après, fallait voir le morceau qu’ils avaient pêché.
Du coin de l’oeil, je regarde mon ami d’un air malicieux. Je me demandais depuis un moment comment c’était. Devenir explorateur devait être en partie passionnant. C’était sûrement une crainte sournoise que de ne pas suivre mon camarade dans cette nouvelle aventure. De peur que les missions ne me correspondent absolument pas. De peur de perdre la liberté qui m’est si chère.

Je pose mes mains sur mes hanches, inspirant la brise de l’hiver alors que les derniers rayons du soleil enflamment le ciel. Le vent souffle mes cheveux en arrière, tout comme la tignasse de l’italien qui trifouille dans ses poches.

- Bien sûr que tu dois me raconter, non mais ! Tu disparais, tu quittes le rivage et je ne sais même pas si ça en vaut vraiment la peine ? Allons allons, Angelo. Du bon sens, grosse tarte.

Je lève un sourcil lorsqu’il sort un cigare qu’il fou direct au bec. Puis je lève le second en le regardant de haut malgré ma petite taille. Est-ce que les mecs que je connaissais allait tous fumer cette merde ? Papyloc. Angelo. Si Persée pensait que je ne le voyais pas lorsqu’il s’occupait des voiles et des cordages. Tous les mêmes.
J’écoute tout de même, œil sceptique, les dires de mon compagnon. Devenir explorateur semblait alors lui satisfaire. Même, il se sentait ainsi plus libre ? Comment était-ce possible ?
Je deviens alors encore plus curieuse, mais je ne le montre pas. Un sourire s’affiche cependant sur mes lèvres. La fougue d’Angelo se compare à la mienne. Qu’est-ce que j’aime les paroles de ce pirate.
Puis je me tourne vers lui, revenant mettre des mèches derrières mon crâne avant de m’énerver toute seul et de défaire un foulard qui pendouille de ma ceinture pour venir me faire un ruban au-dessus du crâne.

- Je suis tout de même contente si tu te sens bien dans ta « nouvelle famille ».

Angelo continue de parler. Me désigne. Continue encore et je sens soudainement que l’on vient me piquer au cœur. Une sensation désagréable que l’on vient vous attaquer. Je lâche mon foulard, lentement. Mon cœur vient de bondir. Il avait dit… quoi ?

Je lève mes yeux dorés vers la chimère et je suis persuadée qu’à cet instant précis, on peut voir un brasier dans mon iris. Est-ce que ce connard venait de la traiter d’esclave ?

- T’as dis quoi ?

Je sens mon pouls sévir. Ma respiration fulminer. Il n’était pas sérieux ?
Oh que si il l’était.

- Tu te fous de moi ?

Je recule d’un pas en ayant maintenant la très forte envie de lui foutre un poing dans la figure.

- Ou tu vois d’esclave ici ? Non mais regarde.

Je lui montre le crépuscule, la plage, les falaises.

- Je travaille pour mon capitaine parcequ’il ma donné ma chance. Je le fais parce que je suis justement la nymphe sûrement la plus libre ici. Je fais quasiment ce que je veux, quand je le veux. Qui peut en dire autant ? Déconne pas Angelo, le Milor, c’est ma famille. Et je peux te dire qu’un jour, ce navire voguera là-bas.

Je pointe du doigt l’horizon et mon regard se fait tout de suite brillant.

- Je tiendrai le gouvernail lorsque l’on passera le récif. Les lois d’Azamyr changeront. Bientôt je l’espère mais elles changeront. Et si je dois rejoindre les explorateurs pour ça, je le ferai, mais ne viens pas me dire que je me contente simplement d’obéir. Tu veux que je fasse quoi, que je prenne la barre et que je quitte la côte ?

Combien de fois j’avais imaginé le faire. Mais toute seule, difficile de faire avancer un tel bâtiment.
Je lance un nouveau regard plein de reproche à Angelo avant de secouer la tête. Qu’est-ce que je déteste ce pirate putain.

- Et arrêtez de vous droguer à ce truc bordel !

Je lui chipe son cigare et m’élance vers l’écume avant de me retourner.

- Je suis sûr, tu sais même plus nager avec ce qu’ils te font faire à la guilde. On va voir si celui qui a abandonné la mer, sais toujours l’apprivoiser, j’ajoute en plaçant le cigare entre mes dents puis j’emprunte un petit chemin sableux qui m’emmène vers un promontoire. En contre-bas, une petite falaise ou l’eau vient frapper la roche. Mais la mer a décidé d’être douce et calme ce soir.

- Allez, on saute, on va voir ce que t’as dans le ventre.

Je regarde Angelo qui arrive. Je suis toujours remontée et en même temps, j’ai très envie de voir ce qu’il va en dire. Après tout, il n’y avait qu’une dizaine de mètres, pas grand-chose.
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Angelo Silverio
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Ambiance Musica:

Angelo s’apercevait qu’il venait de balancer une bûche dans le brasier ardent qu’était la nymphe ambulante. Sa fougue et sa passion, à l'instar de sa frimousse, demeuraient insensibles au passage du temps. Le brasero aux teintes chocolatées bouillonnait sur place, permettait à sa baveuse de s’exprimer librement, éloignée de toute censure. Elle avait toujours eu un franc parlé reconnaissable, qu'il avait autrefois attribué uniquement aux latines. L’italien remarquait sans peine qu’il avait offusqué la charmante chercheuse de coquillages. Une aubaine pour l’explorateur en quête de paix. Il ne pouvait cependant s’en prendre qu’à lui-même, sa pratique de l’art de la maïeutique comportait de nombreuses failles. Il s’octroya toutefois le plaisir de constater que dans son malheur, il eut la chance de ne pas incarner pareil néophyte durant une joute d'acier.

Les reproches amusés avaient laissé place à une colère sourde. Elle lui en voulait. Elle lui en voulait de son choix de vocabulaire, de l'utilisation de mots tranchants, comme elle lui en voulait d’être parti, d’avoir abandonné le vaisseau de bois. De les avoir délaissés au profit d'une guilde débordant d'arriviste. L’assassin ne la blâmait pas. Au contraire, quelque part, une partie de sa carcasse comprenait la pensée de son interlocutrice. Alors, sans une remarque cinglante, une objection malvenue, il subit tel le roc face à la grêle. Immuable, droit. À la différence de la roche, Ciro possédait des esgourdes qu’il conservait grand ouvert en toutes circonstances.

Reyna, fière comme Artaban, poursuivait sa tirade, énonçant des arguments poignants. Elle n’avait pas tort. Le Milor lui avait offert une chance dénuée de prix. L’opportunité d’arpenter ce qui avait fauché des milliers de vies dans l’autre monde. La sensation de liberté qu’offrait l’océan. Ses règles, ses caprices, ses colères et ses instants de paix… Cela n’avait pas de valeur. Les iris brunes d’Angelo passaient en revue la bouille courroucée de la brûlante sirène. Le pirate redécouvrait cette trogne comme pour la première fois. Le soleil couchant délivrait des perspectives nouvelles, sublimées par les couleurs orangées provenant de l’astre solaire. Assurément, il en eut la confirmation, Reyna était une fille de la mer.

Il eut d’abord l’idée de protester en voyant la voleuse de cigare s’éloigner tout en glissant son larcin entre ses lèvres. Les manières provocatrices de la demoiselle l’amusèrent, il ne chercha pas à dissimuler son sourire sincère. Le vent frais balayait les crinières, bien que sa camarade avait atténué son pouvoir en liant sa chevelure à l’aide d’un foulard. Angelo conserva le silence durant un petit moment, appréciant la vue, la mélodie de la marée… Appréciant simplement l’instant qui ne connaîtrait jamais de duplique. L'éphémère éternel d'un instant sans écho.

Il haussa dans un premier lieu les épaules avant de rejoindre Reyna sur son perchoir improvisé. En bas de la crête rocailleuse, l’écume heurtait les parois de roche avec force. La métaphore le fit ricaner tandis qu’il pivotait en direction de la sirène à portée de bras.

Le salopard tendit le sien, sa main vint trouver refuge sur la nuque de la créature des mers. Les phalanges de Ciro avaient conservé leur chaleur, recroquevillées dans l’une des poches de son manteau. Son pouce caressa de bas en haut le cou de la chapardeuse, et ce fut le bec du mafiosi qui se mit en mouvement.

« Tu te méprends, Reyna. Certes, le capitaine t’a donné ta chance. Certes, tu es une nymphe plus libre que tes semblables. Certes, ce navire voguera peut-être un jour par-delà l’horizon. Mais, petite sirène… »

La prise de sa main se raffermit légèrement sans pour autant infliger la moindre douleur, presque tendrement. Son regard se plongea dans celui de Reyna, comme s’il cherchait à contempler son âme.

« N'en as-tu pas marre d’attendre que les lois changent ? Nous sommes dans un nouveau monde, pourquoi attendre ? Façonnons celui-ci. Il est le nôtre autant qu’à ceux ayant franchi le portail en premier. Ils n’ont comme mérite que de l’avoir fait avant nous, est ce une raison suffisante pour les laisser dicter nos droits, nos devoirs et nos interdictions ? »

Sa main libre piocha le cigare auparavant subtilisé par dame Curtis. Ce fut au tour de son propriétaire de le porter à ses lèvres, agrémentant d'un passage de flambeau ce cercle aux règles confuses. Il inspira profondément et expulsa toute la fumée en direction de la frimousse lui faisant face. Son méfait ne connut pas la moindre réussite, Éol le malicieux s’emparant du nuage grisâtre d’une bourrasque, dispersant avec peu d’effort. Banal manœuvre pour le maître des voiliers.

« C’est une douce drogue, la plus délicate dans ma liste. Il est au miel. Ne le gâche pas. »

Il déposa ce même cigare entre les lèvres de Reyna avec la même main qui lui avait ôté quelques instants plus tôt. Ses gestes étaient lents mais assurés, trahissant une accalmie dans le palpitant belliqueux de l'italien. La mer agitée continuait sa danse, imitant les courants d’air bruyants assaillant le binôme. Un zéphyr fit claquer le manteau de Ciro qui grimaça tout en laissant son accent faire surface, comme toujours.

« Cependant, il n’est pas dit qu’Angelo est homme à craindre l’eau. Quand vient l’heure, vient l’homme. »

Méthodiquement, le pirate fit tomber une à une les couches de ses vêtements pour ne demeurer qu’en pantalon. Effectivement, il faisait froid à cette période de l’année. Le présomptueux redoutait plus encore la température de son bain prochain.

Il tapota mollement le front de son adversaire redoutable du soir à l’aide de son pouce, avant de tomber à la renverse, les bras en croix en direction de l’océan.

La dizaine de mètres fut comblée en une fraction de seconde, remettant à plus tard l’once de regret hantant sa caboche. Le choc fut glacial, il eut l’impression que chaque goutte transperçait la moindre parcelle de sa peau à nue. Étrangement, il en questionna l’antique tradition des pays nordiques de s’infliger pareils supplices. Bon pour la santé, des tarés, le nageur s’en fit la réflexion. L’entièreté de sa dépouille paraissait engourdie par les septs degrés omniprésents englobant son être. Sa respiration fut coupée par le choc thermique. Pourtant, Ciro ne s’en alerta pas, savourant l’instant. Les yeux clos, plongé dans une semi-obscurité, ballotté par la marée. Quelle paix.

La caboche du jadis marin s’extirpa des flots, un sourire jusqu’aux oreilles et les bras s’agitant pour conserver son nez hors de la cruelle dévoreuse d’hommes. Il puisa dans ses forces pour s’exclamer, saupoudrant de défi ses syllabes, en agrémentant la recette d’une pointe de moqueries.

« Eh bien, j’ai connu des nymphes plus promptes à mouiller le pelage que toi. Serais-tu devenu fébrile à force de côtoyer tes marins d’eau douce ? Le loup de mer quitte le navire pour rejoindre les explorateurs et te voilà frileuse. Un homme te manque et tu en perds le sens marin… eh bien."

Oui, Angelo estimait Reyna. D’un geste de main, il tenta d’arroser la poule pas mouillée. Sa tentative ne parvint que péniblement à approcher les deux mètres. Pitoyable, mais divertissant.

« Si je dois venir te chercher, tu seras de corvée. Je te préviens, nous les explorateurs de pacotilles, on est impitoyable ! »

Oui, il l’estimait, la Reyna.
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Reyna Curtis
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Les légendes racontent qu’en regardant le soleil disparaître derrière l’horizon, on peut avoir la chance de voir un rayon vert. Une ultime strate derrière un ciel devenant ténèbre.
Je regarde l’astre disparaître alors, sans voir une once de vert tandis que les pas d’Angelo arrive jusqu’à mes oreilles. Mon visage vissé vers le large ne se tourne pas lorsque la chimère se place à mes côtés, mais vacille lorsque celui-ci ricane. Que je m’énerve à pouvoir ressentir deux choses à la fois. Cette sauvage colère et un amusement sans foi ni loi. Ça n’a pas de sens. Il n’y a aucune logique. Et pourtant, je décide de me tourner vers le forban qui ose prendre ma nuque entre sa main.

Je l’assassine du regard, essayant de creuser au-delà de sa rétine pour lui pulvériser son esprit de sombre indifférent. Et mon coeur se met à tambouriner plus fort encore sans que je sache si c’est ma colère ardente ou bien le fait que la chimère en face de moi devient incroyablement sexy d’un seul coup. Haha, la bonne blague, à quoi je pense sans déconner.

Je l’écoute. Ses yeux sont dans les miens, sa voix déferle dans mes oreilles. Et tout ce qu’il me dit fait sens. Pourquoi attendre me demande t’il.
Je ne le quitte pas et pourtant la faille s’ouvre. Est-ce que la chimère est aussi libre qu’elle le dit ? Je brûle d’envie de partir à la conquête du grand océan. Je me lasse de la côte aussi aisément que je me lasse des gens. Mais je suis toute seule putain.

Je laisse Angelo reprendre son poison mais je n’arrive à rien dire. J’ouvre la bouche une seconde avant de me raviser. Il a réussi à me couper le sifflet ce vieux crabe des mers. Je frissonne un instant mais je ne ressens pas le froid.
Putain le gredin sait bien parler. Un pirate poète, nous voilà bien. Et moi, je suis là à attendre que la cité veuille bien considérer la question de l’exploration maritime. Si j’écoutais à la lettre ce que vient de me dire Angelo, je prendrai une barque, des vivres et j’irai voguer ne serait-ce que quelque jour là-bas. Quitte à en crever, c’est pas comme si j’étais déjà morte une fois finalement. Mais voilà, ce qu’il me disait vraiment, c’est que j’avais rien dans le ventre ? Ça ne pouvait pas se passer comme ça. C’était inenvisageable.

Je le laisse être des plus arrogant avec moi alors qu’il me replace le cigare entre mes lèvres. Et effectivement, le miel parcours mes poumons avant que je le retire en soufflant la fumée chaude de mes narines.

- T’es vraiment pas croyable, je balance en tournant mon regard vers la mer. Tu vois peut-être plus grand que moi en réalité. Si je faisais vraiment tout ce qui m’arrange, je deviendrai une bien mauvaise personne. Je me fous déjà de tout, mes pas de ce que tu me racontes apparemment. Et ça m’énerveeee. À t’entendre tout paraît si simple.

Une bourrasque vînt chatouiller les deux camarades de chemins et un sourire se colle à mon visage lorsqu’il répond enfin à mon défi.

Je le reluque sans effort tandis qu’il enlève ses couches de vêtements, le cigare toujours entre deux de mes doigts. Le pauvre bichon allait se les cailler. De quoi apaiser un peu ma sourde colère. Puis un sourcil levé, un air de défi plaqué sur mon teint caramel, je regarde ce bouffon de pirate basculer comme un dieu de la falaise.
Je me penche alors et on ne peut pas dire que le sourire n’est pas entièrement revenu faisant apparaître une rangée de dents blanches. J’hurle comme une louve alors que la tignasse d’Angelo réapparaît.

- Alors, moi qui attendais une noyade, tu sais encore nager finalement.

Accroupis au bord de la falaise, je ris à cœur joie avant de hausser rapidement mes sourcils.

- Fébrile ?

Oh putain le con.
Le con, le con, le con.

Je me redresse, toujours amusé, enlève mes bottes, ma large chemise, puis mon pantalon pour laisser juste mon maillot doré.

- Pas besoin de venir me chercher, vieux crabe.

Je détache le foulard de mes cheveux qui vient se poser juste à côté du cigare délaissé puis je recule de quelques pas. L’adrénaline me monte aux joues. J’adore ça.
Puis m’élance avant de sentir le vide sous mes pieds. Je plonge avec aisance dans cette eau qui est la mienne mais je remonte pas tout de suite. C’est tellement moins fun.

Je nage un peu en respirant tranquillement attendant mon heure avant de venir m’installer derrière Angelo. Puis d’un coup d’un seul je m’extirpe de l’eau pour lui sauter sur les épaules. J’éclabousse tout autour et je réussi à venir aplatir mes deux mains sur le haut du crâne de cet enfoiré d’ami.

- Explorateur de pacotille, le mot est juste ! Dommage pour toi.

Ouai c’était une tentative d’assassinat en sachant pertinemment que je ne réussirais même pas à lui placer les yeux sous l’eau. Mais bon, ça se tentait après tout ce déferlement d’arrogance.

J’explose de rire avant de le lâcher pour regarder autour de moi.

- Ça me rappel le bon vieux temps. Pas si lointain. Elle est bonne tu trouves pas ?

Je le taquine bien sûr, nous autres les nymphes, ne ressentons pas le froid. Est-ce que l’orgueil du pirate allait s’accroître encore ?

- Allez, dis-le que tu te les gèles. Cela dit, beau saut  que tu nous a fait là. Je passerai outre, tout ce que tu m’as dis avant, si… j’en ai envie. Je me demande quand même si Angelo Silverio a réussi à ce faire apprécier chez les citadins. Ca, j'aimerai bien le voir pour y croire.
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